Hi everybody !

Voilà la suite !

Ah oui et... merci pour vos reviews car je sais que j'en ai reçues mais bug un max et je ne reçois ni les alerts reviews et les reviews ne s'affichent pas sur la page, je ne peux donc pas les lire ! Je crois que tout est dans la même situation !

Mais merci quand même pour vos reviews ! Car je sais que j'en ai reçu sur mon compteur ! Bonne lecture !

Lily et les Maraudeurs parlaient et jouaient aux échecs dans le dortoir de ces derniers.

"James arrête-toi !" disait Lily, exaspérée que James la fixe ainsi.

"Mais Lily-Flower..."

"Et puis c'est quoi ce nouveau surnom encore ?"

"Lily-Jolie..."

"James, la ferme !"

"Comme l'avait si judicieusement fait remarqué Harry au début de l'année, mariez vous et laissez nous en paix !" dit soudain Remus, ce qui lui valut deux coussins dans la figure.

"Remus !" dirent les intéressés d'une même voix.

Et bien sûr, cela fut le top départ d'une nouvelle bataille de polochons dans le dortoir, pour le plus grand malheur des elfes de maison qui devaient ensuite ramasser les plumes et changer les coussins, nettoyer les draps et remettre les matelas défoncés d'aplomb tellement les cinq amis s'amusaient.

Les coussins volaient dans la pièce. Lily courait autour et s'arrêta soudain devant la porte, prise d'assaut par quatre blagueurs déchaînés.

"Lily-La-Tigresse, nous allons te faire subir le supplice des chatouilles mais avant cela..."

Lily se plaqua contre la porte et...

Sirius, Remus, Peter et James lancèrent les coussins sur...

"Gabrielle !"

Gabrielle, tenant à leur faire une surprise avait ouvert la porte du dortoir et s'était prise quatre coussins sur la figure, plus qu'étonnée.

Lily avait réussit à se baisser à temps et, voyant qui était derrière elle s'était retournée et l'avait prise dans ses bras.

Les deux amies s'étreignaient et Lily avait les larmes aux yeux, Gabrielle étant la seule amie qui lui restait, elle était vraiment heureuse qu'elle s'en soit enfin sortie.

Gabrielle s'écarta d'elle et essuya les quelques larmes qui perlaient aux yeux de son amie.

"Hey pleure pas !"

"Tu... tu as vu que je..."

"Vu... non. Je ne peux pas mais je le sais, c'est tout !"

"Gabrielle ! T'es de retour !"

Sirius se jeta sur elle, au sens propre du mot, et la serra fort dans ses bras.

"Sirius !" s'étonna t-elle.

Celui-ci dansait maintenant d'un pied sur l'autre en la serrant toujours dans ses bras.

"Hey ! Tu nous en laisses un peu, j'espère ?" dit Remus en riant.

Se rendant compte de ce qu'il faisait, Sirius desserra son étreinte et bredouilla des mots incompréhensibles se rapprochant de :

"Désoléjesaispascequim'aprisjelerefairaisplus!promis!juré!craché!maissivousplaîtnevousmoquezpasje."

Gabrielle rigola et serra les garçons restant les uns après les autres dans ses bras.

"Euh..."

Un silence pesant s'installa.

"J'aurai un petit service à vous demander." dit Gabrielle.

"Tout ce que tu veux !" s'exclama Sirius, ce qui lui valut des regards moqueurs de la part des autres.

"Et bien je voudrais que personne d'autre que ceux qui sont déjà au courant ne sachent que je suis aveugle. J'ai envie de reprendre une vie des plus normales et je ne veux pas de la pitié des autres."

"On te le promet !" dit Lily et prenant son amie par les épaules.

"Et... tes visions?" demanda Peter "Elles sont passées ?"

"Presque. J'ai quelques problèmes des fois mais... généralement tout va bien. Bénis soient les elfes !"

"Je suis tout à fait d'accord !" dit James.

Lily s'aperçut soudain de quelque chose:

"Et pour lire, tu feras comment ?"

