Auteur : Cassandra Black

Titre : Pour l'amour d'un dragon

Genre : Romance/aventure

Spoiler : les cinq tomes

Personnages : tous à J. K. Rowling

Résumé général : Harry et Draco rentre en sixième année. Le serpentard tente un rapprochement auprès du gryffondor. Celui-ci, amoureux du blond se laisse prendre. Mais il découvrira un secret qu'il aurait mieux valu ignorer.

Chapitre 5 : Un pas en avant.

Après l'accident de potion, deux semaines passèrent et les deux adolescents étaient toujours inconscients.

Inquiète, Madame Pomfresh, l'infirmière avait effectué de nombreux tests et avaient envoyé les résultats à St Mangouste pour les faire analyser.

L'hôpital leur avait répondu qu'ils n'auraient aucune conséquence grave à part que les deux adolescents seront maintenant lié mentalement : en effet, une partie de leur âmes s'étaient interchangées, mais on ne savait pas encore ce qui en résulterait.

Chaque jour, Hermione et Ron passait voir Harry pour prendre de ses nouvelles et lui apporter des fleurs fraîches.

De temps à autres, Pansy Parkinson, restait aussi au chevet de Draco en compagnie de Crabbe et Goyle mais celui qui lui rendait souvent visite était Blaise Zabini.

Les jeunes gens, bien que de maisons rivales avaient fini par sympathiser.

[i]Flash-back [/i]

La porte de l'infirmerie s'ouvrit pour laisser le passage à Ron et Hermione. Pansy était déjà là, assise près du lit de Draco en compagnie de Crabbe et Goyle.

Les deux jeunes gens entrèrent avec un bouquet respectif dans les mains. Ron plaça le sien dans le vase de Harry, après avoir changé l'eau.

Hermione s'approcha du lit du serpentard et aborda Pansy :

« Nous avons apporté des fleurs pour Draco aussi, peux-tu les mettre dans son vase s'il te plait ? »

Pansy, releva la tête surprise. La jeune préfète de gryffondor remarqua que cette dernière avait les yeux pleins de larmes :

« Oui, bien sur ! Je n'ai pas pensé à lui en apporter. »

Elle prit les fleurs et remplit le vase d'eau et y mit le bouquet. Puis la serpentarde le disposait sur la table de chevet du blond.

Hermione, en parfaite gryffondor continua d'un ton doux :

« Pansy, je sais que je suis une gryffondor et que vous nous portez pas dans votre cœur mais, pourquoi pleure-tu. »

Méfiante, Pansy la dévisagea, cherchant la ruse, mais devant l'expression sincère de la jolie brune, conclu qu'il n'y en avait pas :

« J'ai peur pour Draco, je l'aime et je ne supporterai pas qu'il lui arrive quelque chose. »

« Je comprend, Ron et moi sommes aussi très inquiets pour Harry, mais nous avons entièrement confiance en Madame Pomfresh. Je suis sure que tout va s'arranger. »

La serpentarde sourit faiblement à travers ses larmes et remercia la jeune fille.

Sur ce la jeune gryffondor retourna près de son meilleur ami et lui adressa un sourire et s'installe à côté de lui.

Pansy Parkinson frissonna, la pièce était glaciale et elle portait un simple chemisier. Elle remonta les couvertures sur le corps de Draco et se passa les bras autour des épaules pour tenter de se réchauffer.

Ron, pris de pitié se leva et li tendit sa cape :

« Tiens, tu en as plus besoin que moi. J'ai déjà un pull alors que tu es en chemisier. »

« Merci, et je réalise à présent que les serpentards ont une fausse idée des gryffondors. Malgré ce que l'on pourrait croire vous êtes des gens bien. »

« Content que tu t'en sois rendu compte. Mais si je ne me trompe pas, toutes ces idées viennent de vos parents et de Tu sais qui. »

« Oui et contrairement aux apparences, nous n'adhérons pas à ces idées, et ne sommes pas des mangemorts. » dit-elle en remontant sa manche pour laisser apparaître son bras, aucunement marqué.

« En effet, depuis toutes ces années nous avons seulement entretenu un masque. Je ne nie pas que nous n'aimions pas les gryffondor. Nous vous avions en horreur, mais c'était à cause de cette vieille querelle en Godric Gryffondor et Salazar Serpentard. Mais tout le monde peut se tromper. » Poursuivit Crabbe, qui d'ailleurs avait plus de cerveau qu'on ne l'aurait cru.

