Re-kikoo à tous !

Héhéhé Maelle est de retour ! (pour nous jouer des mauvais tours ! PAF ! Mais non Maelle je rigole loOol.) Donc il y aura moins de fautes ! :)

Bonne lecture !!!

Et merciiiiiiiiii pour toutes vos reviews gentilles !!!!!

Chapitre 36 :

Les deux héros remontèrent en haut du tunnel à l'aide d'un sortilège de lévitation elfique très efficace et s'aperçurent que tous les serpents, absolument tous, étaient descendus à la Grande Salle.

Le chemin du retour se fit donc sans encombres.

"On y va par où ?" demanda Draco à Harry tandis qu'ils couraient toujours.

"On a pas le choix !" s'exclama Harry en courant comme un dératé. "Je vais chercher Fumseck et le Choixpeau avec l'épée de Godric Gryffondor. Tu vas prévenir les autres en passant par le chemin que l'on a pri !" dit Harry en ouvrant la porte de la salle des professeurs à Draco qui s'y engouffra sans protester.

Harry courut encore et toujours jusqu'à arriver devant la gargouille du bureau du directeur où il dit :

"Patacitrouille !"

La gargouille se déplaça, lui laissant le champ libre pour entrer dans la pièce, ce qu'il fit.

Au passage, il se connecta au réseau de Poudre de Cheminette et mit sa tête dans l'orifice alors qu'un feu vert ronronnait.

Sa tête atterrit au ministère.

"Poudlard est attaqué ! Voldemort est en train d'attaquer !"

Sa voix fit l'effet d'une bombe dans la salle des urgences du ministère.

L'Auror parut abasourdi un instant puis dit : "Qui êtes vous?"

"Harry Svengalies Potter ! Vite ! Amenez des Aurors ! Voldemort attaque avec un Basilic et la moitié de la population des serpents de Grande Bretagne !"

Sans demander d'autres précisions, l'auror se leva et se précipita dans la salle adjacente, lançant l'alerte.

Harry en profita pour sortir de l'âtre brûlant, n'ayant pas le temps de s'attarder dans ce lieu puis empoigna le Choixpeau sans ménagement et fit signe à Fumseck de se poser sur son épaule, ce que le phénix fit sans hésitation.

C'est donc d'un pas déterminé et la rage bouillante au creux du ventre et jusqu'au fond de ses entrailles que Harry Potter descendit vers la grande salle, économisant son énergie pour le combat à venir...

Draco se dépêcha de courir le long du couloir, se contrefichant des éraflures qu'il avait sur le visage et sur les mains, courant toujours, essayant de devancer le basilic qui ne tarderait pas à ouvrir les portes de la Grande Salle, même avec tous les professeurs contre lui.

Draco arriva donc en trombe dans la grande salle. Son arrivée provoqua un silence effrayé, vu que Harry n'était pas là.

"Alors ?" demanda Dumbledore, tandis que la moitié de la Grande Salle écoutait très attentivement chacune des paroles que prononçait le vieux mage.

"Le Basilic arrive ici ! On l'a loupé et on a failli se faire dévorer par plus d'une centaine de serpents mais à part cela, j'ai passé des vacances magnifiques, pas vous ?" dit Draco pour détendre l'atmosphère et minimiser les choses.

Seulement, cela n'eut pas du tout, mais alors absolument pas l'effet voulu. Les plus émotifs des élèves se mirent à crier. Mais ce fut le silence quand....

BAAAAAAAAAAOUM !

Une énorme secousse ébranla la porte.

"FERMEZ LES YEUX !" cria Draco "Si le Basilic vous regarde dans les yeux vous risquez de mourir ! Il ne faut surtout pas le regarder dans les yeux ! Même ne serait-ce que croiser son regard ! Fermez les yeux ! Et reculez vous un maximum au fond de la salle !"

"Où est Harry ?" demanda Dumbledore.

"Parti chercher Fumseck et le Choixpeau !"

Soudain, les yeux de Dumbledore pétillèrent derrière ses lunettes en forme de demi-lune. Apparemment, il savait ce que cela signifiait.

BAAAAAAAAAAOUM !

Un autre choc ébranla la porte, faisait reculer un peu plus les élèves à l'opposé de la grande salle.

Les professeurs se mirent en première ligne pour contrer toute attaque et se battre pour protéger les élèves, au péril de la leur.

De nouveaux chocs, plus fort encore ébranlèrent la porte.

"Mais que fait Harry ?" se dit Draco.

A peine avait-il posé cette question silencieuse que...

Un chant magnifique retentit : le chant du phénix.

