Voici le cinquième chapitre. Il n'en reste plus que deux avant la fin.
Abdnezarus : merci pour tous tes compliments ! j'espère que la suite te plaira autant.
Gaelle griffondor : merci pour ta review !
Riri : merci pour ta review, oui j'ai eu mon bac, malgré le plaisir que je prend à écrire cette fic, ce qui m'a perturbé pour mes révisions ! lol
Note : si jamais vous remarquez des fautes d'orthographe, vocabulaire, grammaire, conjugaison ou quoique ça se soit d'autre, dites le moi et je modifierais. C'est toujours désagréable de lire une fic avec des fautes.
Chapitre 5
Magie
Le soir même, Loïs fit semblant d'aller se coucher à 21h 30 tandis que les autres continuaient à jouer aux cartes. Elle sortit un pull car dans la journée le temps s'était rafraîchi et le ciel était orageux. Puis elle attendit que Harry vienne sans cesser de se repasser les évènements de la journée dans la tête. Cela faisait beaucoup en moins de 24 heures.
Alors qu'elle s'endormait, elle entendit des coups à sa fenêtre. Elle se releva surprise, et observa la fenêtre. Elle faillit pousser un cri. Elle était au premier étage et Harry semblait flotté dans les airs.
- Comment tu fais ça ? lui demanda-t-elle après avoir ouvert.
- Magie, répondit il simplement. Allez monte, dit il en désignant le balais entre ses jambes.
Elle suivit son regard et sursauta à la vue du balais.
- Ne t'inquiète pas tu ne risques rien avec moi, et puis c'est un Eclair de Feu, ajouta-t-il devant la mine hésitante de Loïs.
- Parce qu'ils ont des noms en plus, chuchota-t-elle pour elle-même, avant de s'installer sur le balais et de se cramponner à la taille de Harry.
Ils se posèrent quelques mètres plus loin dans la cour de l'orphelinat, à l'abri des lumières de la ville.
- Reducto, lança Harry au balais.
Celui-ci rétrécit jusqu'à faire la taille d'une allumette et Harry le glissa dans sa poche. Puis il sortit sa cape d'invisibilité tandis que Loïs observait les alentours, soucieuse qu'on ne les voit pas.
- Viens avec moi, dit il.
- Qu'est ce que c'est ? demanda Loïs devant la couleur étrange de la cape.
- Une cape d'invisibilité, répondit Harry. Allez viens avant qu'on nous voit.
Elle se glissa sous la cape et ils se dirigèrent vers la sortie. Ils restèrent cachés sous la cape pendant encore quelques mètres puis, quand Harry fut certain que personne ne les regardait, il enleva la cape.
- Si c'est ça la magie, ça doit être super, chuchota Loïs.
- Ca n'a pas que des avantages, marmonna Harry en pensant à la mort récente de son parrain, tandis qu'ils se dirigeaient vers le 12 square Grimmaurd.
Au bout de quelques minutes, ils aperçurent la veille maison, et Harry reconnut le directeur de Poudlard sur le pas de la porte.
- Bonsoir, leur dit Dumbledore.
- Bonsoir, répondirent ils.
- Loïs voici Dumbledore, le directeur de Poudlard, présenta Harry.
Le directeur observa quelques instants la jeune fille mal à l'aise mais qui faisait tout son possible pour ne pas le montrer.
- Entrons, déclara finalement Dumbledore.
Ils suivirent le vieil homme dans la maison et s'installèrent dans le salon, où les attendait…une femme aux cheveux bleus.
- Bonsoir Harry, déclara t elle quand elle le vit.
- Bonsoir, qu'est ce que vous faites ici ? demanda-t-il à Tonks, qu'il avait reconnu.
- C'est ce que je vais vous expliquer, dit Dumbledore.
Ils s'assirent chacun dans un fauteuil et le directeur reprit.
- Loïs, Harry a du te dire que tu étais une sorcière, n'est ce pas ?
La brune hocha la tête.
- D'ailleurs j'y ai réfléchi toute à l'heure, et c'est impossible que je sois une sorcière, personne n'était sorcier dans ma famille, dit elle.
