S02E08

Je chantais à l'arrière de la voiture, profitant qu'une chanson anglaise que je connaissais passe à la radio. Chelsea conduisait avec Renata à ses côtés, Bella était à côté de moi, regardant par la vitre. La pluie s'était calmée mais les nuages gris persistaient au-dessus de nous. La voiture entra dans le parking d'un centre commercial et se gara sur une place libre.

Nous sortîmes de la voiture, Bella et moi portions les robes les plus simples et faciles à enlever et remettre, comme nous allions faire mille essayages, ça sera plus pratique. Renata portait un jean et un sweat léger, Chelsea portait une robe à manches longues avec des collants opaques et toutes les deux avaient des lunettes de soleil et leur cape à capuche qui leur donnait l'allure de sorcières.

Nous ne ressortîmes du centre commercial que deux heures plus tard, Renata et Chelsea portaient mes sacs et quelques-uns de ceux de Bella. J'avais essentiellement acheté des jeans, des pantalons de joggings, des hauts d'hiver et d'été et quelques pyjamas. Nous déposâmes les sacs dans le coffre de la Lancia puis Chelsea et Renata nous escortèrent vers les rues commerciales de Sienne.

« Est-ce que vous avez des pouvoirs ? Demandai-je à Chelsea et Renata.

« Oui, Princesse, me répondit Chelsea. Je peux créer et défaire des liens et Ren a un champ de répulsion.

« Comment ça ?

« Je peux créer un lien d'amitié entre deux personnes, par exemple, ou le défaire. Je ne peux cependant pas défaire les liens suffisamment forts, comme les liens amoureux et les liens familiaux.

« C'est un peu nul, comme pouvoir.

Chelsea rit.

« Sans doute.

« Enfin, tu peux te faire plein d'amis, donc ça va, en fait. Et le champ de répulsion ? Interrogeai-je Renata.

« Mon pouvoir oblige quelqu'un à oublier ses intentions et ses motivations ainsi qu'à changer de direction, ce qui est pratique en cas d'attaque.

« Est-ce que tu t'en sers pour éviter de faire des corvées ?

Elle me lança un regard espiègle qui contrastait avec son air toujours trop sérieux.

« Quand j'étais humaine, il me suffisait de ne pas avoir envie de faire le ménage pour que mes parents oublient qu'ils me l'avaient demandé et le fassent eux-même mais je ne pensais pas que ça venait de moi, à l'époque.

Ça, c'était plutôt pratique. Ça m'aurait bien été utile quand, petite, je ne voulais pas ranger ma chambre ou mes jouets que j'oubliais partout dans la maison. Nous arrivâmes dans la première rue commerciale, nous allâmes dans les boutiques qui nous intéressaient, essentiellement pour acheter des babioles et souvenirs d'Italie. C'était Renata qui payait nos achats mais ce n'était pas son compte à elle, c'était celui du clan qui finançait tout. Ils étaient probablement très riches parce qu'on ne nous avait donné aucune limite de dépense et elles nous laissaient acheter tout ce qu'on voulait.

Renata et Chelsea avaient à nouveau plein de sacs, elles ne me laissaient jamais les porter et les récupéraient aussitôt que je les prenais au moment de l'achat. Bella avait fait moins d'achats, elle n'avait qu'un sac dans lequel se trouvaient ses achats de trois boutiques différentes. Nous marchions en direction d'une boutique de glace parce que nous avions loupé l'heure du goûter quand Renata et Chelsea, qui marchaient autour de nous, s'arrêtèrent. Bella et moi ne l'avions remarqué que quelques secondes plus tard et nous nous retournâmes pour les voir regarder partout autour d'elles. Elles semblaient chercher quelque-chose, complètement paniquées.

« Qu'est-ce qu'il y a ? demandai-je.

Elles ne me répondirent pas, continuant de regarder autour d'elles. Renata sortit son téléphone et appela quelqu'un.

« Demetri, on a perdu les filles.

