Ca fait longtemps que je n'ai pas dit que tous ces personnages et tout appartenaient à Joane Rowling et que je ne gagnais pas d'argent en les utilisant? Si hein? Bon ben je viens de le faire alors ça ira! :P
Pour ceux et celles qui ont suivi mes conseils avisés et ont lu la fic de boudgato (bill W, mes amours,mes amis , mes emmerdes) je vous informe qu'il y a de nouveaux chapitres!!!
Que dire…
Merci à ceux qui ont encore le courage de me lire.
Ah oui! J'allais oublier le plus important! Cette fic va être finalement classée R. Je ne sais pas si le classement se fait par chapitre ou pour toute l'histoire. N'hésitez pas à me mailer pour me faire partager vos connaissances de ff.net et m'éviter de me perdre dans ses méandres!
Mais je vais faire deux versions de la fic, une qui restera PG-13 et l'autre qui sera R.
*******Chapitre 6: le bout du monde********
Le « survivant », se demandait s'il pourrait toujours porter ce surnom après la coupe du monde. Il craignait de ne pouvoir résister aux entraînement de Quidditch. Pourtant il était le capitaine et devait fournir plus d'efforts encore que les autres. Il devait montrer l'exemple! D'autant que leur équipe était donnée gagnante!
Harry commençait à regretter le jour où Dubois avait quitté l'équipe. Il se serait bien contenté de suivre les ordres au lieu de les donner. D'appliquer les tactiques, au lieu de les créer. De regarder les responsabilités au lieu de les assumer.
Si seulement l'attrapeur n'avait eu à se préoccuper que d'attraper le vif d'or! Ou si au moins il n'avait eu à se préoccuper que de Quidditch. Mais il y avait tellement plus à faire quand on était capitaine. Il devait assurer la cohésion des joueurs. Supporter les crises d'ego. Maintenir l'entente avec leur entraîneur.
En parlant de celui-là! Harry en avait assez d'attendre Krum!
Il avait beau être un excellent entraîneur, il ne manquerait pas de lui expliquer en détail sa vision de la ponctualité!
Ils étaient à seulement trois semaines du premier match de coupe du monde et il ne comprenait pas que leur coach ne se sente pas plus impliqué que cela. Il aurait voulu que Viktor soit au moins aussi stressé que lui.
Il savait pourtant que son ancien adversaire ne voyait pas les choses sous le même angle et qu'il considérait la tension de Harry comme « légèrement prématurée »
Viktor Krum avait demandé le poste d'entraîneur juste après la dernière coupe du monde, quatre ans auparavant.
Harry et lui s'étaient affronté au cours d'une finale mémorable. Qui selon les plus grands spécialistes sportifs (notamment Ron) serait un bataille inégalée. Et l'anglais avait gagné attrapant le vif d'or après un ballet de plus de trois heures.
Quelques jours après, Krum avait « pris sa retraite » et avait expressément demandé le poste de coach de l'équipe nationale de Grande-Bretagne. Étant un des plus grands joueurs de son temps, sa requête avait été immédiatement satisfaite.
BOUM! Viktor apparu aux côtés de Harry dans la salle de réunion du siège de l'équipe.
« Désolé Harry » dit-il de sa voix forte et caverneuse à l'accent bulgare. « C'est Fleur, elle avait quelque chose de très important à me montrer »
Harry sourit. Malgré les années il était toujours aussi étonné par ce couple.
Fleur, la jeune française prétentieuse aux origines de vélane avait finalement jeté son dévolu sur Viktor Krum, le joueur de Quidditch gauche et bourru.
Elle lui vouait une admiration sans faille et un amour sans borne.
Lui, en retour lui accordait une tendresse sans limites et un amour tel qu'elle avait le priorité sur tout. Même sur le Quidittch!!!
Bien sûr cela ne s'était pas fait comme ça, comme par magie!
Fleur avait eu à une époque une très nette inclination pour Bill Weasley mais celui-ci s'était avéré plus attiré par les femmes de caractère, libres et indépendantes. Tout ce que Fleur n'était pas. Et William Weasley avait conquit, non sans mal, Nymphadora Tonks.
