Chapitre premier:

Le monde magique était en pleine dégringolade.

En effet, Voldemort, le mage noir le plus redouté, s'était, voilà un an maintenant, emparé de l'Angleterre, malgré une résistance plus qu'acharnée.

Voldemort et ses sbires s'attaquaient maintenant à la France. Viendrait l'Europe entière, puis le monde entier...

Le destin du monde était tout tracé. Voldemort était trop puissant: il avait anéanti Dumbledore, le plus illustre des "mages blancs", le dernier rempart de la communauté sorcière, de la liberté. Le mage noir recherchait maintenant l'espoir des sorciers, sur lequel tout reposait à présent:

Harry Potter, le survivant.

Mais cet espoir était aussi faible qu'illusoire. Le survivant avait littéralement disparu. Autant pour Voldemort que pour le reste des sorciers et sorcières.

Le survivant s'était envolé, durant sa septième année, peu après la mort de Dumbledore. Il avait disparu, totalement.

Rien ne pourrait plus sauver le monde de Voldemort et de sa sale engeance, rien, sinon Harry Potter. Mais Harry Potter savait, lui. Il savait que Voldemort était trop puissant. Plus puissant que lui, plus puissant que Dumbledore. Il était deux fois, trois fois et même cinq fois plus puissant que ces deux personnalités réunies.

Mais en un mot comme en mille: tout était perdu, et cela définitivement...

Harry Potter était allongé sur son lit, les yeux fermés, ses longs cheveux noirs corbeaux éparpillés autour de son visage endormi. Il avait de grandes cernes sous les yeux et semblait faible et amaigri. Le teint pâle, autrefois hâlé, contrastait avec la noirceur de sa robe, lui donnant l'allure d'un fantôme.

Une mince cicatrice en forme d'éclair barrait son front et d'étranges mèches argentées parcouraient sa chevelure noire, lui arrivant aux épaules.

Harry Potter ouvrit les yeux. Il se releva et observa avec tristesse la masure qui lui servait d'abri depuis plus d'un an.

Car voilà un an qu'il vivait caché de tous, seul.

Il avait tout perdu: Hermione, SA Hermione, et puis aussi Ron, son meilleur ami, assassiné en même temps que toute sa famille. Mais il avait aussi perdu son parrain Sirius, Remus, son confident était lui aussi parti. Dumbledore était mort sous ses yeux et le professeur McGonagall avait suivie, quelques minutes plus tard. Et Severus, celui qui fut son ami le temps d'une semaine l'avait lui aussi quitté, mort dans ses bras, baignant dans son sang. Tonks était morte peu après Sirius, précédant de peu Mrs Figg ainsi que Mondingus. En fait... en fait tous les membres de l'ordre du Phénix et leurs amis proches, si peu soient-ils, étaient morts assassinés.

Seul Harry Potter avait survécu.

"Encore une fois" pensa-t-il amèrement.

Et Harry Potter avait alors été animé d'une rage froide, d'une colère contenue. et sa rage de vie, sa rage de joie, son envie d'amour, son envie de paix, sa soif d'une vie normale l'avait rattrapé.

Et le survivant avait juré, oh oui! Il avait juré devant Voldemort lui même qu'il le vaincrait, quelque soit le moyen.

Et ce moyen, il le tenait. Il l'avait enfin trouvé, après plus d'un an de recherches poussées, cloîtré dans une seule et unique pièce et condamné à jouer au chien errant en utilisant la métamorphose. Mais le chien n'était pas son animagus, non. Son animagus était beaucoup plus que cela.

Le survivant se métamorphosa en chien noir, tout comme Sirius le faisait il y a cinq ans de cela, peut être plus, il n'aurait su le dire...

Il sortit de sa cachette et se dirigea vers le village de Pré Au Lard.

L'atmosphère y était joyeuse malgré la situation politique actuelle. Les enfants étaient insouciants et heureux de vivre.

