Auteur : Alana Chantelune (alanachantelune@caramail.com)
Titre : Le Caravansérail
Résumé du chapitre précédent : Le voyage jusqu'à l'école se fait en caravane. Malika rencontre l'étudiante Rokhaya qui explique aux nouveaux le fonctionnement de l'école. Elle devient amie avec Laïla, de famille Moldue comme elle, mais dont le frère est en 5e année. Elle se heurte aux médisances de Thanekhros, un sale type de 2e année. La Caravane arrive au Caravansérail, avec deux autres Caravanes, et les nouveaux s'apprêtent à entrer dans la gigantesque école de pierre.
Disclaimer : Le concept du Caravansérail et de l'école de magie doit absolument tout à J.K. Rowling, qui a droit à toute ma gratitude pour avoir conçu un monde aussi génial. Moi, je n'ai droit qu'à votre gratitude, rien d'autre, pour le lui avoir emprunté !
Beta-readeuse : Angharrad, qui sert aussi de juge en matière des noms des madrasas ! Je lui soumet une liste, elle pointe les meilleurs, et on recommence, jusqu'à en avoir 5 qui conviennent !
Note : ici encore, vous trouverez des similitudes avec le premier tome de HP. C'est entièrement volontaire, mais j'espère que ça reste quand même original.
A l'origine ce chapitre était beaucoup plus long, mais je l'ai coupé en deux.
Je tiens à remercier vivement les gens qui ont posté des reviews, ça me fait chaud au cœur !
.
.
.
ATTENTION : je détourne ici des termes arabes de leur contexte. Je tiens à être très précise sur le sujet. J'ai beaucoup hésité, mais je trouve que cela sonne bien.
En tant qu'ex-étudiante en Histoire, j'ai un petit bagage en histoire de l'Orient Islamique, et j'ai parfaitement conscience que les mots utilisés ne correspondent pas à ce qu'ils décrivent. Voici ce que dit l'Encyclopédie Larousse :
Caravansérail : n. m. (du persan karwan, caravane, et saray, palais)
1- En Orient, abri pour les voyageurs, hôtellerie où s'arrêtent les caravanes.
2- Litt. Endroit fréquenté par un grand nombre d'étrangers
Le Caravansérail était à l'origine un lieu de rencontre qui est ensuite devenu un caravansérail, puis une école de magie, et il a gardé ce nom.
Madrasa : n. f. inv. (ar. madrasa)
1- Etablissement islamique d'enseignement sunnite ("orthodoxe", "traditionaliste")
2- Tout monument musulman destiné aux sciences, tel qu'hôpital, observatoire, bien que ceux-ci possèdent leur noms propres. (Au Maghreb, on dit medersa, dans le monde turc, medrese)
Il ne s'agit donc pas du synonyme de "maison", même si c'est l'équivalent poudlardien de mon histoire, attention !
.
.
.
*** ANNONCE !!***
Reveanne a réitéré !!! Elle m'a fait un nouveau fanart !!!!
Et quel fanart !! Hichem et Malika, devant le désert et quelques dromadaires de la Route Rouge au loin… Un dessin de présentation, de première page !! ET EN PLUS EN COULEURS !!! Une superbe aquarelle !
Je vous raconte pas comment j'avais le cœur qui battait en le recevant !!!!
Encore milles merci reveanne, c'est superbe cadeau !!! ^__^
Je gribouille pour essayer de lui rendre la pareille (un dessin de Ham Stram Gram) mais c'est pas facile…
.
.
.
.
Conseils musique :
Vue du Caravansérail : "Gladiator" : Splendeur of Rome
Entrée dans l'enceinte du Caravansérail : thème principal de Stargate. Je crois que c'est un très bon thème pour l'atmosphère générale du Caravansérail.
Pour l'entrée dans les couloirs et l'amphithéâtre : "Atlantide" : the city of Atlantis, piste 10, à partir de 0min50s
.
.
.
.
Présentation des personnages :
Malika Nassim : héroïne de notre histoire. Onze ans et demi, elle apprend qu'elle est une sorcière. Volontaire, très excitée par ce qui lui arrive, elle souffre toutefois de l'attitude de sa famille.
Hichem Nassim : Mystérieux oncle de Malika, prof de Magie. Séparé de sa famille depuis des années, c'est un héros, semble t-il, chez les sorciers, mais pourquoi est-il si coincé ?
Rokhaya Awél : jeune étudiante du Caravansérail, africaine, elle aide Malika.
Laïla Sûricate : fille de Moldus, amie de Malika dès le voyage, elle est délurée et n'a pas la langue dans sa poche.
Tabet Sûricate : son frère, 5e année, fait du Quidditch.
Hûsam Thanekhros : 2e année, très méprisant, il aime enfoncer les enfants de Moldus.
Gamal et Ghizlène Kâlifon : frère et sœur, 3e et 1ère année. Comparses de Thanekhros, ternes et pas très futés apparemment…
Stanislas Zeitnot : ukrainien, un étudiant de la Caravane de Tunisie.
.
.
.
***
.
.
.
Chapitre sept : Le Miroir d'Âmes
.
.
.