Hermione s'approcha à son tour et poursuivit :

« Je pense qu'il est temps d'oublier nos différences de se serrer les coudes. Après tout nous sommes en période de guerre. »

Elle tendit la main à Pansy. Celle-ci la serra sans hésitations, un grand sourire aux lèvres, toutes traces de larmes ayant disparues. Ron, Crabbe et Goyle se tapèrent amicalement dans le dos.

La porte s'ouvrit une nouvelle fois, Blaise entra et fut surpris de voir Hermione et Pansy qui riaient à propos de la dernière étourderie de Ron.

Il resta pétrifié sur le seuil ne sachant plus quoi dire ni que penser. Ron se tourna vers lui et lui adressa un clin d'œil. Finalement le serpentard esquissa un sourire et parla :

« J'ai toujours pensé qu'un amitié entre gryffondors et serpentards serait possible si chacun y mettaient du sien, et bien cela se révèle juste. Nous serons donc les premiers à innover la relation Lion/Serpent. »

« Je me réjoui de la tête que vont faire les autres élèves quand on entrera dans la grande salle, en compagnie les uns des autres sans aucune trace de haine et d'insultes » s'exclama Ron.

Et tous les quatre éclatèrent de rire. Ainsi commença la première amitié Serpentards/Gryffondors.

[i] Fin du Flash-Back [/i]

Harry se réveilla en hurlant, la sueur inondait ses draps, mêlée aux larmes qui glissaient en torrent le long de ses joues. De violentes douleurs transperçaient sa brûlante cicatrice.

Il tomba du lit, une main sur son front... un goût de fer se répandait dans sa bouche caractérisant le sang qui coulait à force de se mordre l'intérieur des joues pour supporter la souffrance que lui causaient ses rêves.

Draco qui avait été réveillé par les cris hésita un instant, puis il se leva et s'assit sur le lit du gryffondor.

Il le prit dans ses bras pour le bercer alors qu'il était pris de terribles convulsions. Le survivant revoyait encore le moment de la mort de Sirius, lorsque celui-ci traversait le voile.

« Sirius....Non je t'en prie ne me laisse pas ! SIRIUS. » Criait-il en pleurant.

« Chut... Harry, ça va aller. Calme-toi. » Disait le blond en lui caressant les cheveux.

Peu à peu, ses douleurs disparurent et le jeune homme retomba dans un profond sommeil.

Le serpentard desserra son étreinte et remonta les couvertures sur le gryffondor puis regagna son lit alors que l'infirmière arrivait alerté par ce qui s'était passé.

Draco, pleurait silencieusement, étouffant ses sanglots dans l'oreiller. Bizarrement, alors qu'il consoler Harry, il avait senti un profond désespoir et une grande tristesse, à propos de la mort du parrain de Harry, alors qu'il s'en fichait éperdument.

Laissant de côté toutes ces questions, il se rendormit.

Madame Pomfresh entreprit d'envoyer un hibou à Albus Dumbledore.

Lorsque Harry se réveilla, il fut étonné d'être à l'infirmerie, il n'avait plus aucun souvenir de l'accident de potion. Mais ce qui le surpris encore plus fut de trouver Draco Malfoy, allongé dans le lit voisin et ce dernier dormait visiblement.

Il sentait un calme profond régnait dans une partie de lui-même alors qu'il avait souvent le sommeil agité et que les réveils étaient plutôt pénible.

Le survivant appela Madame Pomfresh pour savoir ce qu'il faisait là. L'infirmière accourut auprès de son malade :

« Monsieur Potter, vous êtes enfin réveillé, cela fait presque trois semaines que vous êtes inconscients avec monsieur Malfoy. Le directeur et moi même nous faisions beaucoup de souci pour vous. »

« Mais pourquoi suis-je à l'infirmerie ? »

« Vous ne vous souvenez plus de rien ? »

« Si, j'étais en potion, le professeur Snape m'avait placé à côté de Malfoy. Les serpentards avaient ajoutés de mauvais ingrédients dans ma potion. Puis vers la fin du cours, le professeur Snape nous a demandé de tester nos potions, et comme je venais de renverser le chaudron de Drac... heu Malfoy je veux dire, eh bien j'ai dû partager mon breuvage et après c'est le trou noir. »

