ENCORE DU BOULOT POUR NOUS ?!?
Disclamer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas. Les personnages du « Chant de la Mallorée » et de « La Belgariade », qu'on voit parfois dans les flash-back ou qui sont mentionnés, non plus. Luke et Merlin, dont vous allez faire la connaissance dans ce chapitre, sont de Roger Zelazny (qui est mort…qui a hérité ? Combien de personnes doivent mourir pour qu'ils soient à moi ? Beaucoup, sans doute. Trop, donc j'ai aucune chance qu'ils m'appartiennent un jour. Snif.)
Auteure : Mich' Loinvoyant
Genre : shonen ai, cross-over généralisé maintenant, cassage de tête.
Couples : HPDM, GGVC, RWHG, SRSB. (un peu plus visible cette fois)
Série : Harry Potter.
Chapitre six
Harry marchait seul dans ce monde depuis plusieurs heures. Il savait que pour sortir de la forêt où il se trouvait, il ne devait surtout pas se diriger vers la sortie apparente. Ce monde, supérieur au leur, possédait davantage de dimensions que leurs yeux à trois dimensions n'arrivaient à voir et par conséquent, la bonne direction n'était pas la direction visible. Heureusement pour Harry, il savait comment arriver dehors. Puis après tout son but était de retrouver Draco. S'il avait bien compris ce que les « Vainqueurs de la Mort » lui avaient dit, il devait vaincre la mort, c'est-à-dire devenir un des leurs, puis aller dans cet univers « supérieur » pour y retrouver Draco. Ca n'allait pas être facile. Sans parler de l'énigme du « et tu devras savoir pourquoi tu veux le sauver ». Cela n'était-il pas évident ? Il voulait le sauver parce qu'il était son ami.
Il finit par arriver sur la prairie. Il sourit. La première fois qu'après maints détours lui, Ron et Hermione avaient réussi à sortir, ils s'étaient retournés et avaient été surpris de constater qu'à perte de vue derrière eux la plaine s'étendait, sans qu'on ne voit l'ombre d'un arbre, alors qu'à une centaine de mètres, devant eux, se dressait une forêt aussi dense que celle qu'ils venaient de quitter. Peut-être était-ce bien la même d'ailleurs.
Leur épreuve dans ce monde avait été, somme toute, banale ; il s'agissait de récupérer un objet, une simple quête comme on en trouve tant dans les livres. Mais pour la réussir, il leur avait fallu tirer le maximum de leurs capacités et surtout de l'union de leurs capacités. Ils ne pouvaient se permettre d'agir comme si ils étaient seuls, mais cela était depuis longtemps chez eux une seconde nature que d'agir ensemble sans concertation préalable.
Bon, il était quand même temps, maintenant qu'il avait quitté la forêt, de décider quelle direction prendre. Et pour cela, il n'y avait pas trente-six solutions. Il voulait retrouver Draco, pour cela il lui fallait trouver l'endroit d'où il serait le plus simple d'aller dans ce troisième monde. Il préférait ne pas savoir à quoi celui-ci allait ressembler. Surtout quand il voyait comment était celui-ci, une fois sorti de la forêt.
Heureusement, il savait comment repérer l'endroit qu'il lui fallait. Comme il avait fait pour créer le portail, dans son propre monde, il ferma les yeux, étendit sa perception, puis les rouvrit. Il sentait la présence de Draco, comme un fil qui passerait par une fissure entre deux mondes. Il n'avait qu'à le suivre pour la trouver, et d'ici-là, il aurait fait l'expérience de la mort et n'aurait plus besoin de restes de « sortilège » pour créer un portail… Même s'il s'évanouirait probablement cette fois-là aussi. Il sourit en voyant la direction qu'il devait emprunter. C'était parfait.
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Sirius ne souriait plus du tout. Il était sorti de derrière l'arcane par un miracle qu'il ne s'expliquait pas, et qui n'était du à personne. Il s'était réjoui à l'idée de revoir Harry, et voilà qu'il apprenait qu'il avait disparu ! Même l'idée d'embêter Rogue lui paraissait moins séduisante tout à coup. Et il n'avait aucune envie de rester ici à ne rien faire alors que son filleul courait sans doute encore les pires dangers! Et ce n'était pas le fait qu'il avait sans doute l'habitude maintenant, ou qu'il était devenu un adulte responsable par la force des événements qui allait l'empêcher de voler à son secours! C'était son filleul; il devait le protéger, même en courant lui-même tous les risques! Et pour cela il était prêt à tout, oui monsieur!
