Voici le chapitre 3. Je pense qu'il y aura encore deux ou trois chapitres avant la fin de la fic.
Résumé. : tout appartient à J.K Rowling sauf Loïs Jones, et quelques autres personnages que vous reconnaîtrez.
Alpo : Merci pour ta review, j'espère que ce chapitre te plaira
Les sœurs Patil : merci pour votre review voici la suite.
Chapitre 3
Sirius
- Un jus de citrouille s'il vous plaît.
La serveuse regarda le jeune homme à lunette, perplexe. Loïs le fixa, ce garçon était vraiment bizarre.
- Non, donnez moi plutôt un jus de raisin, dit il devant le regard surpris des deux filles.
- Et pour vous ? demanda la serveuse en se tournant vers Loïs.
- Un chocolat chaud.
- Un choco… Très bien, dit elle en partant.
Loïs l'entendit murmurer un bref 'font bien la paire ces deux l'.
Ils s'étaient installés sur la terrasse d'un café, dans une rue piétonne.
- Au fait comment tu t'appelles ?
- Harry. Et toi ?
- Loïs.
- Et tu as quel âge ?
- 16 ans en Août.
- Moi aussi, mais en juillet.
Après ce bref échange de données un silence s'installa.
- Alors comment tu as connu Sirius ? demanda Harry en rompant le silence.
- Avant de te répondre, je voudrais te demander quelque chose.
- Oui ?
- Si il était ton parrain, tu dois savoir qu'il avait… quelques ennuis avec la justice, non ?
- Oui, il était recherché pour meurtre.
- J'avais peur que tu ne sois pas au courant. Je l'ai rencontré en lui ramenant son chien.
- Son chien ?
- Oui son chien noir Sniffle.
- Ah oui Sniffle.
Malgré toutes leur recommandations Sirius était sorti sous forme de chien, pensa Harry.
- C'était peu avant la rentrée scolaire, je venais d'arrivée à Londres. Je me promenais dans le quartier et j'ai vu ce chien noir. J'ai commencé à le caresser, on a passé l'après midi ensemble. Puis en fin de journée je me suis dit que je devais rentrer et… Je ne sais pas ce qui m'a pris je lui ai demandé de me montrer où il habitait. Il m'a conduit à sa maison, au 12 Square Grimmaurd. Je l'ai laissé entrer chez lui et j'ai commencé à repartir quand la porte s'est ouverte.
------------------FLASH-BACK -----------------------
- Attendez !
Loïs se retourna et vit un grand homme brun au pas de la porte de la maison où elle avait 'raccompagn' le chien.
- Merci d'avoir ramené mon chien, dit l'homme.
- De rien. Mais où est il ? demanda Loïs qui ne voyait pas le chien aux côtés de son maître.
- Il est parti se coucher dans son panier, il est fatigué.
- D'accord. Au fait comment s'appelle t il ?
L'homme parut soudain gêné.
- Sniffle, répondit il au bout d'un moment.
- Est-ce que je pourrais revenir chez vous pour me promener avec Sniffle comme cet après-midi ?
- Oui bien sûr.
- Merci. Au revoir.
- Au revoir.
………………….
- Je suis revenue plusieurs fois, et nous avons commencé à parler avec Sirius, expliqua Loïs. Jusqu'au jour où il m'a dit que Sniffle était mort.
Harry réfléchit à toute vitesse. Sirius avait probablement eu peur qu'on le reconnaisse et il avait donc cesser de se transformer. Il avait donc fait croire à Loïs que son chien était mort.
- Et tu allais le voir tous les jours ? demanda Harry.
- Non, on avait un code. Quand il mettait sa cheminée en route c'était que je pouvais venir, sinon je ne pouvais pas.
Harry pensa que ce code avait été mis en place, pour qu'elle ne vienne pas pendant les réunions de l'Ordre.
- Et il y a eu des semaines pendant lesquelles je n'ai pas pu venir, comme des fois où je le voyais tous les jours pendant un mois. Il ne voulait jamais sortir de chez lui. J'ai compris pourquoi quand je l'ai vu de plus près. C'était Sirius Black, l'homme recherché pour avoir tué plusieurs personnes.
- Tu n'as pas eu peur ?
- Non, parce que je m'en suis aperçue alors que je lui avais déjà parlé. Et il me semblait gentil. Les erreurs de justice existent malheureusement.
- Oui, malheureusement.
- On s'est vu dès qu'on le pouvait, et on est devenu amis. Il me parlait de son enfance dans un collège immense, de ses amis, de leur blagues, de toi.
- De moi ?
- Oui de toi Harry. Ton père était le meilleur ami de Sirius n'est ce pas ?
- Oui.
- Il me disait qu'il était fier d'être ton parrain et que tu ressemblais beaucoup à ton père. Moi de mon côté je lui parlais de ma vie, de mes petits soucis et tout ça.
