ENCORE DU BOULOT POUR NOUS ?!?

Série : Harry Potter

Auteure : Mich' Loinvoyant

Genre : shonen ai, cross-over généralisé, cassage de tête.

Couples : HPDM, RWHG, SRSB. Indices d'un nouveau couple dans ce chapitre, si vous trouvez quoi dîtes-moi.

Disclamer : les personnages ne m'appartiennent pas.


Chapitre 9 :

Quand Harry cherche des réponses, il ne trouve pas ce qu'on croit

Harry ouvrit les yeux sur les visages de Luke et Merle. Pendant un instant, il eut l'impression de ne pas distinguer leurs traits, puis la brume devant ses yeux se dissipa.

-Que….Que s'est-il pass ?

-Il devient urgent que tu retrouves ton ami, Harry, répondit Luke, l'air trop sérieux pour son caractère.

-Est-ce que tu as une idée de réponse pour la question que je t'ai posée ?

-…Pourquoi je tiens tant à Draco ? Je sais pas vraiment. Il me manque quand il n'est pas là, le savoir en danger à cause de moi m'est insupportable…J'ai toujours son visage, ses yeux et son sourire dans la tête. Je crois que…j'ai besoin de lui. Mais pourquoi…je ne sais pas. Peut-être parce que rien en lui ne me déplait. Même quand on était ennemis, le simple fait de le voir me remettait d'aplomb ; je savais que lui n'ignorerait jamais ma présence, ne m'oublierait pas. Je crois que depuis le début il m'a connu mieux que personne, de même qu'au fond j'ai toujours su qu'il ne suivrai pas son père. Je lui ai tout de suite accordé ma confiance…Dans notre relation, il a toujours été clair que nous serions amis à la vie à la mort si nous étions dans le même camp et ennemis jurés dans des camps opposés. Nous prenions trop au sérieux Voldemort et la question de la tolérance pour pouvoir nous lier avec l'autre. Mais c'était Draco…je ne pouvais pas l'ignorer comme quantité négligeable, il méritait bien mieux de moi. J'ai toujours tenu à lui à ce point…Alors pourquoi…Parce que c'est lui, simplement, sans doute.

Luke et Merle le regardaient, un sourire attendri aux lèvres, avant de se regarder.

« Eh bien, il a compris…Plus ou moins. »

« Va falloir lui dire le moins, alors. »

-Harry…

-Oui ?

-Tu sais que tu tiens à lui, très bien. Tu sais que tu as un lien avec Ron et Hermione, n'est-ce pas ?

-Oui.

-Peux-tu nous dire si tu tiens plus à lui qu'à l'un ou l'autre d'eux ?

-Eh bien…C'est un peu dur à dire, car ils m'ont soutenu depuis notre première rencontre, mais je tiens davantage à Draco.

"Je tiens davantage à Draco." Les mots résonnèrent dans sa tête.

"C'est pas une grande nouveauté, tu sais. Mais je me demandais quand tu allais t'en rendre compte."

"Je n'ai jamais été très brillant en ce qui concerne Draco. Mais c'était si évident, que je tenais plus à lui qu'à quiconque ?"

"Oh oui. Ca n'a échappé à personne…enfin, sauf à ceux qui fermaient les yeux et se bouchaient les oreilles pour ne pas avoir à l'admettre."

"Comme moi."

"…Pas vraiment. Nul ne lit parfaitement en soi. C'est là qu'on est le plus aveugle, même quand on ne veut pas l'être."

"Ah bon ? Parlerais-tu d'expérience ?"

"…Peut-être. Mais Harry, ce n'est plus possible maintenant."

-Alors, Harry Potter, peux-tu voir la conséquence de cela ?

-…Euh. Pas vraiment.

-Tu tiens davantage à lui qu'à eux. Or tu as un lien avec eux ; tu as donc un lien encore plus fort avec Draco, ce que nous appelons un "un lien d'âme".

-Oui, et ?

-Vous êtes séparés depuis longtemps et de plus vous êtes dans deux mondes différents. Votre lien est distendu, il cherche à vous rapprocher. Un tel lien est incassable ; il est plus solide que celui qui lie l'âme au corps.

-En conséquence, Harry, tu vas t'évanouir régulièrement jusqu'à ce que tu l'ais rejoint. Et il te sera de plus en plus dur de te réveiller.

