Chapitre huitième!

Gabrielle se leva de bonne humeur.

Cette année s'annonçait merveilleusement bien! Elle avait des amis, des vrais et elle pouvait enfin parler et penser sans craindre un doloris en retour, même si elle se doutait que sa trahison lui coûterait cher, très hcer. Plus qu'un doloris. Certainement un Avada Kedavra.

Mais peu lui importait: "la vie est une grande aventure, et la mort n'en est qu'une étape. La douleur est passagère et seul compte de faire le bien autour de soit, car être seule et sans espoir, sans amis, c'est souffrir et trahir ce que l'on a de plus cher et ce en quoi l'on croit!"

Gabrielle appliquait ces principes à la lettre et en était fière. Ces quelques mots étaient sa "barrière" contre les attaques incessantes de sa famille. Mais elle savait pertinemment que cette barrière tomberait un jour. Ca n'était qu'un moyen pour retarder la sentence...

"Qu'est ce que tu dis?" demanda Mary, à moitié endormie sous son coussin.

"Rien! Dors! Il est tôt!" dit Gabrielle. Mais Mary dormait déjà de nouveau.

Gabrielle accomplie son rituel matinal qui consistait en une douche glaciale et se sécha puis s'habilla.

Elle sortit de la salle de bain et descendit dans la salle commune des Gryffondors.

La douche froide l'avait éveillé. Gabrielle était du genre très matinal. Elle dormait très peu, étant toujours sur ses gardes et attentive au moindre changement dans la pièce, ne serait-ce que le bruissement d'un drap qui glisse ou une variation de la lumière...

C'était l'avantage, ou le désavantage, d'avoir grandit parmi des mangemorts.

On lui avait apprit l'art délicat du duel, chose qu'elle maîtrisait parfaitement. De plus, elle excellait dans le domaine du combat à mains nues ainsi qu'avec deux petites dagues qui ne la quittaient jamais et étaient, d'une manière ou d'une autre, dissimulées sur elle.

Gabrielle était une élèves sérieuse et travailleuse mais qui avait un humour spécial: en effet, elle trouvait à chaque situation quelque chose de drôle qui prêtait à rire, peu importe l'état de la dite situation. Même sa mort imminente ne lui enlèverait pas ce réflexe. A tous les coups, elle trouverait quelque chose de drôle à sa propre fin et cela la ferait rire, au nez et à la barbe de ses agresseurs.

Car Gabrielle savait pertinemment qu'elle mourrait bientôt assassinée pour sa trahison. C'était inévitable.

Il était 8heures15. Des élèves commençaient à descendre des dortoirs. Gabrielle regardait le feu qui avait été ravivé par un elfe de maison.

Elle se décida à suivre les autres, bien qu'elle ne les connut pas.

Le petit déjeuner comportait de tout sauf du chocolat chaud avec un croissant et un peu de confiture!

"Typique des anglais!" marmonna t elle dans sa barbe.

"Tu disais?"

"Oh! Bonjour... James et Sirius? c'est ça? je ne me trompe pas?"

"Non, non! Tu es dans le juste!"

Elle leur sourit avant de retourner à la recherche du fameux "croissant perdu"

"Vous ne connaissez pas le caf ou le chocolat chaud, non?"

A ce moment là, un bol de café et un bol de chocolat chaud apparurent devant elle.

"Et deux croissants avec du beurre et de la confiture... de friase? C'est disponible?"

La réponse fut affirmative et ce qu'elle avait demandé apparut devant elle.

"Mais c'est génial!" dit Gabrielle en s'attaquant à son petit-déjeuner.

"Tu vas manger tout ça? tu aimes ça?" demanda Sirius avec un air dégoûté.

"Et toi? tu fais comment pour manger "ça"?" répliqua Gabrielle en lui montrant son pudding dégoulinant.

"Mais c'est bon!"

"Et ça aussi, Sirius! C'est ce qu'on appelle un "petit-déjeuner français"!"

"Et ben moi, je retourne à mon petit-déjeuner bien anglais!" râla Sirius.

"Sirius a raison, Gabrielle! Comment fais-tu pour manger ces... ces choses?" fit James.

"Très simple! Je prends le croissant, j'ouvre la bouche, je le mets dedans, je ferme la bouche, je mâche et j'avale! C'est pas difficile pourtant!" se moqua t-elle.

"Un point pour elle les gars! Bonjour tout le monde!"

Remus et Peter venaient de rejoindre le petit groupe.

"Vous savez où sont Lily et Mary?" demanda soudain Gabrielle.

