Auteur : Fisou
Titre : L'étoile Filante
Genre : Vengeance pour la frustration de la fin de l'animé, et bâclage de la xxx d'Hao.
Base : Shaman King
Couple : Héhé, HaoxYoh mon préféré 0 Donc yaoi et Twincest ! Ames sensibles…

Reviews : D'abord, merci à tous ! :-D

Katoryu Diethel : J'ai pas tout compris le trip que tu te tape dans ta review ;; Enfin c'est pas grave ! Tu m'expliqueras ! lol Sinon le chapitre dernier, ce n'était qu'un petit fight entre Hao et Anna, et y'en aura d'autres… Remarque vaut peut-être mieux pas que ça empire trop, sinon Anna va avoir les cheveux roussis /mdr/ Pourtant j'ai rien contre elle, la pauuuvre.
Tiens, je suis allée voir ton site sur Lyserg, et je peux te dire quelque chose qu'il ne fera pas : se marier avec Ryu !

Babel121 : Roooh ! Tiens ta peluche ! /donne/ J'espère que le chap va te plaire ! En tout cas, moi je me suis beaucoup amusée à l'écrire XD Mwahahahahaha !!! Et t'as raison, faut plus de fic en français sur eux ! Mais tout le monde fait du AnnaxYoh, du RenxHoro-Horo, du RenxPilica ( -- ) ou du HoroxTamao ( -- ) y'a que sur Shaman Twins Doumei qu'on trouve des fics bien et des fanart ! Mais c'est en anglais : http : www . geocities . com / wumei17 / shamandoumei . html

Piti Opacho : Moi aussi au début je pensais que c'était un mec, puis je l'ai vu en fille dans un fanart et dans une fic, alors j'ai eut un doute, puis une copine m'a dit que c'était une fille, vu sa voix dans l'anime, puis j'ai pris l'habitude à cause de la fic dont je parlais, alors j'en ai fait une fille ici ;; Saura-t-on un jour si c'est une fille où un garçon ?
Dans le tome 17 je préfère un peu avant, quand elle regarde Hao debout dans la source /mdr/ Pis la page d'avant encore…/soupir d'amoureuse transie/

Candy : Tiens, ta peluche ! T'as raison, Anna accepte un peu vite, mais le shaman fight est dans une semaine, elle se dit qu'elle pourra surveiller Hao, et elle est loin de se douter ce qu'il se passe entre les jumeaux, sinon elle l'aurait déjà foutu dehors ! XD Enfin, elle l'a pas vraiment accepté, mais elle prend ça comme une opportunité.

Calliope : Je ne sais pas si Conchi et Ponchi reviendront... On verra si ça m'arrange ou pas ! lol

Kim : T'inquiètes pas, elle ne sera pas méchante, pas plus que d'habitude ! lol Je l'aime bien aussi je la trouve marrante Nan t'inquiètes pas pour ça, c'est pas elle la méchante de l'histoire. Par-contre je vais pas la mettre avec Ren, même si c'est vrai que ça serait aussi mouvementé qu'un HaoxFaust lol Mais Ren est destiné à quelqu'un d'autre Je pense pas le dévelloper beaucoup parce que ce n'est pas leur histoire mais bon... ( faut trouver le perso mystère ! lol )

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L'Étoile Filante

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£ Chapitre 4 : En Apesanteur £

Hao avait accepté de rentrer avec moi. J'étais content de pouvoir rester avec lui et apprendre à le connaître. Même si j'avais mentit en lui disant que je ne connaissais pas l'histoire de notre naissance. En fait je voulais entendre cette histoire de sa bouche. Je ne pensais pas qu'il puisse en inventer une autre, mais je voulais voir le ton qu'il allait employer et les expressions qu'il aurait sur son visage, pour essayer de le comprendre. Bien-sûr, même si cette histoire était la même, racontée par mon frère elle prenait une autre tournure. Il avait l'air de détester le fait que ma famille ait préféré s'en prendre à des nouveau-nés pour l'avoir…

Le retour à la maison était paisible, contrairement au voyage vers la forêt un peu plus tôt dans l'après-midi. Hao était assis sur un doigt de Spirit Of Fire, les jambes pendant dans le vide et les bras sur le doigt pour se maintenir en équilibre. Je lui avais demandé pourquoi il s'était mis là, et il m'avait répondu que ce n'était sûrement pas pour profiter de l'air pollué de Tokyo. Il devait avoir besoin d'être tranquille, alors je décidai d'augmenter le volume de mon walkman et de laisser le temps s'écouler… Du moins jusqu'à notre arrivée…

A peine nous trouvions-nous devant l'entrée qu'Anna en ouvrit la porte. Son aura froide me glaça immédiatement, contrairement à mon jumeau qui était nullement impressionné.