"J'aurai aimé être ainsi, moi aussi. Mais on ne m'en a donné ni le temps ni le choix..." pensa amèrement Harry.

"Bonjour toi!" dit Madame Rosmerta en voyant le grand chien trottiner vers elle. "Approche, je vais te donner à boire et à manger!"

Rosmerta ne savait pas ce qui la poussait à agir ainsi mais elle le faisait et elle ne demandait pas de réponse à sa question...

Patmol était devenu le petit chien de Pré Au Lard, aimé des étudiants et apprécié modérément des parents car il avait, un jour, mis le désordre dans tout Pré Au Lard en poursuivant un chat qui lui rappelait McGonagall. Il lui avait semblé amusant de "jouer" avec une ombre de celle qui fut son professeur de métamorphose, celle qui lui avait enseigné tout ce qu'elle savait et qui l'avait amené à ce très haut niveau en très peu de temps. Elle avait tout donné pour lui et en était morte pour lui et ses convictions.

Quelques étudiants de Poudlard l'aperçurent.

"EH! Patmol!"

Bizarrement, le chien ne voulait qu'on l'appelle qu'ainsi. Les adolescents lui avaient proposés plusieurs noms et le chien avait à chaque fois refusé, jusqu'au jour où il leur avait montré le bonbon du même nom.

Le chien, donc, se précipita vers eux et sauta littéralement sur la petite fille qui accompagnait les autres. Elle avait compris qu'il n'était pas vraiment un chien et l'avait gardé pour elle et il lui en était reconnaissant. Elle lui avait dit "Je sais que tu n'es pas celui que tu prétends être! Je ne sais pas qui tu es mais je ne dirait rien!" Et à partir de ce jour, il y avait une certaine complicité entre lui et la jeune fillette de onze ans.

Elle s'appelait Nina et était accompagnée de son amie Gladys. Ces deux filles, particulièrement jolies, étaient avec le frère de Nina, Anakin, et ses amis, des élèves de 14 ans: Justin et Caroline.

Madame Rosmerta lui apporta une écuelle et un bol d'eau. Il lui lécha la main et, sous le regard amusé des clients, il poussa son gain vers la table de ses amis qui l'accueillirent chaleureusement.

"Alors Patmol, content de nous revoir? Nous oui! Et vive les capes d'invisibilité, hein?"

Pour toute réponse, le chien jappa.

"Apparemment oui!" Gladys sourit et le caressa derrière les oreilles. Le chien grogna de contentement.

Harry avait beau être un homme, il ne pouvait s'empêcher de se comporter comme un chien quand il se métamorphosait en chien ou encore en chat quand il se métamorphosait en chat!

Patmol lapa son eau, mangea toute sa nourriture et lécha tant et si bien l'écuelle qu'elle se mit à briller.

Rassasié, il poussa le tout vers madame Rosmerta qui le gratifia d'une caresse avant de retourner vers ses amis.

Il se coucha paresseusement contre les jambes des enfants et ferma les yeux, faisant semblant de dormir et écoutant en fait la plupart de la conversation, futile à ses yeux compte tenu des événements mais distrayante. Plus distrayante que les éternels grimoires qui étaient devenus son quotidien.

En se couchant, le chien veilla à contracter ses muscles toutes les minutes pour ne pas être engourdi en cas d'attaque. Harry avait prit cette habitude en apprenant les rudiments des arts martiaux, sans aller plus loin dans l'apprentissage.

Tout était calme, un rayon de soleil lui tombait sur le dos et lui tenait chaud.

Harry pensait tranquillement, savourant ce moment de paix. Qu'il aurait voulu être un chien! Car ce n'était que sous cette forme qu'il trouvait ce repos-ci.

Il pensait toujours à son enfance. du haut de ses 18 ans, Harry avait vécu plus qu'un homme aguerri ne pouvait se vanter d'avoir vécu. Il en avait trop vu, trop.