-Tu n'as repris conscience cette fois que grâce à un apport d'énergie extérieur, venant probablement de Ron et d'Hermione. J'espère que tu pourras revenir la prochaine fois aussi.

-Avant que tu ne partes, il faut que nous t'informions de certaines choses, Harry.

-Lesquelles ?

-Ton parrain est vivant.

-Hein ?!

"Hein ?!"

-Sirius est vivant. L'arcane qu'il avait traversée est la porte vers le monde des morts. Quiconque va dans ce monde meure aussitôt. Cependant il était vivant en la traversant ; cela faisait de lui un cas à part. Vois-tu, puisque nous sommes morts une fois, mais que nous avons survécu, nous pouvons retourner dans ce monde où nous ne sommes pas vraiment passés ; pas longtemps, mais nous pouvons y aller. Alors, quand tu as gagné l'épreuve, certains d'entre nous t'en étaient reconnaissants et ont voulu faire quelque chose pour toi. Ils sont allés chercher Sirius là-bas et l'ont ramené. Cela ne fait pas de Sirius un des nôtres, car il est vraiment mort et a vraiment ressuscit ; mais il est vivant.

-…

"…"

-…C'est bon Harry, tu assimiles ?

-Sirius est…vivant ? humain ? Et…où est-il ?

-Ca, nous l'ignorons. Il a retraversé l'arcane, ce qui est impossible sans être accompagné de l'un d'entre nous, et après, des gens de votre monde se sont occupés de lui.

"Il doit être à Poudlard, Harry, on l'a certainement reconnu s' il a atterri au ministère de la Magie. On avait besoin de prof de DCFM, ça tombe bien."

"Possible."

-Il y a autre chose que je dois savoir ?

-Oh…On aimerait essayer de t'expliquer comment devenir un des nôtres, puisque ce te sera nécessaire pour ramener ton ami.

-Par contre il y a un truc qu'il faut que tu saches : tu n'as pas assez de forces pour affronter l'adaptation qui suit la transformation avec un lien d'âme distendu. Il va falloir que tu ramènes Draco en même temps que tu meurs. Ce qui signifie que tu vas directement passer du stade « presque nous » au stade « membre du conseil ».

-Sans importance. Dîtes-moi juste comment faire. Je veux juste retrouver Draco et le reste ne compte pas.

« Eh ben… Si ça, ça s'appelle pas être mordu… »

« Bien d'accord. Dommage qu'il ne voit pas la nature exacte de se sentiments et ne voit que leur profondeur. »

« Ca suffira. Et ça ne durera pas, un membre du conseil ne se ment jamais. Nous non plus d'ailleurs. »


Blaise prit le chien Pansy dans les bras.

-Qu'est-ce qui lui est arrivé encore ? soupira-t-il.

-Ben…On s'occupait d'Isaac avec Ginny, et elle est venue nous voir au moment où elle lui donnait le biberon, expliqua Dean. Naturellement, elle a crié que c'était à elle de le faire, et elle l'a arraché des bras de Ginny, ce qui bien sûr n'a pas plu à celui-ci. Et voilà le résultat.

-Et où est Isaac, qui s'en occupe en ce moment ?

-Cho Chang, répondit Seamus.

-Pas Potter ? Ni Draco ? Cho Chang ?

-Ils sont introuvables. Tu as bien du t'en rendre compte ?

-Je ne les ai pas cherchés.

-Nous si, on a cherché Harry, Ron et Hermione. On les a pas trouvés et on n'a vu ni Malfoy, ni Crabbe, ni Goyle. Si on va dans la Grande Salle, Dumbledore nous donnera certainement des explications.


Harry avait repris sa route. La direction était toujours la même, et le but identique : le lieu où la frontière entre ce monde et le suivant était la plus mince. Tout à coup, il entendit une voix derrière lui, une voix qui l'appelait et qu'il lui semblait connaître.

-Harry Potter.

Il se retourna. Un jeune homme l'observait, souriant et attendant sa réaction. Harry savait cependant qu'il n'était pas humain ; mais lui aussi sourit.

-Essaïon. Tu n'es sans doute pas ici sans raison.