Ce son allégea tous les coeurs et redonna confiance aux plus désespérés.

Le courage revînt, l'espoir se fit plus fort...

Le Basilic allait entrer bientôt. Les coups se répercutaient le long du mur, créant des fissures qui s'agrandissaient de plus en plus au court des secondes qui passaient.

Le chant du phénix s'arrêta et un hurlement horrible s'en suivit ainsi qu'un concert de sifflements et de claquements de mâchoires...

Fumseck se mit à chanter et Harry se sentit plus fort que jamais. La douce image d'Hermione lui revînt en mémoire, avec son charmant sourire qui lui disait : "Harry, non ! Arrête, ça chatouille !"

Une image de pur bonheur de sa petite-amie mais... l'était elle encore vraiment ?...

Pas le temps de se poser ce genre de questions, il fallait agir.

Harry ferma les yeux et créa un bouclier qui repousserait tous les petits serpents dans un rayon de cinq mètres : ça sera plus pratique et appréciable pour combattre le basilic, mieux valait ne pas être embêté par des petites bêtes.

Harry garda ses yeux fermés et attendit que Fumseck ait finit son office. Puis, un sifflement rageur retentit et Harry sut qu'il pouvait ouvrir les yeux.

Des bouillons de sang noir coulaient des yeux du Basilic en glouglous peu amènes mais de bon augure pour Harry.

Harry mit le Choixpeau sur sa tête tandis que Fumseck, le phénix de Dumbledore, occupait le Basilic et le "promenait" dans le couloir. (NDA : qui n'a pas son basilic en plastique??? Oo?)

Une petite voix qu'il connaissait bien résonna dans son esprit :

"Harry Potter ! Je savais bien qu'un jour ou l'autre on se verrait à nouveau !"

Harry ne note pas le "à nouveau" qui signifiait une rencontre passé ou peut être future (qui sait ? Seul le Choixpeau sait presque tout !)

"Que veux-tu donc ?" demanda le chapeau pensant.

"Ai-je vraiment besoin de te le dire ?" questionna Harry en guise de réponse.

"Et qui me dit que tu le mérites vraiment ?"

"Et qui te dit que j'ai changé d'avis depuis la dernière fois ?"

"Et qui me dit que tu as gardé le même avis que la dernière fois ?"

"Moi : Dumbledore est et restera le plus grand sorcier que la terre ait jamais portée !"

"Tu es bien modeste Harry Potter !"

"Pas modeste ! Juste réaliste. Car je n'ai ni sa sagesse, ni sa patience ! Alors si tu ne tiens pas à finir en chiffon pour les vitres, arrête tes questions philosophiques et donne moi ce que je veux !"

"La vengeance ne doit pas armer ton bras, la justice seule doit le faire ! Rappelle-t-en !"

"J'y veillerais !" dit Harry.

Le sorcier sentit le Choixpeau se contracter et le leva de sa tête.

Le chapeau pensant lui avait caché les yeux et Harry se retrouva face à face avec un Basilic aveugle qui lui fonçait droit dessus, poursuivant un Fumseck qui volait à toute bouline.

Harry laissa tout tomber à terre : Choixpeau pensant et épée de Gryffondor pour prendre ses jambes à son cou en effectuant un salto sur le côté digne des plus grands gymnastes.

Harry se mit à courir à toute vitesse en slalomant entre les serpents qui se faisaient expulser à cause de la protection magique instaurée autour de Harry, protection magique qui, d'ailleurs, s'évapora dès que le Basilic l'eut repéré et le prit en chasse, compliquant singulièrement la tâche avec tous les serpents petits et grands qui l'attaquaient.

Après avoir couru dans tous les sens, Harry réussit à faire comprendre à Fumseck qu'il voulait qu'il détourne l'attention des autres serpents pour se consacrer entièrement au Basilic. Ce que Fumseck fit en volant au dessus d'eux et en piaffant.

Harry saisit l'épée de Gryffondor et se dirigea vers le basilic qui se retourna et le toisa.

Soudain, les yeux du basilic se reformèrent mais... ils étaient rouges. Harry pouvait regarder le Basilic dans les yeux. Yeux qui n'étaient pas d'ailleurs ceux du Basilic mais...

"Voldemort..." murmura Harry.

"Perspicace en plus de ça !" dit une voix plus tranchante que la hache de Macnair s'abattant sur un hippogriffe sans défense ou plus froide que les glaces arctiques (au choix ! )

Le Basilic plongea sur lui et Harry l'évita de peu puis couru pour s'éloigner un peu de son attaquant.