"Dit moi Patmol" C'était Anakin "D'où tires-tu ces mèches argentées sur tout ton corps?"

RAAAAAAAAHHH! Satanées mèches! Au fait, tient, oui? D'où venaient elles? pff! Aucune idée! Elles étaient apparues il y a cinq ans. Et, à chaque fois qu'une personne à laquelle Harry tenait disparaissait, une mèche apparaissait.

Patmol le regarda l'air de dire "De quoi tu parles?" avant de retourner à sa sieste.

Il repensa à tout ce qu'il avait accompli: à ce qui allait être l'unique chance de sauver ce qu'aurait pu être le monde sans Voldemort, sans la prophétie. A ce qu'aurait pût être la vie de Harry Potter, s'il n'y avait jamais eu de survivant, si Voldemort avait été tué avant, avant de devenir trop fort pour lui, le survivant, justement!

Patmol rêvassait maintenant. Il se tourna sur le dos, Gladys lui caressant doucement la patte avant droite.

Être un chien avait du bon! On ne faisait rien de la journée, on était choyé, loué, aimé et on vivait au jour le jour. Seulement voilà. Harry Potter lui, ne pouvait se le permettre alors, il laissait Patmol faire!

Tout à coup, un frisson parcouru l'échine du chien qui se releva en grognant.

Le bar était devenu soudainement silencieux. Dix secondes plus tard, cinq mangemorts rentraient dans le bar.

Madame Rosmerta devînt livide et se hâta de leur servir à boire pendant qu'ils se dirigeaient vers une table. Malheureusement, la table choisie se révéla être celle de Harry et de ses amis.

"Levez vous de là!" gueula Lucius malfoy en prenant Nina par le col de sa chemise et en la poussant par terre.

Nina se mit à pleurer bruyamment.

"Ferme là, gamine!"

Les pleurs de Nina redoublèrent, elle ne se contrôlait plus.

"Grrrrrrrrrrrrr" Patmol grogna de plus belle.

"Et toi le chien, dégage!"

Le mangemort donna un grand coup de pied dans le ventre de Patmol qui eu un jappement de douleur mais qui se releva vaillamment et continua à grogner, sortant ses crocs.

"Pff! Saleté! Endoloris!"

Patmol laissa échapper un cri de douleur. Le mangemort s'en délecta.

Nina pleura encore et encore. Elle s'approcha du chien et lui murmura doucement à l'oreille de la suivre dehors.

Elle se levait tandis que Patmol ne bougeait pas, fixant le mangemort d'un regard meurtrier.

"Au fait, petite!" La voix du mangemort avait quelque chose de malsain. "Approche! Legilimens!"

Le mangemort sonda l'esprit de la jeune fille et eu un sourire sadique.

"Approche, petite sang de bourbe! Endoloris!"

"GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR" Patmol, qui était couché se jeta sur le mangemort et lui enfonça ses crocs dans le cou. Il sentit le sang couler sur sa langue. Il s'enleva et se mit entre Nina et les mangemorts, grognant de plus belle.

Malfoy s'écroula, baignant dans son sang.

"Saleté de clébard! Ahhhhhh!"

Le chien lui sauta à la gorge mais un des autres fut plus rapide.

"Protego"

Patmol se heurta à un mur invisible et retomba dans un bruit mat sur le sol. Du sang coula, il était blessé.

"Bien. Endoloris!" Il avait lancé le sort sur la petite qui hurla de douleur.

"C'est ton chien, petite? Quel est son nom? Car tu n'aimerais pas que je recommence..."

"P... Pa... Patmol." dit Nina entre deux sanglots.

"Patmol... ça me dit vaguement quelque chose..."

"Laisse Crabbe! Je sais!" dit Bellatrix Lestrange.

"alors, dit!"

"C'était le surnom de mon imbécile de cousin, Sirius Black! D'ailleurs, il avait un animagus semblable! Ca n'est peut être qu'une coïncidence mais..."