Sa fureur devait se lire sur son visage, ainsi que ses intentions, car le directeur intervint:
-Sirius, je sais ce que tu ressens, mais tu ne dois pas commettre d'imprudence. Harry sait très bien ce qu'il fait. Pour ma part j'ai toute confiance en lui; et ce n'est pas pour cela que je ne m'inquiète pas pour lui, tu devrais le savoir!
-Je n'ai jamais mis cela en doute, professeur. Mais votre relation avec Harry n'est pas la même que le mienne! Etant son parrain, je lui dois protection et aide. C'est la dernière mission que ses parents m'ont confié, je ne peux pas faillir à leur mémoire! Vous, par contre, ne lui êtes rien et par conséquent n'avait pas à faire plus!
Dumbledore parut touché au cœur par ces mots. Qu'on puisse croire que porter secours à un de ses élèves n'était pas en toute circonstance sa priorité, cela lui paraissait invraisemblable. De même, qu'on puisse penser qu'il ne se sentait aucun devoir envers Harry en particulier, celui de ses élèves auquel il avait le plus demandé, lui était insupportable. Minerva s'en rendit compte, et allait intervenir, lorsqu'une voix grinçante l'interrompit:
-Toujours aussi arrogant, à ce que je vois Black. Et toujours aussi stupide. Tu ne comprends pas, et ne comprendras jamais, qu'Harry a grandi! Tu n'es même pas capable de voir qu'Harry n'est pas son père. Tu penses à ce que tu dois à ses parents, mais penses-tu à ce que tu lui dois à lui? Il est tout à fait capable de mener à bien seul ce qu'il a entrepris. Tu lui serais plus une gène qu'autre chose, vu son niveau actuel. Il est de loin le plus puissant des sorciers vivants actuellement! Nul ne lui arrive à la cheville. Le directeur a parfaitement compris que s'il n'avait pas demandé d'aide, c'est qu'il n'en avait pas besoin! Il montre ainsi son respect pour l'adulte qu'Harry est devenu, bien que cela lui brise le cœur certainement autant qu'à toi de ne rien pouvoir faire pour lui! Ne peux-tu pas comprendre que toutes ses années qu'il a passé à s'occuper de lui ont fait qu'il le considère maintenant comme son fils, au même titre que toi!
Ce fut à ce niveau là que Rogue se tut, gêné d'avoir déballé ainsi ses pensées les plus élogieuses sur Harry et Dumbledore. Ce n'était pas tout à fait conforme à son image. D'ailleurs, les regards que lui lançaient les quatre (je rappelle qu'Hagrid est là aussi) personnes présentes dans la salle étaient plutôt éloquents. Il rougit, et tenta de se reprendre, se doutant bien qu'il allait empirer les choses:
-Enfin, je veux dire, c'est normal que Harry…je veux dire Potter, ait grandi et soit devenu puissant, mais quand même…euh…Cela ne l'empêche pas d'être toujours aussi imbus de lui-même! Il est capable d'avoir mis quelqu'un en danger et de vouloir l'aider! Euh… C'est-à-dire… Oh, et puis va te faire foutre Sirius!
Ca, c'était le summum! Il avait dit "Sirius". Celui-ci éclata de rire, plus ou moins gentiment, puis dit:
-Aurais-tu changé, Severus? Ce serait bien…Bon, d'accord, je me rends à tes arguments. Je n'irais pas chercher Harry. Et puis, ce ne serait pas chic de priver plus longtemps les élèves de cette école d'un cours de DCFM correct!
-Correct? Avec toi comme professeur? Je pense que ce n'est en effet que tout ce que méritent ces petits crapauds!
-Très bien, messieurs, je crois que vous serez aussi bien dehors pour continuer votre discussion…
Cette intervention de MacGonagall lui valut deux regards noirs de la part de ses collègues, mais également un amusé de la part de son directeur. Ceci compensant bien cela, ce fut en se retenant de sourire (tout le monde a son image à conserver, bien que ces deux-là aient bien écorché les leurs) qu'elle les observa sortir, continuant à s'envoyer des piques.
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Trois coups frappés à leur porte. Echangeant un sourire, les deux habitants de la chaumière allèrent ouvrir à celui qu'ils savaient devoir arriver bientôt. Ils invitèrent donc "Cheveux noir et Yeux verts, cicatrice" à entrer, sachant que celui-ci allait leur reprocher cette appellation. C'était, bien entendu, pour cela qu'ils l'avaient utilisée. Harry entra donc, et regarda les deux possesseurs de cette demeure. L'un était brun, les cheveux coupés courts, tenant de son père ses yeux bleus. L'autre, roux, les avait laissés poussés, prétendant qu'ils pouvaient être utile à toute sorte de choses. C'était ce qu'il lui avait expliqué lors de sa première visite. Harry, Ron et Hermione n'avaient pas bien compris le regard que son ami lui avait alors lancé, mélange de reproche et de complicité. De toute façon Ron et Hermione n'avaient même pas compris de quoi il était question, étant incapables de les voir tels qu'ils étaient. C'était sans doute une de ces histoires connus d'eux seuls comme les accumulent tous ceux qui vivent seuls ensemble depuis un certain temps.