Le Basilic siffla fortement. Un sifflement qui signifiait : "Je vais manger du lion ce soir" que Harry comprit parfaitement.

"Inflamare !" Harry jeta un sort au serpent gigantesque qui l'évita, malheureusement.

Le Basilic fondit sur le Survivant qui lui décocha un coup rageur d'épée.

La rage s'empara de Harry qui taillada le serpent mais... Seules quelques petites égratignures se faisaient sur la peau solide du reptile.

Harry se détourna et ferma les yeux tout en courant. La justice seule armera ton bras.

Harry se détourna et entailla profondément le basilic au niveau de ce qui pouvait être appelé "l'épaule" du serpent, si épaule il y avait eu.

Le serpent émit un genre de feulement et ses yeux devinrent plus rouges que jamais. Une flamme ardente semblait brûler dans ses yeux.

"A lui la vengeance, à moi la justice !" se dit Harry pour se redonner courage.

Il avait beau être un Gryffondor, il avait peur. Mais la peur ne le rendait pas pleutre, non. Ni couard, non plus. Il le rendait simplement humain. Cela le faisait se rendre compte qu'il était un humain et non pas un héros de BD qui était invincible.

Harry Potter se détourna et arriva vers Fumseck qui plongea au dessus de lui pour foncer droit sur le basilic afin de le ralentir car Harry était sur le point de se faire dévorer par la bête.

Le Survivant étouffa un cri de stupeur et de peur contenue : la porte de la Grande Salle venait de s'ouvrir !

Harry se retourna et constata que le basilic venait de mettre Fumseck hors jeu car le phénix reposait désormais sur une gargouille un peu plus haut, avec son aile formant un angle inquiétant et très peu naturel.

Le serpent gigantesque lui fonça dessus tandis que des cris retentissaient dans la Grande Salle et que des sorts fusaient de toutes parts.

La détermination du survivant redoubla d'intensité et il se jeta carrément sur le basilic.

Il était maintenant à califourchon sur la tête du reptile qui bougeait dans tous les sens. Harry regretta aussitôt son Eclair-de-Feu si confortable. Cette chevauchée, si l'on pouvait le dire, était encore pire que l'expérience de l'hippogriffe en troisième année.

Harry glissa sur toute la longueur du serpent et trancha la queue du reptile qui donna un puissant 'coup de reins' qui envoya Harry valser dans les airs et atterrir contre le mur dans un craquement sinistre qui ne signifiait rien de bon.

"Ioto" Harry murmura le mot de guérison elfique tout en traçant un signe compliqué dans le vide qui se dessina un instant dans les airs avant de fondre sur Harry.

La guérison eut juste le temps de remettre les vertèbres d'Harry en place que le basilic plongea à son tour sur le Survivant qui roula sur le sol pour éviter de finir dans le ventre de la bête.

Le Basilic faiblissait mais n'avait toujours pas l'air d'être fatigué plus que ça. Une longue traînée de sang coulait de sa queue et de nombreuses entailles parsemaient son corps.

Harry lui, grâce au sort de guérison, se sentait mieux que jamais.

Le Basilic plongea à nouveau vers lui mais Harry avait prévu le coup et tournoya sur lui même tandis que le Basilic traversait le mur avec sa tête, démontrant la force du coup et, par la même occasion, comment Harry aurait finit si jamais il était resté là.

Les hurlements redoublèrent d'intensité car le Basilic avait pénétré dans la Grande Salle et fixait les élèves de ses yeux rouge sang.

Harry attira son attention en donnant un grand coup de pied sur une des blessures du serpent qui se contracta fortement à cette intention et qui fonça sur Harry.

Le Survivant courut du plus vite qu'il put mais le serpent le rattrapa et Harry plongea au sol sous le poids du coup qui venait de lui être donné.

L'arcade sourcilière se mit à saigner fortement et le basilic l'entoura dans une étreinte titanesque, lui coupant la respiration.

"Tu vas mourir, petit homme !" lui siffla le basilic.

Mais Harry ne l'entendait pas de cette oreille là et enfonça son épée dans la chair qui se présentait à lui.

Visiblement, il toucha un nerf car le serpent fut agité de spasmes violents pendant un instant, donnant l'occasion au Survivant de s'échapper de cette 'camisole de force'.

Harry retira l'épée au même moment et les spasmes s'arrêtèrent mais laissèrent le basilic pantelant et en une forme plus que bancale.

Le géant reptilien se reprit rapidement et plongea à nouveau sur Harry qui était toujours à terre.