- Où étiez-vous ?

- D… Dans la forêt, Anna, bafouillai-je.

- Tu as fini de nettoyer la cuisine ? lui demanda Hao.

- Qu'est-ce que tu fais encore là ?

Mon frère lui fit un grand sourire hypocrite.

- Je m'occupe de mon petit frère !

- Ça fait treize ans qu'il vit sans toi, rétorqua-t-elle froidement.

Il entra, la poussant doucement du bras pour avoir le passage libre et soupira bruyamment.

- Tu es de mauvaise foi ! Sans moi il ne serait pas en vie !

Anna fronça les sourcils.

- Qu'est-ce que ça veut dire ?

- Que tu vois toujours le mauvais côté des choses lorsque ça me concerne ! Je suis innocent, pour l'instant, expliqua-t-il calmement.

La blonde fixait mon frère, méfiante. Elle ne devait pas aimer de n'avoir aucune prise sur lui, mais c'était étonnant qu'elle ne l'ai pas encore frappé… Hao se tourna vers moi et sourit.

- Ne devions-nous pas aller acheter des provisions ? me rappela-t-il.

- Avec Manta et Ren oui, fis-je.

- Bien, allons-y !

Son caractère était tellement changeant, tantôt aussi froid et tranchant qu'une lame de rasoir, tantôt chaleureux comme le soleil. Du moins c'était comme ça que je le voyais. J'ai déjà entendu des phrases comme « Personne n'est blanc, personne n'est noir, tout le monde est gris » ou « il n'y a pas de méchants et de gentils, seulement des différences de point de vue » Jusqu'à présent nous avons tous vu le côté noir d'Hao, et seulement lui. Ces derniers jours j'avais pu voir son autre face, lorsqu'il était avec Opacho et lorsque nous étions tous les deux. Pourquoi ne montrait-il pas son côté blanc à tout le monde ? Ça lui éviterait de se battre avec Ren et Anna…

Je portai une main à mon front et soupirais. Penser à tout ça m'avait donné mal à la tête. Non, je n'étais vraiment pas bon pour les réflexions profondes…

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Alors voilà ce que c'était, un centre commercial… Un grand bâtiment sans âme fait de briques et de ciment, dans lequel quelques centaines d'humains bruyants achetaient de la viande sous plastique, de la soupe lyophilisée et des légumes en boite… Répugnant…

Yoh m'attrapa la main et m'entraîna plus loin.

- Allez viens Nii-san ! Ne te laisse pas abattre !

- Où est-ce que tu m'emmène ?! m'écriai-je, n'aimant pas me faire traîner de la sorte parmi les humains.

- Ici !

Je fronçai les sourcils en scrutant les tourelles d'acier munies de casques ressemblants à celui que Yoh avait sur la tête.

- De la musique c'est ça ? Qu'est-ce que ça peut me faire ? fis-je.

- Tu n'aimes pas la musique Nii-san ?

- Certainement pas celle-là !

- Pas la musique humaine tu veux dire ? Allons, tu n'es pas objectif, et tu ne vas pas me faire croire que les deux musiciens de ta bande faisaient de la bonne musique.

Yoh fit glisser son casque sur ses épaules et s'en mis un autre sur les oreilles, il pris celui qui était relié au même lecteur et me l'enfonça sur la tête.

- Je vais te faire écouter tout ça et tu vas me dire ce que tu préfères ! déclara-t-il en souriant.

- Yoh-kun ! s'exclama Manta qui venait avec Ren de nous retrouver.

- Nous n'avons pas le temps pour ça Yoh, assura le Chinois.

Mon frère haussa les épaules.

- Allez-y on vous rejoint !

Ren nous fusilla du regard, arracha la liste des mains de Manta et partit se mêler aux humains avec lui. Yoh mit la musique en marche…

Pour résumer la demi-heure suivante, Otôto me mis tour à tour tous les genres de musiques dans les oreilles, et prenait le cd dès qu'une chanson me plaisait. Il se trouvait que mes préférences allaient vers la musique tribale, ou alors accompagnée de métal. C'est comme ça que je me retrouvais avec des disques allant de l'OST de Naruto à Linkin Park. Yoh se pris le dernier album de Bob, disant que c'était la musique qui s'accordait le mieux à son tempérament, et que je devais préférer le tribal parce que j'avais vécu trop longtemps avec des indiens. (1)

- Je vais te montrer autre chose maintenant Nii-san !

