Salut tt le monde!

Ben c'est parti, voilà la suite!

Et encore merci pour toutes vos reviews!!!

A h... Chose TRES IMPORTANTE POUR LA LECTURE DE CE CHAPITRE: vous imaginez bien que les elfes parlent en elfique et que Harry parle lui aussi en cette langue mais bon... vu qu'il y a pas mal de dialogues, j'ai préféré ne pas vous faire souffrir un texte auquel vous ne comprendriez rien et que je mettrais des heures à traduire! Voilà! (En fait, j'ai eu une crise de flemingite aïgue mdr!)

Bonne lecture!

¤¤¤¤

"Je demande à voir Nymphëoraéù Améüiêer" dit Harry, pas très surpris que les elfes sachent qui il était. Il était rare que les elfes ne sachent pas quelque chose car ils avaient le don de vérité, à ne pas confondre avec le don de voyance.

Les elfes pouvaient départager la vérité du mensonge, chose très utile que Nympëo avait enseigné à Harry.

En vingt ans, le village des elfes n'avait pas changé.

C'était toujours les petites huttes de paysans, toutes de blancs vêtus, et éclatantes de propreté, plongeant ce paysage dans une réalité irréelle.

Comme à son habitude, Harry se laissa guider par l'elfe qui l'avait accueilli et arriva bientôt en vue de la ville formidable des elfes.

Une gigantesque plate forme montait et descendait du sol jusqu'au dessus des nuages, pour disparaître dans le ciel.

Harry monta sur cette plate forme faite d'une matière cristalline et claire comme l'eau de source et, quand il commença à monter, il sentit ce soubresaut d'impatience habituel avant de voir la magnifique cité elfique.

La plate forme montait et cela plus haut que n'importe quel balai.

Un vent glacial courait dans le ciel mais, comme par magie, et c'était le cas, le vent devenait chaud lorsqu'il passait dans la plate forme.

Tout à coup, la plate forme se retrouva prise dans un nuage et Harry sentit des gouttelettes d'eau fines se coller à sa cape et dans ses cheveux.

Puis, sans aucun avertissement, la cité des elfes lui apparut dans toute sa splendeur:

Un immense et magnifique rocher flottant, suspendu dans le ciel dans une seconde éternelle.

La plate forme allait maintenant à l'horizontale, vers la passerelle de la cité, et non plus à la verticale.

Harry observa avec nostalgie la cité flottante : une énorme cascade coulait en créant de nombreux remous et tombait dans le nuage, sans ressortir en dessous. Une faune et une flore sans pareille étaient réunies ici et Harry observait chaque chose avec une curiosité tout aussi forte que lors de sa première venue ici, qui serait dans approximativement 20 ans.

Les habitations, creusées à même la roche étaient d'un blanc éclatant et éblouissant, obligeant Harry à plisser les yeux et à fermer à demi les paupières.

Le vert des plantes, le blanc de la roche, l'eau bleu et limpide de la cascade et les vêtements aux couleurs pourpres des elfes se mariaient avec force et élégance, douceur et décontraction dans ce monde sans défaut.

La plate forme s'arrêta et Harry descendit sur la passerelle, toujours accompagné de l'elfe qui l'avait reçu.

Pour se faire une idée précise de la physionomie des elfes, son accompagnateur était le modèle parfait : le visage fin, les yeux d'une couleur indéfinissable, une bouche fine mais rouge sang, une dentition parfaite et des cheveux longs et soyeux, tressés, regroupés et lissés, attachés par mèches à de grands anneaux d'argent, qui, comme l'avait apprit Harry étaient en fait des armes d'une redoutable efficacité, qui s'ouvraient et qui lacéraient tout sur leur passage quand les elfes tournaient sur eux même. Par ailleurs, cela faisait office de bijoux, joliment gravés de runes.

Le corps des elfes était élancé et ils s'habillaient de rouge et de noir, ce qui contrastait étrangement avec la roche blanche de la cité.

Ces deux couleurs étaient la marque de reconnaissance de cette tribu d'elfes qui comprenait environ 15 000 membres.

Cette communauté d'elfe se démarquait des autres communautés par leur accueil chaleureux à quiconque était dans le besoin. C'était l'assemblée d'Elgardïoùon, de pourpre et d'encre. Leur emblème était un grand corbeau noir aux yeux rouges, symbole de leur puissance guerrière.

Les elfes étaient un peuple exclusivement guerrier et, en période de paix, ils vivaient en autarcie, repliés dans leur cité, ne descendant que pour renouveler leurs réserves.

La particularité de cette cité était qu'elle était figée dans un instant éternel, dans une seconde sans fin : c'était là le secret de l'immortalité des elfes: ils vivaient dans une seconde éternelle.

Dès qu'ils redescendaient sur terre, ils vieillissaient à un rythme normal, mais Harry, bien qu'au courant, n'avait jamais abusé de cela ni ne l'avait révélé à quiconque.

