Me voilà de retour! Alors ce chapitre n'est pas un de mes favoris. Je vous avoue qu'il ne s'y passe pas grand chose si tant est qu'il y ait eu de l'action dans les autres chapitres!!!

Ne me lancez pas de tomates svp, je déteste ça! lancez-moi des fraises plutôt!

Je vous promet que le prochain chapitre est:
*plus long
*plus palpitant
*mieux écrit
*plus dépaysant

Réponses aux review: j'en ai neuuuuuuuuuuuuuuuuffff!!!!! :D (oui je sais y en a 10 mais la première c moi car je croyais que ça ne marchait pas.. Pitoyable -_-')

Lisandra: hum du piment dans le sens un peu d'action mais pas dans le sens ou toi tu le crois!! Pas encore tout du moins!

Kaoro: merci

Rei v: oui c un slash h/d!! ^^ même si je vous réserve une surprise…

LolieShing: merci^^

Origine: rooooh! Merci je suis flattée, d'autant que j'ai mis luxure dans mes histoires préférées!!!^^

Lucianna: merci et voilà! Et j'ajoute que la suite viendra plus rapidement!

Pat: meeeerci de continuer à me lire!!!!

Allez je vous laisse lire!!!

********chapitre 5: les jours heureux**********

Les trois compères étaient si heureux de se retrouver qu'il passèrent presque toute la semaine ensemble.

Oh bien sûr, le soir quand Harry rentrait il était seul, mais il s'endormait le tête remplie des rires de la journée et ne sentait pas tellement la solitude.

Les moments de joie ne tenaient pas bien longtemps face au reste mais au moins il s'endormait heureux.

Et une fois le mal-être matinal passé, il se réjouissait du lendemain.

Le lendemain était un samedi et ils devaient aller souper tous les trois dans un grand restaurant du chemin de traverse. Harry avait été maintes fois dans cet établissement mais la perspective d'y aller avec ses amis les plus chers le rendait très impatient.

Ils devaient se retrouver à 20h devant l'établissement puis avaient prévu de se laisser guider par leur instinct pour la suite. Harry surprit pourtant Hermione en train de regarder un calepin, qu'il soupçonnait être une planification détaillée de la soirée.

Ils furent accueilli avec tous les égards qui leur étaient dus. Ce n'était pas tous les jours que l'on recevait le célèbre Harry Potter, héros de Quidditch, héros du monde sorcier, Survivant de la grande guerre contre celui-dont-on-ne-doit-pas-avoir-peur-de-prononcer-le-nom, la vice-ministre de la magie et le directeur du département des sports magiques, qui depuis quelques temps, avec la coupe du monde approchant à grand pas, avait pris une importance particulière.

Ils furent conduits à la meilleure table du restaurant, dans une petite pièce à l'abris des regards indiscrets. Il y avait seulement trois autre tables occupées elles aussi par des personnes importantes.

Des gens du ministère, que Ron et Hermione saluèrent, de personnes habillées de façon très élégante qu'ils ne connaissaient pas mais qui leur adressèrent un sourire, et un couple occupé à lire le menu et qu'ils ne purent donc apercevoir.

Ils s'installèrent, et commencèrent à lire les menus que le maître d'hôtel leur tendait.

Après avoir choisi leurs plats, ils déposèrent les cartes et c'est alors que Harry vit qui était leur voisin de table.

Encore lui! En grande conversation avec un jeune homme en face de lui. Un regard prédateur sur le visage et un sourire assez irrésistible aux lèvres. Il n'avait pas le moins du monde l'air heureux, il avait l'air en pleine chasse.

« sale petit serpent » marmonna Harry les lèvres serrées.

Ron et Hermione suivirent son regard et lâchèrent une exclamation à peine audible. Pourtant Malfoy se retourna vers eux. Ses yeux étaient comme attirés vers Harry et leurs haine passa entre eux comme le sable d'un sablier passe d'un réceptacle à l'autre.

Drago leur adressa une moue hautaine puis se retourna vers son ami et ne leur adressa plus le moindre signe d'intérêt du reste de la soirée.

Il se contenta d'avaler son repas rapidement et ils partirent, lui et son ami sans même prendre de dessert alors que Harry, Ron et Hermione entamaient à peine le plat de résistance.

«Essayez de ne pas vous étouffer! Après tout vous n'êtes pas habitués à une cuisine aussi raffinée. » murmura Malfoy sur le ton le plus détaché du monde avant de partir.

