Auteur : Fisou
Titre : L'étoile Filante
Genre : Vengeance pour la frustration de la fin de l'animé, et bâclage de la xxx d'Hao.
Base : Shaman King
Couple : Héhé, HaoxYoh mon préféré ! XD Donc yaoi et Twincest ! Ames sensibles…
Disclaimer : Shaman King m'appartient autant que RG Veda et la couronne d'Angleterre.

Notes : Bon, pour ceux qui ne l'avaient pas compris avant, attention spoilers ! Bon voilà ça c'est dit. Hum… L'étoile filante dont vous allez entendre parler dans cte fic, c'est celle qu'on voit dans l'épisode 64, à la fin, quand on voit tout le monde heureux après la mort de mon ptit Hao chéri. Et non, je pouvais pas supporter qu'un autre de mes chouchous soit mort :( L'écriture de fic c'est une vraie thérapie, je vous la conseille ! ;) Oh, et puis, ça sera peut-être un peu OOC, si vous pensez que Yoh peu continuer à faire la fête après avoir tué son frère, sinon, j'espère que ça ira ! :) Allez, Enjoy The Show !!

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L'Étoile Filante

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£ Chapitre 1 : Rencontre d'un Soir £

Une étoile filante. Tout le monde la regardait. Faust et Elisa sur le toit de leur maison, Tamao dans son bain, Chocolove, les Lili Five, Iron Maiden Jeanne et son chaperon dans la rue, Manta depuis sa salle de classe, Horo-Horo depuis son champ avec Ryu, et Yoh à la fenêtre de sa chambre. Je ne pouvais pas les voir, mais je sentais leur regard posé sur moi. Je les sentais s'émerveiller à ma vue.

Faites des vœux mes chéris, devant cette étoile que vous avez créée, forme humaine entourée du Furyoku que vous craigniez tant. Priez pour la tranquillité de vos misérables vies. Cela me fait bien rire de vous voir aussi naïfs.

Comme si mon autre moitié avait pu m'éliminer aussi facilement…

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- Yoh ! Lèves-toi ! J'ai faim !

- Mhmm… Anna… Laisse-moi cinq minutes…

SPLASH !!! Un liquide glacé me tomba dessus, arrosant ma tête et mon torse découvert.

- AAAAH ! ! ! ANNA !!

- Je t'attends en bas. Dépêches-toi.

Je la regardai, terrifié, sortir de ma chambre, un seau vide à la main. Kami-sama j'avais frôlé la crise cardiaque !! Cette eau glacée en guise de réveil le dimanche matin !! Et c'était censé être ma fiancée !!! J'en eut la chair de poule rien que d'y penser. Qu'avais-je fait au monde pour mériter ça ???

- Yoh-dono !!! s'exclama Amidamaru, inquiet de me voir subitement pleurer toutes les larmes de mon corps.

- Nooon !!! Je veux paaaaas !!! Je veux fuiiiiiir avant le mariaaaage !!!!

- Yoh-dono… me plaignit le samouraï, pleurant à son tour.

Cinq minutes plus tard, j'étais en bas, ne voulant pas m'attirer les foudres d'Anna, qui m'attendait à table, des éclairs dans les yeux.

- Tu as de la chance Yoh. Manta a apporté le petit déjeuné.

- Manta ?

Je cherchai mon ami béni du regard, ne le voyant nulle part. Peut-être était-ce du au fait qu'il ne mesurait que 80 centimètres environ… Il surgit de la cuisine, portant les plats préparés qui sortaient du four.

- Salut Yoh-kun ! fit-il en servant Anna.

- Manta ! Comment ça va ? demandai-je joyeusement, comme d'habitude me direz vous !

- Bien Yoh-kun ! Alors, il paraît que ton Oracle Bell a sonné ?

- Eh oui ! Il semblerait que le Shaman Fight reprenne son cours !

- Et tu dois te battre contre qui ?

- Huh ? Je n'en sais rien. Ça m'a juste dit de retourner au Village Pache.

- Oh… Sous combien de temps ?

- Un mois. Le temps d'y aller est réduit maintenant que nous savons où il se trouve…

- Yoh-dono !!