- Beaucoup de sorciers sont issus de famille de Moldus, expliqua Harry.
- Ah bon.
- Tu ne peux pas aller à Poudlard cette année, tu as trop de retard, déclara Dumbledore C'est pourquoi tu vas partir avec Nymphadora…
- Appelez moi Tonks par pitié, soupira la femme.
- Tu rejoindras un centre pour les sorciers comme toi qui n'ont pas pu suivre normalement leur scolarité ou qui sont en retard, continua Dumbledore sans faire attention à la remarque de Tonks. Nymphadora est la directrice de ce centre. Tu partiras demain soir, nous préviendrons Mlle Valto demain.
- Comment la connaissez-vous ? s'étonna Loïs.
- Je me suis renseigné. Comme je te le disais dans ce centre tu auras un an pour apprendre tout ce que tu as besoin de savoir, ainsi tu pourras faire ta dernière année à Poudlard et rejoindre Harry.
- Mais professeur comment va-t-elle faire pour rattraper six ans ?! s'exclama Harry.
- Le programme est condensé, expliqua Tonks, et nous utilisons des potions pour diminuer le besoin de sommeil, des retourneurs de temps pour que les journées soient plus longues, et dès que nous arriverons là bas nous nous mettrons au travail.
- Comment ça se fait que je n'ai pas été prévenue ? Pourquoi je n'ai pas reçu de lettre de Poudlard ? demanda Loïs.
- C'est ce que j'ai cherché à comprendre pendant que Harry se chargeait de sa mission, expliqua Dumbledore. Tu as eu un accident de voiture il y a quelques années, n'est ce pas ?
Le visage de Loïs s'assombrit et elle murmura un 'oui'.
- C'était il y a cinq ans, reprit le directeur. Et tu es la seule de ta famille à t'en être sortie.
- Allez droit au but s'il vous plaît, demanda Loïs.
- Très bien. Tout le monde a cru que tu étais morte, même le monde de la Magie, c'est pourquoi ton nom a été rayé de la liste des enfants qui devaient recevoir une lettre. Ce que nous ne savions pas c'est que tu étais simplement dans le coma. C'est pourquoi pendant cinq ans tu es restée dans le monde Moldu.
- Il existe beaucoup d'autres erreurs comme moi ? interrogea la jeune fille.
- Vous serez une dizaine au centre, répondit Tonks. De différentes nationalités et de différents âges.
Un silence s'installa pendant quelques minutes et finalement ce fut le directeur qui rompit le silence.
- Loïs, je peux te parler en privé. ?
Harry et Tonks sortirent et allèrent dans la cuisine la laissant seule avec le vieil homme.
LLLLLLLLLLLL
- Qu'est ce qu'il y a ? demanda-t-elle inquiète.
- Ce genre de chose n'est pas facile à annoncer, commença le directeur.
- Après ce que je viens d'entendre, je suis prête à tout, plaisanta Loïs. Rien ne peut être pire.
Le directeur sourit, tristement.
- N'est ce pas ? dit elle en perdant son sourire devant la mine de l'homme.
- Tu as du souvent te demander pourquoi tu avais été la seule à avoir survécut à l'accident, non ?
- Ca m'est arrivé quelques fois.
- Avant que les enfants de Moldus ne découvrent qu'ils sont sorciers, ils leur ai souvent arrivé des choses… bizarres, du à leur pouvoir magiques, encore incontrôlés. Ainsi certains se retrouvent dans des endroits sans qu'ils ne sachent pourquoi.
« C'était certainement de ce genre de chose que me parlaient Harry », pensa Loïs.
- Quand votre voiture a percuté le camion, tu as eu… comme un réflexe et tu t'es téléporté, en quelques sortes, hors de la voiture, c'est comme ça que tu as survécu.
