Voici une nouvelle fic que j'écris. Je sais que j'avais dit que je mettrais pas de nouveau chapitre en ligne avant la fin des épreuves du bac mais j'ai eu un pic soudain d'inspiration et j'ai écrit les deux premiers chapitres de cette mini-fic(il n'y aura pas plus de 5 ou 6 chapitres), j'avais peur d'oublier cette idée.
En plus j'ai passé l'épreuve la plus terrible (celle de philo) et donc pour fêter ça je me suis dit que finalement j'allais la mettre sur ff.net.
Mais je n'abandonne pas mon autre fic La crise.
Disclaimer : Tout est à J.K Rowling excepté le personnage de Loïs et son hibou.
Résumé. : Et si J.K Rowling avait oublié de mentionner un élément sur la fin de l'année de Harry dans le tome 5 ? Peu après la mort de Sirius Harry se voit confier une mission par Dumbledore : révéler à une soi-disante moldue qu'elle est en faites une sorcière !
Chapitre 1 L'erreurHarry ouvrit les yeux et respira l'air frais de la fin de l'été. Il se leva et observa en souriant la jambe de son ami Ron dépassée de son lit.
Il s'habilla et descendit les escaliers pour rejoindre Mme Weasley qui préparait déjà le petit-déjeuner.
- Bonjour, dit il en arrivant dans la cuisine.
- Bonjour Harry, répondit Molly. Tu es déjà réveill ? Tu aurais du profiter de ton dernier jour de vacances. Au fait un hibou t'attend dehors…
- Un hibou ?
- Oui, un hiboux marron avec une tâche blanche sur l'aile droite. Il tient une lettre adressé à ton nom. Il ne veut la donner à personne d'autre que toi.
- Ah, d'accord, répondit Harry qui comprit enfin de qui il s'agissait. Je vais la chercher.
Il sortit du Terrier et aperçut un hibou perché sur la barrière. Il s'approcha de lui et le caressa.
- Salut Oscar, dit il doucement.
Le hibou hulula en reconnaissant Harry. Il desserra ses pattes et Harry pu prendre la lettre qu'il avait apporté. Il l'ouvrit et reconnut l'écriture de Loïs. Il s'apprêtait à la lire quand la porte de la maison s'ouvrit et Ron, qui venait apparemment de se réveiller d'après l'état de ses cheveux, lui cria que le petit-déjeuner était prêt. Harry rangea l'enveloppe dans son jean et rentra manger.
Ce ne fut seulement le soir que Harry réalisa qu'il avait oublié de lire sa lettre. Il était seul dans la chambre, Ron était parti prendre sa douche. Il sortit l'enveloppe de sa poche et se mit à la lire quand Ron entra brusquement en déclarant :
- Ah ! Ca fait du bien une douche !
Harry, surpris, laissa tomber la lettre au pied du lit.
- Qu'est ce que c'est ? demanda le grand roux.
- Rien, répondit Harry qui se levait pour aller la récupérer.
- C'est ça ! lança Ron en saisissant le premier la lettre. Voyons voir…
- Ron rend moi ça.
Ron sortit la lettre de l'enveloppe.
- Aha ! Une écriture de fille…
- Ron , s'il te plaît redonne la moi, s'impatienta Harry.
Ron se mit à lire tout haut en riant.
- Cher…
- RON ! REND MOI CA TOUT DE SUITE ! s'énerva Harry.
- Cher Harry, reprit Ron imperturbable.
- ROOOOOOOONNNNNNNNN !!!!!!!!! s'écria Harry.
- Qu'est ce qui se passe ici ? demanda Hermione en entrant dans la pièce.
- Harry a reçut du courrier d'une fille, lança le rouquin.
- D'une fille ?
- Oui, répondit Ron. Retiens le s'il te plaît Hermione, je continue à lire.