"Un sortilège très simple qu'utilisent tous les aveugles pour pouvoir lire."

"Tout va redevenir comme avant !" dit joyeusement Sirius.

"Ou presque."

"Oui, mais on est tous en vie, alors soyons heureux !" reprit Sirius, toujours optimiste.

"Alors, comment il va mon comte Dracula ?" demanda Gabrielle en riant.

"Bah, sa comtesse lui a beaucoup manqué !" lâcha Remus.

Tous partirent à rire sauf Sirius qui devînt encore plus pivoine que la bannière de Gryffondor.

"Vient, comte !" dit Gabrielle en lui prenant le bras d'un air théâtral "On laisse ces serfs se rouler dans la boue et puis on..."

Les autres ne firent ni une ni deux et se jetèrent sur les pseudo comtes et comtesse et une joyeuse bataille de polochons, une de plus, s'en suivit...

"Oh non..."

"Quoi, Gabrielle ?"

"Ils… ils..."

"Quoi ?"

"Les vampires, ils... ils ne sont pas contents du tout, ils... ils vont venir, dans très peu de temps, ils... avec Voldemort et..."

"Calme toi !" lui dit Lily. "Tu... tu es sûre de ce que tu avances ?"

"J'ai... je ne sais pas, j'ai... une impression et... un noeud dans la gorge, l'angoisse qui monte et je... Il ne faut pas qu'ils viennent..."

"Chut...C'était un cauchemar, rien de plus..."

Harry se réveilla avec une étrange impression. Il regarda l'heure: 1heure05 du matin.

Il était rare qu'il se réveille en pleine nuit mais...

Pris d'un doute, Harry entrouvrit la fenêtre et vit un parc aussi calme que d'habitude mais... il y régnait une étrange torpeur : c'était trop calme.

Harry referma sa fenêtre en silence et s'habilla. Il monta à la volière et là bas, se transforma en un magnifique hibou couleur fauve.

L'oiseau déploya ses ailes et s'envola, se laissant porter paresseusement par le vent. De ses yeux de rapace, sa vue était totalement différente.

Et c'est là qu'il Les vit...

Au moins 500 vampires étaient suspendus dans les arbres, sous leur forme animal, la chauve-souris, et attendaient patiemment, comme dans l'attente d'un ordre.

Vous devez vous dire: comment peut-il être sûr que ce sont des vampires qui veulent attaquer Poudlard ? La réponse est simple, très simple : avez-vous déjà vu des chauve-souris la nuit qui restent sur leur arbre sans bouger, et comme par hasard, une immense colonie près de Poudlard ? Hum...

Après avoir fait un tour de reconnaissance, Harry partit un peu plus au Nord et vit que les vampires n'étaient pas seuls.

Des loups-garous attendaient patiemment, obéissant à des mangemorts. Ce phénomène était très peu connu : les loups-garous pouvaient maîtriser leur animal uniquement s'ils étaient nés avec ce gène mais s'ils avaient été mordus plus jeunes, la maîtrise du loup était impossible. Remus en faisait les frais.

Derrière les loups-garous se trouvaient des ombres noires, silencieuses, rasant le sol, une lame brillant de temps à autre sous leur cape. Ce n'étaient pas des mangemorts. Et Harry ne voulait pas savoir ce que c'était.

Plus loin encore se trouvait...

Sa cicatrice se mit à le brûler sauvagement :

Voldemort était présent...

Harry tendit l'oreille et ne put tirer que des bribes de conversation et dût s'éloigner : un oiseau qui resterait toujours au même endroit serait louche.

Harry piqua, faisant mine d'avoir vu une proie puis remonta en chandelle et décida qu'il était temps pour lui de retourner à Poudlard et de prévenir les professeurs tant qu'il en était encore temps, en espérant que les elfes arrivent suffisamment vite.

L'oiseau entra dans la volière et reprit sa forme humaine, descendant rapidement les escaliers menant au bureau du directeur. Il prononça le mot de passe "Espoir" et...

Trop tard.