Elle lança un sort que seul Harry entendit. Elle voulait savoir s'il était vraiment un chien.

Patmol ne lui fit pas ce plaisir et évita le jet de lumière bleue. A la mention du nom de Sirius, le sang de Patmol n'avait fait qu'un tour...

'GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR" Patmol grogna encore plus fort si c'était possible. Il ne vit pas, dans le feu de l'action, Crabbe lui lancer le même sort que Bellatrix avait tenté quelques secondes auparavant.

Il le reçu de plein fouet et fut projeté contre le mur sous la violence du coup.

"Ah Ah!!!! Mais nous avons affaire à un sorcier!" dit Bellatrix. "Montres toi!"

Harry comprit qu'il fallait jouer son jeu, sans pour autant lui répondre.

"Je suis sûr que tu ne veux pas le savoir!" répondit t il, sa voix venant de nulle part.

"Tu es lâche!" cracha la mangemort. "Tu te caches sous un masque!"

"Ca n'est pas lâche. c'est nécessaire pour... ta propre sécurité, disons."

"parce qu'un sorcier ennemi du maître et ouvertement provocateur pourrait faire du mal à l'un des serviteurs du Seigneur des Ténèbres?"

"J'ai blessé gravement l'un des vôtres sans magie... imagine avec la magie..."

"Ca ne veut rien dire."

"Peut être... mais peut être pas."

Sur cette élégante répartie, Patmol sauta sur Bellatrix qui tomba contre la table dans un craquement sinistre, comme si sa tête s'était ouverte en deux. Ce qui devait être le cas car il y avait maintenant du sang partout...

Patmol reprit du recul et jaugea ses adversaires. Leurs deux mentors abattus, ils n'en menaient pas large.

L'un des mangemorts restants murmura quelque chose à celui se trouvant à sa droite. Ce dernier s'en alla en transplanant.

"Maintenant, c'est entre nous trois, espèce de chien galeux!"

"Grrrrrrrrrrr" Pour toute réponse, Harry s'élança sur lui et envoya un appel télépathique à Nina.

"Enfuis-toi! je sais quoi faire!"

"Mais..."

"Nina! de toutes les manières, je comptait bientôt partir! C'est un adieu!"

"Merci patmol. Tu es un ami formidable."

Harry coupa la transmission télépathique tandis qu'il sautait, toutes griffes dehors, sur le dernier des mangemorts.

Celui ci tomba à terre et s'évanouit.

Patmol était vainqueur.

Un chien contre cinq mangemorts, sans magie, donc. C'était tout simplement stupéfiant.

Patmol se dirigea vers Madame Rosmerta et ne dit rien, redevenant le chien qu'elle avait connue. Elle lut dans ses yeux une reconnaissance éternelle et eu un sourire.

Et Patmol s'enfuit des trois balais. Il croisa le regard de ses amis mais ne s'arrêta pas. Il avait une patte foulée, un oeil au beurre noir et une entaille à l'arcade sourcilière. Rien de trop grave mais il avait besoin d'être soigné avant de partir.

Le chien courut à toute allure, sans se soucier des appels de son corps qui réclamait une pause. Il n'en fit pas car, s'il s'arrêtait, il ne pourrait plus repartir.

Il courait, sous les yeux ébahis des passants de voir un chien blessé, plein de sang courir comme si sa vie en dépendait, et c'était le cas, parmi les élèves.

Après dix minutes d'une course effrénée, Patmol arriva devant les grilles de Poudlard. Il s'engagea sur l'allée, remontant le flot d'élèves qui se dirigeaient vers pré au Lard. Certains le regardaient d'un oeil torve.

Patmol entra dans le hall de l'école de sorcellerie et tomba nez à nez avec Madame Pomfresh.

"Oh mon Dieu! pauvre chien! Viens par ici! je vais te soigner!"