Surgissant du sable tel une île émergeant de l'océan, sombre, massif, imposant, le Caravansérail se détachait parfaitement sur le ciel qui avait pris des couleurs merveilleuses de pourpre, d'or, de mauve et d'orange.
C'était une sorte de petite montagne perdue dans le désert, et son apparition était tellement incongrue dans ce décor, que Malika pensa aussitôt au fameux rocher rouge sacré des aborigènes australiens, qu'elle avait vu à la télévision.
Entre chien et loup, la fantastique forteresse de pierre se dessina plus en détail : plus haute et imposante à l'Est, avec deux sommets jumeaux, c'était une enceinte en forme de U déformé au nord-ouest, comme si elle recueillait avec précaution les plantations de l'oasis qui se creusait près du renforcement Est et dont on apercevait le sommet des arbres.
Les routes de sable rouge fusionnaient à l'entrée du Caravansérail, et une série de rochers balisait une sorte de chemin de bienvenue. Le sable y perdait progressivement sa couleur vermillon en cet endroit.
En s'approchant du Caravansérail, Malika eut le souffle coupé par sa démesure. Les hauts murs de pierres l'écrasaient. Mais bien vite, elle remarqua les fenêtres taillées ça et là dans la roche.
La Caravane de Tunisie fut la première à entrer dans l'enceinte du Caravansérail, et Malika et Laïla ne purent s'empêcher de pousser une exclamation. L'enceinte était plus vaste que douze terrains de football.
La partie Est semblait un peu sauvage ; de grands enclos attendaient les dromadaires près du petit lac où abondaient palmiers, arbustes et plantes diverses. De grandes ouvertures un peu grossières, laissaient entrevoir de larges salles creusées à même la roche. Un jardin potager était protégé par de fines palissades de bois.
A l'ouest, une grande esplanade était en partie agrémentée de tentes ou de simples toiles attachées en hauts de grands poteaux. Puis, en surélévations, s'étalaient plusieurs terrasses dallées, bordées de fontaines, d'arbustes, avec de nombreux escaliers. On y accédait par de nombreuses portes en formes d'arches sculptées avec majesté, et de nombreuses fenêtres accompagnées de portiques travaillés de la même façon, tout en arabesques, laissaient voir des galeries qui menaient à l'intérieur du palais de pierre.
Trois arches, gigantesques, tout au fond des terrasses, constituaient de toute évidence la porte principale.
En levant les yeux, Malika put voir des terrasses surélevés, protégées par des balcons, et de nombreuses fenêtres, plus travaillées sur la partie Ouest que sur la partie Est.
Partout, des torches éclairaient les allées et les fenêtres. La nuit tombait très rapidement, le ciel devint bleu, parsemé d'étoiles, et la lune encore aux trois quart pleine éclairait vivement le décor.
Les dromadaires vinrent se ranger de façon imperturbable devant les enclos qui les attendaient, et les étudiants se mirent à vociférer : "Les premières années ne bougent pas !! Restez sur vos montures !!", tandis que les autres élèves s'en allaient d'un pas tranquille vers les terrasses pour gagner la porte aux trois arches. Les deux autres Caravanes les suivaient de près, et bientôt, Malika fut entourée de trois fois plus de dromadaires qu'à son départ. La foule des élèves était assez impressionnante. On se bousculait pour retrouver ses camarades d'une autre caravane, afin d'entrer avec eux dans l'école, et cela faisait une joyeuse cohue. Tout le monde s'appelait et criait avec joie.
Pendant ce temps, les dromadaires décidèrent d'un même mouvement de s'asseoir. Malika et Laïla manquèrent d'être éjectées de leur monture. Les étudiant passaient et repassaient, stressés, pour répéter à leurs protégés de ne pas bouger.
Au bout de quelques minutes, le flot des élèves disparut à travers les grandes portes. Les étudiants pressèrent alors les premières années de descendre de leurs montures et de les suivre. Malika et Laïla se retrouvèrent mêlées aux autres premières années, perdant de vue ceux qu'elles avaient eut le temps de repérer durant le voyage parmi ceux des deux autres Caravanes. Mais elles s'arrangèrent pour rester l'une à côté de l'autre. Frissonnants, inquiets, rendus nerveux par le crépuscule et la fraîcheur du soir, les enfants s'avancèrent jusqu'à l'esplanade et montèrent précautionneusement les marches taillées, de terrasse en terrasse, observant le splendide décor avec des yeux ronds. La plupart dégageaient leur foulard de leur visage tout en marchant, certains libéraient même leurs cheveux intégralement. Malika se contenta de le reculer un peu sur sa tête, pour dégager son champs de vision. Encadrés par les étudiants, ils s'arrêtèrent devant l'arche triple, qui précédait de gigantesques portes de bois grandes ouvertes, donnant sur un couloir sombre.
Une femme émergea de l'ombre. Elle était de taille moyenne, un foulard serré masquant entièrement sa chevelure, ce qui renforçait, avec son visage étroit et saillant, son air sévère.
Elle toisa les élèves qui la dévisageaient avec une crainte respectueuse, tandis que les étudiant les dépassaient et s'engouffraient dans le couloir, les abandonnant aux mains de la sorcière.
