Voici le quatrième chapitre.

Disclaimer :Tout appartient à J.K Rowling, sauf ce que vous reconnaîtrez.

Chapitre 4

Sorcière

Elle lui tendait une perche là. ! C'était l'occasion où jamais de lui annoncer la vérit !

Allez Harry ! Tu es un Gryffondor ! Tu es brave ! Tu vas lui dire ! Tu peux lui dire ! Tu es brave ! Tu es à Gryffondor ! pensa Harry pour se donner du courage.

- Alors ? s'impatienta Loïs.

- Euh… je…., bredouilla t il.

Elle soupira et leva les yeux au ciel.

- C'est pas la peine de faire cette tête Loïs ! dit il agacé.

Elle le regarda surpris.

- Ecoute, ce que je dois te dire n'est pas facile à dire. Et ça va certainement te paraître complètement absurde, commença t il.

- Allez tourne pas autour du pot…

- Mais c'est pas vrai tu te tais jamais ! s'énerva Harry. Tu peux pas me laisser parler tranquillement ?

- C'est bon t'énerves pas ! Vas -y je t'écoute, mais dépêche j'ai pas que ça à faire.

- Qu'est ce que tu dois faire ?

- Rien, mais…. Bon allez vas-y.

Il la regarda un instant et reprit.

- Donc comme je te l'ai dit, ce que tu vas entendre peux te paraître irréel pourtant c'est vrai. Voilà euh… il existe un autre monde.

Elle fronça les sourcils mais ne parla pas.

- C'est le monde de la Magie. Et… tu en fais partie, déclara t il.

Elle secoua la tête de haut en bas et le fixa comme si il était fou.

- Bien sûr, dit elle. Tu devrais faire gaffe tu sais, tu lis trop de science-fiction.

Il soupira.

- J'aurais du me douter que tu ne me croirais pas, marmonna t il. Mais pourquoi il m'a donné cette sale mission !

- De qui tu parles là. ?

- Bon cette fois tu vas me laisser finir tout ce que j'ai à te dire d'accord ?

- Si tu veux, souffla-t-elle.

- Bien alors le monde de la magie existe, que tu le crois ou non. Mais les Moldus, c'est-à-dire les personnes qui n'ont pas de pouvoirs magiques, ne peuvent pas le voir. J'ai habité chez mon oncle et ma tante pendant dix ans, jusqu'au jour où j'ai reçu une lettre de Poudlard, l'école pour les futurs sorciers comme toi et moi. A Poudlard on apprend à se servir de la Magie, c'est comme un collège mais pour sorciers. Toi tu aurais du y rentrer il y a cinq ans, comme moi et mes amis. Mais il y a eu un problème et tu n'as pas reçu de lettre, c'est pourquoi tu es restée dans le monde Moldu. Hier le directeur s'est aperçu de cette erreur et m'a chargé de venir t'annoncer que tu étais sorcière.

Il plongea ses yeux dans les siens. Elle paraissait étonnée mais pas moqueuse. Y avait il une chance, même minuscule pour qu'elle le croit ?

- Si tu es sorcier tu dois pouvoir te servir de la magie non ?

- Oui.

- Alors montre moi.

- C'est-à-dire que j'ai pas le droit de pratiquer la magie en dehors du monde de la magie.

- Pfff… J'étais sûre que c'était des bobards tout ça ! s'exclama t elle, visiblement déçue.

Oui déçue. Ce que Harry lisait dans ces yeux bleus c'était bel et bien de la déception. Alors elle l'avait cru ?

Il hésita quelques secondes et sortit sa baguette magique.

-Orchideus, chuchota –t-il

Un bouquet de fleurs apparut dans ses mains. Elle regarda le bouquet puis Harry, étonnée et abasourdie.

- Tous les magiciens professionnels savent faire ça, déclara t elle finalement.

Il poussa un soupir. Elle ne l'avait pas cru. Une idée jaillit dans son esprit.

- Très bien, dit il. Tu vois cet homme là bas avec son sac de sport ? dit il en désignant un grand blond musclé.

