Et saluuuuuuut !

Merci, merci beaucoup pour toutes vos reviews qui font chaud au cœur !

Je ne vous remercierais jamais assez !

Dans ce chapitre, un couple va se former, celui qui traîne en longueur... vous avez deviné j'en suis sûre ! Et c'est bien parce qu'il va se former que j'ai autant insisté dessus ces derniers temps, mine de rien ! Des remarques par ci, par là... pour les autres couples ?... Baaah !! Je dis paaaaaaaaaas !

Alors, sans plus tarder, voilà la suite !

Bonne lecture !

Chapitre 37.

Harry finissait tranquillement de boire son verre de jus de citrouille bienfaisant qu'une tornade blanche nommée Pomfresh s'abattit sur lui.

"Mr. Harry Svengalies Potter ! Dans quel état vous êtes vous mis ?"

"Très bonne question !" dit Dumbledore avec un sourire. "Mais je crois savoir qu'on vous doit encore une fois la victoire ?"

"Si vous le dites..." dit Harry avec lassitude.

"Votre poignet gauche ainsi que tous vos doigts sont en miettes ! Comment avez-vous fait cela ?"

"Un Basilic pèse très lourd, Pompom."

"Un Basilic, dans une école ! Professeur Dumbledore que cache encore Poudlard après cela ?"

"Pleins de choses je pense, Pompom..."

Pomfresh maugréa après la sécurité trop peu efficace de Poudlard puis Harry se souvînt d'un petit détail tout de même non négligeable :

"Albus... Avant le combat, je suis monté dans votre bureau et... j'y ai pris le Choixpeau ainsi que Fumseck, d'ailleurs, votre phénix m'a beaucoup aidé et a une aile cassée."

"Le choc a du être fort pour que son aile soit cassée ! Les phénix sont très résistants."

"Je sais."

"Et aussi, ceci vous appartient !"

Harry prit l'épée de Godric Gryffondor qui était à terre et la montra au directeur, devant les yeux ébahis des élèves et des professeurs.

"Où avez-vous trouvé cela?" demanda McGonagall.

"Le Choixpeau est plein de mystères et de secrets..." dit simplement Harry en guise de réponse.

"Tout comme Poudlard..."

"Oui... Ah mais, j'allais oublier encore ! J'ai appelé les aurors avant le combat par la Poudre de Cheminette, de peur qu'on ait besoin d'aide mais... ils vont arriver très en retard !"

"Je ne crois pas..." dit Dumbledore les yeux pétillants.

"Comment cela ?"

"A mon avis, un combat contre Voldemort et ses mangemorts a dû avoir lieu à l'extérieur..."

"C'est bien possible..." admit Harry.

"Et je crois que c'est bien ce qu'il s'est passé..." dit Dumbledore.

"Et... quel est le bilan de ce côté ci ?" demanda Harry en appréhendant la réponse.

"Lourd, je dois dire... Nombre d'élèves ont été mordus par les serpents. Rien de bien grave mais ils sont dans le coma pour un petit moment !"

"Et..."

"Je pense que vous souhaitez des nouvelles de vos amis. Pour tout vous dire, Mr. Lupin est toujours dans un profond coma. Quand à Mr. Potter, il a voulut protéger Miss. Evans et tous deux se sont fait mordre. Quand à Mr. Black, il a le bras dans un état semblable à votre main, après s'être fait broyer l'avant bras par un boa constrictor. Miss. TLM n'a souffert d'aucune blessure majeure mais est sous le choc et a quelques égratignures."

Harry soupira et dit dans un souffle :

"Et sinon ?"

"Sinon, Mr. Tucker est évanoui. Le nombre de blessés s'élève à 167 environ, selon le premier bilan et il n'y a aucun mort, grâce à vous !"

Harry voulut se prendre la tête entre les mains mais Pomfresh soignait son arcade sourcilière.

Puis, elle le regarda et fronça les sourcils.

"Mr. Svengalies ! Qu'avez vous fait à votre dos ? Vous avez croisé un mur ou quoi ?"

"Cela résume parfaitement la situation !" dit Harry avec un sourire douloureux "Mais je pensais que le sort de guérison suffirait à..."

"Peut être ce sort vous a-t-il remit la plupart des choses en place mais il vous reste encore trois vertèbres de déplacées et pas qu'un peu !"