« Eh bien vous êtes tombés dans le comma tous les deux, et on vous a transporté à l'infirmerie. J'ai envoyez vos analyses à St mangouste et comme cette potion est un dérivé du légilimens, vous avez établi un lien mental avec Monsieur Malfoy. »

« Comment ça, je ne comprend pas ce que vous dites ? »

« Je m'explique, une partie de l'âme de Mr Malfoy se trouve en vous et vice-versa... »

« Génial, je suis contaminé, une partie de l'âme de Potter squatte dans la mienne, pitié trouvez une solution au plus vite ou s'en ai fini de moi ! » gémit une voix dans le lit d'à côté.

« Cessez de faire l'enfant monsieur Malfoy, je vais faire des tests sur vous deux pour voir si tout va bien, ensuite nous essaierons de voir les conséquences de cette potion. »

Elle commença par le gryffondor et il s'avérait que tout allait au mieux, elle préférait le garder en observation pour la journée mais il sortirait le soir-même.

Pendant que Madame Pomfresh effectuait les tests sur Draco, Harry se sentait mal à l'aise alors qu'il n'y avait aucune raison, il ne comprenait ce qu'il lui arrivait.

Lorsque l'infirmière sortit l'aiguille pour piquer le serpentard, le survivant sentit une peur immense l'envahir. Il était confus, puisque d'habitude il ne craignait pas les piqûres, en de plus c'était Malfoy qu'on piquait.

« Aie ! » Entendit Harry dans sa tête. « Hein ? » quoi ? Il avait dû rêver. Certainement un effet de la potion de sommeil» se dit-il.

« Voilà Monsieur Malfoy, vous êtes en parfaite santé. Vous pourrez sortir en même temps que Monsieur Potter. »

« Eh maintenant, comment allons nous faire pour savoir quelles sont les conséquences ! » interrogea Harry.

« Puisque c'est une potion dérivée du légilimens peut-être que vous pouvez lire en permanence dans les pensées l'un de l'autre. Monsieur Malfoy, pensez et monsieur Potter dites-moi si vous l'entendez. »

0o0o0o (Pensées de Draco)

« Oh non ! Pitié qu'il ne puisse pas entendre ce que je pense. Il risquerait de tout découvrir à propos de... »

« D'ailleurs en parlant de ça, quand tu l'as embrassé, tu as plutôt aimé. »

« Non pas du tout, c'est même répugnant. »

« Menteur, tu as apprécié ! » lui dit sa conscience.

« N'importe quoi, je sais ce que je fais et je ne fais que suivre les ordres. »

« Bien sur, mais cela ne t'as pas dérangé de le faire quand ILS te l'ont demandé! Avoue que Potter te plait ! Regarde ses jolies petites fesses bien musclées, et ses yeux d'émeraude et al fois où tu as prononcé son prénom, désespéra parce qu'il t'avait rejeté »

« Je ne t'ai pas demandé ton avis, et tu dis n'importe quoi. Je m'étais laissé emporté par mes hormones, il n'y a aucune attirance ni aucun sentiments. Même si je suis gay et qu'il est beau à en mourir...attend qu'est-ce que je raconte moi..., enfin ce n'est pas avec Potter que je sortirai ! »

« C'est ce qu'on verra ... »

« Oh et puis la ferme ! » lui cria Draco, confus et déboussolé.

0o0o0o

« Alors Monsieur potter, quelque chose ? » questionna l'infirmière.

« Eh bien étant donné la durée du moment pendant lequel Malfoy a pensé, je n'ai entendu que « Oh et puis la ferme ! » alors soit, il n'a rien pensé sauf ça, soit je n'ai pu entendre que cela. »

« Monsieur Malfoy ? »

« Eh bien, j'ai pensé pendant un bon bout de temps et c'est vrai que j'ai pensé la phrase qu'il a dite, mais je ne sais pas pourquoi il n'a pas entendu le reste. » répondit le serpentard.

« Dans quel état vous vous trouviez lorsque vous avez pensé cette phrase et surtout pourquoi ? »

« Il était en colère. Un peu confus et déboussolé aussi... » Répondit Harry à sa place.

« Comment le sais-tu ? » demanda surpris Draco.