Je fronçai les sourcils, Bella et moi, nous nous regardâmes en pleine confusion.

« On est là ! Les interpellai-je en leur faisant un signe de la main. Chelsea ? Ren ?

« Non, elles ne sont pas là, Dem, elles ont disparu !

Je fronçai les sourcils. Elles ne nous voyaient plus ? On s'était effacées ? Je regardai alentour et écarquillai les yeux. Là-bas, à l'entrée d'une petite ruelle, adossé contre le mur se tenait Edward, les mains dans les poches de son jean, le pied contre le mur derrière lui, genou plié. Il avait sa veste sympa et me fixait avec un demi sourire. Je souris à pleine dents, heureuse. Je ne m'y attendais pas, Edward était enfin arrivé !

« Bella, c'est Edward ! M'exclamai-je en le pointant du doigt.

Il me fit un geste de la tête pour me demander de le suivre et s'enfonça dans la ruelle. Je n'attendis pas Bella et courus pour rejoindre mon petit-ami. Il m'attendait plus loin dans la ruelle.

« Jamie ! Hurla Bella derrière moi. Attends !

Je me stoppai à quelques pas de lui et fronçai les sourcils tandis qu'il me sourit.

« Jamie ! Fit Bella effrayée en m'attrapant le bras, son sac se cognant contre moi.

« Ce n'est pas Edward, Bella, la prévins-je.

Il ressemblait à Edward, il avait les cheveux brun-cuivré d'Edward, ses yeux dorés, sa peau en céramique et sa veste sympa mais ce n'était pas Edward.

« Je ne l'aime pas, ce n'est pas lui. C'est pas Edward !

Je lui lançai un regard mauvais. Alors que faux Edward regardait Bella fixement.

« Menteur ! L'accusai-je.

Je récupérai son attention, il fit une grimace confuse.

« Tu ne ressens plus rien pour moi et ta première pensée est que je ne suis pas moi ? Allons, mon amour... tu ne m'aimes plus ?

Je grimaçai.

« Edward m'appelle trésor, nullos.

Il m'offrit un sourire contrit.

« Jamie, souffla Bella sans quitter le faux Edward du regard. Bien sûr que ce n'est pas Edward.

« Et qui suis-je, pour toi ?

« Je ne sais pas, je ne te connais pas.

Il fronça les sourcils.

« Vraiment ?

« Je ne te connais pas, vampire.

« Mh... tu dois avoir un bouclier psychique.

Je papillonnai des yeux et quand mes yeux ne me gênèrent plus, le type n'était plus Edward mais un vampire aux yeux rouges. Il avait des cheveux mi-longs, ondulés, teintés en blond avec des racines brun clair. Il avait environ... 25 ans. Plus ou moins.

« Qu'est-ce que tu nous veux ? Fit Bella avec animosité.

Le vampire sembla amusé par ma sœur.

« Nous approchons ? Parce qu'il n'y a rien, entendis-je derrière moi.

Je me tournai vers Renata et Chelsea qui arrivaient vers nous, Renata était toujours au téléphone.

« Mettez vous près du mur, nous lança le type. Si elles décident d'user de leur vitesse... vous ne serez plus très belle à voir.

On obéit, il se déplaça de la même façon.

« Je suis Logan Oswin, je ne vais pas vous faire de mal, je ne suis pas suicidaire. J'étais en train de guetter une prochaine proie quand je vous aie vues, deux humaines protégées par deux Volturi. Je suis curieux de nature.

Chelsea et Renata tournaient sur elle-même, regardant en l'air parfois. Renata avait toujours le téléphone collé à l'oreille.

« Si on ne retrouve pas la princesse et sa sœur, Aro nous tuera.

Logan souleva un sourcil à notre encontre.

« Elles sont peut-être dans ce bâtiment, dit Ren en pointant vers nous. Très bien.

Renata se tourna vers Chelsea.

« Dem arrive. On devrait voir à l'intérieur si elles n'y sont pas.