- Quoi donc ?

- Surprise !

Je soupirai intérieurement. J'aurais préféré que nous allions aider les autres pour sortir d'ici au plus vite. Il y avait trop, trop d'humains, ça grouillait de partout ! Et de tous les genres, allant de la traînée à l'homme d'affaire. Certains prenaient la peine de nous éviter, d'autres ne faisaient pas attentions à deux gamins de treize ans et nous bousculaient, restaient ceux qui ralentissaient pour dévisager les deux jumeaux. J'allais être malade…

Yoh paya les cds et les mis à l'accueil. Je le suivais tranquillement, retenant mon envie de cramer cet endroit et ceux qui s'y trouvaient. Il m'attrapa le poignet et m'emmena vers une porte fermée qui se trouva être celle de l'ascenseur.

- Tu veux me faire rentrer la-dedans ? demandai-je bien que connaissant la réponse.

- Oui, pourquoi ?

Je sentis son regard se fixer sur moi alors que je regardais la flèche de l'ascenseur clignoter.

- Tu es tout rouge… remarqua-t-il.

- J'ai chaud.

La porte de l'appareil vide s'ouvrit, et j'entrai courageusement dedans, suivit par mon petit frère qui me regardait toujours suspicieusement.

- Quoi ?! fis-je, excédé.

- Tu es sûr que tu vas bien Nii-san ?

- Oui ! Pourquoi ça n'irait pas ?!

Les portes se refermèrent et l'ascenseur amorça sa descente.

- Tu es sur la défensive… Ça ne te ressemble pas…

- Dis pas n'importe quoi Otôto !

Je sentis une légère secousse, l'ascenseur s'arrêta subitement de bouger. Mon regard se posa sur la porte qui ne s'ouvrait pas.

- On dirait qu'on est coincé, observa calmement Yoh. Va falloir attendre un peu.

La paume de ma main se porta à mon front. Ces humains étaient des bons à rien.

- Par le Great Spirit… soupirai-je.

Je m'assis en tailleurs contre la paroi de l'ascenseur, fixant silencieusement la porte fermée.

- Même si tu la fais fondre on ne pourra pas sortir, affirma Yoh au bout de cinq minutes.

- Je sais, approuvais-je d'une voix plus faible que je ne l'aurais voulue.

Yoh le remarqua mais ne dit rien. Il s'assit contre le mur en face de moi et croisa les bras. Dix autres minutes passèrent, aucun de nous deux ne parlait, pour la bonne raison que mon frère avait remis sa musique en marche. Je me concentrais sur le son qui filtrait de ses écouteurs pour oublier à quel point j'avais chaud. J'enlevai ma cape et posai mes mains au sol pour m'aider à me relever. Dès que ce fut fait, je vis des étoiles danser devant mes yeux et décidai que j'étais mieux assis par-terre, les genoux repliés contre moi. Je sentis mes mains trembler nerveusement, j'avais horreur de ce sentiment, horreur aussi de perdre mon self-control. J'essayai de le cacher en respirant à fond. Respirer, respirer, respirer… Non ça ne servait à rien dans un endroit aussi étroit. J'essuyai la sueur qui perlait de mon front du revers de la main et fermai les yeux, commençant à avoir l'impression qu'aucun de ces misérables humains n'avait l'intention de nous faire sortir d'ici. Ils avaient profité de notre manque d'attention et nous avaient enfermés ici pour nous voir mourir. Nous voir mourir étouffés.

Ma respiration s'accéléra sans que je puisse la contrôler. Le seul moyen de sortir d'ici était de tout brûler, réduire cet endroit en cendre pour enfin avoir le ciel au-dessus de nous. Je baissai la tête et mes cheveux noirs recouvrirent mon visage comme un rideau. Il fallait que j'incendie cet endroit sans qu'Otôto et moi ne soyons brûlés ou asphyxiés.

J'allais invoquer Spirit Of Fire lorsque je sentis des mains se poser doucement sur mes genoux et écarter mes jambes pour que leur propriétaire se mette au milieu. Je redressai brusquement la tête en ouvrant les yeux. Yoh était pile en face de moi, l'air soucieux. Il avait coupé sa musique, et posait maintenant sa main sur mon front.

- Qu'est-ce que tu fais ? demandais-je faiblement.