« Je l'ai ressenti, c'est tout ! »

« Hum je crois savoir déjà deux conséquences : la première est que chacun arrive à lire dans les pensées de l'autre lorsque celui-ci est dans un état d'émotion forte, comme la colère, le bonheur, la haine, l'amour enfin vous voyez. » expliqua l'infirmière.

Les deux jeunes hommes hochèrent de la tête et elle poursuivit :

« Et la deuxième est que, grâce aux parties de vos âmes qui ont été interchangées, vous ressentez les émotions de l'autre. Je me demande même si vous n'arriveriez pas à vous localiser l'un l'autre, et savoir quand l'autre est en danger. En tout cela nous servirait rien bien pour protéger monsieur Potter. »

« Si ce que vous dites est juste Pompom, alors nous avons un léger problème. » Dit une voix qui venait d'entrer dans l'infirmerie. Albus Dumbledore, se tenait sur le seuil de la porte, regardant les deux adolescents par-dessus ses lunettes en demi-lune.

« Ah, vous avez reçu mon hibou, Albus ! Mais je ne vois pas de quel problème il s'agit. »

« Vous n'êtes pas sans savoir que Harry a des visions qui concerne Voldemort et toutes les horreurs qu'il commet, si ils ont en effet établi un lien mental et qu'il ressente les émotions de l'autre, alors Draco risque d'être réveillé toutes les nuits par les cauchemars de Harry. Et jusqu'à présent seule la potion de sommeil sans rêve faisait effet, mais on ne peut lui en donner régulièrement, il en deviendrait dépendant et cela nuirait à sa santé. Donc je ne vois aucune solution. »

L'infirmière sortit de la pièce, devant envoyez un hibou à St mangouste à propos des conséquences de la potion.

Harry qui était resté silencieux dit finalement : « Si, il doit y avoir un moyen, quand j'étais dans le comma, j'ai encore eu une vision à propos de la mort de Sirius, comme d'habitude j'étais pris de convulsions, puis soudain quelque chose m'a calmé et je me suis rendormi. »

« C'était...c'était moi... » Lâcha Draco en rougissant.

Les deux autres personnes se tournèrent vers lui, étonné tandis qu'il piquait du nez.

« Ben oui, il pleurait je n'allai pas le laisser comme ça... » Expliqua-t- il en diminuant d'un ton.

« Si je comprend bien Draco, alors que Harry faisait un cauchemar, le simple fait que tu sois près de lui l'a calmé. » demanda Dumbledore.

« Je n'ai pas dit ça, seulement que c'étais moi qui l'avait pris dans mes bras et qu'il s'était calmé, je ne sais pas si j'en suis responsable. » protesta le blond.

« Hum...hum, je n'en suis pas si sur, je pense qu'au contraire tu as un rapport avec tout cela. D'après ma théorie, grâce au lien que vous avez créez, tu es en mesure de bloquer ses visions. » Répondit tranquillement Dumbledore.

« Mais je ne vais pas aller dans le dortoir des gryffondors juste pour le calmer, je vais me faire tuer là-bas vous êtes fou, et puis rester avec Lui. » s'écria Draco en montrant Harry du doigt. « Je t'assure Malfoy, c'est réciproque je n'ai pas envie de te supporter dans mon dortoir, crois-moi ! » cingla le brun blessé, et sachant pertinemment qu'il était fou amoureux du serpentard.

« Non, rassurez-vous, Draco n'iras pas dans le dortoir des gryffondors. J'avais plutôt pensé à vous attribuez un appartement pour tous les deux. » Dit Dumbledore.

« Non mais ça va pas, je ne veux pas partager une chambre avec lui. » hurla les deux adolescents en chœur.

« Draco tu préfère peut-être te réveiller toutes les nuits à cause de Harry et devenir insomniaque, quant à toi Harry, tu laisserai passer ta seule chance de bloquer tes cauchemars pour une vieille rancœur ! » expliqua doucement le directeur.

« Non. » grogna Draco, et Harry hocha de la tête pour montrer qu'il était d'accord.

« Bien, je crois que c'est réglé ! » Dit joyeusement Dumbledore. « D'ailleurs j'ai souvenir d'un joli appartement dans l'aile Est du château, que les elfes de maisons viennent juste de refaire. Il se situe au troisième étage, l'entrée se trouve derrière la statue de Merlin, il fut construit par les quatre fondateurs pour le commémorer. D'après la légende on dit qu'il renferme de la magie pure et bien d'autres secrets mais jusqu'à présent rien ne l'a prouvé. Le mot de passe est Ab imo pectore. (Petit clin d'œil à Noa Chan, lisez sa fiction « Du fond du cœur » car elle est super !!!)»