Chelsea hocha la tête et elles repartirent vers la rue principale.

« Pourquoi ne nous voient-elles plus ? Lui demanda Bella.

C'était une question que je me posai aussi.

« Mon pouvoir, expliqua-t-il, j'ai le don de camouflage. Et bien, vous avez éveillé ma curiosité alors je vous ai camouflées à la vue de ces Volturi et mon camouflage me permet de me faire passer pour différent que je ne le suis dans l'esprit de ceux qui me regardent ou simplement me faire passer pour celui ou celle que vous voulez le plus retrouver. C'est comme ça que je vous ai attirée ici, enfin, Jamie tout du moins.

Il offrit un sourire à Bella.

« Maintenant, je vous en prie, nourrissez ma curiosité. Pourquoi les Volturi protègent-ils deux humaines ? Et pourquoi Princesse ?

« Aro et Sulp...

« Ils ne nous protègent pas, me coupa Bella.

« Si, opposai-je. Enfin, là, elles nous accompagnent pour faire les boutiques mais elles nous garde en sécurité. Aro nous l'a dit, tu te souviens ?

« Aro nous a...

Bella souffla d'agacement.

« Aro et sa femme ont adopté ma sœur... mais...

Elle se tut puis se tourna vers moi.

« Jamie, j'ai besoin que tu m'écoutes, d'accord ?

Je hochai la tête.

« Ce que je vais dire doit rester secret, tu ne dois le répéter ni à Aro ni à personne, ok ?

Bella avait un air grave alors je hochai la tête attendant de savoir ce qu'elle allait dire. Elle se tourna de nouveau vers Logan.

« Aro nous...

« Attends, non ! La coupa Logan en même temps.

Il avait levé la main pour l'arrêter.

« Même si elle ne dit rien, il le saura, il est télépathe.

« Comme Edward ? Fis-je surprise.

« Et bien si cet Edward peut lire tes pensées et fouiller ta mémoire en te touchant, oui, comme lui.

Edward n'avait pas besoin de me toucher et je ne pense pas qu'il pouvait fouiller dans mes souvenirs.

« Pardon ? Fit Bella incrédule. Bon sang, je ne m'attendais pas à ce que la télépathie soit répandue.

« À ma connaissance, il n'y avait qu'Aro, précisa Logan. Si tu as effectivement un bouclier psychique alors il ne peut lire les tiennes.

Je sursautai quand Demetri atterrit à deux mètres de nous, il regardait dans notre direction, les yeux plissés. Il avança doucement de deux petits pas.

« Baissez-vous, nous ordonna Logan.

On se baissa alors que Demetri balayait l'air au-dessus de nous au ralenti. Nous nous relevâmes quand il recula.

« Demetri est un traqueur plutôt performant, il sait que vous êtes là. Je ne vais pas pouvoir vous cacher plus longtemps même si j'aurais aimé faire plus ample connaissance avec vous.

Il regardait Bella fixement.

« Peux-tu nous aider ? Demanda rapidement Bella.

« Je ne peux pas vous emmener, si c'est ce que tu souhaites, ce serait du suicide.

« Non, tu connais les Cullen ?

« Pas du tout.

« Des vampires aux yeux dorés, il faut que tu préviennes Edward Cullen que nous avons été... recueillies par les Volturi. Lui ou quelqu'un de sa famille.

Il fronça les sourcils mais hocha la tête.

« Au plaisir de vous revoir, lança-t-il.

Puis il disparut. Je me tournai vers Demetri qui cligna deux fois des yeux et nous découvrit.

« Je les ai, dit Demetri.

Je pense qu'il parlait de nous mais je ne savais pas à l'attention de qui puisqu'il n'y avait que Bella et moi ici.

« Ce vampire sera puni dès qu'on l'aura retrouvé, grogna-t-il. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Avant que nous ne répondions, il continua :

« Non, elles n'ont rien.

Chelsea et Renata apparurent au bout de la ruelle et nous rejoignirent.