"Bonjour à vous tous." commença t-elle d'une voix claire mais tranchante. "Je suis le professeur Usulizz, vice-directrice de cet établissement. Je vous souhaite la bienvenue au Caravansérail, l'Ecole de Magie du Désert. Vous allez rejoindre vos condisciples dans le grand amphithéâtre, et vous serez chacun réparti dans l'une des cinq madrasas qui constituent l'école. Veuillez me suivre dans le plus grand calme, je vous prie."
La sorcière sévère leur tourna le dos, et le groupe de première année la suivit dans un vaste couloir taillé dans la roche de telle façon que l'on n'aurait jamais cru que ce n'était pas une construction. Les murs étaient lisses, rectangulaires, couverts de bas-reliefs, de sculptures mais aussi de tapisseries dont les personnages bougeaient. Le couloir menait à une gigantesque antichambre de forme ronde. A gauche et à droite, un grand couloir, semblable à celui qu'ils avaient emprunté, s'étendait dans les profondeurs du palais de pierre. En face d'eux, une porte en forme d'arche, était flanquée de deux escaliers jumeaux en demi-cercle qui permettaient d'accéder à un étage supérieur, gardé par des rambardes à colonnades. On apercevait un deuxième, puis un troisième étage à balconnière ; le sommet se constituait d'un dôme aussi richement sculpté que le couloir et les portes qu'ils avaient empruntés. Par contre, en plus des tapisseries, il y avait aussi quelques tableaux accrochés aux murs. Qui bougeaient eux aussi. A gauche et à droite des escaliers, on distinguait deux autres portes semblables à celle du centre, mais le guide des enfants se posta résolument devant celle-ci.
Malika et Laïla étaient bouches bées. De temps en temps, Malika entendait Laïla pousser de petites exclamations de ravissement.
Quand ils furent tous dans l'antichambre, le professeur Usulizz poussa la porte et s'engouffra dans un couloir sombre, faisant signe aux élèves de la suivre.
Les enfants avancèrent dans un silence craintif derrière la vice-directrice, débouchant dans une vaste salle circulaire qui était en fait… un gigantesque amphithéâtre. Les premières années avancèrent dans la fosse. Un bruit de foule résonnait dans leur dos : tous les autres élèves étaient installés sur de hauts gradins. Les rangs du devant étaient vides, attendant les nouvelles recrues. Même empli de tant d'élèves, il y avait encore de la place dans les gradins. Les anciens élèves étaient répartis en cinq groupes, les cinq madrasas mentionnées, en fonctions des couleurs qui rehaussaient leur uniforme ocre, séparés par des escaliers qui permettaient d'atteindre les places. Les élèves bavardaient en scrutant les nouveaux, ce qui était très gênant pour les malheureux premières années. Malika se sentait toute intimidée.
Levant les yeux, Malika put juger des dimensions impressionnantes de la salle. Les murs, dégrossis ici et là, s'ornaient de colonnes, de dessins de feuilles, d'arabesques entrelacées, de figures géométriques, mais uniquement à certains endroits ; on voyait encore que la pièce était à l'origine une caverne. Certaines stalagmites étaient présentes dans les gradins et sur le pourtour de la scène, et on distinguait des stalactites au plafond, mais comme sur les murs et au sol, elles étaient entourées de motifs sculptés et peints. L'ensemble dégageait une étonnante sensation à la fois primitive et élégante.
Des torches accrochées aux murs éclairaient l'amphithéâtre, mais elles n'étaient pas seules : des dizaines de torches flottaient en l'air, et en levant le regard, ou pouvait voir que le plafond de la salle était en fait une coupole richement ornée qui était évidée en son centre : un disque de ciel nocturne surplombait les élèves.
Sur la vaste scène, une longue table était disposée, derrière laquelle était assise l'équipe professorale au grand complet (hormis pour le professeur Usulizz, mais il restait un siège vide à droite de la chaise centrale.)
Aussitôt, Malika chercha des yeux son oncle.
Il était là, à la gauche de la chaise centrale.
Le professeur Usulizz monta sur la scène par l'un des deux petits escaliers qui reliaient la fosse à la scène. Elle tendit sa baguette magique vers le sol, juste devant la fosse. Une fente s'ouvrit alors sur la surface de la scène, qui, le remarqua Malika, était faite d'une étrange pierre lisse et grise. Un socle circulaire s'éleva de l'ouverture, guère plus haut d'une trentaine de centimètres ; quelque chose était fixé à sa surface. La vice-directrice leva la main et les élèves de première année fixèrent leur attention sur elle. Elle s'avança à coté du promontoire, fit face aux élèves (tournant le dos bien évidemment à la table derrière elle) et sortit de sous son bras un rouleau de parchemin.
"A l'appel de votre nom, vous viendrez vous placer sur le Miroir d'Âmes. Vous serez alors répartis dans votre madrasa d'après les couleurs qu'il choisira." déclara t-elle sobrement.
Et sans plus attendre, elle déroula le parchemin et commença l'appel :
"Ababoua, Ali!"