Harry laissa tomber, et s'assis résigné sur son lit. Il fallait bien qu'ils l'apprennent un jour de toutes façons. Evidemment il aurait préféré leur dire lui-même, mais bon…
- Cher Harry, Je suis désolée de ne pas t'avoir répondu plus tôt mais j'avais encore quelques cours à apprendre avant la fin de l'été. Faut être fou pour réviser pendant l'ét ! ajouta Ron à la lecture de cette première phrase. J'espère que tu vas bien et que tu as passé un bon été avec tes amis. J'ai hâte de te voir à la rentrée mais j'ai peur de ne pas être au niveau même si mes professeurs disent que je suis prête. J'espère que je ne serais pas trop perdue à Poudlard, et que tu me guideras au début (d'après ce que disait Sirius c'est immense !). Je te laisse je dois faire mes bagages.
Amitiés
Loïs.
Harry regarda alternativement ses deux meilleurs amis. Ron s'était assis et le regardait les yeux ronds, attendant visiblement une explication. Hermione, elle, avait les sourcils froncés, et réfléchissait.
- Qui est Loïs ? demanda finalement Ron.
- Comment elle connaissait Sirius ? interrogea Hermione au même moment.
Harry prit une grande inspiration.
- Le mieux serait que je vous raconte tout depuis le début…
- On t'écoute.
- Tout à commencé il y a un peu plus d'un an … commença Harry.
- Quoi ! Et tu nous as rien dit avant ? s'écria Ron.
- Ron ! Calme toi et laisse parler Harry, dit Hermione.
- Donc tout a débuté à la mort de Sirius il y a un an. Après l'enterrement, Dumbledore m'avait demandé si je souhaitais aller dans la maison de Sirius pour récupérer quelques unes de ses affaires avec Remus….
FLASH-BACK
Nous étions dans sa chambre à coucher en train de regarder dans son armoire si quelque chose nous intéressait. J'ai entendu du bruit au rez-de-chaussée et je suis descendu voir ce qui se passait.
- Je descends deux minutes Remus, dit Harry à un homme aux cheveux grisonnants assis en train de fouiller dans les tiroirs d'une armoire.
- D'accord, Harry.
Harry descendit prudemment les escaliers et s'aperçut que la porte d'entrée de la maison des Black était ouverte. Prudent il sortit sa baguette de sa poche et tendit l'oreille.
- Sirius ? Y a quelqu'un ? Sirius ? C'est moi…, disait une voix.
Harry était maintenant dans le hall de la maison. Il tourna sa tête et aperçut une jeune fille brune dans le salon. Harry fut surpris. Il ne l'avait jamais vu auparavant et il était étonnant qu'elle connaisse cet endroit.
Soudain elle se retourna et réalisa que Harry l'observait. Elle ne poussa aucun cri mais recula surprise. Puis elle le détailla des pieds à la tête et
Harry s'aperçut qu'elle était moldue, car son visage semblait perplexe à la vue de la robe de sorcier et de la baguette du Gryffondor.
- Qui es tu ? demanda t elle finalement.
- Je…, commença Harry en avançant vers elle.
Mais il trébucha et s'agrippa à un drap qui recouvrait en fait le tableau de l'ancêtre des Black. La jeune fille fut encore plus étonnée quand elle vit le portrait se tourner vers elle et s'écrier :
- AH !!! UNE SANG IMPUR DANS LA MAISON DES BLACKS !
Harry essaya maladroitement de remettre le drap sur le portrait mais la femme hurla :
- NE ME TOUCHE PAS IMMONDE VERMINE !
La jeune fille le regarda surprise.
- PAUVRE FAMILLE BLACK ! AUTANT DE PERSONNES INDIGNES DE SON HOSPITALITE DANS SA MAISON !!
- Taisez-vous, ordonna Harry.
- NE ME DONNE PAS D ORDRE SALE GOSSE ! ET VIRE MOI CETTE SANG DE BOURBE DE MA MAISON !!!!!! s'égosilla la femme en regardant la jeune fille.
Celle-ci, courut vers la sortie. Harry essaya de la retenir en lui saisissant le bras mais ça ne fit qu'augmenter sa peur. Elle hurla et lui donna un grand coup de pied dans le tibia, il la lâcha tout de suite et elle en profita pour déguerpir.
Remus accourut quelques secondes plus tard, alerté par les cris du portrait.
- Qu'est ce qui se passe ? demanda t il.
