Bakura sonna sans grande conviction chez les sœurs Pegasus. La porte s'ouvrit en grand sur... le vide. La voix de Zelda s'éleva :
« Salut ! Ca va ? Je suis devant toi ! Hou hou !! Tu me regardes ou quoi ??
-Mais... il n'y a personne devant moi ! s'écria Bakura.
-Ah bon ?... Zut, excuse-moi ! J'ai oublié de me matérialiser ! Je me suis enfin rendue invisible ! Attends... »
Zelda apparut devant le garçon aux cheveux blancs. Elle portait un T-Shirt informe avec dessus l'inscription « No Life », et un jean trop grand. Elle avait retenu ses cheveux avec une pince.
« Comment tu... commença Bakura.
-Laisse tomber, tu capterais pas. Au fait, ton Yami, il est au parfum ?
-Hein??
-Il est prêt à recevoir un coup dur niveau réalité ?
-Lui ?? Il est tellement con qu'il ne s'en rendrait même pas compte !
-REPETE CA !!!!!!! hurla une voix.
-Meuh non il est pas con, ironisa Zelda. À peine... Assieds-toi sur le canapé. Bon. Orangina, Coca, Vodka... ?
-Non merci. (Auteur : Changement de personnalité : Yami-Bakura s'la ramène !! Coucou n'amour !! Yami-Bakura : NOOOOOOON PAS ELLE !!! ) T'aurais pas plutôt un verre de sang ?
-Si. Bœuf, vache, veau, chien, chat, lapin, souris, rat, corbeau, humain ?
-Humain.
-Chaud ?
-37C si tu veux bien.
-Groupe sanguin ? Rhésus ?
-A. »
Elle commença à s'ouvrir la veine du poignet droit (Auteur : vous savez, la grosse bleue ?) et laissa couler quelques secondes son sang dans un verre. La plaie se referma toute seule.
« Mais... mais m'enfin... balbutia le psychopathe antique alors qu'elle lui présentait le verre.
-J'ai remarqué ta façon de me lorgner ces derniers temps. Je déteste ça.
-Ah bon. Et alors ?
-Et alors ce n'est pas moi que tu veux.
-Quoi ?
-Tu as très bien entendu. Il y a deux moi. La première, c'est la fille Goth qui t'a servi un verre de son sang. C'est... c'est moi, Zelda.
-Tu ne m'apprends rien.
-La deuxième, c'est une fille qui vient de l'ancienne Egypte. Elle a les mêmes ambitions que toi, sauf que c'est multiplié par 10 côté Yami Yugi. Elle me ressemble. Tu la connais peut-être.
-Je le saurais mieux si je connaissais son nom.
-Makeda.
-Connais pas.
-Attends, je te la présente. Il faut juste qu'elle sorte... MAKIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!
-M APPELLE PAS MAKI ! cria une femme.
-AMENE TOI ! »
Une lumière bleue aveugla les deux amis (Auteur : oui m'enfin bon...) et une jeune femme apparut. Elle avait des cheveux noirs assez longs, luisants, un teint mat et des yeux rouges. Elle était très belle, avait un visage ovale, des traits assez fins. Elle était très mince, et portait un haut en cuir très décolleté, et une mini-jupe en cuir avec des bottes montantes. Elle se laissa nonchalamment tomber sur le canapé en regardant Yami-Bakura de travers.
« C'est qui celui-là ? demanda-t-elle sur un ton plutôt méprisant.
-Celui-là c'est le gars qui est sur la même longueur d'ondes que toi, répliqua Zelda.
-Ah bon ? Amusant. C'est à qui ce verre ?
-Zelda m'en a proposé, intervint Yami-Bakura.
-QUOI ELLE T'A PROPOSE SON SANG ???? MAIS ELLE EST DINGUE !! ELLE EST À MOI ET SON SANG AVEC !! Y A QUE MOI QUI AI LE DROIT D'EN PRENDRE ! »
Elle avala le sang d'un trait.
« (Yami-Bakura) O.O Mon verre !
-J'avais soif, dit Makeda. Et toi Casper l'Egyptien, sache que t'as pas intérêt à t'attaquer à Zelda. Tu la touches pas, OK ?
-On se caaaaalme. Pourquoi veux-tu que je la tue ?
-Zelda ?
-Oui Makeda ?
-Laisse-nous si tu veux bien. Au fait, ton rendez-vous avec ton père c'est quand ?
-C'est... MERDE C'EST DANS 10 MINUTES !
-Ah tu vois ?
-Salut vous deux ! Yami-Bakura, tu feras gaffe, elle peut avoir très soif parfois... Makeda, retiens-toi... et salut ! »
Elle sortit de la maison après avoir à moitié enfilé un manteau noir et très long (Auteur : et ça fait Gestapo en plus !) en claquant la porte.
« Bon. Enfin seuls. Content de me revoir ?
-Ca se peut, répondit l'esprit maléfique. Comment as-tu réussi à me retrouver ?
-Grâce à ma chère partenaire, Zelda. Une fille géniale, si tu veux mon avis. Elle m'a invoqué et m'a donné un corps. Je suis logée, nourrie, blanchie. Dolce vita.
-Mouais. Pourquoi pas. Alors, ça recommence comme avant ?
-Oui. Exactement comme avant. Tu n'as pas changé. Toujours aussi mauvais et ambitieux.
-Et toi tu es toujours aussi belle, et tu me fais autant souffrir qu'avant.
-. ?? Comment ça ?
-Je t'aime toujours, Makeda.
-ï