-Bonjour, Merlin, Rinaldo. Vous m'attendiez il semblerait?
-Bonjour Harry. Oui, on t'attendait. Le conseil nous avait prévenu que tu risquais de venir. Je ne t'avais pas dit de ne pas m'appeler Rinaldo? Dit le roux.
-Oui, et Merlin avait rajouté de ne pas t'écouter, qu'en fait ce prénom te plaisait beaucoup.
-Ah oui, tu as dit ça, fit-il en se tournant vers son ami…
Celui-ci eu le bon goût de rougir.
-Avoue que cela ne te déplait pas toujours…
Harry ne comprit pas le regard que Merlin coula en douce à son ami. Pendant un instant, Harry crut que Rinaldo allait se mettre en colère, mais celui-ci éclata de rire.
-Merle, vraiment…Il y a des occasions où j'accepterai n'importe quoi de toi, mais en toutes circonstances, même celles auxquelles tu fais allusion, je préfère être appelé Luke!
Il rajouta, tout bas, après un instant de silence:
-Surtout par toi…
Encore une fois, Harry ne comprit pas le sous-entendu. Même si le regard heureux de Merle en retour à cette phrase montrait plus que bien que lui avait parfaitement saisi…
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Une fois les deux « ennemis » sortis du bureau de Dumbledore, MacGonagall regarda son directeur. Elle avait quand même du mal à croire qu'il n'allait rien faire pour aider Harry.
-Professeur…commença-t-elle.
-Oui, je sais ce que vous allez dire Minerva. Mais nous n'avons vraiment pas le choix. J'ai cherché Harry, mais aucun des moyens que j'ai utilisés ne m'ont permis de le repérer. Je n'ai aucune idée de ce qu'il est en train de faire ; notre seul recours reste donc la confiance en lui. Nous n'avons pas d'autre solution.
-Mais, professeur…
-Oui, Hagrid ?
-Eh bien… je pense quand même qu'il est étrange que le trio d'aventuriers habituels ait disparu en même temps que leurs trois pires « ennemis » de Poudlard…Cela pourrait laisser supposer qu'ils sont partis ensemble, et cela m'inquiète d'autant plus pour Harry. Cette petite fouine de Malfoy…
-Hagrid… je pense au contraire que cela doit nous rassurer. J'ai mes raisons de penser qu'en ce moment, la meilleure chose qui puisse arriver à Harry est d'être avec Draco. Je sais de source sûre que celui-ci cherchera autant que n'importe lequel d'entre nous, voire plus, à le protéger. En fait, c'est surtout pour lui que je m'inquiète s'ils sont ensemble…. C'est lui qui reste d'être blessé… Même si ce n'est pas physiquement.
Hagrid et MacGonagall échangèrent un regard d'incompréhension. Vraiment, leur directeur avait des modes de pensées qui leur échappaient…
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-Bon, Harry… Je ne pense pas que tout cela t'avance beaucoup dans ta quête.
-Vous savez ce que c'est ?
-Oui bien sûr. Tout comme nous savions la dernière fois ce que tu venais faire ici.
-Est-ce que vous m'aiderez cette fois aussi ? Car je ne vous le cache pas, c'est essentiellement pour cette raison que je suis passé vous voir…
-flash-back-
Harry, Ron et Hermione étaient finalement sortis de la forêt. En la voyant (confusément pour Hermione et Ron) en face d'eux ils avaient tout de suite réagi en se retournant, puis avaient réfléchi et s'étaient dit qu'il y avait sans doute deux mauvaises directions à prendre : tout droit et en arrière. En effet, dans l'un ou l'autre cas, ils avaient toutes les chances de se retrouver à nouveau dans la forêt… et cela, ils préféraient l'éviter. Elle n'était pas vraiment accueillante, à part la clairière d'où ils étaient arrivés. Ils y avaient cependant récupérés quelques informations importantes pour la suite de leur épreuve. Mais pour l'instant, ils devaient décidés d'un endroit vers où se diriger. Comme ils ignoraient si il y avait une direction préférable, ils étaient partis au hasard, évitant simplement d'aller dans la direction opposée à la forêt ou vers celle-ci, sans oublier de tourner régulièrement. On ne tournait même pas en rond en allant tout droit dans ce monde ; ça avait tout l'air d'être une spirale en plusieurs dimensions, ou alors parcourir toute la surface d'une sphère à deux dimensions… Enfin un truc bien compliqué.