Pomfresh tapota le dos d'Harry aux endroits concernés et il émit un soupir de soulagement avant de se lever et de prendre congé.

"Vous avez besoin d'aide Albus ?"

"Non Harry. Allez vous reposer, vous l'avez bien mérité."

"Bonne nuit Albus."

"Oui. A vous aussi..."

Et Harry s'en alla dans ses appartements, inquiet pour ses amis blessés.

"Ton bras va mieux ?" demanda Gabrielle à Sirius alors qu'ils entraient dans la salle commune des Gryffondors, pratiquement vide vu que les parents avaient rappelé leurs enfants après l'attaque de la veille ou que d'autres étaient blessés.

"Oui, ça va." dit Sirius en lui souriant.

"J'espère que les autres vont s'en sortir."

"Ne t'inquiète pas ! James a la tête dure et Remus avec sa condition ne risque pas grand chose. Quand à Lily, je suis sûr qu'il n'y a rien à craindre ! D'ailleurs, les médicomages ont certifié qu'elle allait bien et qu'elle se réveillerait bientôt !"

Gabrielle lui sourit en le remerciant puis s'assit dans le grand fauteuil qui se trouvait devant le feu.

Sirius s'assit à ses côtés et, fixant le feu, joua distraitement avec une de ses mèches de cheveux.

"On va marcher un peu ?" demanda la vampire.

"Oui, pourquoi pas !"

Sirius se leva et rompit le contact à contre coeur avant de la suivre dans les couloirs de Poudlard, les mains dans les poches, remuant de sombres pensées.

Ils s'arrêtèrent sous le chêne même où avait eu lieu la scène de la pensine de Rogue à la fin de la 5ème année.

Sirius lui raconta cette petite anecdote en donnant nombre de détails pour détendre l'atmosphère qui se fit plus joyeuse au bout d'un moment mais toujours... mélancolique ?

Ils se dirigèrent après vers l'infirmerie afin de prendre des nouvelles de leurs amis. Un des médicomages présents les informa qu'ils allaient bien mais qu'ils étaient encore inconscients.

Sachant parfaitement qu'une visite serait inutile, ils rebroussèrent chemin quand une fille, une Serdaigle visiblement, bouscula Gabrielle, manquant de la faire tomber. Mais ce n'était pas accidentel car la Serdaigle recommença à plusieurs reprises.

Sirius l'empêcha de donner une gifle à la jeune vampire et la somma d'arrêter et de dire ce qui n'allait pas chez elle.

"Ce qu'il y a ?" cria la Serdaigle. "Il y a que des vampires ont égorgé mes parents et que je voulais te dire une chose, TLM ! Tu es un monstre ! Toi et tes semblables êtes des monstres ! Peu importe ce que tu as fait ou pas fait, tu es un monstre au fond de toi ! C'est dans ta nature ! Tu me dégoûtes ! Tu ne mérites rien ! RIEN DU TOUT !"

"Mais tu vas te calmer, oui ?" s'époumona Sirius. Mais il fut bien vite dépassé par le flot de paroles que la jeune Serdaigle de 4ème année déversait devant une Gabrielle visiblement choquée et sur le point de fondre en larmes devant les paroles qu'elle redoutait tant...

"Tu ne mérites absolument rien ! Ni la vie ! Ni la mort ! Ni l'amitié que te portent Lily et les maraudeurs ! Ni l'amour que Black a pour toi ! Ni non plus l'admiration des gens ! Rien, tu m'entends, rien ! Tu es un déchet du monde ! Une larve qu'on écrase ! Vivement le jour où ta famille te fera la peau ! Et j'espère que tu crèveras en même temps que les autres vampires ! Et dans d'atroces souffrances, tu m'entends ?!?!? Je te hais, je te déteste ! Tu as tué mes parents ! C'est tout comme !"

La jeune vampire recula de quelques pas, comme si son équilibre lui manquait. Sa peau était plus blanche que jamais, ses yeux étaient écarquillés de stupeur et sa bouche entrouverte comme lançant un appel au secours silencieux.