- Rien, mentit Harry sans savoir pourquoi. J'ai découvert le portrait de Mme Black sans le faire exprès.
- D'accord. Remontons, tu dois bientôt repartir pour Poudlard.
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- Pourquoi tu ne nous as rien dit ?
- Je ne sais pas, répondit Harry à Hermione. Je crois que j'avais peur que vous me disiez de le dire à Dumbledore et je n'avais pas vraiment envie de parler à quelqu'un à cette époque, encore moins au directeur. En fait je viens de me souvenir que Mme Black l'avait traité de Sang-de-Bourbe, ce qui aurait du déjà m'indiquer qu'elle était une sorcière.
- Et que s'est il passé ensuite ?
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Ensuite je suis revenu à Poudlard et quelques jours plus tard Dumbledore m'a convoqué dans son bureau, il voulait savoir comment j'allais.- Bonjour Harry, dit le directeur quand Harry entra dans son bureau. Comment vas-tu ?
- Ca va, répondit Harry.
Le directeur planta ses yeux bleus dans le regard vert de tristesse de Harry.
- Non, ça va pas, avoua Harry. Mais il n'y a rien à faire alors…
- Si, Harry. Tu peux arrêter de culpabiliser.
- Je ne culpabilise pas, je suis réaliste : Sirius ne serait pas mort si je n'étais pas allé au Ministère.
- Ce n'est pas de ta faute Harry, Voldemort t'a manipulé. Tout ce que tu as à faire maintenant c'est ton deuil, et tes amis Ronald et Hermione te soutiennent. Tu ne dois pas refuser leur aide. Et puis tu peux continuer à t'entraîner à l'Occulmancie.
Harry ne répondit pas. Il écoutait le directeur sans vraiment faire attention à ce qu'il lui disait. Pour lui il était clair que c'était de sa faute si Sirius était mort.
- Et tu dois cesser de t'inquiéter pour cette prophétie, continua le directeur.
- C'est impossible ! Je ne peux pas oublier le fait que si je ne tue pas Voldemort c'est lui qui me tuera !
- Je sais, mais dis toi que cet été, tu seras en sécurité chez ton oncle et ta tante. Tu pourras te reposer de cette année éprouvante.
- On voit que vous ne savez pas ce que c'est que d'aller chez eux. Si je ne fais pas les travaux ménagers, je m'ennuie à mourir.
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- Tu as parlé comme ça au directeur ? s'étonna Hermione.
- Oui. C'est vrai que c'était peu être un peu trop familier mais j'étais si triste et énervé contre moi-même que peu m'importait la fonction de la personne à laquelle je parlais, expliqua Harry.
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A ce moment là, la porte s'est ouverte en grand et Mc Gonagall a courut vers le bureau de Dumbledore en criant :
- Dumbly ! On a un big problème !
- Calmez vous McGo' et expliquez moi ce qu'il se passe !
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- Quoi ils ont dit vraiment dit ça ?!
- Non je rigole ..
- Oh Harry …
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Quelqu'un a frappé à la porte. C'était McGonagall, elle semblait inquiète.
- Bonjour Minerva, dit Dumbledore. Que puis je faire pour vous ?
- Nous avons un problème, dit elle à voix basse.
- Expliquez vous.
- Je ne pense pas que Potter ai besoin de nous entendre.
Ils s'écartèrent et parlèrent doucement. Harry ne les entendait pas et ne faisait d'ailleurs aucun effort pour percevoir un mot de leur conversation. Tout ce qui l'importait pour le moment était de sortir de ce bureau, d'aller manger et de se coucher. La tristesse était fatigante.
Mais les minutes s'écoulaient lentement tandis que Harry fixait d'un air absent, Fumseck qui dormait.
- Harry, dit soudain la voix de Dumbledore.
- Oui ? demanda t il en sortant de sa contemplation.
- Le professeur McGonagall et moi pensons que tu devrais te changer les idées. Et il se trouve que nous devons faire face à un problème assez important.
- Oui…, dit Harry qui ne voyait pas où le directeur voulait en venir.
- Et j'ai pensé à toi pour le régler.
- Moi ? répéta Harry.