"Non. Elle est peut être encore en train de se pomponner!" dit sarcastiquement James.

"Non! On est là! Bonjour Gabrielle!" fit Lily.

"Salut! bien dormi?"

"Oui, et toi?"

"Comme un loir! Ils sont diablement confortables les matelas de poudlard!"

"C'est vrai!" dit Mary "Mais dit donc, ru r'es levée bien tôt ce matin! 5heures 30, pour être précise! et en plus, tu prends des douches ultra-froides! Tu n'avais pas remit le robinet sur l'eau chaude!"

"Oooops! désolé! mais, pour tes deux remarques, c'est affirmatif!"

"Tient! tu manges français? Logique, tu vas me dire..." remarqua Lily.

Gabrielle approuva puis enfourna ce qui restait de son croissant à la fraise dans sa bouche.

"Quel est le programme pour aujourd'hui?" demanda t-elle.

"Première sortie à Pré-Au-lard de l'année! tu vas adorer ce village! Exclusivement sorcier!"

Gabrielle pâlit tout à coup.

"une... une sortie? Aujourd'hui?"

Non! Non! S'il vous plaît!

"Oui, pourquoi, il y a un problème?"

Gabrielle pensait à toute allure. Voldemort avait peut être eu vent de sa trahison par ses frères, s'ils étaient en contact avec le mage noir, et il voudrait l'assassiner à tout prix pour ne pas qu'elle divulgue les informations importantes qu'elle avait en sa possession.

Et s'il y avait une sortie... Voldemort attaquerait et s'en prendrait à ses amis.

Seulement... si Voldemort pensait qu'elle était toujours sous l'effet de l'imperium qu'il lui avait lancé, elle se devait de faire comme si elle était toujours sous effet et donc aller à pré-Au-lard.

D'un autre côté, Gabrielle n'était plus sous imperium et pouvait décider d'elle-même. C'était un cruel dilemme.

Car si Voldemort savait que Gabrielle avait trahi, et qu'elle y allait, elle et ses amis se feraient attaquer, voir tuer par sa faute.

D'un autre côté, si Voldemort pensait qu'elle était toujours sous l'imperium et qu'elle n'allait pas à pré-au-lard, il découvrirait alors qu'elle l'avait trahi et il la tuera à la prochaine sortie. Ce ne serait que retarder la sentence.

De plus, si ses frère étaient en contact avec le mage noir, ce que Gabrielle ignorait, Voldemort saurait alors qui étaient ses amis et s'en prendrait à eux pour la faire chanter: sa vie en échange des leurs et bien sûr, Voldemort ne tiendrait pas sa parole et ce serait des vies sacrifiées pour rien...

Dans tous les cas, la meilleure des solutions était d'aller à cette sortie car, si jamais il y avait le moindre problème, Gabrielle serait là et pourrait intervenir.

Gabrielle aurait pu prévenir Dumbledore et le professeur de DCFM mais ses frères ne l'avaient pas quittée d'une semelle et elle n'en avait pas eu l'occasion. Orion et pavo possédaient un objet qui leur permettait de savoir où elle était, ce qu'elle faisait et à qui elle parlait et de quoi. Et Gabrielle tenait à ce que le moment où elle dévoilerai ses informations ne soit pas connu du mage noir ou de l'un de ses acolytes pour donner une chance à ces informations de servir à quelque chose. dans le cas contraire, ses frères passeraient directement à la partie deux du plan qui était plus qu'effrayante...

"Gabrielle? Ou ou! tu es avec nous, là?"

"hein... Oui! je viens!" dit elle à ses amis en faisant un sourire et en s'efforçant d'être la plus convaincante possible.

La journée s'annonçait mouvementée...

Harry prit son petit déjeuner rapidement avant d'aller s'habiller. Il avait déjeuné dans sa chambre car il n'avait pas dormit de la nuit à cause de ses cauchemars et il tenait à récupérer un peu avant de se montrer, pour éviter les questions gênantes.

une fois prêt, il descendit dans le parc et regarda avec mélancolie les élèves partir pour Pré-Au-Lard.

Il vit les maraudeurs lui faire signe ainsi que les trois filles qui s'étaient quelque peu rapprochées des garçons depuis l'arrivée de la mystérieuse Gabrielle, qui était le "point de raccord" entre les deux groupes.

Harry les rejoignit, le sourire aux lèvres.

"alors? vous allez renouveler votre stock de bombabouses?" demanda Harry avec un étrange sourire.

"NOUS?" dit Sirius, comme outré "James! Il en va de la réputation de Maraudeurs! est-ce que les maraudeurs sont du genre à utiliser des bombabouses????"