- Tu es tout blanc Nii-san… Tu ne supporte pas les endroits clos on dirait.

- Je vais bien… me défendis-je.

- A qui veux-tu faire croire ça ? sourit-il. Ne t'inquiètes pas, tout ira bien on va bientôt sortir de là !

- Je ne m'inquiète pas…mentis-je

- Tu es claustrophobe, ce n'est pas de ta faute affirma-t-il en s'installant entre mes jambes.

Yoh sourit encore et passa ses bras derrière mon dos pour m'attirer contre lui. Je ne me sentis même pas la force de résister. Mon visage se cacha presque instinctivement dans son cou et mes bras entourèrent sa taille.

Le Terrifiant Hao, craint et haït de tous, était claustrophobe et se faisait consoler par son petit frère… C'était pitoyable, les Asakura, les Paches et les autres Shamans auraient bien rit en me voyant ! Heureusement que je ne m'étais pas mis à pleurer comme un enfant.

Otôto me berçait doucement, et se mit à chantonner. Je souris malgré moi.

- Ma mère me chantait ça quand j'étais petit pour m'endormir.

- Cette chanson existait déjà ? J'aurais jamais cru. Ma mère me la chantait aussi.

Une nouvelle secousse se fit sentir, et l'ascenseur se mit à descendre.

- On dirait qu'on va pouvoir sortir ! s'exclama Yoh.

A peine avait-il terminé sa phrase que les portes s'ouvrirent, apportant un flot d'air et une vague bruyante de voix et de musique.

- Vous faites quoi au juste tous les deux ? demanda la voix de Ren venant de l'extérieur de l'appareil.

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Je sentis les bras de mon frère se desserrer d'autour de moi. Il releva la tête et murmura « Lève-toi. » Vu notre position, si je ne le faisais pas lui non plus n'allait pas pouvoir bouger. Je m'exécutai et lui tendis la main pour l'aider à se relever. Il me fixa un instant puis accepta mon aide. Il ramassa sa cape, l'enfila et sortit de l'ascenseur sans prêter attention aux personnes autour de lui. Son visage avait repris des couleurs. Si je l'avais su, je ne l'aurais jamais emmené la-dedans. Moi qui comptais lui faire aimer les pâtisseries de l'étage, et les humains par la même occasion, c'était raté…

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? me demanda Manta une fois que je fus moi-même sortit.

- Il me tuerait si je vous le disais ! m'exclamai-je en riant.

- On a fini les courses, on rentre, déclara Ren.

- Et Nii-san ?

Le Chinois fronça les sourcils. Il n'aimait visiblement pas que j'appelle Hao comme ça.

- Il se débrouillera. Il a trouvé le moyen de rester en vie, il trouvera le moyen de rentrer, répondit-il froidement.

- On a qu'à aller vers là où il est partit, on le trouvera ! proposa Manta.

- Bonne idée ! acquiesçai-je. Tu viens Ren ?

- Hmph ! fut sa seule réponse.

Je partis chercher les cds que j'avais laissé à l'accueil, et allai à la sortie vers laquelle c'était dirigé mon frère. Je le retrouvai assis sur un banc en ciment gris, qui faisait face au parking.

- Nii-san ! On y va !

- Avec mon Oversoul, décida-t-il, je ne veux pas rester en ville.

- Comment tu comptes faire pour ne pas attirer l'attention ?

- On ira derrière le magasin.

- Et nous on a notre mot à dire ? gronda Ren.

- Si vous voulez rentrer à pied c'est votre problème, répliqua Hao en se levant et me débarrassant d'une des poches que je portais.

- Je préfère rentrer à pied, assura Manta, je crois que j'aurais le vertige sur Spirit Of Fire.

Hao lui lança un regard méprisant puis tourna les talons.

- Allons-y Otôto, m'ordonna-t-il en se dirigeant vers l'arrière du magasin.

- Je rentre avec Manta, avertit Ren.

- De toutes façons je ne t'aurai pas autorisé à venir avec nous, déclara mon frère en haussant le ton comme il s'éloignait, je ne t'aurai pas supporté.

- Bon, lâchai-je alors que Ren poussait un grognement sourd, à tout à l'heure les mecs !

- Yoh, t'es sûr que c'est prudent de partir avec lui ? s'inquiéta Manta.

- Aucun problème ! certifiai-je. Il est juste un peu de mauvaise humeur, faut pas lui en vouloir !