L'elfe le mena à travers les rues de la cité et ils arrivèrent dans une cour modeste construite autour d'une fontaine blanche, elle aussi. L'elfe lui fit signe de rentrer seul, qu'il ne pouvait pas y aller.

Harry pénétra dans la cour puis dans la bâtisse qui s'ouvrait à lui.

Il entra dans une pièce aux proportions admirables mais pas non plus gigantesques. les elfes étaient reconnus, pour ceux qui connaissaient leur existence, c'est à dire pas beaucoup, pour leur bon goût et leur sens de l'architecture aiguisé.

Toute la pièce était de roche blanche mais de nombreuses tentures colorées ajoutaient au charme de l'endroit: le rouge et le noir se mariant habilement au vert et au jaune des tableaux animés qui le saluaient en passant. Harry répondait à leurs saluts poliment mais ne s'attardait pas trop, se rappelant la fois où il avait commencé à discuter avec l'un d'entre eux et où il avait dû supporter pendant trois heures un discours d'une monotonie implacable, encore pire que le professeur Binns.

Harry déambula dans le long couloir qui s'offrait à lui et prit tout son temps pour observer avec ravissement toutes les tentures, les tableaux et les sculptures vivantes. Il se fit notamment méchamment crier dessus par une dryade sculptée qu'il avait malencontreusement bousculée et fut obligé de se confondre en excuses avant de pouvoir repartir.

Il arriva enfin devant une porte blanche de taille modeste mais de facture importante.

Il entra et prit soin de la refermer derrière lui. Puis, il se retourna.

"Bonjour, Nympëo !" dit Harry en un sourire.

"Harry !"

L'elfe, à l'allure d'une adolescente, et pourtant la plus vieille de sa tribu et la plus sage, se jeta à son cou.

Harry, surpris de cet accueil plus que chaleureux ne réagit pas tout de suite. Ce ne fut qu'avec quelques secondes de retard qu'il répondit à son accueil, la serrant dans ses bras ne comprenant pas comment elle pouvait déjà le connaître alors qu'il ne la rencontrerait et ne ferait connaissance que dans quelques vingt années.

Nymphëo se recula puis l'observa et dit: "Tu n'as pas changé !"

"Il faudra que tu m'expliques quelque chose !" dit Harry, un peu perdu et désorienté pour la première fois depuis longtemps.

"Harry ! Tu n'as pas écouté le jour où je te l'ai enseigné ! Rappelle toi!"

Harry sourit à son amie.

"Je sais. Mais tu ne vas pas me laisser dans l'ombre !"

"Avant quoique ce soit, viens avec moi ! Je savais que tu ne tarderais pas à venir et je nous ai préparé quelque chose à manger ! Et en plus, Tésüù nous attends !"

"Té est là?" dit il en appelant celui qu'il prenait pour son frère par son surnom.

"Oui ! Allez, viens petit frère !" lui dit Nymphëo en le tirant par la manche.

Harry se laissa guider, de plus en plus désorienté.

"Harry !" Tésüù le serra fort dans ses bras et Harry répondit à l'accolade. Té se recula et dit en riant : "Toi, tu as la tête de celui qui ne comprend plus rien !"

Harry approuva puis s'assit à la place que lui présentait Nymphëo qui lui servit dans une tasse une boisson nommée Sùtiël, un breuvage alcoolisé mais au goût sucré et très fruité, fondant comme du miel dans la bouche bien que déjà liquide : un vrai délice.

"Que nous vaut ta visite, mon ami ?" lui demanda Té.

"Et bien, rien ne va dans le monde des hommes."

"..."

"Et j'ai besoin de votre aide, voilà tout. Je viens pour une demande, en échange du fait que ma seule présence renforce vos barrières qui n'auraient pas tenu sans moi, et donc, j'ai une faveur à vous demander en échange de la survie de votre peuple qui, même si vous me refuser cela, restera assurée. Vous me connaissez et je ne suis pas du genre à vous laisser tomber dans les griffes des vampires et des mangemorts."

"On sait Harry. Et la seconde raison de ta visite?"

"Je vous annoncerai cette seconde raison en fonction de votre réponse à ma requête."

"Comme tu voudras."

"Bien, alors, vas droit au sujet. Tu sais que nous n'aimons pas les détours."

"C'est pour cela que je vais être bref et concis. Je voudrais vous demander de créer un sixième sens à une élève de Poudlard qui pourrait avoir une influence plus que notable sur le déroulement de la guerre."

"Qui est-ce ?"

"Le problème est là. Elle s'appelle Gabrielle Trompe La Mort..."

"Harry mais c'est une... vampire !"

"Elle l'est mais n'en a ni le mental ni les idées ! Elle a sauvé le collège à elle seule, au péril de sa vie contre ses deux frères, récemment envoyés à Azkaban grâce à elle et empêchant ainsi la vampirisation de la moitié de Poudlard."