Des murmures se firent entendre sur les deux gradins de gauche (face à la scène). Un garçon se fraya un chemin parmi les première années, dépassa la première ligne, monta sur la scène et s'avança d'un pas confiant vers le petit support, qui devait faire un peu plus d'un mètre de diamètre. Le cercle fixé à la pierre était effectivement un miroir, ce que Malika n'avait pas remarqué au premier regard. Dès que Ali fut monté dessus, le Miroir se mit à briller intensément, l'entourant d'une nuée de lumière blanche du plus bel effet. La lumière vacilla, s'intensifia, puis diminua de nouveau, comme des palpitations cardiaques. Puis, d'un seul coup, il y eut comme un souffle de lumière et de paillettes bleues et cuivrées qui recouvrirent le garçon. Un instant après, son turban était devenu couleur rouille avec un liseré bleu, et sa ceinture et les broderies de ses manches et de l'ourlet de sa robe, étaient devenus un entrelacs de ces deux couleurs.
"Charmarîn!" cria le professeur Usulizz, tandis que des applaudissements s'élevaient du deuxième groupe à gauche dans les gradins. Le garçon, Ali, descendit de la scène, bouscula un peu les autres premières années, qui le regardait avec envie pour être déjà réparti, et alla s'asseoir devant les élèves de sa madrasa, sur l'un des premiers rangs vides qui l'attendait. Le premier gradin en bas était exclusivement rempli par des jeunes gens de tous types qui ne portaient pas l'uniforme, mais des tenues qui leur étaient propres : les étudiants. Ceux qui étaient proches du nouveau le saluèrent avec des sourires encourageants.
La cérémonie se poursuivit.
"Arbib, Meriem!"
Encore une fois, des paillettes cuivre et bleues furent projetées par le Miroir d'Âmes. Mais la fillette reçue un foulard bleu aux broderies couleurs cuivre, à l'inverse du garçon précédent.
"Charmarîn!" annonça encore la vice-directrice.
Meriem eut un sourire satisfait et courut rejoindre ses camarades, dont elle connaissait visiblement certains membres d'après l'accueil bruyant qu'ils lui réservèrent, malgré le froncement de sourcil de la vice-directrice. La fillette s'assit devant ses aînées, sur un gradin inoccupé, et fit des signes aux élèves d'une autre madrasa qui lui répondirent. Malika n'eut pas le temps de regarder, car "Asterini, Quintus!" était convoqué.
Un garçon assez sûr de lui monta très vite pour se placer sur le Miroir, qui envoya alors des lumières noires et dorées, lui donnant un foulard presque noir, et une ceinture et des motifs noirs et or sur ses vêtements. Le premier groupe à droite se mit à applaudir, et le garçon s'y dirigea aussitôt.
"Manticoran!" déclama le professeur Usulizz.
"Tabet me dit que ce sont de vraies peaux de vaches, là-bas. Y'en a pas mal qui tournent mal chez eux. Regarde, il y a ce crétin… Thanekhros, parmi eux !" chuchota Laïla à l'oreille de sa camarade.
Malika eut une impression désagréable en entendant cela. Elle n'aimerait pas être avec Thanekhros.
Un autre problème lui trottait dans la tête. Depuis tout à l'heure, sa médaille s'était rappelée à elle. Au moment où le miroir s'était mis à luire, elle l'avait sentit frotté contre sa poitrine. Mais déjà, un petit garçon à la peau très foncée s'avançait à l'appel de son nom, Backara, Azhar. Il était clair qu'il était intimidé, et il se raidit quand les lumières commencèrent. Il reçut les couleurs rouge et ivoire de la deuxième table à droite de la porte, la madrasa Sandrelûn, et s'y dirigea avec un profond soupir de soulagement, son foulard rouge flottant derrière lui.
La fillette suivante, Bafukuh, Zâfira, fut envoyée également à Manticoran. Mais son foulard était devenu d'un jaune pâle avec des motifs noirs, à l'inverse du garçon précédent. Puis, Belkacem, Shabnam, se vit octroyer le vert et le bronze de Mirajaâd, et elle traversa le cordon des premières années pour monter rejoindre le groupe du milieu. Son foulard était d'un beau vert pâle, et ses décorations de bronze.
Le deuxième groupe à droite, Ambrilys eut son premier élève de l'année : Ben Amleth, Zaïm, qui reçut du rose et de l'argent, ce qui lui donnait un foulard gris et des liserés couleur chair.
Berylis, Rebecca, alla à Sandrelûn, et cette fois, le foulard fut d'un blanc ivoire aux motifs rouges.
Un garçon envoyé à Mirajaâd eut un foulard jaune foncé et des motifs verts. Manticoran et Sandrelûn eurent encore de nouveaux membres, avant qu'une fille n'arrive à Ambrilys, recevant un foulard rose pâle aux motifs argentés.
Ensuite, de nouveau, Blabhyll, Aawiya, une fillette à la peau noire, fut envoyée à Charmarîn.
La répartition se poursuivit, et la vice-directrice ne prit plus la peine d'annoncer le nom du groupe. Les élèves recevaient les couleurs de leur groupe, les garçons et les filles ayant systématiquement des couleurs inversés. Cela rendait la foule des élèves étrangement colorée. Malika se laissa donc aller à examiner la table des professeur, et à porter son regard sur la personne qu'elle attendait le plus de voir : son oncle.