"Non!!!!" fit James sur le même ton que Sirius "Qu'en penses tu Remus?"

"Moi? je ne pense pas!"

"Bonne réponse! et toi, Peter, tu ne crois pas ces accusations plus qu'odieuses????"

"Ben.. en toute franchise, si!"

"Peter!!! Tu casses tout là!"

"Vous mentez très mal, les gars!" dit Gabrielle en riant.

"Mais nous n'allons pas acheter des bombabouses!!!" fit Sirius, mimant la syncope...

"Non!" fit Gabrielle en entrant dans son jeu "mais aussi des feux-fuseboums, des lutins farceurs, des boomerangs à dents de scie..."

"... des pétards à mèches, des plumes à jet, des chapeaux métamorphs!" continua Mary.

"Ainsi que des bonbons, une réserve impressionnante de bierraubeure et deux ou trois bouteilles de firewhisky. On a rien oublié?" fit sarcastiquement lily.

"Non!" avoua James tout sourire que Lily lui dise autre chose que des insultes. "Rien du tout!"

"Bande d'immatures!" grogna Lily.

"Voyons, Lily! En ce moment, c'est pas la joie, si tu voit de quoi je parle" commença Gabrielle "et on a besoin de rire! On a tous besoin de rire! Surtout que, si y repense, tu peux bien te permettre de te venger en avance sur ceux qui seront probablement tes futurs assassins ou ceux de tes proches! Car assurément, la moitié des serpentards sont déjà mangemorts alors que l'autre moitié va le devenir! Il y en a un tout petit pourcentage qui passe au rattrapage!"

Lily se renfrogna.

"Alors, pour oublier l'idée que l'on est dans la même école que des futurs assassins mangemorts bientôt recherchés, on s'amuse!"

"Mieux vaut étudier!" grogna lily.

"Oui, mais si le travail, c'est la santé, ne rien faire, c'est la préserver!" dit philosophiquement Remus.

Lily se renfrogna encore. Mary et Gabrielle la tirèrent alors par la manche.

"Allez! Bon, les gars, puisque vous insupportez Lily, on s'en va! Bye bye!"

"Hey, partez pas!" dit James.

"oh si!" fit Lily "Surtout si c'est toi qui me le demande!"

James grogna quelque chose d'incompréhensible ressemblant vaguement à "pourquoiellefaiyçac'estpasmafautesielleestjoliegentilleetupersympaetgénialementintelligenteetqueçameplaît" que personne ne comprit mis à part Sirius qui eu un sourire compréhensif et fit un mystérieux: "t'inquiète Cornedrue" qui ne fut pas si mystérieux que ça pour Harry qui abordait un étrange sourire.

"Bon, les gars, ça vous dérange pas si je vous accompagne jusqu'au village? j'ai quelques achats à faire! une fois là-bas, je vous laisserai à vos affaires que je ne préfère pas connaître!"

"Okay!" dirent les quatre amis.

Une fois arrivé au village, Harry se sépara de ses amis et se dirigea droit vers la boutique de DCFM.

Il déambula dans les rayons mais ne trouva pas ce qu'il cherchait. Il sortit du magasin bredouille et décida alors d'aller se promener dans les alentours du village tranquille.

Harry se demandait bien ce que voulait lui dire la petite Gabrielle. Elle était étrange et en même temps, si franche. C'était un mélange très bizarre.

de plus, il savait qu'il devait la protéger mais ne savait ni de quoi, ni où ni quand, ni comment. Il savait bien sûr de qui il devait la protéger: de Voldemort.

Apparemment, elle n'avait pas peur de prononcer son nom, chose rare chez les sorciers, et encore plus lorsqu'ils sont jeunes et facilement impressionnables.

Mais Harry sentait bien qu'elle cachait plus que cela. Elle ne voulait pas que ses frères sache ce qu'elle avait à lui dire. De plus, ils étaient venus la voir pour la menacer car elle avait été répartie à Gryffondor.

Etrange, très étrange...

Tout à coup, Harry entendit des cris et des hurlements...

Une attaque...

Pré-Au-lard était attaqué...

Harry ne fit ni une ni deux puis transplana vers le village.

Il atterrit dans une ruelle sombre, à l'abri des regards.

"Trouvez moi Harry Svengalies, ainsi que Gabrielle TLM! je les veux vivants! Je me chargerai personnellement d'eux..."

Harry se tordit de douleur et étouffa un cri.

En face de lui se trouvait Lord Voldemort, le plus terrifiant des mages noirs de tous les temps...