- Oui.

-Cracbadabum,lança Harry.

Aussitôt les coutures du sac lâchèrent et il se déchira.

- Et meeerde, grommela l'homme en se baissant pur ramasser le contenu de sac par terre.

- Tu me crois cette fois ?

- Oui, enfin je crois, murmura t elle. Tu peux faire autre chose ?

- Euh… Regarde, dit il en désignant une cannette qui traînait sur le sol.Accio cannette !

Loïs vit avec stupeur le bout de ferraille s'élever dans les airs et se diriger vers eux.

Elle resta bouche bée.

- Alors ? demanda Harry fier de sa prestation.

- Comment tu … Et tu penses que moi aussi je saurais faire ça ?

- Oui avec de l'entraînement.

- C'est incroyable, murmura t elle.

Harry la laissa revenir de sa surprise.

- Mais comment puis-je savoir si je suis vraiment une sorcière ? demanda-t-elle finalement.

- Il ne t'ai jamais rien arrivé de bizarre dans ta vie ?

- Comme quoi ?

- Eh bien, quand j'était petit, ma tante a voulu me couper les cheveux. La coupe était si moche que j'en avais honte et le lendemain quand je me suis réveillé mes cheveux avaient repoussé, toujours aussi ébouriffés.

- C'est vrai ? s'étonna t elle.

- Oui, dit il en souriant devant les deux yeux bleus écarquillés de la jeune fille.

- Mais je n'ai jamais eu ça, déclara-t-elle.

C'est à ce moment là qu'une chouette effraie attira l'attention de Harry. En plein jour il était étrange qu'un volatile nocturne soit posé sur la branche d'un arbre en face d'eux, surtout avec une lettre accrochéé à la patte.

- Viens voir, dit Harry en se levant et en s'approchant de l'oiseau.

- Qu'est ce que c'est que ça ?

- Voici le moyen de communication utilisé fréquemment par les sorciers, répondit Harry en détachant la lettre de la patte de la chouette.

Cher Harry,

Je suis sûr que tu as réussi à accomplir ta mission. Pourrais tu me rejoindre devant la maison de Sirius, ce soir vers 22h30 avec Loïs ?

Dumbledore

Harry observa Loïs qui caressait les plumes de l'oiseau.

- Qu'est ce que tu fais ce soir ? demanda-t-il.

- Hein ? Qu'est ce que tu veux que je fasse le soir à par dormir ?

Il leva les yeux au ciel.

- Tu pourrais venir avec moi ? Je dois voir le directeur de Poudlard et il veut que tu sois là.

- A quelle heure ?

- 22h 30.

- Mlle Valto, la responsable de l'orphelinat, ne voudra jamais, répondit Loïs.

- Pourquoi ?

- Parce que tout le monde doit être rentré pour 21h30 le soir.

- Ne me dis pas que tu n'a jamais dépassé le couvre feu, taquina Harry.

- Bien sûr que si, répondit elle en haussant les épaules. Seulement la dernière fois que je l'ai fait, je me suis fait repérer et punir. Et être de corvée de vaisselle et de repassage pendant un mois ce n'est pas super si tu vois ce que je veux dire… En plus Valto m'a dit que si jamais je recommençais, je n'aurais plus le droit de sortir seule la journée, et je ne pourrais jamais supporter d'être enfermé là bas tout l'été.

- Je vois… Et si je te disais que je connaissais un moyen pour que tu sortes sans te faire voir ? proposa Harry.

- Je te dirais que tu délires complètement, parce que j'y ai réfléchi des centaines de fois et j'ai jamais rien trouvé.

- Mais c'était avant que tu connaisses la magie, déclara-t-il malicieusement.

Elle fronça les sourcils quelques instants, puis sourit. Ce type avait l'air de s'y connaître.

Après qu'elle lui ai indiqué où se trouvait sa chambre, ils se fixèrent rendez vous à 22h précises devant la fenêtre de Loïs pour le soir même.