ENCORE DU BOULOT POUR NOUS ?!?

Disclamer : Les personnages ne sont pas à moi.

Auteure : Mich' Loinvoyant

Genre : shonen ai, cross-over avec le « Chant de la Mallorée » et « La Belgariade », cross-over généralisé plus tard, cassage de tête.

Couples : HPDM, GGVC, RWHG, SRSB. (pour l'instant pas évident).

Série : Harry Potter.


Chapitre cinq

Cinq adolescents un peu perdus, assis dans une clairière, se demandant quoi faire… Puis tout à coup l'un d'eux se redresse. Il est brun, et ses yeux verts reflètent une inquiétude qu'il ne prend plus la peine de cacher. Et il avait tendance à entendre des voix dans sa tête. Mais bon, ça il n'y pouvait rien…

« Désolé d'être si envahissant, Harry… »

Il avait jusqu'à présent ignoré cette voix ; la douleur était trop forte. Mais il ne pouvait pas le laisser penser ça.

« Ne dis pas n'importe quoi. Ce n'est pas toi qui me dérange, c'est cette foutue Prophétie, la grande, pas celle de Trelawney… »

« Pourquoi moi, c'est ça ? »

« Exactement. Dis, tu as une idée de ce que ces abrutis voulaient dire avec leurs noms bizarres ? Le seul truc clair, c'est que je dois partir seul et les quatre autres par groupes de deux. Mais quels groupes, alors ça… »

« Demande leur, ils devraient pouvoir t'aider. Mais Harry, tu es sûr que je ne te dérange pas ? je vais quand même rester là toute ta vie… »

« J'ai pris ma décision lorsqu'il est mort. Tu as accepté de te sacrifier, mais je pouvais quand même pas te laisser faire ! »

L'autre ne répondit pas. Il avait probablement toujours un sentiment de culpabilité de s'imposer ainsi. Le même que celui d'Harry de l'avoir laissé mourir…

-flash-back-

Ils étaient face à Voldemort. Harry, Ron, Hermione, Ginny, Luna, et lui. Neville. C'était une chose que les survivants de ce passé lointain leur avaient appris: une possibilité avait parfois plus de pouvoir qu'une réalité. Et en l'occurrence, Neville, s'il ne pouvait pas tuer Voldemort, pouvait cependant faire beaucoup. Car il y avait eu quelques changements dans l'ordre de l'univers depuis la prophétie de Trelawney, même si personne ne savait encore avec exactitude lesquels. Même cette foutue voix qui venait emmerder certains d'entre eux parfois ne savait pas. En tout cas, ces changements avaient fait que détruire Voldemort s'avérait encore plus compliqué qu'on ne l'imaginait. Même Dumbledore avait été surpris par les révélations qui lui avaient été faites.

Leur meilleure arme était leur amitié. Mais cela ne suffirait pas. Ils devraient également s'appuyer sur ce Choix fait des millénaires auparavant, et prier pour que cet Evènement soit le dernier, pour de bon cette fois. C'est vrai, on leur avait dit que le coup avait déjà été fait deux fois ! Alors si ça voulait bien s'arrêter après ? Histoire d'être tranquilles pour une fois. Mais pour l'instant ils n'avaient qu'une chose à faire. Le combat commença. Aucun d'eux ne prit la peine de sortir sa baguette. Ca ne convenait pas, non vraiment pas, aux circonstances. Et puis ça n'aurait servi à rien. Seul le Vouloir et le Verbe les accompagneraient lors de cette épreuve. En évitant de dire à l'autre connard cause de tous leurs ennuis de disparaître, bien sûr. Ils n'étaient pas si bêtes. Puis il était faux qu'ils étaient responsables de tous leurs ennuis. Belgarion leur avait expliqué que Voldemort était l'aboutissement d'un plan monté dans le passé par la possibilité de Prophétie résultant du Choix- qui n'avait pas été celui fait. Il avait d'ailleurs eu l'air coupable en leur racontant ça, comme s'il s'en voulait de ne pas l'avoir prévu…Mais on ne pouvait pas le lui reprocher. Cependant le Choix avait été fait- alors comment nommer Voldemort et Harry, puisqu'ils ne pouvaient être Enfants de Lumière et de Ténèbres ? Quels étaient leurs rôles exacts ?

« Tu te compliques la vie, Harry »fit dans sa tête une petite voix sèche qu'il avait appris à connaître et qu'il supportait avec peine.« Les choses sont beaucoup plus simples : vous défendez simplement des causes. Ces histoires d'Enfant de Lumière ou de Ténèbres n'ont jamais été que des histoires de noms. »

C'est vrai que ce n'était pas exactement le moment pour penser à ça. Il sourit en pensant aux dernières paroles de Dumbledore avant qu'il ne parte : « Bonne chance, Harry ». Un jour il devrait essayer de se rappeler le nombre de fois où il lui avait dit. Mais ce vieux fou avait ses raisons, comme d'habitude. Cette phrase faisait partie de ce qu'il leur donnait de la force. La force magique de celui qui l'avait dit et sa sincérité faisait qu'en effet la chance l'accompagnait, et ce jour-là cela les aiderait particulièrement.

Mais il allait se concentrer sur ce qu'il avait à faire, à la fin ?! Ca commençait à bien faire ! Pour l'instant, Voldemort était trop surpris par leur arrivée pour réagir, et heureusement il n'avait pas perdu trop de temps dans ses pensées. Il regarda Neville. Celui-ci sembla sortir de ses pensées, probablement proche de celles d'Harry. Leurs réactions se ressemblaient tant… Il lui retourna son regard. Il était temps.

