Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin .
Résumé : Ou une collection de moments entre Osman et Meleksima [Magnificent Century : Kösem – UA!Moderne]
Note de l'auteur : Ce recueil est ma réponse au Comfortober 2022, un challenge qui dure tout le mois de novembre ! Un jour = un prompt !
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de couples canons (40/50) + Osman II + UA challenge 51 : Moderne!UA +Scorpion : Osman et Meleksima (Magnificent Century: Kösem) + Drabble 581 : Osman et Meleksima (MCK) + Prénom 202 : Osman + Meleksima (De secondaire à principal) +Défi de Sarah et son cerveau n°58 : faire un UA!Modern + Avoir des enfants 148 : Osman & Meleksima (Magnificent Century: Kösem) + Osman/Meleksima 3 : O partage ses angoisses à M
Comfortober
Inquiétudes
-Tu crois que je suis un bon père ?
C'est une question récurrente qui hante Osman. Il n'aime pas leur fils : il l'adore. Il est devenu son monde entier. Il est sa vie, son oxygène, et du jour où il est entré dans leur existence, il est devenu sa raison d'être.
Sauf qu'à amour aussi grand s'additionne la part d'ombre : la peur tout aussi immense.
Ces temps-ci, Ömer fait des coliques. Rien de méchant, très classique chez les nouveaux-nés, et Osman sait ce que c'est. Il est l'aîné d'une grande fratrie, était déjà adolescent à la naissance d'Atike et d'Ibrahim, il sait qu'on ne peut rien y faire, sinon être là, rassurer, câliner...
Sauf que c'est différent quand l'enfant concerné, c'est le sien.
Il a passé la journée avec leur fils. Et quand Meleksima l'a pris dans ses bras, le petit s'est calmé. Les pleurs se sont atténués. Et lui, ce soir, il se demande s'il est à la hauteur.
Il n'a pas su consoler leur fils.
-Tu es un bon père, Osman. Le meilleur qui existe pour Ömer.
-Il a cessé de pleurer quand tu l'as pris...
-C'était une coïncidence.
Il n'est pas convaincu.
-Osman... Toi mieux que quiconque sais que les enfants, et d'autant plus les bébés, sont des éponges : ils ressentent toutes nos émotions. Il a senti que tu essayais. Il a senti que tu stressais parce que cela ne passait pas. Et lui, il a voulu te faire comprendre, à sa manière, qu'il ressentait tout ça. Et du coup : il a aussi senti combien tu l'aimes. Son papa a été là jusqu'au retour de sa maman. Son papa sera toujours là. N'est-ce pas là le plus important ?
Elle lui embrasse la joue.
-Tous les enfants du monde méritent d'avoir un père comme toi.
Elle ne souligne pas qu'elle sait qu'il est fatigué, que cela joue aussi. Il le sait déjà. Ömer s'endort et eux, ils se tranquillisent : il semble bien parti pour une douce nuit au pays des rêves.
FIN