- Qu'y a-t-il, Amidamaru ?

- Je sens quelque chose d'étrange… Venant de l'étage…

- Hum ?

Je haussai un sourcil et pris les escaliers. Si Amidamaru disait avoir sentit quelque chose, c'est qu'il devait y avoir quelque chose. Mais je trouvais ça étrange de ne rien avoir ressentit… Et c'était vraisemblablement la même chose pour Anna qui me suivait.

Amidamaru me conduisit jusque dans ma chambre. Elle semblait ne rien avoir de particulier.

- Ton futon, Yoh, me signala Anna.

Mon regard se porta dessus, et je remarquai effectivement le morceau de papier plié en deux, posé sur mon oreiller. Je m'en approchai, intrigué. Quelqu'un était entré dans ma chambre et avait déposé ce papier. C'était ça qu'Amidamaru avait ressentit.

J'attrapai le papier avec précaution, et l'ouvrit. Quelque chose était écrit à l'intérieur, d'une belle écriture, soignée. Un seul mot, qui a lui seul avait tellement d'importance. Mes yeux s'écarquillèrent à sa vue, et je dus faire un monstrueux effort pour empêcher mes mains de trembler.

- Hao… soufflai-je.

A sa simple lecture, le papier se consuma entre mes mains. Amidamaru me regardait, inquiet, alors que mes yeux fixaient le vide.

Hao, mon frère que j'avais tué. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Pourquoi cela apparaissait-il maintenant, alors que je faisais mon possible pour oublier ? Pour guérir cette blessure trop fraîche, d'avoir détruit mon autre moitié.

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- Gomen ne, Opacho. Je ne voulais pas t'effrayer.

- Hao-sama n'était pas méchant à cause d'Opacho ?

- Mais non, pas du tout ! lui répondis-je en souriant.

Il était vrai que la dernière fois que j'avais vu Opacho, je n'avais pas été très gentil avec elle. Effrayant était bien le mot, celui qu'elle avait choisit à ce moment là, lorsque je me battais contre les compagnons de Yoh.

Opacho me regarda et me sourit en retour. Je la pris sur mes épaules.

- Opacho peut rester avec Hao-sama ?

- Bien-sûr ! Nous allons rentrer ensembles à Tokyo !

- Tokyo ? fit-elle apeurée pour moi.

- Ne t'inquiètes pas, tout ira bien !

Hum, c'était la réplique de mon frère ça…

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- Yoh ? Ça ne va pas ? me demanda Anna en croisant les bras.

Je sortis enfin de ma léthargie, et repris mon sourire débile habituel.

- Tout va bien ! Pourquoi ?

- C'était quoi ce papier ?

- Et bien… j'en sais rien. J'ai pas eut le temps de lire…

La blonde fronça les sourcils. Mais après tout, elle n'avait pas d'autre choix que de me croire pour l'instant. Du moins c'est ce qu'elle avait du se dire, vu qu'elle laissa tomber…pour quelque chose de pire.

- Descends et fini de manger. Tu courras 50 kilomètres ensuite.

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- Alors comme ça le Shaman Fight reprend ?

- Oui Hao-sama !

- Ils ne doivent pas s'attendre à me voir participer de nouveau…

- Vous allez y aller Hao-sama ?

- Oui bien-sûr ! répondis-je à Opacho en souriant.

Nous rentrions à Tokyo sur le dos de Spirit of Fire, sous un couché de soleil magnifique, au-dessus de la pollution faite par les humains et qui leur voilait le ciel.

Yoh devait avoir trouvé mon petit message à l'heure qu'il était. L'avait-il seulement compris ? Bien-sûr je voulais lui faire peur, c'était tellement tentant !

- A ton avis Opacho, dois-je harceler Yoh encore un peu ?

La jeune Shaman pris un visage déterminé.

- Hao-sama doit faire payer à Yoh-sama ce qu'il lui a fait !!

J'éclatai de rire malgré moi. Elle n'avait pas changé. Toujours à prendre ma défense contre tout le monde.

- Je prends ça pour un oui alors Opacho !