Je fis un signe de la main pour saluer mes amis puis marchais dans la même direction que mon frère jumeau, qui m'attendait plus ou moins patiemment.

- On n'est pas obligé de rentrer tout de suite si tu préfères, proposai-je.

- D'accord. Nous allons voler un peu.

- Voler ?!

J'eus à peine le temps de prononcer ce mot que Spirit Of Fire nous emmenait déjà dans les airs, sur son dos. Et pas à petite allure ! C'était comme s'il essayait de fuir quelque chose. Comme si Hao lui-même essayait de fuir.

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Il fallait que je parte d'ici au plus vite, je ne pouvais plus supporter ni ces humains, ni ce qu'ils avaient fait à cette ancienne forêt, ce centre commercial et ce parking. Des constructions sans âme qui détruisaient la nature. Les humains n'étaient bons qu'à faire de telles choses.

Spirit Of Fire allait vite, mais pas assez pour que nous ne puissions plus tenir dessus, assis du moins. Je sentais ma cape claquer dans mon dos et mes cheveux me fouettaient le visage. Mon regard glissa sur Yoh qui était à côté de moi, un peu en retrait. Il portait sur le visage ce sourire inaltérable qui lui était caractéristique, la tête renversée et les yeux clos, appréciant à sa manière ce qu'il était en train de vivre. Spirit Of Fire ralentit lorsque nous arrivâmes à environ milles mètre d'altitude, assez haut pour que les maisons ressemblent à des fourmis et que leurs habitants nous soient invisibles.

- Ça va mieux Nii-san ? me demanda Yoh en ouvrant les yeux, se rendant compte que nous avions ralentit. Tu n'avais pas l'air bien depuis l'ascenseur.

- Ça va, le rassurai-je, je me sens plus à l'aise ici. C'est beau non ?

Il se rapprocha de moi en glissant sur les fesses, et regarda en bas.

- Wah ! C'est mieux qu'en avion !

- Bien-sûr que c'est mieux qu'en avion ! m'insurgeai-je. Ici tu n'as rien pour te couper de la nature !

- Peut-être mais il fait froid, répliqua-t-il en riant.

- Ça serait dommage que tu tombes malade, assurai-je en portant mes mains au col de ma cape pour la défaire.

- Si tu fais ça, toi aussi tu vas avoir froid.

En disant cela, Yoh passa un bras sous ma cape, le faisant glisser autour de ma taille, posa sa main froide sur mon estomac et se colla à moi.

- Comme ça nous aurons chaud tous les deux, sourit-il.

- Ferme au-moins ta chemise…

- Tu crois ?

Il referma les boutons de son vêtement d'une main, puis me regarda et eut un sourire encore plus grand.

- C'est bientôt notre anniversaire ! s'exclama-t-il. Ça sera la première fois qu'on pourra le fêter tous les deux !

Je le fixai, étonné.

- Je ne l'ai jamais fêté, celui de cette vie-ci.

- Tu ne sais pas quand c'est ? me demanda-t-il.

- Mais si baka ! C'est juste que je n'en voyais pas l'utilité.

- On le fera ensemble cette année. Promis ? fit-il en me tendant le petit doigt.

Je soupirai intérieurement, résigné par son enthousiasme.

- Promis, répétai-je en croisant mon doigt au sien.

- Le premier qui rompe cette promesse devra boire cent litres de ramens ! Mais tu n'as pas l'intention de la rompre n'est-ce pas ?

- Non, bien-sûr que non, souris-je à mon tour.

Après-tout, cela faisait cinq-cent ans que je n'avais pas fêté une telle date, et il y avait mon adorable petit frère jumeau.
J'étais en plein en train de penser à ça lorsque que je sentis les lèvres douces de cet adorable frère explorer mon cou. Mes poils se hérissèrent tout le long de mon corps qui eut soudain plus chaud, et qui pris certainement quelques rougeurs.

- Qu'est-ce que tu fais, Otôto ? demandai-je de la façon la plus calme possible

- Je te montre mon affection ! s'expliqua-t-il d'un ton chaleureux.

Son affection…pour moi ?

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Je caressai des lèvres et embrassai une dernière fois la peau duveteuse du cou de mon frère, puis me redressai pour le regarder, un grand sourire ornant mon visage. Il avait bien repris des couleurs depuis l'épisode de l'ascenseur, c'était bien qu'il aille mieux. Hao me dévisagea quelques secondes, puis me demanda :

- Tu veux que moi, je te montre mon affection ?