« C'était probablement un don d'invisibilité, avança Chelsea. Tout va bien, Princesse ?

Je hochai la tête.

« Bella ?

« Ça va, il se demandait juste qui nous étions.

« On rentre, décida Demetri.

« Mais on devait manger une glace, protestai-je.

« Pas aujourd'hui, Princesse. En route.

Je soufflai mécontente. Les trois vampires nous escortèrent jusqu'à la voiture, Demetri ne monta pas dedans, disant qu'il courrait autour pour éviter toute attaque. Au final, je ne savais pas si Logan faisait partie des gentils ou des méchants vampires, Demetri ne semblait pas avoir confiance en lui.

Au château, nous dûmes suivre Chelsea et Renata dans la salle de réception, celle où il y avait le trône, alors que Demetri avait disparu. On allait probablement se faire disputer à cause de Logan. Aro apparut suivi par Demetri, il se dirigea vers Chelsea et lui prit la main qu'elle lui tendait. Puis il prit celle de Renata. Il arborait un air mécontent tout du long. Je supposai qu'il lisait leurs souvenirs.

« Mon ange, est-ce que ça va ?

Je hochai la tête, un peu anxieuse. Il me tendit sa main, j'y posai la mienne. Je repensai à tout ce qu'il s'était passé depuis que Chelsea et Renata nous avait perdues de vue.

« Son pouvoir est intéressant et il ne marche pas non plus sur Bella, la théorie du bouclier est valable, commenta-t-il. Il n'était pas mal intentionné, simplement curieux. Il devra cependant être puni mais rien ne presse, laissons-le pour le moment.

Demetri hocha la tête. Je me demandai si nous allions êtes privées de sortie pour avoir disparu pendant un temps.

« Ne t'inquiète pas, mon ange. Tu n'as rien fait de mal, je ne vais pas te punir. En revanche, toi, Bella, je suis profondément déçu.

« Je... vous ne pouvez pas m'en vouloir d'avoir essayé.

Est-ce que Bella pensait toujours qu'ils étaient méchants ? Parce qu'ils ne l'étaient pas. Peut-être qu'elle ne voyait pas ce que je voyais ? Ou peut-être que je ne voyais pas ce qu'elle, elle voyait ? Aro soupira en relâchant ma main.

« C'est le dernier avertissement que tu auras Bella. Je n'ai aucune intention de faire du mal à ta sœur alors cesse de semer le doute dans son esprit ou je vous sépare pour un moment.

« Non, geignis-je.

Je lançai un regard suppliant à Aro.

« À Bella de mieux se comporter, m'informa-t-il avant de se tourner vers ma sœur. Tu as compris ?

Bella hocha la tête avant de me lancer un regard désolé. Aro demanda à Renata d'apporter nos achats dans la chambre de Bella.

« Ta chambre est prête, m'annonça Aro, mais l'odeur de la colle à tapisserie est persistante donc tu as le choix de dormir avec ta sœur ou d'utiliser une autre chambre, en attendant.

« Je dors avec Bella, décidai-je.

Je n'avais pas dormi avec Bella depuis mes 11 ans, quand, secrètement, on veillait tard et que je m'endormais avant de retourner dans ma chambre. Notre mère nous retrouvait enchevêtrées dans le lit ces matins-là mais elle ne disait jamais rien à ce sujet.

Quand Bella et moi arrivâmes dans sa chambre, nos sacs étaient déjà posés dans un coin. Chelsea avait pris soin de les séparer, un groupe appartenait à Bella, l'autre à moi.

« Pourquoi tu n'aimes toujours pas Aro ? Ou les Volturi ? L'interrogeai-je.

« Je ne sais pas, sœurette... j'ai des problèmes pour faire confiance, j'imagine.

« Tu ne les connais pas beaucoup, supposai-je. Viens.

Je pris la main de Bella et la traînait derrière moi.

« Où va-t-on ?

« Manger les cookies et ensuite, on ira voir Marcus pour qu'il nous lise une histoire.