Loïs resta muette et accusa le coup du mieux qu'elle pu, mais c'était difficile. Si elle avait continué à vivre, c'était seulement à cause de ses pouvoirs ? Le sentiment contre lequel elle luttait si souvent, mais qui était tellement puissant, s'insinua dans son esprit. Si elle était morte avec ses parents dans l'accident, cela lui aurait évité toute la tristesse et la souffrance qu'elle avait éprouvé quand elle s'était réveillée seule, orpheline. Aujourd'hui elle connaissait la cause de tout ça, c'était ses pouvoirs. N'importe qui aurait sauté de joie en apprenant qu'il était sorcier et qu'il pouvait faire des choses incroyables avec, mais pas elle. A cet instant elle aurait voulu ne jamais savoir qu'elle était sorcière, restée dans l'ignorance de la raison pour laquelle elle avait survécu à ce drame. Car elle était en colère contre quelque chose de profondément ancrée en elle, sa magie.
- Tu as roulé hors de la voiture et tu t'es cognée contre le trottoir, c'est pour ça que tu es tombée dans le coma, acheva le directeur qui n'était pas vraiment sûre que la brune l'écoute réellement tant elle semblait perdue dans ses pensées.
Au bout de quelques instants elle releva la tête et se remit à fixer le directeur.
- Harry va te raccompagner à ta chambre, déclara Dumbledore.
HHHHHHHHHHHHHH
Le trajet du retour se fit dans un profond silence qui inquiéta Harry. Alors qu'ils approchaient de l'orphelinat, il se décida à prendre la parole.
- Loïs, ça va ?
- Bien sûr, répondit elle d'une petite voix.
Il observa du coin de l'œil la silhouette de Loïs. Ses cheveux cachaient son visage et il se doutait bien pourquoi.
- Tu plaisantes, tu n'as pas dit un mot depuis qu'on est parti, répondit il.
- Laisse moi le temps de digérer les infos, tu veux ? dit elle d'un ton sec.
- Qu'est ce qu'il t'a dit ? demanda Harry qui devinait que c'était ce que Dumbledore lui avait dit qui l'avait bouleversé.
- Je ne crois pas que ça te concerne, répondit elle.
- C'est à propos de l'accident, c'est ça ? continua-t-il.
- Qu'est ce qui te fait croire ça ?
- J'ai l'impression que c'est la seule chose qui te mette dans cet état.
- Eh ben t'as raison ! s'exclama t elle brusquement en relevant la tête vers lui. Il vit deux yeux bleus humides. Bien deviné c'est là dessus ! T'es content ?!
- Tu peux me le dire, tu sais, je ne répèterai rien, si c'est ce qui te fait peur, assura-t-il.
- Tu ne comprendrai pas.
- Tu crois ça ?
- Oui, j'en suis persuadé.
- Eh bien tu te trompes, mes parents aussi sont morts alors que j'ai survécu, expliqua-t-il.
- C'est vrai ? demanda-t-elle tandis qu'elle essuyait rapidement la première larme qui coulait sur sa joue.
- Tu vois ça ? dit il en désignant du doigt sa cicatrice. C'est la marque que m'a laissé le plus grand Mage Noir quand il a voulu me tuer après avoir assassiné mes parents.
- C'est la Magie qui t'a sauvé toi aussi ?
- Oui, la magie de l'amour de ma mère, expliqua-t-il.
- Mais je croyais que tu l'avais depuis que tu étais petit ?
- C'est exact, depuis que j'ai un an précisément. Je n'ai pas eu la chance de connaître mes parents comme toi.
- Alors tu ne sais pas ce que c'est que de se retrouver seule du jour au lendemain sans famille alors que la veille tu étais avec tes parents, dit elle alors que les larmes se faisaient plus nombreuses et qu'elle n'avait plus le temps de les essuyer.
- C'est vrai, mais je sais ce que c'est de toujours se demander comment aurait été ta vie si ils avaient survécu. Je sais que cette question est une torture inutile qui revient trop souvent et contre laquelle il est difficile de lutter.
Loïs ne répondit pas.
- Voilà, on est arrivé, dit il quand ils arrivèrent au 32 Wilson Street.
Harry agrandit son balais, ils remontèrent dessus et il la laissa dans sa chambre.
- Harry , tu seras là demain pour mon départ ? demanda-t-elle alors qu'il s'apprêtait à repartir.
- Bien sûr. Allez bonne nuit et à demain, dit il en partant.
- A demain.