Hichem Nasim ne la regardait pas. Il parlait tranquillement avec le personnage de la chaise centrale, plus haute et plus imposante que les autres. Sans doute le directeur. Malika fut surprise par sa première vision du grand Mohamed Ibn Romdane
C'était un vieil homme de petite taille. Même assis à côté de son oncle, sur sa chaise de toute évidence surélevée, il faisait au moins une tête de moins que Hichem. Il portait une coiffe digne d'un sultan, et une robe de sorcier de couleur grise décorée de broderies dorées représentant des soleils. Sur son nez pointu, une paire de lunettes menaçait de tomber tandis que de sa barbe grise clairsemée, une pipe lançait des ronds de fumée arc-en-ciel.
Malika s'attarda sur cette figure étonnante, alors que Charmarîn accueillait un garçon au visage rond. Puis, son regard se posa sur les autres professeurs à la table. Elle reconnut Faiza Chamaniak qui parlait avec animation à une femme vêtue d'un sari indien, lançant de temps à autre un regard sur la répartition.
"Charmiye, Ghusou!"
Ambrilys.
A gauche de son oncle, il y avait une vieille dame dodue qui suivait avec intérêt les évènements. Elle portait une succession de robes rousses superposées qui lui donnait l'air emplumé d'une poule.
"El Mbrati, Hilal!"
Sandrelûn.
A côté d'elle, un grand homme noir en robe noire aux reflets verts, les sourcils froncés et portant un petit képi fixait chacun des nouveaux élèves, comme pour commencer à mémoriser leurs noms. Il avait l'air sinistre.
"Hadjâni, Djamel!"
Mirajaâd.
De l'autre côté, Malika vit un beau vieillard imberbe qui poursuivait une conversation avec une grande dame noire qui dévoilait des cheveux bouclés sous sa coiffe, et un homme à la courte barbe brune qui portait un chèche arabe.
Ghizlène Kâlifon fût envoyée à Manticoran, avec son frère et Thanekros.
"J'espère que je ne serais pas avec eux." murmura Laïla. "Tu crois qu'on sera ensemble ?"
"J'espère..."
Le cœur de Malika se serra d'inquiétude en regardant Ladajyo, Châdiya s'avancer sur le Miroir. Ce serait vraiment dommage qu'elles soient séparées. L'une d'elle irait-elle dans la madrasa de Tabet ? Et est-ce Malika serait bien envoyé quelque part ? Il le fallait bien, n'est-ce pas ? Tous les élèves étaient répartis, non ? s'angoissa t-elle en voyant Charmarîn accueillir Liwan, Najjar.
Dans quelle madrasa avait été son oncle, d'ailleurs ? s'interrogea t-elle intérieurement.
"Mosesli, Tarek!" appella encore la vice-directrice.
Paniquée, Malika comprit que cela allait être son tour. Son esprit ne remarqua pas que le garçon allait prendre place à Mirajaâd. Cela allait être à son tour de s'avancer sur le Miroir, et l
"Nassim, Malika" fit le professeur Usulizz d'une voix un peu bizarre.
Il y eut des murmures parmi les élèves au moment où Malika s'avançait. Au moment de poser le pied sur le Miroir, elle eut le réflexe de lever les yeux, et croisa le regard de son oncle. Son timide sourire mourut sur ses lèvres ; la mine de son oncle était presque lugubre. Le Miroir s'illumina… et elle sentit sa médaille vibrer. Quelque chose n'allait pas. Le Miroir s'éteignit et se ralluma… une fois… sa médaille vibrait comme un diapason et cela en était désagréable… deux fois… Elle regarda son cou en sentant l'objet la gêné en pulsant ainsi contre sa peau… Elle se retint d'y porter la main… Et puis, le Miroir perdit tout éclat.
Le cœur de Malika eut un battement d'horreur alors que les élèves murmuraient plus fort entre eux, très étonnés. La surface du miroir était devenue terne, la reflétant à peine.
Elle leva la tête, incrédule, et posa un regard suppliant vers son oncle.
.
.
.
- Fin du septième chapitre -
.
.
.
Prochain chapitre : El Nazed et le Coffrippon
Finalement, la répartition se poursuit et Malika fait la connaissance de ses condisciples. Mais elle rencontre aussi Najîba Hôdesan, de Manticoran, une fille aussi désagréable que Thanekhros… Et puis c'est la découverte des deux hôtes les plus étranges du Caravansérail : El Nazed le Fourbe, personnage de tapisserie de son état, et l'étonnant Coffrippon…
.
.
.
.
Explication des noms :
Les groupes :
J'espère faire quelque chose de différent des fondateurs. En effet, les noms des maisons ne sont pas les noms des Fondateurs, mais de cinq grands personnages qui ont contribué à transformer le Caravansérail en école. Mais ma grande peur est d'avoir généré des noms faisant trop "Pokémon", si vous voyez ce que je veux dire… Vous saurez tout ça au prochain chapitre, durant le cour d'Histoire et Théorie de la Magie.