Patmol se laissa entraîner. Il ne savait pas que Pomfresh soignait aussi les chiens mais c'était tant mieux car il n'aurait pas à la convaincre de le faire en se dévoilant. Il se ferait soigner sous sa forme animale.

"Que t'es t-il arrivé? ... Oh! tu as reçu le doloris! c'est affreux! infect de faire ça!"

Pomfresh soignait ses blessures. Patmol était étendu sur le lit recouvert d'une serviette et se laissait faire. Il se sentit étrangement somnolent et sombra dans les ténèbres.

Un cri le réveilla en sursaut: "PATMOL!"

C'était Nina. La sortie à pré au Lard devait être finie. Elle se jeta sur le chien à moitié endormi, tout comme ses amis.

"Patmol! Ne nous refait plus jamais ça!"

"Que faites vous ici?" Cette fois ci, c'était Pomfresh. "Et que... attendez... vous connaissez ce chien?"

"Oui! C'est Patmol! Il nous a sauvé de cinq mangemorts enfin... il a sauvé Nina!" répondit Justin.

Nina caressait Patmol derrière les oreilles. Celui ci se sentait mieux et dit, devant Pomfresh, de la même manière que quelques heures auparavant:

"Il faut que je parte. C'est trop important pour être remis à un autre jour..."

"Mais... mais ce n'est pas un chien!" s'écria Pomfresh.

"Que se passe t il?" demanda Le directeur, Alberforth Dumbledore, qui tenait l'école éloignée de Voldemort et de sa sale engeance.

Pomfresh lui expliqua la situation et Gladys lui décrivit dans les moindres détails la scène du début d'après midi.

"Qui es tu?" demanda Dumbledore.

"Aucune importance."

"Je veux savoir."

"Moi je n'y tient pas."

"Et pourquoi voulez vous partir?"

"Je ne vous dirai pas. Ca changerait trop de choses."

"C'est si important?"

"ça l'est trop pour être oublié et remit à plus tard."

Un silence suivit ses paroles.

Patmol se leva mais fut recouché violemment par Pomfresh.

"Vous resterez ici jusqu'a ce que vous soyez rétabli!"

"Non."

Patmol se leva de nouveau et, cette fois-ci, échappa aux mains de l'infirmière.

"Merci."

Et sans un mot, il sortit de Poudlard.

Harry alla tout droit. Il retourna à sa cachette près de pré au lard et reprit sa forme humaine. pomfresh, en quelques heures, avait fait des miracles. il ne la remercierait jamais assez.

Puis, après avoir rassemblé les quelques affaires qui lui restaient, le survivant traça un cercle de deux mètres de diamètre à la craie, sur le sol. Il y dessina un éclair, le représentant, lui. puis, à droite de l'éclair, il écrivit les noms de ceux et celles qu'il souhaitait sauver. A gauche, il y mit les noms de celui qu'il devait détruire. Dans l'éclair, il marqua sa destination: 30 Août 1976.

Après, il traça un autre cercle autour du premier et y mit ses bagages. Enfin, au centre du pentagramme, il dessina une étoile à cinq branches, ce serait sa propre place.

Il se plaça donc au centre du pentagramme et entama l'incantation dans une langue ancienne, depuis longtemps oubliée:

"sänäe vine dotùl

De ti qui qiërïë ù d

Se nivënï à Ioti

Ta daé dù què siné

Sol

ùn

döes

töediä viä à sù nitëae

té à ti o

Naraë mi! Naraë ti. naraë tù.

naraë Harry james potter

Noë Naraë Tom Elvis jedusor.

Naraë mi! Naraë ti. Naraê tù.

Entienden todo... todeä viäe navaë!"

Il y eu le noir, un coup de vent puis plus rien. La caverne était vide.

Seul restait au sol un dessin à la craie que le vent finissait d'effacer.

Le survivant était partit. Partit pour ne plus être celui qu'il était:

Le survivant.