Et, à la surprise de la Serdaigle elle lança : "Je me déteste aussi..." avant de tourner les talons et de partir en marchant à vive allure sous le regard hébété de la Serdaigle qui se prit une baffe monumentale de la part de Sirius qui suivit ensuite Gabrielle et la rattrapa avant de la stopper en la tenant par les épaules.

"Sirius laisse moi !" dit elle les yeux humides.

"Gabrielle, s'il te plaît... écoute moi !"

"LAISSE MOI !" hurla t-elle. "JE NE VEUX PLUS FAIRE DE MAL ! JE SUIS UN MONSTRE ET JE LE PENSE ET..."

Mais l'animagus chien ne renonça pas pour si peu et la plaqua contre le mur avant de la faire taire par un baiser...

Gabrielle ne sut que faire et fut plus que surprise.

Grâce au sens qui remplaçait sa vue perdue, elle pouvait, comme l'avait dit Nymphëo, ressentir les émotions fortes des personnes présentes autour d'elle...

Et elle ressentit tout l'amour que Sirius avait pour elle. Elle fut submergée par une vague déferlante d'Amour avec un grand A.

Elle se doutait que Sirius ressentait quelque chose pour elle mais pas autant que cela. De plus, cela faisait quelques semaines qu'elle débattait dans de longs monologues nocturnes sur ses sentiments envers le jeune homme.

Mais là, à cet instant, plus aucun doute. Ce n'était ni de l'amitié ni de la fraternité. C'était plus que ça, c'était de l'amour.

Se rendant compte que Sirius l'embrassait et qu'elle ne répondait pas, elle fit ce qu'elle pensait être le mieux. Elle approfondit le baiser, un tout petit peu, sans aller jusqu'au bout et se sentit frissonner quand un tourbillon de plaisir l'envahit... Et un autre frisson parcourut la nuque de Sirius quand elle posa ses mains dans son cou pour l'étreindre et caresser sa peau dénudée à cet endroit...

Ils étaient aux anges...

Ils s'aimaient...

Harry promena son regard sur la Grande Salle vide et termina son repas avant de s'essuyer les mains et de rentrer à ses appartements pour y trouver... Nymphëo.

"Ca va ?"

"Comme ça peut aller quand la personne qu'on aime est dans le coma..." répondit l'elfe.

Harry la prit dans ses bras et la serra contre lui en lui murmurant des paroles de réconfort.

"Un jour tout cela va finir, je te le promet..."

"Je... Harry je ne sais que faire..."

"Qu'y a-t-il ?"

"J'aimerai vivre avec Draco en tant que mortelle mais... j'ai peur de la réaction de mon peuple surtout que Draco porte la marque et que... Je suis reine. Si j'étais une autre, je partirai sans remord, renonçant à mon immortalité mais..."

"Suis ce que te dit ton coeur, Nymphëo. Cette décision est pour toi et non pour ton peuple."

"Et je ne peux accorder l'immortalité à Draco. De plus, si l'amour est immortel, il s'estompe au fil du temps et je ne le veux pas... Je veux vivre une vie d'humaine remplie d'amour plutôt qu'une vie d'elfe longue et sans amour..."

"Je comprend." dit Harry "Alors écoute moi bien !" Il releva la tête de son amie qui pleurait sur son torse.

"Quoi ?"

"Mène ton peuple jusqu'à la fin et après cela, quelque soit l'issue, tu pourras choisir..."

"Oui... je pourrais choisir..."

Elle ferma les yeux et laissa sa tête aller sur le torse de son ami, regrettant la chaleur de celui qu'elle aimait...

Sirius rompit le baiser, à bout de souffle, puis regarda dans les yeux celle qu'il aimait.

"Je t'aime" dit il en un souffle.

Pour toute réponse, elle l'embrassa à nouveau, plus passionnément qu'avant. Le baiser fut quelque peu bref mais en disait long, très long sur leurs sentiments mutuels...

Puis, elle mit sa tête dans le creux de son cou et respira l'odeur de sa peau en fermant les yeux dans un état second. Plus rien ne comptait autour d'eux...

Il déposa un baiser plus chaste que les autres sur ses lèvres puis, l'étreignit à son tour, tout en l'embrassant au creux du cou. Pleins de petits baisers papillons sur toute la longueur de son cou dénudé.