Charmarîn : (bleu et cuivre) C'est le premier nom qui m'a parut satisfaisant, que j'ai tout de suite trouvé chouette en l'imaginant. Il s'agit des mots "charme" et "marin" (ou "marine") fusionnés. Mais je l'aime aussi parce qu'il est phonétiquement proche du mot "chamarr".
Mirajaâd : (vert et bronze) Deuxième trouvaille qui m'a plus (Angharrad moins, mais bon…) J'ai associé les mots "mirage" et "jade", donc la couleur verte est allée à cette maison. Et du bronze avec pour ne pas copier l'argent de Serpentard ! (NDAngharrad : bah moi c'est le bronze surtout qui me pose problème du fait qu'il y a déjà le bleu et cuivre ^^ mais bon finalement j'aime bien dans le contexte)
Manticoran : (noir et or) Ici, c'est évidemment pour copier Serpentard, qui est dérivé du mot serpent. La Manticore est un animal magique très dangereux, lisez "Les Animaux Fantastiques" pour en savoir plus. J'ai donc un peu (très peu) modifié le nom pour en faire la madrasa des adversaires de Malika. Au début, j'hésitait avec la Chimère, mais ce mot est aussi synonyme de pensées idéaliste, de rêve, alors j'ai opté pour la Manticore, dont le nom sonne plus dur.
Sandrelûn : (rouge et blanc ivoire) j'ai associé les mots cendre et lune, mais avec la forme de l'écrit, ça peut aussi être le sang… des cendres de lune, c'est joli, non ? ou du sang de lune… C'est pour cela que les couleurs sont blanc (la lune) et rouge très foncé (le sang).
Ambrilys: (rose et gris-argent) j'ai eut du mal à trouver le dernier !! C'est aussi un jeu de rôle dérivé d'ambre sur le net, mais je m'en suis souvenue qu'après.
Les élèves :
Charmarîn :
Meriem Arbib : le nom de famille est celui 'une amie d'enfance, le prénom d'une thésarde rencontrée à la fac. Une fille qui m'a laissé de très bon souvenir durant un voyage en Tunisie, où elle servait de guide. Le troisième personnage important de l'histoire! Le quatrième ? (Ben oui, dans HP c'est un trio de héros, moi je fais un quatuor !) Un de ceux qui suivent, mais on saura ça plus tard…
Aawiya Blabhyll : (nom donné gracieusement par loo !!! ) alors Aawiya est un prénom africain et qui signifie "conteur" ; et puis pour le nom c'est une contraction de "blablabla" et de "babiller" : et voila ce que ça donne.
Ali Ababoua: un clin d'œil au film "Aladin", c'est le nom que prend Aladin en se faisant passer pour un prince.
Najjar Lîwan : un îwan est une structure architecturale de décoration des mosquées. Le prénom veut dire "Charpentier"
Fadel Ibn Saba : le prénom est celui d'un copain de fac. Ca veut dire "supérieur", "excellent". Le nom est en rapport avec le royaume de Saba et sa fameuse reine.
Manticoran :
Ghizlène Kâlifon : voir chapitre précédent.
Zâfira Bafukuh : Le prénom signifie "Victorieuse". Le bafuku était une célèbre milice japonaise du 19e siècle, qui a disparu à la chute des shoguns. De véritables maîtres du sabre, des samouraïs à présent légendaire en faisaient partie. Je la voie comme une fille parlant peu et agissant promptement, avec une tête lugubre à la Bellatrix Lestrange…
Quintus Asterini : j'ai voulu faire romain, pour changer…
Mirajaâd :
Shabnam Belkacem : le prénom veut dire "Gouttes de Rosée", le nom est celui d'un ancienne collègue de travail.
Djamel Hadjâni : (nom offert par Ron Rawenclaw!) : hommage à Djamel Debbouzze. Quant au nom de famille, c'est une référence à Pierre Desproges, pour lequel, dans l'une de ses nombreuses "allocutions" à la radio, la seule actrice arabe qu'on connaisse en France est Isabelle Hâdjani!!
Tarek Mosesli : alors, le nom de famille, c'est l'astroport de Mos Esli, dans Starwars, sur la planète Tatouine ; le prénom, Tarek, veut dire voyageur conquérant : et il n'y a que ça à Mos Esli, dans les films…
Sandrelûn :
Azhar Backara: le prénom signifie "le Plus Brillant", et le nom vient des célèbres cristalleries de Baccarat… Un garçon éblouissant ?
Rebecca Berylis : le nom vient de la pierre béryl ; le prénom est tiré de la Bible, je le trouve très joli à entendre.
Hilal El Mbrati : Hilal = croissant de lune. Le nom est celui d'un collègue de travail.
Ambrilys :
Zaïm Ben Amleth: J'ai toujours aimé Shakespeare, alors voilà un nom dérivé d'Hamlet… Et comme Hamlet était prince, le prénom signifie "Chef, prince"
Ghusoun Charmiye : le prénom signifie "Branches". Pour le nom, j'ai pensé à Charmille…
Ladajyo, Châdiya : le nom, c'est le mot adagio, déformé. Le prénom signifie "Qui Chante Bien", "chanteuse".
