Vous en voulez encore? Rohla, vous êtes vraiment pervers! P Bon plus sérieusement, lui c'est celui dont je suis le moins fière, mais j'avais besoin de cette situation pour aller au chapitre quatre... Vous verrez en lisant. Bizoux!

Revirement de Situation

Depuis six mois, Hermione s'était séparée de Neville pour une raison bien simple…Elle était morte, tuée par un mangemort en liberté. Elle s'était sacrifiée pour son amour qui allait recevoir un sort mortel dans le dos, qu'elle pris en plein cœur. Harry avait alors pris en charge le poste de Hermione, habita à Poudlard et devint même Directeur, laissant Dumbledore prendre sa retraite. Malgré tous ses emplois, l'absence d'Hermione était toujours aussi vive, présente. Neville était devenu professeur de Botanique, il habitait chez Ron. Il n'en pouvait plus de rester dans la maison de sa défunte épouse, trop de souvenirs y restaient collés, imprégnés.

Un fort lien d'amitié s'était formé entre Ron et Neville. Les vacances de Noël étaient très réjouissantes. Ce serait la première fois que Ron ne serait pas seul depuis bien des années, mais pour Neville c'était à nouveau ce manque, ce besoin de compagnie, cette Hermione disparue a jamais…

C'était la veille de Noël. Une forte odeur de dinde cuite et de biscuits au four se répandait dans la maison. Ron se réveilla et se dirigea vers la salle de bain, les yeux bouffis. Il ouvrit la porte, fit couler l'eau du lavabo en dessous du miroir et se jeta de l'eau froide en plein visage pour être bien éveillé. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'en levant les yeux, il le vit.

Il regarda son reflet dans le miroir comme il ne l'avait jamais regarder auparavant. Il dormait dans le bain, son corps enveloppé d'eau transparente. Ses cheveux brun court flottaient à la surface, comme une sorte d'auréole. Son visage était fin et raffiné, et malgré son poids quelque peu élevé, on remarquait très bien les muscles détendus. Un sourire calme se dessinait sur ses lèvres en forme de cœur.

Ron se jeta encore un peu d'eau dans le visage, essayant d'éliminer toute rougeur. « Il n'est pas gay, tu le sais très bien » Pensa t'il. Au même moment, quelqu'un le tira par son boxer gris qui le fit tomber dans l'eau tiède, ce qui lui fit pousser un cri de surprise. Il ouvrit grand les yeux quand il remarqua que Neville le fixait avec une sorte d'espièglerie dans le regard qui aurait pu paraître… sensuelle.

Il avala difficilement.

-Je t'ai eut! Dit Neville en riant. Ron éclata de rire a son tour, ou plutôt se força à paraître décontracté. S'en avertir, le roux embarqua sur le brun et poussa sa tête au fond du bain. Alors que Neville se débattait, il ne put s'empêcher de regarder ses pectoraux, les muscles de ses bras et ses épaules, ses mains grandes et…évocatrices.

Il mordit sa lèvre et se recula rapidement, essayant de camoufler le plus vite possible son érection naissante. Neville sortit sa tête de l'eau en prenant un énorme respire puis le regarda férocement. Il lui sauta dessus; chose a ne pas faire. Il était embarqué sur ses cuisses et ses mains agrippaient ses épaules. Il put alors facilement voir le visage empourpré du roux qui déviait maintenant le regard. Neville se recula quand il vit la source de cette gêne : sous le sous-vêtement moulant se dessinait la forme nette d'une excitation pure.

Ron regarda le plafond, priant pour que Neville s'enlève, trouvant dans sa tête des millions d'excuses pour expliquer une telle réaction… Sauf que toute pensée arrêta quand il sentit une main chaude touchée, frôlé son membre dur. Un frisson lui parcouru l'échine et il se mordit la lèvre, se décidant à regarder dans les yeux du brun. Neville le regardait avec passion, désir…Il lâcha un cri de surprise quand Neville enleva son boxer trempé et le jeta à l'autre bout de la pièce, pour finalement empoigné l'organe avec douceur.

Ron agrippa le rebord du bain et poussa de minces gémissements de plaisir alors que la main experte le masturbait. Il n'avait conscience de rien. Ni de l'endroit, de lui, de quand, de qui, de tout. Ce qui importait, c'était cette main, cette délicieuse bouche… Il leva la tête et embrassa l'autre qui répondit langoureusement a ce baiser. Leurs langues s'entrelacèrent quelques instants, leurs corps enfouis sous l'eau scintillante de plaisir. Ron poussa un grognement, se jeta sur lui et le renversa, l'embrassant sur la poitrine, glissant ses mains dans son dos, sur ses fesses… Lui léchant le lobe d'oreille, embrassant son front, ses lèvres avec passion.