- Quand vous discutiez de son enfance, hésita Harry, il… il te parlait de magie ?
- De quoi ? Ca va pas, non !
Harry rougit violemment. Il avait espéré que Sirius lui ai déjà parlé du monde de la Sorcellerie pour que lorsqu'il lui annoncerait la nouvelle, ça soit moins violent, mais il s'était trompé.
- Oh non pas elles, grogna soudain Loïs en essayant de tourner sa tête du côté opposé à la rue.
- Tiens salut Loïs ! dit alors une voix.
Harry se tourna vers une grande jeune fille blonde, souriante, très belle, qui portait une minijupe bleue et un débardeur moulant, qui mettait bien en valeur ses formes. Elle était accompagnée d'une amie, aux cheveux châtains très jolie elle aussi. Il se sentit rougir à nouveau et se tassa dans sa chaise.
- Charlotte ! Quelle tristesse de te voir ! dit Loïs joyeusement.
Le sourire de la blonde disparut automatiquement.
- Alors tu t'es trouvé un petit ami ? demanda sa copine en regardant Harry.
- C'est un copain, répondit Loïs.
- C'est vrai que tu ne risque pas d'avoir petit ami, toi, lança Charlotte fière de sa réplique.
Son amie éclata de rire et Charlotte ajouta :
- Avec ton look tu ne vas pas attirer beaucoup de monde !
Harry remarqua que Loïs avait serré ses poings.
- Oh Charlotte j'adore cette ceinture bleue ! Mais elle est pas un peu large ?
- Pauvre idiote c'est une minijupe !
- Sans blague ! dit elle en prenant un air faussement surpris. C'est comme ça que tu attires tous les mecs de Londres dans ton lit j'imagine ?
- Retire tout de suite ce que tu viens de dire !
- Certainement pas ! Ca fait trop longtemps que je le pense ! dit Loïs avec un sourire méchant.
- T'inquiètes pas Charlotte, dit sa copine, elle dit ça parce qu'elle est jalouse. Elle a jamais eu aucun mec. Même le binoclard, là, elle l'embrassera jamais !
Harry se redressa. C'était lui le binoclard ?!
Loïs saisit sa tasse de chocolat chaud et la renversa sur le chemisier blanc de la fille.
Celle-ci poussa un cri de douleur.
- J'espère que t'as mal, sale peste ! s'écria Loïs.
Les gens autour d'eux s'étaient retournés et avaient observé toute la scène. Des murmures et des reproches s'élevèrent de toute la terrasse.
- Tu vas payer ce que tu viens de faire Jones ! hurla la fille aux cheveux châtains avant de repartir avec Charlotte.
Harry se leva, paya l'addition au serveur et entraîna Loïs loin du café.
Ils marchèrent en silence pendant quelques instants. Harry jeta des regards à la jeune fille. Elle était toute rouge, elle serrait les poings et les dents.
- Arrêtes de t'énerver Loïs, elles sont parties maintenant, tenta le Gryffondor pour apaiser sa colère.
- J'aurais du leur foutre un coup de poing ! Elles auraient mois fait les malines avec un coquard !
Harry ne répondit pas et ils continuèrent de marcher. Il s'aperçut qu'ils se dirigeaient vers le parc.
- C'étaient qui ? demanda Harry.
- Celle avec la mini jupe, une pauvre fille nommée Charlotte et celle qui s'est pris le chocolat Vanessa, répondit elle alors qu'ils s'étaient assis sur un banc.
- Ca fait longtemps que vous vous connaissez ?
- Trop longtemps, répondit Loïs sombrement.
- Qu'est ce qu'elles t'ont fait pour que tu leur en veuilles à ce point ?
- Elles se vantent toujours, me narguent en croyant me vexer et sont par-dessus tout complètement idiotes.
- Je vois.
Loïs regarda alors plus attentivement Harry et remarqua une fine cicatrice en forme d'éclair sur son front.
- Qu'est ce que c'est ? demanda t elle en désignant la marque.
- Rien de spécial. Une cicatrice que j'ai depuis que je suis petit.
- Elle a une forme bizarre, tu trouves pas ?
- Si.
Un silence s'installa. Harry réfléchit. Quand allait il pouvoir lui dire qu'elle était une sorcière ? Et si jamais elle réagissait comme elle venait de le faire ? En même temps il ne pu s'empêcher de penser, avec un sourire, que cette Loïs donnerait du fil à retordre à Malefoy si elle venait à Poudlard.
- Au fait, demanda t elle soudain, apparemment plus calme, pourquoi es tu venu me parler de Sirius ? Et puis comment m'as-tu retrouvé. ?
Harry soupira. C'était le moment où jamais de tout lui révéler.