Un coup ébranla le château. Harry se transforma en Patmol et courut jusqu'à ses appartements, réveiller Draco.

"Réveille toi ! On nous attaque !"

"Hein, quoi?" dit Draco en tombant de nouveau de son sofa.

"Environ 500 vampires, une centaine de loups-garous et des ombres noires dont je n'ai aucune idée de leur nature ! Et bien 50 mangemorts avec, en prime, Voldemort à l'arrière de la bataille !"

"Merd..."

Draco s'habilla rapidement.

Il suivit Harry qui se précipita dans la salle commune des Gryffondors.

"Harry, où vas-tu ? Il faut aider les professeurs !"

"Je tiens à exister plus tard !" dit Harry "Si mes parents meurent, je meurt à l'instant aussi !"

Draco ragea mais le laissa néanmoins faire.

Harry entra dans la salle commune et vit que c'était la débandade.

"Ne sortez pas !" dit il.

Personne ne l'écouta.

"SILENCE !" Il n'y eut plus un bruit.

"Réveillez tout le monde et venez ici ! Ne prenez pas le temps de vous vêtir d'autre chose que votre pyjama et votre cape, prenez uniquement votre cape d'hiver. Poudlard est attaqué."

"Attaqué ?"

"Oui. Maintenant, James, Sirius, Remus, Peter, Lily et Gabrielle, je suis sûr que vous connaissez l'endroit où se trouvent les cuisines ! Emmenez y tout les Gryffondors !"

"Les... cuisines ?" demanda Remus, septique.

"Oui, les elfes de maisons vous protègeront ! Ce sont de grands magiciens ! Maintenant, allez-y vite avant que Poudlard ne soit envahi, ce qui risque fort d'arriver ! Et dites aux elfes de maisons de passer prendre les autres élèves ! Je n'ai pas les mots de passe des salles communes !" dit Harry en sortant sa baguette et de la salle commune des Gryffondors.

Harry se dirigea dans le bureau de Dumbledore où il vit que tous les professeurs s'étaient réunis.

"Draco nous a dit que vous les avez vu venir."

Harry acquiesça puis : "Il reste à espérer que les elfes arrivent vite mais... je ne sais pas s'ils ne sont pas attaqués en ce moment même ! Voldemort veut leur peau autant que la nôtre !"

"Bon, Minerva, allez vite au ministère et demandez des Aurors en grand renfort. Donnez les effectifs approximatifs donnés par Mr.Tucker et vous, Harry, pensez-vous pouvoir aller jeter un oeil à la cité des elfes savoir ce qu'il en est ?"

Harry acquiesça puis ouvrit la fenêtre et, sous les yeux des autres professeurs se transforma encore en hibou couleur fauve, à la race indéfinissable.

Harry survola la forêt à toute vitesse, il fallait absolument qu'il trouve la cité.

Il la trouva, et très mal en point : les elfes de la Forêt Interdite étaient attaqués par les elfes noirs.

Une bataille sanglante était menée : les elfes avaient leurs propres problèmes, il ne fallait pas compter sur eux pour le moment.

Harry fit donc demi-tour et revînt sur Poudlard : une immense bataille avait lieu.

Les vampires avaient infiltré Poudlard et les elfes de maison s'étaient joints à la bataille. Les fantômes de Poudlard se battaient aussi, pouvant attraper leurs ennemis quand bon leur semblait et les soulever, pour finir par les lancer d'une hauteur de vingt mètres.

Harry, à l'aide de ses griffes acérées, s'en prit à plusieurs vampires et entreprit de gêner le plus d'agresseurs possibles.

Harry se reprit sa forme humaine et sortit sa baguette :

"Impedimenta ! Stupéfix ! Solaris ! Pyro ! Polaris !"

Harry lançait des sorts inconnus à cette époque tels que le Solaris ou le Polaris. Le Solaris était un simple mais efficace jet de lumière pure qui aveuglait la personne visée. Polaris était un vent glacial, polaire qui s'échappait de la baguette et ralentissait son adversaire, la température baissant soudainement de 10°...

