Auteur : Sephy

Base : Gundam Wing

Genre : vent de panique chez le shinigami

Disclaimer : les persos ne m'appartiennent pas mais je m'en sers quand même, na

My Sweet Love Chapitre 18 : la belle au bois dormant

Emmitouflé dans les draps, l'Américain observait son compagnon faire des allé-venus d'un bout à l'autre de l'armoire. Visiblement, il semblait trop absorbé par sa tâche pour lui porter une quelconque attention, ce qui, dans un sens, n'était pas plus mal.

Le dieu de la mort en profita pour passer en revu les derniers événements. Rien ne s'était passé comme prévu. Il avait compté sur le fait que le brun le rejette, ce qui ne fut pas le cas. A vrai dire… tout avait commencé à clocher lorsqu'il avait eu l'idée de cette petite ballade nocturne…

Après cette nuit, il était bien obligé de réviser son opinion : l'iceberg n'était peut être pas aussi gelé que ça.

Le shinigami ne put s'empêcher de penser aux agréables moments qu'il venait de passer dans ses bras. Il aurait donné n'importe quoi pour ne plus jamais les quitter !!

Seulement… il fallait se rendre à l'évidence, le Japonais n'était pas ce qu'on pouvait qualifier « d'homme s'engageant dans ce genre de relation ». Il était compréhensif, tolérant… m ça s'arrêtait là. Il ne fallait pas trop en demander non plus.

Duo : c'est vrai qu'avec son physique de Top Model….

Le soupir poussé malencontreusement par le natté attira l'attention du hacker qui abandonna momentanément ses recherches pour venir voir ce qui se passait.

Heero, sur un ton enjou : Monsieur a un problème ?

Duo, qui ne l'avait pas vu venir : Hee… Heero ?

Ce dernier lui sourit avant de repousser l'une des mèches brunes qui s'était échappée de sa tresse

Heero : tu ferais bien d'aller prendre une douche. Les essuies sont dans le placard de droite et le shampoing sur l'étagère avec les autres produits.

(silence)

Heero : ensuite, nous nous occuperons de ces cheveux

L'Américain se contenta d'opiner de la tête avant de se diriger vers la salle de bain en semi-état de choc.

Il ne comprenait pas. il ne comprenait pas pourquoi quelqu'un comme lui s'évertuait à jouer l'anti-social, se coupait volontairement du monde alors que…

Duo, en soupirant : … il est vraiment trop bien pour moi…

Le brun nageait en plein conte de fée ; jamais il n'avait été aussi heureux pourtant… en même temps, tout ceci lui faisait mal… mal car ce qu'il vivait en cet instant ne pourrait jamais durer… ne pourrait….

Sans prendre garde à ce qu'il faisait, il tourna l'arrivée d'eau froide…