Ou peut-être que je déteignais trop sur elle, après-tout…

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Trouve-moi

Un second papier déposé dans ma chambre. Lui aussi était partit en fumée, tout comme le premier. Le premier où il était inscrit le prénom de mon frère aîné. Qu'est-ce que cela voulait-il dire ? Hao serait-il… ? Non, impossible, je l'avais tué j'en étais sûr. Je l'avais tué tué tué !!

- Tué tué tué…

- Yoh-dono !!

- Tué tué tué tué tué…

- YOH-DONO ! ! !

Je sursautai brutalement et regardai Amidamaru d'un air ahuri. Il avait l'air d'essayer depuis un moment de me sortir de ma litanie, de cet état second dans lequel j'étais entré.

- Amidamaru…

Je savais qu'il s'inquiétait pour moi. Qu'il était certainement le seul à s'être rendu compte de l'état dans le quel j'étais. Berner les autres était facile, pour eux, je suis intouchable, mon moral est d'acier ! Mais Amidamaru… Il est un peu comme moi, à dire que tout va bien même s'il va mal. De plus il était toujours collé à moi, et ne manquait donc aucune de mes « pertes de control. » Il savait tout ce que je refoulais et que parfois je laissais transparaître lorsque j'étais seul ou avec lui. Mais il ne disait rien aux autres. C'était un accord tacite entre nous.

Je me grattai la nuque en souriant.

- Ne t'en fais pas ok ? Je vais bien grâce à toi ! Tu es mon ange gardien ! Allez viens on sort !

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Il faisait déjà nuit. Opacho et moi étions devant un feu de camp, au cœur de la forêt. Je voyais à l'intérieur l'état de Yoh. Il était étrange. Le remord d'avoir tué quelqu'un peut-être ? En tous cas…

- Hao-sama…

- Je sais, il est sortit. Allons-y !

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J'errai dans les rues de Tokyo, apparemment sans but et Harusame à la ceinture. Je ne savais pas qui j'allais rencontrer, alors autant m'équiper.

Tout ça devait être un piège. Un des compagnons d'Hao voulait certainement prendre sa revanche, et m'entraînait seul dans un coin pour me tuer. Bah, à quoi bon y penser maintenant ! Je verrais le moment présent et ferais en sorte que tout ce passe bien !

Je me mis à ricaner, ce qui fit sourire mon esprit qui était à côté de moi.

Au bout d'une heure, je commençai à me demander si je ne devais tout simplement pas rentrer dormir. Trouve-moi, trouve-moi ! Il était marrant l'autre ! Je n'avais pas le flair de Chocolove !

Je méditai sur cette idée pendant trois bonnes secondes encore, lorsque soudain, je ressentis une présence familière. Ce devait-être mon gars !! Je me mis à courir dans la direction que je pensais être la bonne, m'éloignant par la même occasion des grandes rues.

Le sentiment se faisait plus fort. Il n'y avait pas qu'un mais deux Shamans. J'entendai des rumeurs non loin de moi. Une enfant en train de râler, et l'éclat de rire qui s'en suivait ! Non, cette voix c'était… !

J'accélérai. En arrivant dans une nouvelle rue, j'aperçus quelques longues mèches de cheveux, d'une personne qui venait de tourner dans une ruelle. Et ces voix de plus en plus fortes…

J'arrivai enfin dans cette ruelle. C'était un cul de sac. Vide.

- Serais-tu perdu, Yoh ?

Je levais la tête. Sur le toit d'une maison…

- Hao… murmurai-je si bas que j'eus du mal à m'entendre.

Vivant… Il portait la petite Opacho sur ses genoux, et arborait un sourire doux. Un sourire qu'il m'adressait.

- Je t'ai donné du fil à retordre dirait-on ! s'exclama-t-il d'un air amusé.

- Yoh-dono !

Jusque là trop choqué et surpris pour réagir, l'appel d'Amidamaru me réveilla. Je brandis devant moi Harusame en oversoul. La petite Africaine fronça les sourcils.

- Arrête d'attaquer Hao-sama !! Moi j'aime Hao-sama lui fais pas de mal !!

Mon frère se mit à glousser. Il était si différent. Si différent de l'image que je m'étais faite de lui. Mais en même temps si semblable…

- C'est toi qui m'as laissé ces messages ? C'est toi qui m'as fais venir ici ?

