Auteur : Sephy

Base : Gundam Wing

Genre : vent de panique chez le shinigami

Disclaimer : les persos ne m'appartiennent pas mais je m'en sers quand même, na

My Sweet Love Chapitre 8 : Dilemme

Allongé sur son lit, le dieu de la mort fixait le plafond sans parvenir à trouver le sommeil. Il pouvait entendre la respiration régulière du chinois à ses côtés. Qu'est-ce qu'il n'aurait pas donné pour pouvoir dormir du sommeil du juste tout comme lui !!!

Seulement voilà, il n'était pas lui et devait faire face à une montagne de question lui passant par la tête. Parmi elles, une existentialiste : devait-il avouer la vérité à Heero ?

Tout le monde pensait que c'était la meilleure solution. Seulement…. Seulement les choses n'étaient pas aussi simple. S'il assumait un tant soit peu son homosexualité, il avait encore beaucoup de mal à en parler alors pour ce qui était de se confier à celui qui faisait battre son cœur…

Duo : pourquoi je ne suis pas comme les autres ?

Etre comme les autres… l'avait-il été un jour ?

Ne supportant pas de rester sans rien faire, le shinigami décida d'aller faire un tour dans le jardin, désert à cette heure tardive.

Sur la pointe des pieds, il se glissa hors de la chambre, ne prenant même pas la peine d'enfiler une paire de chaussures ou même un survêtement.

Son ombre se projetait sur les murs telle une âme errante cherchant une quelconque rédemption. Sa démarche féline était de loin l'une des plus silencieuses de toute la caserne. Seule une seule personne le battait dans ce domaine.

Au bout de dix minutes, il arriva enfin à la lumière de la lune. Cette dernière éclairait de sa face l'ensemble du jardin. C'était la pleine lune.

Il ne faisait pas très chaud mais cela ne l'empêcha pas de continuer sa ballade nocturne d'un pas léger.

Duo : wouahhh !!!! Que c'est tranquille !!!

Ravi, il se mit à courir comme un gamin avant de se laisser tomber au milieu de la pelouse.

L'Américain affectionnait tout particulièrement ces instants où il pouvait faire abstraction de tous ses soucis. Contrairement à ce que pensaient ses amis, il était d'une nature timide et très réservée, c'est pourquoi rester seul avec le Japonais lui faisait si peur.

Sentant un regard posé sur lui, il ouvrit un instant les yeux, pour les refermer aussitôt et les rouvrir aussi vite

Duo : Hee… Heero ?

Heero : ... non, le pape. Qui veux-tu que ce soit d'autre ?

Cette voix… c'était bien la sienne… pourtant…

Le dévisageant de la tête aux pieds, il retint difficilement le sifflement appréciateur qui lui venait aux lèvres. Où était passé l'éternelle spandex noir et le débardeur vert trop grand ?

Il se posait encore la question lorsque le brun lui tendit la main pour l'aider à se relever…