CHAPITRE 6
Fuller explique la situation et Cruz réfléchit à la meilleure manière d'agir sans se faire repérer.
- Vous êtes là depuis longtemps ? demande Cruz à Fuller.
- Depuis une demi-heure mais l'officier Hanson est dans cette banque depuis plus d'une heure.
- D'accord, dit Cruz. Personne ne vous a remarqu ?
- Non je ne pense pas.
- Y a-t-il des blessés ? demande Bosco.
- Je n'en ai pas la moindre idée, dit Fuller. Je me suis discrètement approché pour regarder à travers les stores et j'ai juste vu 3 hommes cagoulés et armés, des otages couchés au sol, dont l'officier Hanson.
Cruz réfléchit quelques instants.
- Il faut espérer qu'ils ne sachent pas qu'il est flic, dit Bosco.
- Oui, dit Doug.
- Comment allez-vous agir ? demande Fuller à Cruz.
- Je vais appeler des renforts qui se posteront sur le toit. Nous devons aussi nous mettre en contact avec les cambrioleurs. Nous devons aussi ne pas nous rapprocher pour ne pas qu'ils voient nos visages comme ça nous pourrons nous faire passer pour des livreurs… et entrer à l'intérieur.
- Ok, dit Fuller. Par quoi commence-t-on ?
- Je vais tout de suite appeler des renforts, ensuite on verra.
Cruz s'éloigne un peu des officiers pour passer son coup de fil…
- C'est bon, dit-elle, d'ici une dizaine de minutes les renforts arrivent et mon téléphone sera relié à celui de l'intérieur et nous pourrons communiquer et voir ce qu'ils veulent, comme on peut gérer et régler la situation…
…
- J'espère que Tom va bien, dit Judy.
- Moi aussi, dit Doug. Je m'en voudrais toute ma vie s'il devait lui arriver un truc…
- Ne dis pas ça Doug ! dit Fuller. Tout va s'arranger, enfin j'espère.
- Il n'a vraiment pas de chance, ajoute Ari.
- Ca tu l'as dit, dit Doug.
…
A l'intérieur de la banque Tom ne sait pas comment faire pour essayer d'améliorer la situation.
- Bon, dit l'un des complices, je ne le sens pas ce coup, on devrait se tirer d'ici et on reviendra une autre fois.
- Tu te fous de moi ? dit le chef. Nous n'avons même pas encore réussi à ouvrir les coffres, tu imagines les milliards de dollars qu'il y a dans cette pièce-là.
- Oui tu as raison mais c'est juste que je ne le sens pas ce coup-là.
- Ca mon vieux, c'est ton problème, pas le mien, dit le chef.
Le chef retourne dans la salle de coffres et commence à s'énerver dessus, il cogne quelques coffres en espérant qu'ils s'ouvrent mais il n'y a rien à faire.
- Il me faut des clefs pour les ouvrir, dit-il.
Il sort de la pièce et s'accroupi près d'un des banquiers.
- Alors tu me donnes les clefs qui ouvrent les coffres ?
- Je ne les ai pas Monsieur…
- Ou tu préfères peut-être que je te butte comme ton collègue ?
Le banquier regarde son collègue au sol, qui respire encore mais très légèrement. Il a perdu beaucoup de sang, il y a une grande marre de sang à ses côtés.
- Non Monsieur, les clefs sont dans le tiroir du premier guichet de ce côté-là, dit le banquier en montrant le guichet du doigt.
- Merci beaucoup, dit le chef un sourire aux lèvres.
Il va au guichet et ouvre les différents tiroirs, il en prend un grand trousseau de clefs.
- C'est ça ? demande-t-il au banquier.
- Oui.
Le chef allait retourner dans la salle des coffres lorsque…
…