Elle le repoussa en riant un peu puis mit un doigt sur ses lèvres qui en demandaient plus en disant, contrefaisant la voix de Mc.Gonagall :

"Mr. Black, en voilà des manières !"

"Mais-euh !!!" se plaignit-t-il.

Avec un grand sourire sur leurs visages et en se tenant main dans la main, ils rentrèrent dans la salle commune...

Le lendemain, c'était Noël et Gabrielle et Sirius avaient dormi ensemble, tout habillés encore. Ils se réveillèrent devant une montagne de cadeaux, destinés à tous les deux...

Gabrielle s'amusa à chatouiller Sirius avec les mèches de ses cheveux pour le réveiller puis, à peine avait-il ouvert les yeux qu'elle s'empara avidement de sa bouche.

"Bonjour..." dit-il la voix rauque après avoir répondu à un baiser dont il ne se lasserait jamais.

"Je t'aime." lui murmura t-elle à l'oreille.

Il se contenta de lui sourire et de l'embrasser à nouveau, les faisant retomber sur le lit avant qu'il ne dise :

"Tu ne veux pas ouvrir ton cadeau ?"

"Mais il n'est pas déjà devant moi?" dit-elle avec un sourire tendre.

"Ce n'était pas vraiment prévu mais c'est ce cadeau là qui me fait le plus plaisir car trop longtemps attendu et désiré !"

"On attend pas les autres ?"

"Ouvre juste le mien, je t'en prie !" dit il avec son regard qui faisait fondre les filles, mais qui n'appartenait plus qu'à une seule maintenant.

"Hum.... " fit-elle comme si elle hésitait "Je ne sais pas !"

"S'il te plaît !!!!"

"Bon d'accord ! Mais à une condition, tu ouvres le mien !"

"Je savais que j'étais irrésistible !" dit-il avec un sourire charmeur.

Pour toute réponse, elle se leva et revînt vers lui avec les deux cadeaux dans les mains.

"Honneur aux dames !"

Gabrielle ouvrit le paquet et y trouva un petit chien noir, pas plus grand qu'un capuchon de stylo, en train de japper.

"C'est un protecteur ! Là, il est sous sa forme réduite mais si tu as un problème, il prend sa forme normale qui équivaut à une taille moyenne de un à deux mètres... Je... je sais ce n'est pas trop comment dire...la bonne chose à t'offrir, il aurait mieux valut une bague ou un bijou mais... je ne savais pas qu'on serait hum... ensemble !" Il semblait atrocement gêné.

"Non ça me plaît beaucoup ! Surtout qu'il me rappelle énormément quelqu'un ! N'est ce pas Sirius ?" Son regard, rempli de joie ne pouvait pas mentir. Le cadeau lui faisait réellement plaisir.

Elle lui tendit son paquet à elle "Et je ne pouvais pas savoir non plus !" Elle rigola un peu en s'asseyant et en se mettant derrière lui tout en posant sa tête sur son épaule.

Il enleva le papier et y trouva une petite chouette d'une jolie couleur beige doré comme du miel.

L'animal hulula gaiement en regardant son maître puis Gabrielle justifia son cadeau :

"Je savais que tu n'en avais pas alors j'ai pensé que..."

"Merci beaucoup !" Ils s'embrassèrent, une fois de plus, avant de déposer la chouette sur un socle : "Je vais l'appeler Miel ! Elle a la même couleur."

"Si tu le dis."

Sirius se rendit compte de sa gaffe et dit :

"Excuse moi je... je ne... je ne voulais pas…"

Elle coupa son embarras par un petit baiser sur les lèvres et en closant le sujet de façon véridique : "Tu ne vas pas te priver de ce genre de constations parce que moi je ne peux les faire ! Ca m'est égal ! Je suis heureuse comme ça !"

"Alors je te crois..." Il y eut un moment de silence puis : "On va voir les autres ?"

"Peut-être que tu devrais te changer avant et moi aussi car nos vêtements sont salement froissés !"

Sirius constata que c'était le cas puis elle sortit en l'embrassant une dernière fois avant de monter s'habiller sous les regards dégoûtés de certaines Gryffondors...

Les deux amants s'assurèrent que leurs amis étaient réveillés et c'était bien le cas. Le venin avait totalement disparu de leur organisme. Sirius descendit aux cuisines chercher à manger pour fêter Noël et la jeune vampire réduisit les cadeaux de ses amis pour les mettre dans les poches de sa robe de sorcier.