Il semblait que Fleur ai beaucoup souffert de ce rejet mais il ne la connaissait pas assez pour dire à quel point.
Une chose était sûre Fleur et Viktor s'aimaient à la folie et aussi étrange que cela puisse paraître ils étaient faits l'un pour l'autre.
Harry avait toujours cru que Fleur était très superficielle, uniquement attachée à l'apparence. Et cela avait sûrement était vrai à une époque.
Ces deux là étaient si antagonistes, si différents. Comme quoi les apparences pouvaient être trompeuses. Peut-être étaient-ils plus semblables qu'ils ne le laissaient voir.
Harry se promit de ne plus se laisser avoir par ce qu'il voyait aux premiers abords!
Son esprit avait divagué un instant mais il se focalisa sur ce qu'il devait faire… crier sur son entraîneur!
Krum ne fit que rougir pendant leur « conversation » bruyante et Harry décida qu'il ne voulait pas savoir pourquoi. Il se contenta d'enchaîner sur ce pourquoi ils étaient là: le jeu de l'équipe.
Les deux hommes décidèrent que les entraînements auraient lieu deux fois par jour jusqu'au départ pour l'Australie. Puis ils réduiraient leur pratique à quelques heures car le repos et la détente étaient tout aussi importants. Harry insista également pour que les joueurs ne voient pas leur compagnes ou compagnons pendant tout le séjour en Australie pour que leur concentration ne soit pas « troublée ».
« et cela vaut pour notre entraîneur ! »avait ajouté Harry sur un ton sans appel appuyé par un regard noir.
*************(2/6)
Sur le chemin menant aux vestiaires Harry sentait les pensées dans sa tête. Elles se bousculaient. Tactiques, directives, consignes de sécurité et tout le reste. Il se demanda s'il existait des pensines portables… Il avait bien envie de transplanter chez lui déposer quelques idées et souvenirs dans son propre bassin de pierre gravé de runes. Il la voyait dans son esprit, posée dans l'armoire du bureau.
De façon très inattendue la pensine fut oubliée. Il se mit à penser à penser à l'équipe de Gryffondor. Aux matchs contre les serpentards. A la tête de Drago Malfoy quand il attrapait le vif d'or. Cela lui rendit quelque peu sa bonne humeur.
C'est dans ces dispositions qu'il atteignit le vestiaire sans même s'en rendre compte.
Il entra et vit tous ses joueurs en train de se changer, discutant gaiement et riant à gorge déployée.
Tous? Non il en manquait un. Dubois était en retard!
Olivier Dubois. Il avait été le capitaine de l'équipe d'Angleterre avant de tout plaquer pour suivre une jeune moldue française. Il était revenu la queue entre les jambes quand cette dernière l'avait quitté pour un acteur moldu.
Et après des cris, des négociations, des suppliques et des portes claquées, Harry avait consenti à aider Olivier à retrouver sa place.
Et donc… après des cris, des négociations, des suppliques et des portes claquées, Dubois avait été réintégré, deux ans après son départ.
Le fait qu'il était le meilleur gardien de Grande-Bretagne et certainement du monde avait tout de même sacrément fait penché la balance.
Harry lui avait même proposé de lui rendre sa place de capitaine. Offre qu'il avait poliment rejeté, un sourire radieux aux lèvres.
Il comprenait à présent pourquoi.
Harry se changea en fulminant. Les yeux emplis de reproches. Les autres joueurs ne traînèrent pas longtemps dans le vestiaire et se dépêchèrent de rejoindre le terrain.
Harry jetait un dernier coup d'œil en arrière quand il vit la tête de Dubois dépasser de la porte et jeter un regard avide aux alentours.
Il n'eut pas le temps de repartir que Harry l'alpaguait et le sermonnait.
Le gardien affichait un sourire idiot sans même expliquer son retard. C'était la journée du sourire béat et stupide aujourd'hui ou quoi?pensa Harry un sourcil levé.
Le Capitaine agitait les bras et s'il avait été un taureau de la fumée serait sortit de ses naseaux.