Les deux jeunes hommes marchaient silencieusement vers leur dortoir, et aucun d'eux ne voulait briser le silence attendant que l'autre le fasse. Une certaine tension régnait entre les deux.

Finalement Harry brisa le silence :

« Je ne t'ai pas remercie de m'avoir consoler, je n'aurai jamais penser que tu puisses faire cela ! »

« Oh, ce n'est rien je ne savais pas que tes visions étaient aussi violentes, et puis je ne pouvais pas te laisser comme ça, après tout j'ai un cœur moi aussi. »

« Possible mais jusqu'à présent je pensais que tu en étais dépourvu, tu étais toujours glacial impassible, sans aucune émotion ni état d'âme, le parfait Prince des Serpentards. »

« Hum... je sais, mais j'ai été élevé dans cette optique là. Mais au fond, je ne suis pas comme ça, au début peut-être mais avec le temps j'ai changé... » Dit calmement Draco.

« Alors peut-être que je verrai Draco et pas Malfoy. » murmura le gryffondor.

« Un jour, peut-être... »

Le silence s'installa de nouveau entre eux. Un peu plus tard, Draco localisa l'entrée de leur appartement et laissa à Harry l'honneur d'ouvrir pour la première fois leur nouvel appartement :

«Bonjour jeunes gens, je suppose que vous êtes les nouveaux locataires...oh mais c'est monsieur Potter, c'est un grand honneur pour moi de vous rencontrer. » dit le tableau.

« Merci, mais tout le plaisir et l'honneur sont pour moi, vous êtes le plus illustre sorcier de tout les temps. »

« Et qui est votre jeune ami ? »

« Draco Malfoy. » se présenta le blond.

« Ravi de faire votre connaissance jeune homme. Et maintenant le mot de passe s'il vous plait. »

« Ab imo pectore ! » « Bien jeunes gens, vous pouvez entrer. Bonne soirée. »

« Merci et de même Sir Merlin. » répondit poliment Harry en s'inclinant avant d'entrer. Draco fit de même avant de suivre le survivant.

Les deux jeunes gens s'arrêtèrent sur le seuil de leur chambre, les yeux grands ouverts devant le décor de la pièce.

La voûte de la salle était très haute, le plafond était le même que celui de la grande salle et reflétait un ciel étoilé. Deux immenses lits à baldaquin aux tentures or et argent, étaient disposés de chaque côté de la pièce,

Chacun était accompagné d'une table de chevet en bois massif, une commode et une armoire aux poignés en or, une coiffeuse faite de verre avec un grand miroir en argent ciselé, d'épais tapis de velours recouvrait le sol.

Au centre de la pièce se tenait une table qui servait pour faire ses devoirs, faite elle aussi en verre, avec deux chaises en bois de chêne et un bouquet de lys blanc se trouvait au milieu du meuble.

La pièce était alors éclairée par des chandeliers disposés autour de la pièce, mais pour la journée deux grandes baies vitrés donnaient sur un adorable balcon, avec vue sur le parc, et plus précisément la roseraie. Les longs rideaux en voile blanc flottaient dans l'embrasure de la fenêtre laissée ouverte.

« Eh bien, on peut dire que cela n'a rien à voir avec nos dortoirs. » Dit Harry en riant.

L'atmosphère se détendit et Draco sourit, pas le même sourire que d'habitude, non il s'agissait d'un vrai sourire. Cela illuminait son visage lui donnant l'air d'un ange. Harry le regarda avant de murmurer :

« Tu as souri, et cette fois c'était un sourire sans moqueries. Cela te va bien, tu devrais le faire plus souvent. »

« Possible, mais merci quand même. »

Harry bailla soudainement. « Hum... tu m'excuseras mais moi je suis fatigué alors je vais me coucher. » Il s'avança vers son lit, pour se mettre en pyjama. En effet toutes leurs affaires avaient été déposé ici par les elfes de maisons.

Draco hocha de la tête et fit de même. Les deux adolescents se glissèrent dans les draps.

« Nox ! » prononça Draco et les lumières s'éteignirent.