.
.
.
.
Réponses aux reviews avec El Nazed le Fourbe (personnage à apparaître prochainement… pour ceux qui le réclament, le voici en avant-première… Qu'aie-je fais là… -__- ) :
El Nazed (tout fier) : ha, ha ! Enfin un grand rôle pour moi !! Alors que je n'apparais même pas dans ce chapitre, c'est une honte !!!!
Alana (narquoise) : en effet, répondre au courrier, c'est encore mieux que d'être maître du monde, hein ?
El Nazed : oui, tout à fait, tout à f… (soupçonneux) je n'apprécie pas cet humour persifleur et malhonnête !
Alana : C'est que c'est tellement facile avec toi…
El Nazed (rouge d'indignation) : Comment ? Comment.
Alana (lui fourrant un paquet de feuilles dans les mains) : Bon, t'es là pour du boulot ! Au travail ! T'as déjà de la chance d'intervenir alors que la plupart des lecteurs ne te connaissent pas !
El Nazed : Très bien très bien… alors, je vais commencer par la grande Reveanne, parce qu'elle au moins elle me respecte et elle m'adore… Une femme qui dessine mon portait ne peut avoir qu'un goût des plus exquis.. Ah douce Reveanne... Sache que l'auteur était excitée comme une puce avec ton deuxième dessin bien que comme il ne me représente pas, je le range un cran au-dessous du précédent, mon auguste personne est assurément le plus beau sujet de peinture qui puisse exister…
Alana (sourcils foncés) : Non mais t'a finit de te lancer des fleurs ????? è__
El Nazed (vaguement inquiet) : oui Elle trépignait des pieds toute seule en salle d'informatique en voyant Hichem et Malika en couleur Au fait, moi aussi je mérite un portrait en couleurs et plus grand aussi. En pieds avec 1000 esclaves à mes pieds et sur format A2 ce serait parf…
Alana (grinçant des dents) : si tu continues, j'appelle le Coffrippon, et à moi, il m'obéit… Tu sais ce qu'il t'a fait la dernière fois…
El Nazed (fait comme si de rien n'était mais change de sujet) : oui, alors suite à ta review, l'auteur a rajouté le meuble à thé dans le Foyer de Charmarîn, et elle fera une plus grande place à ce sujet.
Tu as eu raison d'être méchante avec elle (encore que je ne trouve pas ça très suffisant…)
Alana : EL NAZED !!!
El Nazed : Hem… le sujet du Quidditch sera développé, assurément ! moi même j'ai été un grand joueur de mon temps…
Alana : Menteur, y'avais pas encore de Quidditch au Moyen-Orient à ton époque ! Tu ne savais même pas tenir sur un balai ! !
El Nazed (fier): Mais sur un tapis j'étais une vraie vedette, je gagnais toute les courses, alors un minable balai…
Alana : N'importe quoi. Continue à déblatérer tes fantasmes, et tu vas te recevoir un coup de massue sur la tête (un troll sympa me l'a prêté)… Tu t'es planté dans le décor à chaque fois que tu as participé à une course de tapis !!
El Nazed (pédant) : Pfff !! Calomnie !! Tu ne sais rien de ma mirifique personne...
Alana (implacable): Si. Je t'ai créé, tu te rappelles?
El Nazed : …
Alana : … ^__^
El Nazed : … Merde. L
Alana : Hé oui. Au boulot, maintenant.
El Nazed : Lunenoire n'aime pas Thanekhros, et elle a raison, (des petits morveux comme ça qui ne respecte rien, surtout pas moi, grr !!) mais sache, ma chère, que l'auteur a plus vicieux encore dans son sac : la petite pimbêche qui arrive dans le prochain chapitre…
Aria Lupin fait un là un très joli compliment… Tu voudrais pas faire un poème en mon honneur ? (Alana lève sa massue et il continue précipitamment) L'auteur te remercie très chaleureusement pour tout le dur travail qu'elle a accompli et qu'elle espère qui vous plait beaucoup.
(Alana baisse sa massue, mais continue de fixer El Nazed d'un regard noir)
El Nazed (un peu en sueur) : hem… Il fait un peu chaud, non ?… Ah, kapuis !!!! Une personne de qualité, ça se voit à sa review ! Suivant votre pression assidue, chers fans de moi, l'auteur à rajouté une séquence avec moi dans le chapitre d'après le prochain (le 9, quoi) !!! Je savais que j'étais merveilleux, j'ai déjà des fans !! Alors qu'on m'a pas encore vu ! Je suis exceptionnel ! L'auteur promet que si vous continuez à me réclamer, je reviendrai à chaque chapitre !!! Et je vous ferai les réponses aux reviews, hein?? Hein??
Alana (blasée) : On verra…
El Nazed : Alors, merci kapuis, Alana est très touchée de t'avoir autant touché !!!
Alana (marmonne) : Et en plus quel piètre orateur… Comment ais-je pu inventer un naze pareil ?
El Nazed : Tsukiyo Yanagisawa a laissé une review pour chaque chapitre qu'elle a lu, les uns à la suite des autres !! C'est un beau cadeau, dis-donc !!! L'auteur n'a pas vraiment confiance en son talent (ça se comprend…), mais…
Alana (furax) : t'as dit kekchose ??