Olivier l'écoutait d'une oreille distraite pendant qu'il se changeait.
Finalement il s'approcha du colérique héros. Posa une main sur son épaule
« tu sais Harry tu devrais décompresser un peu. Le Quidditch n'est pas tout dans la vie! On est très bien préparés et il nous reste trois bonnes semaines pour nous ronger les sangs. »
Il n'en croyais pas ses oreilles! Après les discours énergiques de Poudlard, les entraînements de nuits, les séances de visionnages des matches adverses, les discours sur les tactiques à adopter qui duraient des heures, il venait lui dire, lui, que le Quidittch n'était qu'un jeu?!
Harry ne savait pas ce qu'il y avait dans la nourriture française ou dans la vie privée de Dubois en ce moment mais une chose était sûre, il avait bien changé!
***********(3/6)
Deux semaines avant le début de la compétition, l'ambiance se tendit et l'allégresse se transforma en stress et en pression permanente. Harry n'avait vu aucune de ses connaissances, hormis les joueurs de son équipe, depuis des jours.
A présent sa nervosité s'étendait aux sept joueurs. Il était persuadé qu'à ce moment Dubois ne lui ressortirait pas sa tirade sur « le Quidittch n'est pas si important ».
Entre cauchemars et angoisse pré-coupe du monde ses nuits s'étaient réduites à une peau de chagrin. Harry ne dormait plus que grâce à des potions.
Le seul moment où il était serein était ce bref instant où il oubliait tout, se laissait porter par le vent, l'œil aux aguets. Ce moment où il était seul, où il oubliait les autres joueurs, les tactiques, la tristesse, les angoisses et Voldemort. Ce moment où il fendait l'air. Ce moment de pur bonheur. Ce moment où il espérait le cœur battant apercevoir la petite balle dorée et où il se lançait à sa poursuite.
Il était un très bon attrapeur et souvent ce moment ne durait qu'un instant.
Parfois il se surprenait à laisser le vif d'or s'échapper pour goûter encore ces sensations, mais le bonheur qu'il ressentait durait à chaque fois de moins en moins longtemps.
La nuit précédant le départ pour l'Australie fut courte. Harry fit les habituels cauchemars mais s'y mêlaient des chutes, des balais qui se brisaient, des vifs d'or qui explosaient et des buts qui se contorsionnaient pour essayer de le frapper.
Il se réveilla à 4h17 (selon son réveil moldu et « bien trop tôt » selon son réveil enchanté). Son esprit était perturbé . Sa tête lui faisait mal. Ses larmes et la sueur qui coulait de son front s'entremêlaient. Il lui fallu plusieurs minutes avant de reprendre ses esprits. Il osait à peine imaginer ce que seraient ses nuits pendant la Coupe.
Il décida que son sommeil avait été bien assez long compte tenu des merveilleuses choses qui peuplaient ses songes!
Il se leva, se doucha, s'habilla. Ajouta quelques effets dans ses valises. Puis il s'assit dans un fauteuil près de la cheminée et regarda le feu danser.
C'est là que le trouva Dobby quand il lui amena son petit-déjeuner à 6h30.
« Harry Potter? » demanda l'elfe inquiet. Harry avait les sourcils baissés. Son visage avait une expression concentrée, il semblait intensément plongé dans la réflexion. Ses yeux étaient absents, on aurait dit qu'ils observaient des images qui ne se déroulaient pas dans le salon.
« Harry? » répéta l'elfe alors qu'il posait le plateau. Le jeune homme eut un sursaut. Il paraissait revenir d'un autre monde.
« mmm, merci Dobby. Quelle heure est-il? »
« 6h33. J'ai apporté des croissants français à Harry Potter! » répondit l'elfe de maison la voix soulagée et un sourire fendant son visage.
« Bon voyage et bonne chance Harry! » Dit l'elfe d'un ton joyeux. Et il disparut avant même que Harry ait eu le temps de se retourner.
Il était rare que Dobby l'appelle par son prénom. Même après tout ce qu'ils avaient vécu.
