Chapitre 4 : Curieuse découverte.
Harry se leva le lendemain avec la conviction qu'il allait découvrir quelque chose sur ce couple hors du commun des sorciers. Il avait envie de savoir qui pouvaient être ces deux hommes qui avaient passé les principales barrières du tabou de l'homosexualité. Déjà aujourd'hui, la communauté gay, sorcière principalement, ne se dévoilait pas au grand jour alors à la fin des années soixante dix….
Il avala un rapide petit déjeuner et sortit pour enquêter sur ce « jeune homme » de seize ans son aîné. Il remarqua assez vite que Jersey était bien plus grande qu'il ne le pensait et que « sa » maison s'élevait dans la partie de l'île la plus peuplée de légendes sur la magie et la sorcellerie.Il loua un vélo dans une auberge.
Il parcouru ensuite les ruelles d'un village puis s'assit à la terrasse d'un café où l'on racontait l'histoire d'un jeune homme et de son amour perdu. On disait que sa maison pleurait tous les ans à l'époque d'halloween depuis la mort du dernier membre de la famille et on refusait de l'habiter. Elle tombait en ruine, envahie par les herbes folles et les buissons.
Cette histoire, racontée à une petite fille dont les parents étaient visiblement des touristes, écoutait sans mot dire. Aucune trace de peur ou d'émotion ne marquait son visage d'enfant. A six ans, il aurait eut peur devant une telle histoire. Elle posa une question au vieux grand père.
- La maison existe-t-elle toujours ?
Oui petite, répondit le vieux monsieur. Elle est à la sortie du village. Cette histoire, racontée à une petite fille dont les parents étaient visiblement des touristes, écoutait sans mot dire. Aucune trace de peur ou d'émotion ne marquait son visage d'enfant. A six ans, il aurait eut peur devant une telle histoire. Elle posa une question au vieux grand père.
- La maison existe-t-elle toujours ?
- Oui petite, répondit le vieux monsieur. Elle est à la sortie du village. Un kilomètre plus loin.
- Et on a le droit de la voir ?
- Lucie ! La gronda sa maman.
- Laissez, c'est bien d'être curieux à son âge…
Harry n'écouta pas plus longtemps le vieux bonhomme et prit son vélo en direction de la sortie du village. Le ciel se couvrait et promettait un orage comme on en voyait seulement en été. Harry pressa l'allure et arriva en vue de la maison. Il accrocha plusieurs fois son pantalon aux ronces du jardin et parvint à la porte d'entrée. Celle-ci était rongée par les pluies et le sel et grinça quand il entreprit de la pousser pour entrer.
L'air était chargé de poussière. La table était mise pour une personne, la cruche d'eau avait laissé des traces blanches et le lit était encore fait. IL ferma les yeux et laissa son esprit divaguer à la recherche d'un indice ou d'un élément qui paraîtrait étrange ou incongru.
Après cinq minutes il nota que malgré l'état de dégradation avancée des murs et du parquet, trois lames étaient encore brillantes et luisantes. Il était sûr de ce que il trouverait dessous. Il sourit quand il sortit un coffret de bois de taille conséquente. Ses sens en alerte l'avertirent que quelqu'un approchait. Il jeta un sort de désillusion à la boîte avant de quitter la maison.
Il se félicita de l'avoir fait quand il croisa la petite fille et ses parents un peu plus haut sur le chemin. Ainsi, personne ne pourrait voir la boite. Juste un garçon de seize ans qui se promène en vélo.
L'orage s'abattit sur Jersey au moment où il déposait son coffret sur la table. Il était à peine midi. Il fouilla dans le placard à la recherche de biscuits et se consacra à son trésor. Après avoir ingurgité à la va vite une pleine boîte de cookies, il estima nécessaire de s'offrir une longue et belle sieste. Il posa le carnet et les lettres qu'il avait trouvés dans le coffret sur la table. Il avait tout le temps de découvrir qui ce cachait derrière « Will'o the wisp ».
Quand il s'éveilla des heures plus tard, le soir tombait. Il sortit avec le carnet et s'en retourna sur la plage où il s'était promené la veille. L'orage avait rafraîchi l'air et le sable était encore humide. Il choisit un rocher plat sur lequel il s'assit confortablement. Les mains tremblantes et l'esprit avide, il ouvrit la couverture de cuir vert.
« An 1, 13 Janvier.
C'est idiot de vouloir consigner mes sentiments dans un carnet. « Un serpentard ne ressent aucun sentiment ». Père me le répète à l'envie. Portant, aujourd'hui je suis sûr du contraire. Il est enfin venu à moi. Celui dont je vénère le corps depuis ces dernier mois et que je n'approche jamais.
Will' O, je t'appellerai ainsi. Ils t'appellent tous comme ça. Merci d'avoir ouvert mes yeux au ressenti. Ton baiser sera mon plus beau souvenir…. »
Et ainsi de suite pendant deux ans, jusqu'à la lettre de la bouteille. Après voir désespéré de ne jamais connaître l'identité du correspondant, il trouva sur la table une lettre de « Will' O ». La nuit était tombée et la fraîcheur de la nuit l'avait incité à rentrer chez lui.
« Twister,
Tu seras celui que j'ai le plus aimé. Je ne vais pas te cacher que notre séparation va créer une sorte de néant, que ma compagne ne pourra jamais combler tout à fait. J'espère seulement je jamais revoir tes yeux si beaux derrière une cagoule sombre.
Adieu, mon amant adoré, je t'aime.
Will' O the wisp »
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs chéris de ne pas pouvoir répondre à leurs sympathiques petites reviews. Après moult tentatives infructueuses, je n'arrive pas à lire les reviews que vous m'avez laissées sur fanfiction. Et comme j'ai fait la bêtise de ne pas les conserver sur ma boite mail…
J'ai répondrais au prochain chapitre, c'est promis.
Deux petites notes à l'attention d'Ivrian cependant, la première est que j'ai un poil changé la donne de ton défi puisque c'est le nom de l'amant qui est révélé en premier, amant surprenant s'il en est, en fait c'est sa date de décès qui m'y a fait penser. Quoi de plus ironique que cette date ? Le fin mot de leur histoire au dernier chapitre ….
La deuxième note est une autorisation, puis je te citer dans une de mes histoire toi et ta fic « Trelawney » histoire d'illustrer mon propos ? Merci de me répondre vite pour que je puisse poster la suite de Sorcelleries.
Bises à toi et à tous.