-Juste te permettre de faire les adieux que tu n'as pas eu le temps de faire. Mais des adieux, finalement, pas éternels.

Harry haussa les sourcils. Décidément, les dieux…Mais celui-ci avait la capacité de l'anéantir d'une seule pensée et il retint ses mots. Jusqu'à ce qu'il se rappelle qu'Essaïon ne penserait même jamais à cette utilisation de son pouvoir.

-De quoi tu parles ?

Essaïon lui désigna le corps qu'il tenait dans ses bras et qu'Harry n'avait pas vu jusque là. Et ses yeux s'écarquillèrent en reconnaissant là quelqu'un qu'il avait connu.

-Belgarion ? Mais…que…

-Disons qu'il avait une raison suffisante de revenir, même s'il l'ignorait.

Harry ne comprenait rien.

"Je crois que j'ai une idée…"fit une voix dans sa tête. "Et je crois même savoir pourquoi il te demande d'être présent."

"Mais…Je me souviens de sa mort ! Pourquoi est-il l ?"

"Essaïon l'a expliqué, non ? Et moi aussi je m'en souviens. Comment veux-tu que j'ai oubli ?"

Neville se moquait de lui, situation étrange quelques années plus tôt et habituelle maintenant ; mais Harry n'y prêta pas attention, perdu dans ses pensées.

flash-back

Un matin de novembre, après un cours de potion en commun avec les Serpentards, Draco avait heurté Harry à la sortie de la salle, lui murmurant à l'oreille :

-Dans cinq minutes à la bibliothèque, Potter. Sans faute.

La bousculade avait naturellement entraîné une dispute poterro-malfoyenne et la perte par la maison Griffondor de 20 points. Mais cinq minutes plus tard, Harry attendait, seul, dans un coin reculé de la bibliothèque. Sentant tout à coup une personne derrière lui, il dit :

-Alors, que veux-tu, Malfoy ?

-D'abord te montrer ça.

Il remonta une de ses manches, découvrant un bras blanc à l'exception d'une marque noire, à laquelle Harry jeta à peine un coup d'œil.

-Guère surprenant, commenta-t-il avant d'ajouter : Et ensuite ?

Draco eut un sourire amer en entendant sa réaction et s'assit en face de lui.

-Ensuite, te demander de lire ça.

Il lui tendit une lettre. Harry l'ouvrit, la lut sans manifester d'émotion, arriva à la signature –Albus Dumbledore- et dit.

-Encore moins surprenant.

Il leva les yeux sur Draco en souriant et son sourire s'agrandit en voyant son ébahissement. Le premier sourire sincère qu'il lui offrait depuis qu'ils se connaissaient et cela n'aida pas particulière ment son vis-à-vis à revenir de sa surprise.

-Ce n'était pas la peine de me montrer ça, reprit Harry en lui rendant la lettre qu'il prit mécaniquement. Je t'aurais cru sur parole. Et maintenant que les présentations sont faites –ou plutôt refaites-, tu avais quelque chose d'autre à me dire…

Il hésita un instant avant d'achever :

-Draco ?

Ce qui décrocha la mâchoire du sus-nommé.

Mais n'est pas Draco Malfoy qui veut ; Harry ayant cessé de parler et de le faire aller de surprise en surprise, il put enfin se reprendre en cinq secondes et lui sourire à son tour avant de reprendre la parole.

-Ouais. On est dans la merde, Harry. Voldemort prévoit d'attaquer Poudlard demain, quand on ouvrira les barrières pour accueillir les familles des élèves.

Une fois assimilé le sourire, le vocabulaire, l'emploi de son prénom et l'emploi du « Voldemort », Harry réagit.

-Quoi ?! Et c'est moi que tu préviens au lieu de Dumbledore ?

-Ce sont ses ordres : en cas d'urgences, te prévenir toi parce que c'est ton boulot. C'est de toi dont on aura besoin, pas de lui, d'après ce qu'on m'a dit. Tu sais quoi faire ?

-Envoyer Rogue prévenir le directeur s'il ne l'a pas encore fait. Aller chercher Ron et Hermione et filer voir…quelqu'un qu'on te présentera.

Harry s'était levé et quittai la bibliothèque à tout allure.

-Pour Rogue, il n'est plus en odeur de sainteté, alors il n'est pas au courant, prévint Draco en le suivant.