Hao retrouva son sérieux. Il respira à fond puis regarda la Lune.

- Oui c'est moi.

- Qu'est-ce que tu cherches à faire ?!

- Elle est belle, la Lune, ne trouves-tu pas ? me répondit-il.

- Réponds-moi !!

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Je baissai la tête et portai mon regard sur ma moitié.

- Je voulais regarder cette Lune avec toi Otôto.

Il me regarda d'un air halluciné, ne s'attendant visiblement pas à cette réponse.

- Ne te moque pas de moi…

J'haussai les épaules et allais lui répondre qu'il pouvait bien penser ce qu'il voulait, lorsqu'Opacho pris la parole.

- Hao-sama ne ment jamais !! Tu devrais être content qu'Hao-sama veuille encore te parler !!

- Chuuut Opacho, calme-toi, murmurai-je.

Le samouraï de Yoh venait de quitter son épée. Mon frère gardait la tête basse. Les paroles d'Opacho l'avaient-il touché de quelques façons que ce soit ?

- Je ne peux pas regarder le ciel avec toi.

Il partit à reculons, puis s'enfuit en courant. Intéressant.

- Seraient-ce les remords d'avoir attenté à ma vie qui te rendent comme ça Yoh ?

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Je devenais fou. Mon esprit bouillonnait, j'avais l'impression que mon cœur allait exploser. Cette partie de moi-même que j'avais perdue, que j'avais détruite, se tenait là, devant moi à peine quelques instant auparavant. Me parlant comme si rien ne s'était passé. Ce devait être une ruse, mais je n'y pouvais rien. Cette douleur dans ma poitrine, cette sensation de vide, lorsque j'avais tué Hao, mon propre frère jumeau. Au début du combat, je ne pensais pas avoir à ressentir de telles choses. Ce n'était pas possible. Même étant mon frère, Hao restait Hao. Pourtant, à cet ultime instant, j'ai vraiment compris que nous étions un être séparé en deux, et qu'une moitié venait de disparaître, une moitié de moi-même. On réalise toujours que quelque chose nous est précieux lorsque l'on vient de le perdre, n'est-ce pas ?

J'arrivai enfin dans ma chambre, essoufflé, et épuisé émotionnellement. Je m'écroulai sur mon futon.

- Yoh-dono ? Ça va ? me demanda Amidamaru, inquiet.

- Oui, je crois. Finalement il n'est pas mort. Même si ce n'est pas bien, je crois que je suis content, quelque part.

Il me sourit et je fermais les yeux.

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Les semaines qui suivirent étaient plutôt amusantes. J'ai effectivement harcelé Yoh ! C'était tellement drôle de voir ses réactions !

Lorsqu'il prenait le bus, souvent il levait son regard de la fenêtre pour le poser sur moi, qui venais de m'installer à côté de lui. Souvent il me trouvait à la sortie des cours, bavardant avec des élèves, sans révéler ma véritable identité. En sport, une boule de feu le suivait pour l'encourager à courir plus vite. Quant il se promenait, je me trouvais toujours à proximité, que ce soit de l'autre côté de la rue, ou sur le toit d'une maison. Le plus drôle je crois, était d'arriver dans les sources, juste avant qu'il ne vienne y prendre son bain.

Au début, il jouait les agacés, mais il avait l'air de s'y faire à force, à ces simples rencontres où nous n'échangions que quelques regards. Le tout étant que nous nous rencontrions bien-sûr…

Mais le pire, était que je commençais à apprécier ces rencontres, d'un tout autre point de vue…

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Il voulait me rendre fou. A me suivre partout comme ça… Au début, j'avoue que j'étais mal à l'aise, mais je pensais qu'il allait se lasser. Au contraire, j'en ai eut marre le premier. J'essayais de ne plus faire attention à lui, mais ça ne marchait pas vraiment, alors je restais le plus possible avec les autres, Manta, Ryu, Tamao et Anna. Au moins comme ça, il me laissait tranquille. Sauf un soir, bien entendu. J'étais partit dans la forêt, pour décompresser de l'entraînement que m'avait fait subir Anna, et de la dizaine de plats qu'elle m'avait fait préparer car les précédents n'étaient pas assez bons pour elle.

