CHAPITRE 4
Les complices regardent leur chef…
- Mais tu perds les pédales ! Il n'a jamais été question de butter des mecs… dit l'un d'entres eux
- Pour qui te prends-tu pour oser me parler comme ça ? demande le chef.
- Pers… Personne ! bredouille le mec.
- Arrête Franky, déconne pas, t'as déjà butté ce banquier ça suffit maintenant.
- T'es malade ou quoi de m'appeler comme ça ici, dit le chef.
- Je suis désolé, répond le complice.
…
A la chapelle de Jump Street personne ne sait trop quoi faire. Tous sont inquiets pour Tom et imaginent le pire. Pourtant ils savent qu'il n'est pas à l'hôpital.
- Mais bon sang où est Tom ? demande Doug très inquiet pour son meilleur ami.
- Au moins nous savons qu'il n'est pas à l'hôpital, dit Judy.
- Et tu penses que c'est nécessairement une bonne chose ? lui demande Doug.
- Je ne sais pas, répondu Judy.
- Au moins il n'est pas gravement blessé, dit Ari, sinon il serait à l'hosto.
Ils se regardent tous et ne savent pas quoi penser. L'atmosphère devient pesante à la chapelle, l'inquiétude règne.
- Penhall, dit Fuller, tu es bien sûr que Hanson ne t'as rien dit ?
- Non, dit Penhall.
Doug réfléchit un instant.
- Ah mais si, dit-il avec engouement… dit Doug.
- Quoi ? demande Fuller.
- Il m'a parlé d'aller à la banque ce matin avant le boulot, dit Doug.
- Et quelle banque ? demande Fuller.
- Euh je ne sais plus.
- Allez Doug, fais un effort, dit Judy.
- Attendez, je pense que c'est la banque Harton, dit Doug. Oui c'est bien ça, j'en suis sûr et certain.
- Ok, dit Fuller, nous allons aller là-bas en civile et voir si tout se passe bien.
- Bonne idée, dit Doug.
Ils prennent leurs vestes et quittent la chapelle.
…
Tom n'ose pas bouger un muscle, il a une arme pointée sur la tête et il a très peur, il a compris que le chef ne plaisante pas.
- Tu vas savoir ce que ça fait de m'énerver en essayant de jouer au bon samaritain ! dit le chef à Tom.
- Je suis désolé, dit Tom.
- Qui est le chef ici ? lui demande le chef.
- C'est vous, dit Tom.
- Et c'est parce que je suis le chef que j'ai le droit de te butter…
Tom entend la détermination du chef dans le ton de sa voix. Il entend la détente du révolver bouger légèrement. Tom n'a jamais eu aussi peur de toute sa vie. Il ferme les yeux et commence à voir défiler sa vie à toute vitesse.
Le chef presse la détente, complètement …
…