***********(4/6)
Ils étaient tous là! Alignés dans le hall du grand bâtiment qui abritait le siège de l'équipe nationale. Les sept joueurs de l'équipe et les cinq remplaçants, l'entraîneur et le manager de l'équipe.
Ils devaient faire un long voyage. Bien sûr la magie facilitait les choses mais même pour un sorcier se rendre dans un pays aussi lointain n'était pas une sinécure!
Ils ne pouvaient pas transplaner car il fallait être une magicien vraiment très puissant pour réussir un transplanage aussi lointain. Et puis cela demandait beaucoup d'énergie et ce n'était vraiment pas le moment de perdre des forces pour cela.
Ils allaient donc d'abord utiliser le réseau de cheminées jusqu'à Paris. Là il prendraient un train qui utilisait le même réseau de rails que l'orient express pour se rendre jusqu'à Istanbul. D'ailleurs le train magique qu'ils devaient prendre portait le même nom. Comme quoi certains mythes ont la peau dure!
Ensuite ils devaient utiliser un portoloin qui les mènerait au Turkménistan, puis un autre pour aller jusqu'en Inde. Et ainsi de suite jusqu'en Australie, en passant par le Cambodge, une petite île indonésienne et ENFIN, la terre d'accueil de la Coupe du monde de Quidditch!
Le voyage avait été long. En tout 12 heures dont 11h20 de train!
Tout le monde était donc très fatigué en arrivant à l'hôtel. Mais ils ne furent pas déçus. C'était un lieu charmant qui les attendait. Le hall était décoré avec des couleurs claires et reposantes. Des tentures et un mobilier de très bon goût prenait place à des endroits particulièrement bien choisis.
Des fleurs délicates embaumaient l'air léger et chaud d'un mois d'août australien.
Harry qui était habitué aux palaces clinquants fut bluffé. Tout était d'un goût exquis et rien n'était pesant. La douceur du lieu le soulagea un peu de sa fatigue.
Il semblait que l'atmosphère eut le même effet sur tous car après avoir récupéré leurs clés presque tous vinrent demander à Harry s'ils avaient quartier libre.
Le capitaine hésita, mais après tout ils ne pourraient rien faire aujourd'hui. Ils étaient trop las de toute façon. Il finit donc par leur dire qu'il les attendait le lendemain à dix heures sur le terrain.
C'est ainsi qu'ils se quittèrent et que le jeune homme se trouva seul au milieu du hall. Entouré de ses bagages.
Il allait ramasser ses sacs quand il entendit un cri derrière lui et il vit une tignasse rouge-orangée s'avancer vers lui à grands pas.
Ron arrivait toujours au bon moment!
Il convinrent d'un rendez-vous un peu plus tard. Le temps pour Harry de déposer ses affaires et de prendre une douche et le temps pour Ron d'expédier ses obligations.
**********(5/6)
Le capitaine entra dans l'ascenseur doré et orné de fines sculptures de corail et d'émaux. Le groom lui sourit.
« Bienvenue M.Potter! » dit l'adolescent un sourire incroyable sur le visage.
Une fois arrivé, le groom lui demanda poliment un autographe que le joueur lui signa avec plaisir.
Ce passage dans l'ascenseur lui rappela son altercation avec Malfoy. Étrangement, il ne se sentit pas en colère mais ses pensées divaguèrent et sa nervosité se calma.
Mais comme si le monde tournait autour des coïncidences, Harry vit une silhouette gracieuse, pourvu d'une chevelure couleur vermeil entrer dans une chambre.
Quand on parle du loup…
Harry était agacé. Il ne pouvait s'empêcher de penser à Malfoy. Qu'est-ce qu'il fiche ici!? Il savait que Drago aimait le Quidditch mais il ne voyait pas pourquoi il était descendu dans « son » hôtel!
La soirée fut détendue même s'ils étaient sans cesse interrompus par des gens qui semblaient ne pas pouvoir se débrouiller sans Ron!
Ce dernier fut un ami précieux et un convive charmant. Harry riait encore quand il remonta dans les étages. Il avait pris l'escalier. Il voulait que personne ne rentre dans sa « bulle » d'allégresse.