Nombre de malades étaient encore à l'infirmerie et pestaient contre Pomfresh qui les gardait alors qu'ils n'avaient plus rien. Parmi ceux là, James ronchonnait en croisant les bras...

"James ! Arrête ! C'est pour ton bien ! Et puis on est ici tous les trois ! C'est pas la mort ! T'es pas tout seul !"

"Oui ! Mais où est passé Sirius ?"

"Et Gabrielle ?" demanda Remus. Ils se jetèrent des regards complices.

D'ailleurs, le dit Sirius arrivait avec les bras chargés de victuailles et Gabrielle derrière lui, les poches bien remplies.

"Salut vous ! On vous a apporté de quoi manger pour fêter dignement Noël et aussi tous vos cadeaux ! Après ne dites pas qu'on n'est pas des anges !"

Lily jeta un regard en biais à Remus qui, d'abord surpris, comprit le message et se retînt de rire devant les concernés, se mordant la lèvre jusqu'au sang pour ne pas exploser. Ce que personne sauf Lily ne remarqua.

Ils firent comme si de rien n'était.

Pomfresh ne protesta pas sur le fait qu'ils fêtaient Nöel ici car le seul remède qui manquait en ce moment, c'était bien la joie de vivre !

James reçut, de la part de Sirius, un livre rempli de blagues et de conseils pour fabriquer ses propres articles, sous le regard peu amène de Lily. De la part de la dite Lily, il reçu un terrain de Quidditch miniature avec des joueurs qui prenaient la couleur des équipes concernées, très pratique pour les entraînements tactiques. Remus lui avait offert un jeu d'échec version sorcier "Pour me battre et t'entraîner !" avait-il dit en souriant. Gabrielle lui offrit un assortiment de farces et attrapes.

Sirius eut droit, de la part de James, à un miroir de poche. "James, tu vas bien ?" fut sa première réaction. Mais son meilleur ami lui expliqua que c'était un miroir qui leur servirait à communiquer pendant les retenues (Cf tome 5). Lily lui offrit une plume avec un réservoir d'encre pour écrire. Quand à Remus, il reçut de sa part un paquet de bombabouses et il dit "C'est les serpentards qui vont être contents !" qui fut reçu avec des éclats de rire de la part de tous.

Remus se vit offrir de la part de Lily un petit loup en peluche avec une petite phrase qui s'affichait, avec un procédé magique : "A Remus, le plus gentil de tous les loups" ce qui le toucha beaucoup. Vînt ensuite le tour de James et Sirius qui s'étaient mis à deux pour son cadeau : un jeu d'échec personnalisable ! Par exemple, Remus pouvait choisir les Gryffondor contre les Serpentards, et les protagonistes concernés apparaîtraient sous forme de pièces sur l'échiquier. Gabrielle lui avait offert un beau calendrier lunaire renouvelable qui servait aussi d'agenda quand on le voulait.

Lily se vit offrir de la part de Sirius des gants de soie pour l'hiver qui se faisait rude. Lily n'en avait pas et elle fut heureuse d'en recevoir. Remus lui offrit un livre intitulé : "Comment devenir animagus ? Tous niveau confondus par Cornedrue, patmol , Lunard et Queudver". "Au cas où tu voudrais toi aussi" dit-il avec un clin d'œil mystérieux. James lui avait offert un magnifique pendentif en forme de fleur de Lys, un magnifique bijou ornementé de runes protectrices discrètes. Un magnifique présent qui laissa Lily les yeux écarquillés de stupeur. Elle fit même la bise à James ! C'est vous dire !

Gabrielle eut de la part de Lily une splendide robe de soirée rouge bordeaux avec des bandes de tissus qui passaient sous les épaules et rejoignaient des gants de soie bordeaux aussi. Un bijou doré était le centre d'intersection de ces rubans et se trouvait à la naissance de la poitrine, donnant vu sur un décolleté discret mais aguicheur. D'ailleurs, Lily reçut de Gabrielle elle aussi une robe de soirée vert pastel magnifique avec les bords plissés et de grandes manches ornées de volants soyeux. La jupe arrivait juste au niveau du sol et laissait apparaître juste ce qu'il fallait de son décolleté pour que cela attire l'oeil mais pas trop non plus. Remus offrit à la vampire un parfum magique qui prenait l'odeur désirée par la personne qui l'utilisait. James lui avait offert des pantoufles en forme de lion qui rugissaient quand on le voulait.