- Oui, cela te changerait les idées.
- Vous êtes surs qu'un problème en plus pourrait m'aider à aller mieux ?
- Oui, ajouta McGonagall. Cela vous évitera de penser à Sirius, et le chagrin passera.
Harry ne dit rien mais il fulminait de colère. Pour qui se prenaient ils ? Et si il avait envie de continuer à penser à Sirius ? Il ne voulait pas l'oublier, lui. Ce n'était pas comme eux, pour qui la mort de Sirius n'était qu'un souci de plus. Et si il voulait continuer à se morfondre sur son sort, hein ?!
- Personne d'autre que vous ne peut s'en occuper Potter, termina la directrice des Gryffondor. Tous les membres de l'Ordre du Phénix sont pris et étant donné la situation délicate entre le Ministère de la Magie et Dumbledore, nous ne pouvons pas nous permettre d'ébruiter cette affaire.
- Que voulez-vous dire ?
- En faisant ses listes d'inscription pour les premières épreuves d'ASPIC que vous passerez l'année prochaine, le professeur McGonagall s'est aperçue que quelqu'un aurait du faire partie des cinquièmes années. Une élève aurait du entrer en même temps que vous en première année à Poudlard. Mais il y a eu une erreur et elle a été oublié.
Harry les regarda perplexe. Ce genre d'erreur était possible même dans le monde de la Magie ?
- L'erreur est humaine et sorcière Harry, déclara Dumbledore devant le regard de son élève. Nous avons pensé que tu pourrais aller la chercher et la prévenir de sa vraie…. identité. Elle est sorcière et doit le savoir.
- Moi ? Mais je… Qu'est ce que je vais lui dire ?
- Qu'elle est sorcière, répondit simplement McGonagall.
- Et vous pensez qu'elle me croira ?
- Nous n'avons pas le choix Harry, déclara Dumbledore. Tu partiras demain. Tu resteras là-bas le temps qu'il faudra. Ron et Hermione ne doivent pas être au courant. Nous leur avons dit que tu allais à Ste Mangouste pour te reposer un peu loin de Poudlard.
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- Alors tu n'étais pas à l'hôpital ? s'étonna Hermione.
- Et nous qui nous inquiétons pour toi, ajouta Ron amer.
- Je suis désolé. J'aurais vraiment préféré pouvoir le dire, répondit Harry sincère.
- Et tu étais où exactement ? demanda Hermione.
- A Londres, près du Square Grimmaurd.
Les deux amis le regardèrent interloqués.
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J'étais moi aussi étonné quand Dumbledore m'a dit que c'était là bas. Je n'avais vraiment pas envie d'y aller, je craignais qu'il soit trop dur de passer souvent devant la maison de Sirius, en sachant qu'il était mort. Mais je n'ai pas eu le choix. Dumbledore avait réservé une chambre pour moi dans un hôtel Moldu et m'avait donné l'adresse de Loïs, la fille à qui je devais dire qu'elle était sorcière.
Harry était arrivé tard la veille. Il se réveilla vers sept heures le lendemain matin. Il devait se réveiller assez tôt pour pouvoir parler à la jeune fille dès qu'elle sortirait de chez elle.
Il repéra la rue sur un plan et se dirigea vers le 32 Wilson Street. Arrivé là-bas il eut la surprise de découvrir qu'un orphelinat se trouvait au numéro 32. Dumbledore aurait pu le prévenir.
Harry s'assit sur un banc, sur le trottoir d'en face, et attendit que la jeune fille sorte. Il était bientôt sept heures et demie, elle n'allait certainement pas tarder à sortir pour aller en cours. Pendant qu'il patientait, il sortit la photo que lui avait donné Dumbledore. Elle était brune, et avait le teint assez pâle. Ses yeux étaient d'un bleu aussi profond que la nuit. Il lui semblait avoir déjà vu ce visage quelque part… c'était… Non… C'était impossible, pourtant la ressemblance était frappante.
C'était la fille qu'il avait vu chez son parrain il y a quelques jours.
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Alors ? C'est pas clair, c'est nul, c'est bien, c'est sans intérêt ?