"C'est incroyable mais... pourquoi veux-tu lui offrir ce sixième sens?"

"Son oncle, Comode TLM, l'a faite sujet d'une malédiction qui lui enlève la vue. Et elle menace de se tuer si elle ne peut plus vivre comme avant. De plus, outre la raison qu'elle soit importante pour l'avenir, c'est une amie à moi et l'amie de mes parents, de Remus et de Peter, et plus encore qu'une amie aux yeux de Sirius."

"Harry, le problème ne viens pas de moi ni de Té !" dit Nymphëo "Le problème vient du fait que je suis la souveraine des Elfes d'Elgardïoùon, le peuple du grand corbeau de feu et que, si je vais à l'encontre de nos traditions et ainsi si j'apporte de l'aide à une vampire, je perdrai ma souveraineté et tu sais que si je perds ce poste, le comte Aoùziöé ne manquera pas de me succéder et ce peuple si pacifique deviendra l'allié de Voldemort et tu perdras ainsi l'un de tes soutiens !"

"Et on ne peut pas établir un référendum ?"

"Si mais je ne garantis aucunement le résultat."

"Etablis ce vote tout de suite car moins on perd de temps, plus on a de chances de gagner cette guerre. Car oui, la guerre est belle et bien entamée."

"T" dit Nymphëo "Va prévenir l'intendant et fait rédiger un rapport sur Gabrielle TLM que l'on publiera dans une annonce spéciale dès ce soir ! Le référendum aura lieu demain à partir de midi jusqu'à seize heures !"

Té finit tranquillement son Sùtiël puis se leva et partit d'un pas léger et efficace, caractéristique à tous les elfes.

Harry se retrouva seul avec Nymphëo qui lui souriait et dit soudain:

"Je crois que tu te poses beaucoup de questions pour peu de réponses ! Et même aucune !"

Harry lui sourit à son tour.

"Et particulièrement du fait que vous me connaissez déjà alors que, chronologiquement, je ne vous ai jamais vu !" dit-il.

"C'est parce que les elfes ont le don de vérité ! Et la première fois où j'ai sentit ton arrivée dans ce temps ci, j'ai su tout ce qu'il y avait à savoir sur toi ! Les centaures t'en veulent énormément ! Tu as tout chamboulé et ils n'arrivent plus à lire une bribe de l'avenir."

"Je m'en excuse mais ce que j'ai à accomplir est autrement plus important que de savoir si Mars est visible ce soir!"

"Bah ! Ca leur fera les sabots !" dit-elle en lui faisant un clin d'oeil qui fit s'étouffer Harry de rire dans sa tasse de Sùtiël chaud.

Elle continua plus sérieusement: "Tu vas séjourner ici quelques temps. Après que le référendum soit fait, si le résultat est positif, je t'accompagnerai à Poudlard et si le résultat est négatif, tu devras retourner à Poudlard, seul."

"Je ne préfère pas y retourner seul."

"En effet, nous trouverons toujours un moyen !"

"Je l'espère mais en tous cas, je pars sur l'idée que rien n'est encore joué !"

"En quel cas nous révéleras-tu la raison de ta seconde visite ?"

"Si ton peuple accepte ma requête et uniquement dans ce cas."

"Je ne te comprends pas toujours ! Tu dois avoir du sang d'elfe dans tes veines !"

"J'en doute!" dit Harry en souriant "Aucun elfe n'aurait la stupidité de changer son futur !"

Ce fut au tour de Nymphëo de rire.

"Mais tu as l'humour elfique !"

"Mon court séjour parmi vous m'a doté d'un sens très particulier de l'humour !"

"Sinon, mis à part la guerre, comment va le monde des hommes ?"

"Pas si mal que ça, mis à part la guerre mais... vu que la guerre prend toute son ampleur... le monde des hommes va mal."

"Et toi, comment vas-tu ? Est ce que tu t'es remis de..."

"Presque... J'ai presque oublié Hermione mais... pas totalement... il y a des fois où je me sens... mal... mal de vivre alors qu'elle... Mais bon... "

"Harry... Ca passera, fait moi confiance ! Combien de fois cela m'est-il arrivé en près de 5000 ans de vie ? Des dizaines de fois et regarde moi ! J'ai tenu le coup ! Je suis toujours heureuse !"

"Mais toi tu as l'éternité pour te remettre... Mon temps est compté, contrairement au tien."

"Harry, tu sais que si un jour tu veux te retirer, tu es le bienvenue ici !"

"Je sais Nymphëo, Je sais..."

"Allez, viens, on va voir où l'on peut te loger dans cette cité ! Et ensuite, on reprendra un verre !"

Harry sourit devant sa bonne humeur constante et millénaire puis la suivit, le coeur un peu plus léger, comme à chaque fois qu'il lui parlait...

¤¤¤¤

Huhuhu! Voili voilou!

C'est fini pour ce chapitre! huhu!

A très bientôt!

Bzou!