Autour d'eux, Luna, Ron, Hermione et Ginny formèrent un carré et tendirent les mains vers eux. Ils récitèrent la formule « Unita magici ! », et tombèrent sur le sol, vidés. Neville sourit à Harry, puis envoya un « Avada Kedavra » à Voldemort, contenant toute la puissance d'eux cinq. Ce sortilège rebondit sur le mage noir, comme ils s'y attendaient, et se dirigea vers celui qui l'avait lancé : Neville. Mais avant qu'il l'atteigne, Harry se précipita devant lui et l'arrêta, ce qui était théoriquement impossible (qui a déjà entendu parler d'arrêter un sort ?). Il l'aurait bien renvoyé, mais il savait que cela n'aurait aucun résultat. Il fallait autre chose, et il savait quoi, même si ça lui déchirait le cœur. Il sentit une main se poser sur son épaule. Au bout de son doigt était une braise verte, qui n'attendait que d'être lancée avec un supplément de puissance. Alors il entendit une voix qu'il avait peur d'entendre pour la dernière fois murmurer le sortilège qui lui donnerait ce supplément de puissance…et ferai mourir le lanceur du sortilège au moment où celui-ci atteindrait sa cible. « Liam Vita, offere mortis, ette potentes ». Harry lança la braise verte, et au moment où elle atteignit Voldemort, il sentit derrière lui disparaître la puissance de Neville. S'il ne l'avait pas tant regretté, peut-être aurait-il remarqué un léger changement en lui-même, qui venait de l'arrivée de ses nouveaux pouvoirs. Mais il n'en était pas conscient, et sa douleur, mêlée à ses nouveaux pouvoirs qu'il ignorait et ne contrôlait donc pas, fit que l'âme et l'esprit de Neville s'attacha à lui, et que désormais celui-ci l'accompagna partout. Même s'il était mort…

-fin flash-back-

C'était ainsi que les choses s'étaient passées, se souvint Neville. Mais pendant qu'il se remémorait tout cela, Harry avait suivi son conseil et demandé l'avis des ses camarades :

-Avez-vous une idée des groupes qu'ils veulent que nous formions ? Je sais que je dois y aller seul, mais j'ignore comment vous êtes censé vous répartir en groupes de deux…

Ron avait l'air un peu ahuri, il n'avait encore compris qu'à moitié les paroles des Vainqueurs-de-la-mort, mais avec le charabia qu'ils parlaient, ce n'était pas étonnant. Vincent et Grégory semblèrent vouloir dire quelque chose, puis baissèrent la tête sans rien dire, et sans se regarder ce qui fit qu'ils ne virent pas la similitude de leurs réactions. Harry la nota, mais ne chercha pas plus loin. Ce fut Hermione qui lui répondit.

-Eh bien, je suppose que s'ils ne nous ont rien dit, c'est que les groupes que nous devons former sont ceux que nous formerions naturellement. De plus, je ne veux pas en quoi on pourrait dire que le mensonge est entre deux d'entre nous, si ces deux-là ne se parlent jamais. Ca ne peut être que moi et Ron, ou Crabbe et Goyle. Mais je pense que c'est eux deux, parce que si j'ai bien compris, ce qui permettra à Ron et à moi d'avancer, c'est notre amour partagé et dévoilé.

A ces mots, Grégory releva la tête, se demandant si le mensonge entre eux n'était pas de même nature. Puis il chassa cette pensée. Non ce n'était pas possible. C'était autre chose…Même s'il ne voyait pas à quel autre sujet ils mentaient. Bah, peut-être était-ce tout compte fait Weasley et Granger qui se mentaient.

-Bon, eh bien dans ce cas séparons-nous, dit Harry.

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Macgonagall s'exclama:

-Comment ça, disparus !

-Calmez-vous, professeur, lui répondit Dumbledore. J'ai toute confiance en Harry. Il y a certainement des raisons que nous ignorons pour être parti ainsi.

-Certes, mais quand même. Si seulement trois d'eux six avaient disparu, je ne m'inquiéterais pas! Mais Dumbledore, vous connaissez leurs relations, vous savez comment ils s'entendent.

-Justement Minerva, je me demande si nous savons vraiment ce qu'il en est.

Le professeur de métamorphose le regarda, interloqué, puis décida de mettre cette dernière phrase sous la rubrique "actes et remarques incompréhensible du directeur" et de n'y plus penser. Tout ce qui entrait dans cette catégorie finissait toujours par prendre un sens, mêle si parfois c'était des années après... Même si ces derniers temps elle avait davantage tendance à se vider qu'à se remplir. Peut-être avait-il enfin appris à être explicite?

-Il faut quand même faire quelque chose pour que leur absence ne se remarque pas.

-Vous avez raison, Minerva. Allez me chercher Severus et le professeur de Défense contre les forces du mal.. Et puis Hagrid, je pense qu'il a aussi le droit de savoir que Harry est parti.

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Rogue entra dans le bureau du directeur et jeta un regard assassin au prof de DCFM, arrivé avant lui. Celui-ci était assis sur un fauteuil, les jambes nonchalamment allongées devant lui, et l'ignora avec une insolence remarquable. Rogue se retint de justesse de grincer des dents et s'assit à son tour. Qu'est-ce que ce sale chien pouvait l'énerver !

A suivre…

RR :

Laurie : Merci beaucoup, ça fait plaisir de se savoir soutenue ! Et pour ta question, on a une partie de la réponse dans ce chapitre!