Naturellement, ils finirent, avec toutes ces précautions, par arriver quelque part. A vrai dire devant une chaumière où habitaient deux de ces êtres qui avaient vaincu la mort… Ceux-ci les accueillirent, les rassurèrent au sujet de ceux qu'ils avaient laissés chez eux ; du fait des différents flux temporels, il ne s'écoulerait qu'un jour entre leur départ et leur arrivée, quelque soit le temps passé ici…Le trio en fut heureux. Au moins personne ne s'inquièterait longtemps pour eux… Enfin s'ils revenaient…
Merlin et Rinaldo leur permirent ainsi de prendre quelque repos chez eux. Malgré leur méfiance, ils acceptèrent. Tout d'abord ils étaient fatigués, ensuite on leur avait promis qu'ils n'auraient rien à craindre des êtres pensants de ce monde tant qu'ils seraient en quête. De plus, ces deux-là s'exprimaient de manière normale. Ils leur expliquèrent pourquoi :
-Et bien, avant tout, ça permet à l'auteur de se reposer un peu les neurones... Euh non, c'est pas ça qu'ils avaient dit.
-En fait, il y a un certain d'adaptation à cette nouvelle condition. Au début on est un peu hébété et on ne parle pas. Ensuite, on a compris et on commence à parler et à prendre des responsabilités. A ce moment on entre au conseil. C'est le cas de ceux que vous avez rencontrés. Ils sont un peu pompeux à ce niveau-là, mais il faut s'avouer qu'on ne s'en sortirait pas en cas de crise sans eux. Enfin, il y a ceux comme nous, qui n'ont pas d'autres préoccupations qu'eux-mêmes, et éventuellement la personne « spéciale » pour nous. Maintenant, on ne se prend pas assez au sérieux pour parler avec des tournures de phrases compliquées. Ou plutôt, on a appris à communiquer normalement avec vous… Parce qu'entre nous, force nous est de dire que nous n'utilisons pas de mots… Même si certains sont particulièrement doux à entendre…
Ron, Hermione et Harry étaient passés complètement à côté du sens de cette phrase. Mais pour eux, elle était sans importance ; tout ce qui comptait était que le lendemain ils leur avaient indiqués la meilleure façon de procéder pour réussir leur quête.
-fin flash-back-
-Alors? Allez-vous m'aider?
-Oui, bien sûr Harry ! Luke s'est attaché à vous trois, donc je tiens à t'aider ! Dit Merlin. Et c'est surtout en te posant des questions que je pourrais le faire. Tu sais ce que tu cherches. Tu sais ce que tu dois faire ; vaincre la mort et ouvrir un portail vers l'univers supérieur à celui-ci. Tu sais pourquoi tu veux le faire : tu veux aider ton ami. Mais pourquoi tiens-tu tant à lui ? Essaye de répondre à cette question. Ne me dis pas ce que tu as trouvé. En fait, si tu trouves une réponse, elle doit être fausse. Donc réfléchis-y bien. Nous en reparlerons demain. Pour l'instant…
-Nous allons faire la fête avec le Chat, le Dodo et le Chapelier fou ! finit Luke.
Et tandis qu'il prononçait ces mots, le décor de la pièce s'estompa pour laisser place à un bar ou étaient bel et bien installés les personnages de Lewis Caroll. Malheureusement, Harry ne put en profiter bien longtemps, car à l'instant où tout cela apparut, il s'évanouit. Sans aucune raison ; simplement comme s'il n'avait plus la force de se maintenir conscient.
A suivre…
RR :
-Death-of-sex : d'abord les fautes d'orthographe… C'est pour me montrer combien c'est désagréable qu'il y en a dix dans ta review ? (si j'ai bien compté…) Dans ce cas je te signale que toutes celles que je fais sont entièrement dues à des fautes de frappe ! Et que donc je n'en ferais aucune si je faisais l'effort de me relire, et je sais que la fainéantise est un défaut. Quand à mon pseudo… En fait c'est simplement le surnom qu'on me donnait en quatrième et en troisième. Si tu ne comprends rien, vraiment et que ce n'est pas simplement un genre que tu te donnes, t'as qu'à me laisser une adresse et je répondrai à toutes les questions que tu peux te poser… Ensuite je crois que ce ne sera pas Harry qui enculera Draco mais le contraire, enfin si je fais un lemon… Il me semblait t'avoir prévenu que ce n'était pas mon style ? Par contre Draco entre Crabbe et Goyle…Si tu trouves un jour tu me préviens OK ? Enfin si ce n'est pas à vomir…Puis une dernière remarque pour la route : je dois être maso mais ça m'a fait plaisir de re-recevoir une review de toi !