Aller dans la forêt…Quelle idée j'avais eut là aussi !!

J'entendis un craquement sec derrière moi. Sans me retourner, je demandai :

- Pourquoi est-ce que tu me suis partout comme ça ?

- Je vis dans cette forêt, me répondit Hao.

- Je te parle pas que de ce soir !!

- Et toi, que fais-tu ici ?

- Je marche…

Il s'était rapproché de moi sans que je m'en rende compte, ses longs cheveux et sa cape flottant au grès du vent. Nous étions jumeaux et pourtant il avait quelque chose de différent. Une fois j'avais surpris Tamao en train de dire qu'il était plus sexy que moi. Ca devait être ça oui.

- Dis-moi, t'habites vraiment dans cette forêt ? lui demandai-je ?

- Quand je ne dors pas près d'un feu, je suis dans une vieille maison au cœur de la forêt.

Il me sourit.

- Tu ne t'attendais pas à ça ?

- Pas trop non… A vrai dire, je ne m'étais jamais posé la question.

Nous avancions à travers la forêt. Je le suivais inconsciemment, les mains dans les poches. Lui non plus n'avait pas l'air d'avoir envie de se battre. Notre rencontre de cette nuit était peut-être un hasard après tout…

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Je marchais aux côtés de mon frère, le devançant légèrement. L'ambiance était détendue, alors que la vie avait fait de nous les ennemis ultimes. C'était assez étrange, mais plaisant à la fois.

- Tu sais, je continue à croire que les personnes capables de voir les esprits sont bonnes, exposa Yoh. Explique-moi ce qu'il t'est arrivé Hao.

- Ce qu'il m'est arrivé ?

- Oui. Pourquoi ne veux-tu que d'un monde rempli de Shamans ?

- Je t'ai déjà dit pourquoi… Les humains détruisent la nature, répondis-je irrité.

- Ça n'est pas seulement ça, lorsque j'étais en toi, j'ai entendu les paroles de ces gens.

Je me raidissais au fur et à mesure qu'il faisait allusion à cette partie de mon passé. Chemin miné Yoh, tu l'empruntes à tes risques et périls…

- Racontes-moi ce qu'il t'est vraiment arrivé pour en venir à haïr les humains, Nii-san.

J'écarquillais les yeux. Là s'en était trop. Je l'empoignai par le col et le plaquai contre un arbre. Il eut l'air surpris au début, mais se repris vite.

- Hao !

- Que crois-tu être en train de faire ?! Tu penses peut-être m'avoir par les sentiments ? Comment peux-tu oser m'appeler comme tu l'as fait ?!

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Il avait le regard d'un fou, ses pupilles étrécies au maximum. C'était le fait de l'avoir appelé Nii-san qui l'avait mis dans cet état ?

- Je ne voulais pas…

Il m'appuya plus contre l'arbre et rapprocha son visage du mien.

- Tu ne voulais pas quoi ? Essayer de m'attendrir ? Tu me considèrerais donc d'un coup comme ton frère ? A quelles fins ? Découvrir mon point faible ? Ne sois pas stupide, tout ça m'est bien égal.

Il prit une pause et se rapprocha encore plus, de manière à ce que ses lèvres frôlent mes oreilles.

- Je n'ai pas oublié ce que tu m'as fais, ma précieuse moitié, murmura-t-il sur un ton ironique et acerbe.

- Tu es bien nerveux pour…

- TAIS-TOI !! me coupa-t-il brusquement. Tu veux savoir pourquoi je hais les humains ? Bien, je vais te le dire. Tout comme tu l'as vu, parce que je suis un Shaman, ils avaient peur de moi, j'étais un monstre à leurs yeux, un démon. Ils m'ont haït parce qu'ils avaient peur de moi. Un jour il leur est venu à l'esprit, de chasser le démon, et de ramener un trophée.

- Ils ont essayé de…

Hao me regarda dans les yeux, froidement, un sourire sadique ourlant ses lèvres.

- De me tuer oui.

- Mais ils n'y sont pas arrivés, non ?