Harry tournoyait sur lui même, vraie toupie, lançant des sorts à quiconque l'approchait. Il réussit finalement à entrer dans Poudlard.

Nombre d'élèves avaient été mordus par les vampires et feraient désormais partie de cette race.

Harry était suivit par une traînée de corps stupéfixés ou alors, carbonisés, si par malheur on s'en était prit à lui.

Le Survivant déambula ou plutôt combattit dans tout Poudlard, se démenant comme un beau diable et semant terreur et chaos parmi ses opposants.

Cahin-caha, avançant tant bien que mal, Harry se faufila partout, ignorant un peu où il allait et sautant sur chacune des occasions qui se présentaient à lui pour sortir un élève des griffes des vampires ou stupéfixer l'un d'entre eux.

Harry se retrouva à nouveau dehors. La bataille empirait et il y avait de moins en moins de gens pour défendre Poudlard.

Si les elfes n'arrivaient pas très bientôt, Harry serait obligé de le faire...

Il entra dans le combat une nouvelle fois et continua à se démener et à jeter des sorts à tout va.

Harry sentit quelqu'un le bousculer dans son dos, il se retourna, pointa sa baguette magique et entama l'incantation du Polaris et...

"Draco ! J'ai failli..."

"Idem." dit ce dernier avant de retourner dans le combat.

Harry adressa une prière silencieuse aux elfes, les suppliants d'arriver tout de suite...

Et sa prière fut exaucée.

On vit tout d'abord un grand nuage noir survoler la Forêt Interdite. Chacun se retourna pour apercevoir le phénomène.

"C'est un nuage !" dit Draco "Ca n'a rien de formidable !"

"Draco, un nuage qui avance contre le sens du vent ?"

En effet, le nuage ne suivait pas les caprices des bourrasques de vent et continuait toujours d'avancer, chaque seconde un peu plus proche.

Et le nuage fut soudain sur eux...

"Les elfes !" cria Harry.

Il leva les mains et fut happé par deux puissants bras qui le tirèrent sur la monture.

"Bienvenue à bord !" lui dit Pädmé.

Chaque elfe était monté sur un énorme corbeau, trop gros pour être tout à fait naturel...

Les elfes lançaient flèches, disques, dards et pointes à poison.

Harry, du haut de son perchoir, lançait nombre de sorts.

Il vit que Draco était monté avec Nymphëo et il ressentit bizarrement un tiraillement au ventre et grimaça légèrement mais n'en fit pas voir plus, se concentrant sur le combat.

Les elfes arrivés en renfort devaient être environ 500 mais cela n'était pas suffisant.

Les corbeaux crachaient de petites boules de feu et griffaient les ennemis au sol avec leurs serres et leurs becs.

Tout à coup, Harry vit Trelawney crier que les vampires avaient réussis à pénétrer dans les cuisines, où se trouvaient la majorité des élèves.

Harry allait devoir le faire. Il pointa sa baguette sur sa gorge et dit : "Sonorus"

Ensuite, il se leva sur sa monture et hurla :

"Les vampires ont eu les élèves, allez tous les aider ! Nymphëo, tu les conduis tous aux cuisines ! Ils sont là-bas ! Je m'occupe des autres."

"Mais Harry, toi tout seul..."

"Fais moi confiance... Sourdinam..."

Nymphëo acquiesça puis Harry se rassit et dit à Pädmé: "Amène-moi sur la tour en haut de Poudlard et va avec les autres."

"Je ne comprends rien à ce que tu vas faire mais je te fais confiance, Harry Potter."

Pädmé s'exécuta et déposa Harry sur la plus haute tour de Poudlard.

L'armée de Voldemort, déroutée par ce comportement, voulut poursuivre les elfes et les quelques aurors restants dans Poudlard mais...

Leur regard fut attiré par autre chose...

Perché sur les toits de Poudlard, le plus immense des dragons que la terre n'ait jamais portée les regardait d'un oeil noir, l'enfer des flammes brûlant dans sa gorge...

Finito ! La suite de la bataille au prochain épisode !

Bzou !