Cela faisait trois longs jours que Faye était à fleur de peau. Cela finit évidement par exploser, lorsqu'il lui fit une remarque. Il comprit à ce moment-là qu'elle lui cachait quelque chose, de grave en plus.

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" Faye.

- Quoi encore ? Vas-tu continuer à me faire la morale sur...

- Je suis là pour t'aider si tu en as besoin.

- M'aider ?! M'AIDER ?! s'écria-t-elle en se levant brusquement. Et à quoi voyons ? Tu irais prendre le thé à ma place ? Ou peut-être finir la pile de paperasse qui m'attend sur mon bureau et qui ne semble jamais diminuer ? Ou... Ou..."

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Elle fondit subitement en de gros sanglots saccadés. Il fit le tour de la table du petit déjeuner pour la prendre dans ses bras. Il fallait qu'il trouve un moyen de la soulager, même si cela semblait compliqué. Il ne supportait pas d'avoir cette envie lancinante de massacrer tout ceux causant ses larmes. Lui si tempéré d'habitude, il arrivait à peine à se retenir en la voyant dans cette état. Tout en la réconfortant, il songea à une solution qui pourrait peut-être arrêter aux moins les ragots.

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" Faye, inspire, expire, chuchota-t-il alors qu'elle se calmait. Je suis là, ne t'inquiète pas, je vais régler l'affaire du scandale, ne t'occupe plus de cela."

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Elle leva son visage vers lui et il en essuya délicatement les larmes. Doucement, elle se mit sur la pointe des pieds et leurs lèvres se rencontrèrent. Marius fut certain à cet instant précis d'avoir pris la bonne décision.