Ils avaient aussi tous reçus, de la part de Peter qui avait fait leurs présents avant de mourir, des friandises diverses ainsi que des plumes et des parchemins.

"Et vous deux ? Vous ne vous êtes rien offert ?" demanda James aux deux amants en souriant, s'étant finalement aperçu de ce qui faisait tant rire son ami lycanthrope.

"Et bien... on a déjà ouvert... J'ai reçu un hiboux qui s'appelle maintenant Miel et je lui ai offert un protecteur..."

"Ah d'accord ! Trop impatients pour nous attendre !" dit Remus avec un sourire narquois.

"Mais non ce n'est pas ça mais..."

"Mais ?"

"Mais..." tenta de continuer Sirius.

"Sirius ?" demanda Lily.

"Oui. Qu'est ce qu'il y a ?"

"Il te reste du rouge à lèvres !" Elle avait un énorme sourire qui barrait son visage.

L'animagus se mit soudain rougir.

"Sur le coin de la bouche et sur le lobe de l'oreille !" dit James, hilare.

"Euh..."

"Pourquoi vous ne nous avez rien dit," demanda Lily entre deux hoquets de rire.

"Oncomptaitvousledireàvotresortie !" se justifia rapidement Gabrielle, aussi rouge que Sirius qui s'essuyait les marques de rouge à lèvre qui lui restaient.

Le professeur Dumbledore se réveilla plus heureux que jamais : une personne, pour Noël, avait enfin compris qu'il avait des livres à revendre : on venait de lui offrir trois paires de chaussettes de laine !

Harry quand à lui reçut quelques cadeaux et surtout un qui l'ému plus que les autres.

Draco lui avait offert un journal intime magique avec un petit mot : "Il ne faudrait pas que tu disparaisses sans laisser de traces après avoir vaincu, non ?"

Harry avait sourit en pensant que le Serpentard ne changerait jamais.

Nymphëo, quand à elle, avait opté pour un magnifique phénix bleu azur qui avait plus de 1000 ans et qui avait, disait-on, appartenu à Merlin. C'était une femelle qui se nommait Vivyan. "Un héritage du fond des âges pour celui qui a reçu toute la puissance de son premier maître..." Phrase un peu mystérieuse mais qui, pour Harry, résumait toute la situation !

Et, le cadeau qui le toucha le plus fut celui des maraudeurs avec les filles. Ils lui avaient offert une pensine regroupant toutes les farces des Maraudeurs, les conquêtes des garçons, les moments de disputes de Lily et James, les moments de tendresse, de rire, de joie... Tout ce que Harry ne savait pas sur eux.

Un petit mot, griffonné par Remus, Sirius et Gabrielle était joint :

"Les deux concernés ne savent peut être pas qui tu es exactement (et ils sont bien les seuls à l'ignorer) mais nous, nous savons. Et comme on sait aussi que tu n'as pas eu une vie très facile, même pas du tout, on s'est dit que cela te ferait plaisir de connaître un peu mieux tes parents de leur naissance à aujourd'hui. C'est une pensine "MADE IN MARAUDEURS.INC" que l'on a un peu modifié... Car on a réusst à dédoubler les souvenirs de tes parents pour le mettre dedans. De plus, tu auras l'occasion d'intervenir à tout loisir dans ces souvenirs sans que cela ait d'influence sur la réalité... On t'embrasse. Le loup, le chien et la vampire..."

Et voili voilou !

Ouff ! Il était long ce chapitre vous ne trouvez pas ???

Bon, j'insiste beaucoup sur la relation entre Sirius et Gab' parce que vous avez été nombreux à me demander sans interruption : "Quand est ce qu'ils sont ensemble ???" Maintenant c'est fait !

La "future" petite amie de Harry va bientôt débarquer dans l'histoire...

Et que va t-il se passer par la suite ???? C'est Noël, le temps de la joie mais... après ???

Surprise surprise !! Héhéhé !!

Bzou !