- Ne pose pas de questions stupides. C'est moi qui les ai tués. Mes premières victimes.

Il me lâcha et me tourna le dos, avançant de quelques pas.

- Tu es content maintenant Yoh ? Raconte ça à quelqu'un et je te tue, souffla-t-il las.

Sa colère avait l'air d'être retombée. Je m'approchai de lui.

- Tous les humains ne sont pas comme tu le crois, lui dis-je. Regarde Manta par-exemple !

- Manta voit les esprits. Ne me dis pas qu'il n'a jamais eut de problèmes. Toi non plus ne me dis pas que tu n'as jamais eut de problèmes. Que personne ne te mettait à l'écart parce que tu n'étais pas comme eux. Les humains craignent ce qu'ils ne comprennent pas. Ils n'ont jamais compris les Shamans. Nous ne sommes pas faits pour coexister.

- Tu es borné Hao…

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- Réaliste malheureusement. Tu restes sur ta position car tu as peur que les autres te voient comme ils m'ont vu.

- Non. Comme tu l'as dit, j'ai été mis à l'écart, j'ai été pris dans des bagarres. Pourtant je ne m'en préoccupe pas plus que ça. Mais toi tu as été blessé par les humains et tu veux simplement leur faire payer. Non ?

- Rentre chez toi tu m'énerve…

- Ok ! Si tu veux ! Mais dis-moi d'abord, je peux t'appeler Nii-san ?

Yoh me demandait ça avec un sourire sans ombres. Ce type était vraiment dangereux pour moi, entre me tuer et lire en mon coeur.

- Si tu veux, soufflai-je.

- Ok ! Bonne nuit, Nii-san !

Et mon frère repartit, les mains dans les poches, de cette démarche pleine d'assurance qui était la sienne, comme s'il avait conquit le monde. Il savait que je ne lui pardonnais pas ce qu'il avait fait, comme il avait du mal à digérer le fait que j'aie aspiré son âme. Mais nous pouvions appeler ce qu'il se passait le chemin de la réconciliation.

Je ne pus m'empêcher de sourire. Oui, ce type était vraiment très dangereux.

A suivre…

Fisou : Voilà ! Premier chapitre fini !!! XD
Hao : Pourquoi je suis aussi gentil ?
Yoh : Pourquoi chuis aussi déprimé ?
Hao : Quoi ?! Tu veux dire que ça ne t'as rien fait de me tuer !!! Frère indigne !!
Yoh : Euh ben…
Hao : SPIRIT OF FIRE !!
Yoh : Oops…
Fisou : /blasée/ Les enfants, allez vous battre ailleurs…
Hao : Toi aussi tu vas mourir !!!
Fisou : /rien a faire/ Mais oui Chouchou, mais oui. Alors, mes chers lecteurs, admirateurs, soupirant, packs de lait, jus de citron et gâteaux au chocolat…
Yoh, poursuivi par un frère muni d'un oversoul de bazooka : OOOOOSKOUUUUUUUUUUUUUR ! ! ! !
Fisou : /essaie de garder son calme/ Je vous remercie d'avoir lu ce chapitre jusqu'au bout. Les garçons auront comme récompense un strip-tease de Sally, et les filles un de Silva. Appareils photo et caméras sont acceptées !
Hao : Je suis Dieu !! Je suis le Roiiii du Mooonde !!! Prosternez vous et vous aurez la vie sauve !! Mwahahahahaha ! ! ! !
Fisou : è.é Attendez, je vais le calmer et je reviens. J'ai l'habitude des méchants mégalos. /va chercher sa cravache/ DarkBisounours ! In Shibô no Muchi ( cravache de la mort en japonais, si je ne me trompe pas ) !
Yoh : Ça c'est méchant…
Amidamaru : A cause de la violence de cette scène, celle-ci sera censurée, afin de protéger vos âmes sensibles et esprits fragiles.
Yoh : Qu'est-ce que tu fais là toi ?
Amidamaru : Rien.
Yoh : Ah.
Fisou, de retour, le regard triomphant : Après cet interlude pour le moins mouvementé, je reviens à vous. Pour vous dire quoi ? REVIEW !!! /sort sa cravache/ Please…