« Comment savais-tu qu'il fallait dire ça ? »

« On utilise le même sortilège chez moi. »

« Ok, bonne nuit... » Dit Harry d'une voix ensommeillée.

« Bonne nuit ! » répondit Draco et ils sombrèrent dans le sommeil.

« Non, pas Sirius je vous en supplie. » sanglota Harry. « Sirius... ne me laisse pas. »

Draco remua légèrement et ouvrit les yeux, réveillé par les pleurs de Harry. « Putain Potter je dormais, il peut pas se la fermer que je me rendorme. » pensait-il en maugréant.

« Sirius est mort et c'est de ma faute... je veux mourir, laissez-moi. » pleura Harry.

« Non, non et non je ne me lèverai pas, il n'a qu'à se débrouillé tout seul, je ne suis pas sa mère, et merde c'est Potter quand même ! » se répétait-il sans cesse.

Harry se mit à hurler en se tenant la cicatrice, les larmes roulaient en torrents le long de ses joues. Draco rejeta les draps de son lit et bondit hors de celui-ci, à pas feutrés il s'approcha du survivant et s'assit près de lui. Lentement il le prit dans ses bras et lui chuchota des mots pour le rassurer. Peu à peu le gryffondor se calmait, et draco entreprit de le bercer.

« Décidément cela devient une habitude. » lui souffla sa conscience.

« Oh toi la ferme ! » lui répondit Draco.

Harry, trop perturbé par sa vision n'entendit pas les pensées de Draco qui pourtant se trouvé dans un état d'émotion forte.

« Pourquoi, Draco? » demanda alors Harry.

« Pourquoi quoi ? »

« Pourquoi fais-tu cela pour moi ? »

Fin du chapitre 5.

Alléluia !!! Je sais je suis hyper en retard, mais je suis désolée de vous avoir fait attendre.

Mais je n'ai pas vraiment eu le temps et j'hésitai sur la tournure que prendrai la fiction, je ne savais pas vraiment puisqu'il y avait plusieurs options.

Pour vous dire j'ai recommencé ce chapitre 5 fois, et encore je trouve qu'il n'est aussi bien que je l'aurai voulu, mais je suis contente car il est plus long que le précédent.

Bien maintenant place aux réponses des reviews.

Nickson : voilà la suite de pour l'amour d'un dragon, j'espère qu'elle ta plue et que tu en redemanderas encore. allez bisous et rendez-vous au prochain chapitre.

Alinemcb54 : en faite comme tu l'as remarqué ils ne peuvent pas lire tout le temps dans les pensées l'un de l'autre, mais parfois. Et ce n'est pas la seule conséquence de la potion, nous en découvrirons d'autres au fil de l'histoire. Merci pour tes compliments ça fait super plaisir. Bisouxxx et à bientôt.

Céline402 : Oui en effet l'autre chapitre était nécessaire pour la suite de l'histoire et je suis encore désolé en grande partie celui-ci aussi. Mais dans le prochain et bien... enfin tu verras je ne dis rien. Merci d'être là tout le temps, et de me suivre. J'espère que ça chapitre t'a tout de même plu. Gros bizous. Elena (j'ai changé de pseudo parce qu'on m'a fait la réflexion que j'avais donné mon propre prénom à un personnage dans une autre fiction et que j'étais imbu de moi.lol. alors qu'en réalité je m'appelle Elena.)

White Wolf : oui je continue ne t'inquiète pas, et même si j'ai mis un peu de temps je travaille toujours sur cette fiction et comme je l'ai expliqué j'ai refait 5 fois ce chapitre. En espérant te revoir au prochain chapitre. Kiss.

Blurp3 : oui je sais que mon ancien chapitre était court, mais tu vois celui-ci est plus long. ) !!! j'espère qu'il t'a plu. Bisous et bientôt. Elena.

Onarluca : Je vais te donner une médaille de la fidélité. Lol. Merci tu sais ça fait chaud au cœur de voir que des personnes comme toi aiment et suivent ma fiction. Voilà le chapitre tant attendu, j'espère que tu n'es pas morte d'attendre car sinon je vais perdre ma plus fidèle revieweuse. Snif, quel drame !.Allez je dis rendez-vous au prochain chapitre et mille fois merci. Bisous. Elena.

Merci à tous, et bisous à tous mes fidèles lecteurs. Encore une fois je suis désolée pour le retard.

Elena J. Malfoy