-Cours le voir alors. Sois dans 10 minutes en bas du Saule Cogneur, on va à Pré-au-Lard.

Draco obtempéra.

Vingt minutes plus tard, ils étaient tous les quatre (Ron, Hermione, Draco et Harry) devant une porte de village. Harry frappa et un jeune blond ouvrit.

-On a besoin de toi, Belgarion, commença Harry avant qu'il ait le temps de les interroger. Poudlard sera attaqué demain et on est encore loin d'être prêts. Et pour nos cours, c'est une heure d'étude. Ah oui, et voici Draco Malfoy, espion pour l'Ordre du Phénix.

-Enchanté, dit Belgarion en lui tendant la main. On m'a beaucoup parlé de vous, en bien comme en mal, comme vous vous en doutez.

-Jusqu'à récemment, je ne me serais pas douté du « bien », sourit Draco en prenant sa main. Mais je dois avouer qu'on ne m'a par contre jamais parlé de vous.

-C'est tout à fait normal. Je suppose que vous venez m'emmener à Poudlard ?

-Oui. Dépêchons-nous, nos cours reprennent dans 35 minutes.

Le lendemain, Belgarion mourait dans l'assaut mené contre les troupes de Voldemort à 10 km du château, sous les yeux de Harry, Neville, Ron, Hermione, Ginny et Luna. Ayant entraîné dans sa mort plus de la moitié des ennemis, la bataille s'acheva sur la retraite des Mangemorts. Quand Harry et Neville, partis aussitôt vers lui en courant, arrivèrent à son corps, il était déjà mort.

Ils mirent tout deux plusieurs jours à s'en remettre.

fin flash-back

Belgarion était mort…Et pourtant, il était en train de se réveiller, dans les bras du Dieu qu'il avait donné au monde. Ouvrant les yeux, il dit :

« Essaïon ? Harry ? Mais…je ne devrais pas être mort ? Attends, mais je suis pas vivant l ! »

Nouvellement de « Ceux-qui ne sont-plus mortels », Belgarion ne savait pas parlé de façon à être entendu des humains. Heureusement, cela ne gênait pas trop Harry. Derrière Harry intervint alors quelqu'un.

-Tu n'es pas mort, Garion…je te le confirme.

C'était un membre du conseil qui venait d'affirmer cela. Et le reconnaître n'aida pas Belgarion à revenir de sa surprise.

« Zakath ?… »

-Oui, c'est moi.

L'être souriait. Belgarion se mit à pleurer : choc, joie, douleur longtemps retenue…

« Zakath…Zakath, Zakath, Zakath…»

-Aurais-tu perdu ton vocabulaire?

Le dénommé Zakath était inconnu d'Harry, mais son nom lui semblait familier, même s'il ne parvenait à se souvenir de quand il l'avait déjà entendu. Quoiqu'il en soit, il se moquait manifestement, ce dont Belgarion ne semblait n'avoir rien à faire : il s'était jeté dans ses bras que l'autre avait obligeamment refermé.

« Zakath, Zakath…je n'y comprends rien et je n'en ai rien à faire… »

-Je suis heureux de te retrouver, Garion, vraiment heureux. »

Essaïon tapa sur l'épaule d'Harry bouche bée.

-On ferait bien de les laisser. Tu pourras parler avec Garion plus tard.

-Pourquoi « Garion » ? demanda Harry en se tournant vers lui.

-Parce qu'il n'a acquis le « Bel » qu'en rentrant en possession de ses pouvoirs et de son titre. C'est une longue histoire, Harry. Si tu veux comprendre pourquoi il vit, je n'ai pas le temps de te la raconter en plus. Mais éloignons-nous un peu.

Quand ils eurent laissé seuls Belgarion et Zakath, Essaïon reprit :

-Comme tu le sais, Belgarion était Roi des Rois du Ponant. Eh bien, Zakath était le Roi des Rois du Levant. Ils étaient très amis, mais ils n'avaient pas vraiment la même longévit ; Zakath devait mourir beaucoup plus tôt. Sans X'Nedra et après tous les soucis que nous a causés les restes de la Prophétie des Ténèbres, il est possible et même probable qu'il l'aurait suivi. De son côté, Zakath n'avait pas particulièrement envie de mourir, lui non plus. Il a, comme tant d'autres, trouvé le moyen de revenir. Il ne lui a pas dit a attendu ici.