« Je préfère lire moi-même. Je peux te lire une histoire, moi.

Je m'arrêtai avant d'atteindre la cuisine pour lui faire face. Si Bella me lisait une histoire, mon double plan ne marchera pas. Bella n'apprendra pas à faire confiance à Marcus et mon oncle ne sera pas moins triste. Alors que si Marcus nous lisait une histoire, je faisais d'une pierre deux coups. Je trouverai quelque-chose pour que les autres vampires qui m'étaient proches obtiennent la confiance de ma sœur.

« Non, refusai-je.

Je continuai pour entrer dans la cuisine et récupérai les cookies que j'avais mis dans une boîte. Bella nous servit du soda et nous mangeâmes notre goûter en silence. Quand nous eûmes fini, j'entraînai ma sœur vers la bibliothèque où je savais trouver Marcus. Il y passait beaucoup de temps.

Je souris quand je le vis, toujours assis à la même place. Bella boudai un peu mais Marcus eut un grand sourire quand il aperçut ma sœur. Une partie du plan commençait à fonctionner, au moins.

« Bonjour oncle Marcus.

« Bonjour mesdemoiselles, comment était votre sortie ?

« C'était bien à part un moment bizarre avec un autre vampire, répondis-je en m'asseyant sur le canapé.

Bella s'assit à mes côtés. Marcus fronçait les sourcils.

« Vous avez rencontré un vampire ?

Je lui expliquai alors et lui partageai mes doutes sur le fait qu'il était gentil ou méchant.

« Je vois, je vois... et bien, je ne pense pas qu'il aie été malveillant, répondit sagement Marcus. Chelsea et Renata ont dû avoir la peur de leur vie, cependant.

« Ouais, elles étaient paniquées de ne plus nous voir, elles ne nous entendaient pas non plus.

« Heureusement, plus de peur que de mal, constata-t-il.

J'acquiesçai puis demandai à Marcus s'il voulait bien nous lire une histoire. Il accepta et partit chercher un bouquin du même style que ceux qu'il nous avait donné. Il se réinstalla et demanda si nous étions prêtes. Je m'installai confortablement et hochai la tête, Bella fit de même.

« Elle était banale pour la plupart des yeux qui la regardaient. Elle possédait une beauté simple, discrète qui ne se révélait que si on s'y attardait. Il fallait dire que l'uniforme de gouvernante ne lui seyait guère. Elle travaillait à l'institut des anges de Damascène, l'orphelinat qui l'avait vue grandir. Elle ne se préoccupait pas de se trouver un époux ni même de vivre plus aisément, le bonheur des enfants dont elle s'occupait avec dévouement était plus précieux que tous les diamants pour elle. Rien ni personne ne la détournait de sa voie jusqu'à ce qu'elle débusque un homme rodant autour de l'une de ses protégées. Le sentiment protecteur de cette femme à l'égard de cette adolescente séduisit l'homme qui entreprit alors de la courtiser, une fois ses intentions honnêtes pour l'adolescente révélées. Elle accepta de vivre une éternité à ses côtés bien qu'elle regrettait d'avoir dû renoncer au bonheur de ses enfants qui n'étaient les siens que dans son cœur.

Marcus referma son bouquin et nous sourit. C'était une autre histoire triste mais je la préférai à la première qu'il m'avait lue. Oncle Marcus n'était pas facile à rendre heureux, je ne pouvais pas lui faire des gâteaux et me lire une histoire n'améliorait pas tant son humeur mais je me promis que j'allais réussir à le rendre heureux.

Elle est mignonne à vouloir rendre Marcus heureux, non ? Bon, est-ce Bella va réussir à ouvrir les yeux de Jamie sans qu'Aro ne s'en rende compte ou est-ce que Jamie va réussir à convaincre Bella de leur faire confiance ? Au moins, Bella a réussi à prévenir quelqu'un de l'extérieur qui a accepté de prévenir les Cullen.