El Nazed (s'écartant d'elle en fixant craintivement la massue) : Non, non, maîtresse… Heu, l'auteur espère que la chanson n'est pas trop stupide… Elle n'a aucune idée de musique dessus, non plus.
Pour les cours, ils sont pas trop différents à la base qu'à Poudlard, cette petite école paumée en Ecosse… Moi j'ai été au Caravansérail et j'y suis encore, je peux vous dire combien c'est mieux… Par exemple, la Métamorphose n'existe pas durant les premières années, mais les bases se trouvent en Sortilèges ceux-ci, rajoutés aux Rituels et Incantations, sont l'équivalent des Enchantements à Poudlard.
Par contre, en 5e année, les Matières se spécialisent et diffèrent plus de ce qu'il y a à Poudlard.
A quoi ressemble l'école ? L'auteur a regardé beaucoup d'images du désert pour s'inspirer. L'école est un gros caillou, parfois aménagé comme un palais, parfois laissé comme une caverne…
Pour les noms, elle se casse vraiment la tête (il le faut puisqu'il y a si peu de choses dedans)…
SBAM!!! (la grosse massue s'écrase sur la tête d'El Nazed)
Alana (sourire sadique): J't'avais prévenu !
El Nazed : Aiiiiiieeuhh… C'est… C'est à cause de ces maudits noms que l'auteur est à la bourre pour ce chapitre… Elle espère de tout son cœur repentant et généreux que loo est contente… Elle qui lui a envoyé tant de mails enthousiastes et plein d'idées…Oh, ma tête… Mon pauvre turban tout déformé… Hem… Une fan acharnée, celle-là, on peut le dire… Une de ses suggestions a même été utilisée (ainsi qu'une de Ron Ravenclear)… L'auteur espère que tu seras contente!!! Aiiiie, aie…
Alana : Bon, arrête de geindre, tu t'en es bien tiré, tu vois ? Quand tu veux….
El Nazed (boudeur) : Mais ils m'aiment tous, moi, les revieweurs, c'est moi qui devrais être le héros…
Alana (sans réplique) : Ils aiment que tu te prennes des coups de massues sur la tête.
El Nazed : … Merde.
Alana : Exactement.
.
.
.
***
.
.
.
Note 1 : Merci, merci pour vos reviews, on ne le répète jamais assez, mais ça fait du bien de vous lire !!!!
Je ne peux donner de date pour la suite, car même si le chapitre 9 est bien écrit, l'écriture de celui-ci a amené beaucoup de changements, et encore, je ne suis pas décidée pour la suite ; j'ai coupé ce chapitre en deux, donc le 8 sera là la semaine prochaine. Il faut aussi que je reprenne beaucoup de choses… par exemple, je n'a pas encore décidé des symboles des madrasas. Trouver des noms a été cauchemardesque…
Et remerciez Angharrad, parce que son soutien est vraiment chaleureux ! En plus avec tout le boulot qu'elle a sur TWWO (où cette fic est également postée)… C'est admirable !
Note 2 : Y'a pas que Poudlard dans la vie !!! Si vous voulez découvrir d'autres écoles de magie, je vous conseille les fics de Reveanne, Le mystère de la source et Ham Stram Gram, qui construisent respectivement un Beauxbâton et un Durmstrang d'une grande crédibilité, avec mille et une idées passionnantes !!!
Note 3 : mes écrits (pour ceux que ça intéresse):
- Je continue la traduction de Draco Sinister avec la DT-Team, mais j'ai pas mal de chapitres d'avance (j'ai le premier bout du chap 7 à faire, mais les autres membres planchent encore sur le 5 et le 6, j'ai le temps de m'y mettre…)
- J'ai autrement entreprit de traduire un très beau slash sur Sirius et Rémus, Rainy Night. Malheureusement, je ne pourrai, par demande de l'auteur, poster cette fic ici. Elle se trouve donc sur le site TWWO et le lien est dans mon profil.
- J'ai un autre slash en cours, Getting Outed, de mysid, une fille qui écrit avec un souffle et une délicatesse rares… C'est une scène qui pourrait se placer dans le tome 4 : Draco fait des révélations sur Sirius qu'Harry aurait préféré ne pas savoir… A venir, donc. J'avais commencé à traduire Scenes of another life, mais l'auteur a refusé que je traduise, alors… dommage !
- Par contre, je trouve que je laisse un peu traîner la suite de Promesses Erronées, le chapitre 4 est parut, et j'ai pas fini de traduire le 3 !!!
- Enfin, pour les enfants de la licorne… Joker. Je sais comment ça se termine, mais là, je bloque. Si je n'y arrive pas du tout, dans quelques mois je me résoudrais à l'abandonner et à poster en vrac tout ce que j'ai écrit dessus. Mais j'espère ne pas en arriver là !
A la prochaine !!
alana chantelune
.
.
El Nazed : Et moi alors, dans tout ça…. Non, pas la massue, pas la massue… AAaarrgh…
(Il disparaît au fin fond de cette page. OUF!)