-Pourquoi ?

-Parce que je lui avais demandé. L'existence de cette possibilité-vaincre la mort-doit être ignorée de tous ; malgré le peu d'attrait que présente, au fond, la vie éternelle, nombre de gens en rêvent…Comme Voldemort.

-C'est une belle histoire d'amitié.

-Oui. Quoique « amiti » n'est pas le mot qui convient le mieux. Mais puisque c'est celui que tu utilises pour décrire ta relation avec Draco, je te l'accorde.

-Que veux-tu dire ?

-Tu devrais pouvoir trouver tout seul.

« J'espère, parce que tu n'imagines pas à quel point il est borné à ce sujet ! Il voit toujours à côt ! »

Essaïon rit à cette intervention de Neville, puis dit :

-Je vous laisse.

"Qu'est-ce que tu voulais dire ?"

"C'est évident, Harry. Qu'est-ce qui ressemble à l'amitié, l'englobe, et est bien plus fort ? Qu'est-ce qui pousse les gens à faire plus ?

"…"

"C'est ça."

"…Va falloir que j'y réfléchisse."

"Il serait temps !"

« Harry. Neville. »

-Belgarion ! Alors, tu as fini tes retrouvailles ?

« C'était du bonheur pur. »

Belgarion était encore en période d'adaptation ; il n'utilisait pas la parole et lorsqu'il l'utiliserait, ce serait à la manière compliquée d'un membre du conseil.

-Je suis heureux pour toi. Et très content de te revoir pour te dire au revoir. Ca nous a fait beaucoup de mal, à Neville et à moi, tu sais…

« Je crois que ce n'est qu'un au revoir pour nous deux, Harry, et je ne suis pas sûr que ce soit aussi le cas pour Neville. »

-Que va-t-il lui arriver lorsque je deviendrais l'un de vous, Belgarion ?

« C'est la première fois qu'un cas pareil se présente. Personne n'en sait rien. »

-Comment le sais-tu ?

« Il y a une sorte de réserve commune du savoir entre nous autres, Harry. Et ce renseignement en est absent. Nous ne communiquons pas tous en permanence les uns avec les autres, mais nous pouvons joindre n'importe lequel d'entre nous n'importe quand. Quand les membres du conseil se réunisse, c'est toute notre communauté qui se réunit. On est ainsi mis au courant d'un certain nombre de choses très vite…mais les savoir-faire ne s'acquièrent pas dans un manuel, c'est pourquoi il est nécessaire d'avoir un certain temps pour réapprendre à comprendre les humains et à parler. »

-Ah, bon je vais te laisser parler à Neville, alors…Si ce sont vos adieux. Nous aurons le temps plus tard, nous.

« Oui. »

"Je te laisse la place, Neville…J'ai plein de choses auxquelles il faut que je pense. Prends la relève"

Harry se coupa de ses sensations, se contentant de rester dans son corps. Il ne fut plus qu'une conscience, tapis derrière l'esprit de Neville. Essayant de trouver la vérité, ce qu'il avait toujours cru ou ce qu'on venait de lui dire.

Mais il n'avait pas assez de forces pour rester conscient sans les sensations de son corps bien longtemps. Lorsque Neville lui rendit les commandes de son corps, ses forces à bout le trahirent et il n'eut que le temps de repasser au premier plan de sa conscience avant de s'évanouir à nouveau.

A suivre...

Le flash-back, c'est pas du tout ce que j'avais en tête. Je voulais décrire la mort de Belgarion, mais voilà…Je me suis embourbée dans les circonstances y menant, et quand j'ai vu le résultat, je n'ai pas pu le supprimer…Ils sont pas mignons, Draco et Harry, dans cette scène ?

Pour la phrase « le Dieu qu'il avait donné au monde », c'est pas une erreur, c'est bien ce que j'avais voulu dire. Alors, si vous connaissez les bouquins d'Eddings « Chants de la Mallorée », vous avez compris, sinon, je vous conseille de les lire (sachant que c'est le deuxième cycle de cinq bouquins…)

Bon, je crois que c'est tout…Vous me laissez une review, s'il vous plaît ?