Les trois amis furent submergés par une vague envie de meurtre _ou au moins de vengeance_. Ils n'avaient même pas eu le temps de répondre!

Ron écumait de rage. Ils savaient pourtant tous les trois que Drago avait été un de leur meilleur alliés et surtout un des plus actif et efficace.

Le reste de la soirée se passa sans heurts au fur et à mesure que le souvenir du jeune blond s'estompait. Ils s'amusèrent follement et visitèrent les endroits les plus en vue de Londres. Ceux que tous les jeunes sorciers de leur âge affectionnaient. Mais ils se rendaient à peine compte de ce qui les entourait et seul le fait d'être réuni leur suffisait pour se détendre.

Ils rentrèrent au petit matin, épuisés.

Harry se laissa tomber dans son lit moelleux que Dobby avait prit le soin de réchauffer avant son retour.

Il ferma les yeux et pensa à Malfoy avant de s'endormir, étrangement bercé par la colère.

Son sommeil fut agité. Il rêvait de combat, de jeune femme qu'il séduisait puis qui tout à coup avait le visage de Drago se moquant de lui.

Il était tard dans l'après-midi quand il se réveilla.

A sa grande surprise pas de malaise, pas d'angoisse ou de tristesse, pas ce grand vide qui gagnait du terrain chaque jour. Le vide avait été un peu comblé par une sorte de confusion qu'il ne s'expliquait pas.

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Les jours et semaines qui suivirent furent tout aussi heureuses, bien que harassantes. Harry voyait ses amis presque tous les jours et se trouvait bien en leur compagnie, bien qu'une ou deux fois il se surpris à envier leur amour et leur complicité. Les tourtereaux lui faisaient tout à fait penser aux parents de Ron. Surtout quand ils se disputaient. Harry éclatait alors de rire en plein milieu de la querelle pensant au bon vieux temps coupant ainsi court aux récriminations. Harry pensa au temps où Hermione n'était qu'une enquiquineuse raisonnable dans les folies des deux garçons.

Ron et Hermione étaient ensemble de puis sept ans et pourtant ils étaient comme au premier jour, amoureux, fougueux, emportés et excessifs. Mais ils étaient à présent plus que ça. Ils se comprenaient d'un regard et partageaient plus que des souvenirs communs. Il y avait une sorte d'osmose entre eux. Uns symbiose parfaite de leurs esprits.

Harry se demandait si vraiment lui aussi aurait droit à l'amour. Ne rêve pas mon vieux!

Il n'avait jamais été amoureux au point d'être prêt à tout. Au point d'être prêt à affronter le quotidien, au point de partager ses angoisses et ses peurs, ses pensées les plus intimes. Jamais il n'avait eu confiance en quelqu'un à ce point.

Sa relation avec Ginny était apaisante en un sens car il avait des sentiments profonds pour elle. Il avait eu du mal à s'avouer que ce n'était guère que de l'amitié. Il pouvait lui parler avec aisance mais ne pouvait partager avec elle ce qu'il y avait au fond de lui, ses pires souvenirs.

Ginny avait été dure à séduire. Il avait bel et bien été oublié le temps où elle en « pinçait » pour lui. Pourtant le jeune homme avait vu sa douceur et sa force. Il savait que la jeune femme était exceptionnelle. Puissante mais attentionnée, exigeante et patiente. Et elle était si jolie. Ses longs cheveux roux qui pendait en de grosses boucles mousseuses le long de ses épaules ne faisaient que souligner sa silhouette fine. Il repensait toujours à elle avec nostalgie et le souvenir de son sourire allégeait souvent sa peine.

Après deux ans de tendresse, il avait fallu beaucoup de patience à la jeune fille pour lui faire réaliser qu'elle avait raison. Pour lui faire comprendre que ce qui y avait entre eux n'était pas de l'amour. Pas en tous cas dans le sens où ils le prétendaient.

Le fait de côtoyer Ron et Hermione lui rappelait souvent ces paroles et il se rendait compte à présent à quel point elle avait raison.

Pourtant, bientôt, il n'y eut plus de place pour des considérations si sentimentales. Ses vagues regrets avaient laissé place à une nervosité grandissante et une fatigue harassante au fur et à mesure que la date de la Coupe du monde avalait les dates du calendrier.

Au fur et à mesure que les entraînements devenaient plus durs et que les responsabilités pesaient plus lourdement sur ses épaules.