********(6/6)
La semaine passa rapidement. Plus que deux jours avant le début des matchs!
Les entraînements et les réunions étaient harassants. Harry se couchait tous les soirs épuisé. Il ne se rappelait pas de ce dont il rêvait la nuit. Il ne lui restait qu'un goût amer dans la bouche quand il se levait le matin.
Ce matin n'était pas différent. Comme tous les matins il attendait dix heures seul dans sa chambre à arranger les plans qu'ils avaient échafaudé avec Krum. Parfois son esprit divaguait soit vers de sombres souvenirs, soit vers un blondinet prétentieux qui osait l'éviter. Il aurait pourtant bien eu besoin de passer ses nerfs sur quelqu'un qui le mérite! Pourquoi le mérite-t-il déjà?
Le temps était magnifique. Ni trop chaud, ni trop frais. Le ciel était dégagé. D'un bleu pur et limpide. Pas un nuage à l'horizon… ou alors juste un tout petit.
L'équipe pris son envol. Harry dirigeait leur échauffement en bon capitaine.
Ils allaient commencer l'entraînement proprement dit quand il vit quelqu'un dans les gradins. Il se demanda qui cela pouvait bien être. L'accès était étroitement surveillé. Peut-être Ron…
Il se rapprocha et vit que c'était Drago Malfoy!
Il bouillait intérieurement. Mais en même temps il jubilait. Il sentit une certaine excitation et un étrange joie monter dans son estomac. Son cœur se mit à battre alors qu'il se rapprochait de lui.
Cet imbécile ne le voyait même pas. Il avait le regard fixé sur quelqu'un. Harry ne regarda pas qui c'était. Lui-même ne pouvait pas détacher son regard.
Il arriva à quelques mètres du « blondinet ».
« Qu'ess que tu fais là Malfoy? T'as rien à faire ici! Dégage ou j'appelle la sécurité! »dit-il d'une voix forte, claire et plutôt agressive.
« Ah, ah, ah »_Harry n'en croyais pas ses oreilles! Cet enfoiré se fichait de lui_ « désolée te contredire Potter mais j'ai été autorisé à assister à cet entraînement! Qu'est-ce qu'il y a? Tu as peur de d'être troublé par ma présence? Tu ne sais jouer que devant tes fans?! »
Harry était TRES en colère maintenant. Lui qui avait pensé « faire ses nerfs » sur quelqu'un, c'était pour le moins raté!
Mais il ne le laisserait pas gagner. Il allait lui prouver que sa présence était insignifiante!
« Regarde si ça te fait plaisir! Ca te rappellera toutes les fois où tu as perdu face à moi! » rétorqua Harry en rigolant.
Il n'avait pas spécialement envie de rire mais il avait très envie de se moquer de Malfoy.
Malheureusement pour lui, la séance fut assez chaotique.
Il était quoiqu'il ait voulu dire bien trop déconcentré. La pression accumulée ces dernières semaines menaçait de le faire exploser de rage. Il manqua trois fois le vif d'or ce qui en condition réelle leur aurait coûté le match.
Personne ne s'en rendit compte car ils pensaient tous qu'il l'avait fait exprès comme cela s'était produit de nombreuses fois auparavant.
Il jeta un coup d'œil aux gradins avant d'atterrir. Personne.
Harry rentra aux vestiaires d'humeur passablement mauvaise. Il annula toutes les réunions prévues prétextant que le repos était plus important. Après tout il leur restait encore une journée pour peaufiner leurs plans. Il fut le dernier à rentrer à l'hôtel.
Quand il s'engagea dans le couloir menant à sa chambre il aperçut pendant un seul instant une silhouette fine aux cheveux blond s'engouffrer dans une chambre. De qui était-ce la chambre?
Harry était confus. Il ne se rappelait pas qui logeait dans cette chambre.
Du moment que ce n'était pas un de ses joueurs, il s'en fichait!
Il entra dans sa chambre, se jeta sur le lit et rumina, allongé pendant des heures. Maudissant ce damné serpent.