Ce fut Neville qui brisa le charme, la magie, le contact. Il se leva en sanglotant, pris une serviette et l'entoura autour de sa taille. Ron cru que c'était de sa faute, qu'il l'avait trop brusqué, qu'il avait été trop loin… Le brun s'expliqua lui-même, la respiration saccadée…

-Non… je ne peux pas la trahir. Je ne peux pas! Tu comprends?

Et il sortit de la pièce. Ron poussa un juron et sortit du bain, mis son boxer mouillé, ne pris pas la peine de se sécher et sortit de la pièce d'un pas décidé.

Il-le-voulait.

En fait... Il devait l'avoir, par tous les moyens possible. C'était le plan, n'est-ce pas?

/…/

Il ne savait pas ce qui lui prenait, ne savais pas pourquoi cette fureur se pointait soudain, pourquoi il avait ce vide a l'intérieur de lui. Comme pris d'un besoin viscéral, il alla jusqu'à sa chambre ou Neville devait se changer et l'ouvrit d'un coup de pied.

-Qu'est-ce que…

Ron remarqua que Neville portait un chandail blanc et des boxer gris, sans y penser d'avantage il avança vers lui a pas furieux et le prit par le collet.

-Mais je…

-LA FERME AVORTON!

Il l'embrassa violemment et le lança sur le lit. Ron était plus grand d'au moins trente centimètres, et la carrure de Neville ne faisait pas le poids. Comme si quelqu'un avait pris possession de son corps, Ron embarqua sur le lit et déchira le chandail, arracha le boxer et le retourna sur le ventre.

Neville hurlait, frappait, sanglotait, Ron le tenait prisonnier , l'avait attacher… tout comme Lucius avait fait avec lui… et ça l'excitait.

-Tu vas te taire, espèce de gros pleurnichard! Tu paye le prix de tes actes maintenant… C'est toi qui m'as exciter, toi qui m'as donner du plaisir, toi qui m'as aguicher… N'ais-je donc pas le droit d'avoir ce que je veux maintenant?

Il enleva son propre boxer qui était fortement encombrant. Neville sanglotait toujours, n'avait pas usage de ses mains. Si Ron n'avait pas bloquer ses jambes, il aurait sûrement pu faire quelque chose pour se défendre.

-Je n'ai… n'ai rien fait… Ron…

Ron pris son menton dans sa main et serra si fort qu'il en eut les larmes aux yeux.

-Tu la ferme.

Il entra en Neville avec violence. Le brun hurla de douleur. Des larmes coulèrent sur l'oreiller alors que Neville pleurait, de rage, de honte…

-Tu aimes ça, pas vrai Neville? Tu aimes ça…

Il alla de plus en plus rapidement, de plus en plus profond, et il jouissait. Ron criait, hurlait… Mais Neville ne cria pas. Il se mordit la lèvre jusqu'au sang, attendant que Ron aille fini. Ca semblait s'éterniser, durer des heures… jusqu'à ce que Ron se retire enfin, essoufflé, la respiration haletante, délivré de sa semence, il comprit alors ce qu'avait put ressentir Lucius Malfoy. Il sourit fièrement et sortit de la chambre en riant. En fermant la porte, tremblant, il s'accota sur le mur et ferma les yeux.

Tout ça pour Lucius.

Il venait de gâcher une amitié simplement pour que Lucius le prenne, pour que Lucius le goûte, pour qu'il le suce, le masturbe, le fasse jouir… C'était la condition. La seule. Et pour cela il avait fallu qu'il gâche une forte amitié.

« Plus qu'une, pensa t'il, quand ils vont l'apprendre… »

Il gémit et pris sa tête entre ses mains.

/…/

-Tu l'as fait?

Il hocha la tête.

-Bien. Allonge-toi.

Ron retint son souffle. Il n'avait pas changer. Même s'il avait 46 ans, Lucius Malfoy était toujours aussi séduisant, aussi glacial… désirable.

-As tu acquis de l'expérience depuis notre rencontre, Weasley?

Ron hocha la tête. Il avait changer depuis. Auparavant, il n'était qu'un curieux, maintenant il est un assoiffé.

-Nous allons voir ça…

Ron se mordit la lèvre alors que Lucius embarquait sur lui, sur ce bon vieux lit rouge en velours.

Lucius le regarda de ses yeux gris terrifiants.

-Raconte moi ce qui c'est passé, Ron. Plus tu en diras, plus je t'accorderai du plaisir.

Il se dépêcha donc a raconter son récit.

-Fin-