L'épée fut projetée quelques mètres plus loin. Harry roula sur lui même et atterrit une nouvelle fois contre un mur. Le sang coulait de plus en plus fort de son arcade sourcilière et son poignet gauche semblait en mille morceaux.

Le serpent, voyant sa victime au pied du mur (et c'était le cas de le dire) prit tout son temps pour s'approcher et... fondit sur Harry.

Au même instant, il rendait son dernier souffle, une épée lui traversant la tête de part en part.

Un simple sort "Accio" rapide pouvait tout changer, n'est ce pas ?

Mais maintenant, le serpent était appuyé de tout son poids sur lui et Harry eut du mal à s'en dégager, sa baguette magique étant bloquée par le poids du reptile.

Harry utilisa la magie sans baguette et fit léviter le serpent sur quelques centimètres, juste de quoi se dégager de là.

Malgré le fait que son poignet gauche soit en miettes, Harry n'avait pas mal. Il était habitué à la douleur.

"On s'habitue à tout" se dit-il en contemplant son poignet qui formait des angles inquiétants, sans compter les doigts qui ne devaient pas être en meilleur état.

Le Survivant pénétra dans la grande salle en boitillant un peu.

Un spectacle peu joyeux s'y menait.

Les serpents avaient mordu plusieurs des professeurs et ils n'étaient plus que cinq à défendre les élèves, les autres étant dans un état plutôt critique.

Harry, ne voulant pas se faire remarquer, prit un serpent de petite taille dans sa main et lui dit, en fourchelangue :

"Le basssssilic est mort, je viens de le tuer. Alors sssssi toi et tes sssssemblables ne voulez pas sssssubir le même sssssort, je te conssssseille de faire passssser le messsssage et de partir d'iccccci !"

"Ccccc'est faux !" siflla le petit serpent en dardant de sa langue pointue.

"A toi de vérifier ! Mais... n'est ce pas le sssssang de ton roi ssssserpent que j'ai sssssur les mains ?"

Le serpent regarda un instant les mains de Harry, recouvertes d'un sang noir à moitié coagulé. Puis, il regarda Harry et sembla écarquiller les yeux.

Il tomba de la main de Harry puis 'sonna la retraite' si l'on pouvait dire.

Harry retourna près du Basilic mort et sortit l'épée de la tête de sa victime avec un bruit de succion peu ragoûtant qui le fit grimacer.

Puis il s'assit près du serpent et lui dit : "J'ai gagné !" dans un souffle avant de laisser aller sa tête contre la pierre froide bienfaisante.

C'est là qu'il vit Fumseck essayer de se dégager de la gargouille avec son aile cassée.

"Wingardium leviosa !" Il fit venir le phénix vers lui et lui prit l'aile en la ramenant vers le corps frêle de l'animal, sa main servant d'attelle.

Le phénix lui jeta un regard reconnaissant. Ses larmes pouvaient soigner les plaies mais pas les os cassés ou fêlés. Il fallait que la larme soit en contact avec la partie à soigner et, dans ce cas là, ce n'était pas possible.

Les deux compères attendirent là quelques instants et Harry vit le sol et les objets vaciller devant son regard. Il avait perdu trop de sang.

Fumseck émit un trémolo réconfortant qui lui fit reprendre ses esprits.

Harry se releva, l'animal mythique toujours dans ses mains et se dirigea d'un pas hésitant vers la porte de la Grande Salle où il savait qu'il trouverait Pompom.

C'est donc ainsi qu'il pénétra dans la Grande Salle avant de s'asseoir à une table et de se servir un verre de jus de citrouille qui lui fit le plus grand bien.

Et voilà, c'est fini pour aujourd'hui !

Je suis revenue de mes vacances et à l'heure où vous lisez cela, le chapitre suivant est censé déjà être écrit.

Un petit coucou à Louise (j'espère que le voyage en Irlande avec Manu s'est bien passé, si tu pouvais me raconter ça dans une review (le petit bouton GO en dessous à gauche! :))) qui je sais suit cette histoire.

Sinon, encore MERCIIIIIIIIIIIIIIII pour toutes vos reviews qui font chaud au cœur ! Je ne les compte même plus tellement il y en a loOol je ne pensais pas que ça m'arriverait un jour !
Qu'elles soient courtes, longues, ou résumées en un mot, ça me fait énormément plaisir de voir que vous appréciez cette fanfic !

J'ai presque fini les dessins qui illustreront bientôt ma fanfic sur le net et un grand merci à Améthyste sur msn qui a accepté de faire qq dessins bien plus beaux que les miens !

Bzou !