Mon sourire ne put que s'agrandir. Je hochais la tête pour approuver. Nii-san m'attrapa le bas du visage entre le pouce et l'index, une lueur mystérieuse dans le regard, que je ne savais pas comment interpréter. Il sourit légèrement, approchant son visage du mien, puis posa doucement ses lèvres chaudes sur les miennes. Je restai figé comme une parfaite andouille, sentant mes yeux s'écarquiller et mon cœur bondir dans ma poitrine. Mon frère m'embrassait... Après avoir pris le temps de réaliser ça, je fermai les yeux et répondis à son baiser d'une pression sur ses lèvres égale à celle qu'il exerçait sur les miennes. C'était un baiser doux, léger, qui ne cherchait pas à aller plus loin. Mon cœur n'arrivait pas à se calmer, il battait à cent à l'heure. J'aurais aimé rester ainsi longtemps, mais Hao me lâcha le visage et se redressa. Le baiser n'avait pas duré plus de quelques secondes, mais je n'aurais jamais imaginé Hao capable de faire ça… De me faire ça.
Je devais sans-doute avoir l'air perdu, car il inclina légèrement sa tête sur le côté en me regardant, puis me demanda :

- Je t'ai choqué, Otôto ?

- Non, répondis-je en retrouvant mes esprits, non. Je suis juste surpris.

- Moi aussi, susurra-t-il.

Ses yeux bruns se fixèrent sur l'horizon, et il resta silencieux pendant quelques minutes, alors que je le surveillais du coin de l'œil. Puis un sourire se dessina sur son visage et je me sentis soulagé. J'avais peur qu'il ne regrette son geste.

- Regarde, Otôto, souffla-t-il.

Mon regard se porta lui aussi sur cette ligne qui séparait la terre du ciel, et rencontra le dégradé de couleurs qui accompagnait le coucher du soleil. Je souris et commençais à caresser machinalement le flanc maintenant tout chaud de mon frère. Moi aussi j'avais beaucoup plus chaud pour être honnête. Ma main ne sortit pas de là où elle était pour autant.

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- Vous êtes en retard, nous accueillit froidement Anna.

- Nous avons un peu traîné en route, répondis-je machinalement en entrant.

J'allai porter les paquets de courses dans la cuisine et découvris un Bokuto no Ryu en plein travail, qui me fusilla du regard dès que j'eus passé le pas de la porte.

- Tiens, tu ne pousses pas de hurlements ? remarquai-je. Tu devais être au courant de ma présence alors.

- Ryu !!! s'exclama joyeusement Yoh qui arriva derrière moi.

Tant mieux, cela me permit de m'éclipser et d'aller retrouver Opacho qui regardait la télévision. Je n'avais aucune envie de rester avec cette mauvaise réplique d'Elvis qui se croyait branché. Tellement branché que les Hana-gumi le trouvaient à vomir…

- Hao-sama ! s'exclama la petite Africaine lorsque je m'assis à côté d'elle. Opacho a fait un dessin d'Hao-sama avec Yoh-sama !

Elle me tendit la feuille de papier en souriant, et je ris à la vue d'un dessin beau comme seule une enfant de son âge sait le faire. Les têtes étaient trop grosses et les couleurs trop vives, mais j'avais bien entre les mains, un dessin de mon frère et moi nous tenant la main…avec Anna qui faisait la grimace derrière, et Opacho qui surveillait tout ça du ciel.

- C'est bien Opacho, c'est très bien !

A suivre…

(1) Pourquoi ce choix de musiques ? Tout simplement parce que dans une songfic en anglais sur SK, ils écoutent du Linkin. Pour le chapitre d'Hao c'était In The End, et c'est vrai que ça lui allait pas mal. Pour le chapitre de Yoh c'était Numb, qui lui collait comme un gant, en plus elles font partie de mes chansons préférés de Linkin Park, alors c'est resté ancré dans mon cerveau XD ( faut bien que quelque chose reste dedans hein lol ) Et pour l'ost de Naruto, ben y'a certaines chanson, comme la 07, The Raising Fighting Spirit, qui me font penser direct à Hao, et où je me dis qu'elles lui vont bien, voilà !

Fisou : Aghaaaa…
Hao : Voilà tout ce qu'elle est capable de dire après avoir écrit un tel chapitre…/soupir/ Et comment elle peut savoir si je suis claustrophobe ?
Yoh : Je sais pas… En tout cas dans le placard ça se voit pas…
Fisou : Aghaaa !!!
Hao : Je sais pas pourquoi mais je le sens pas son changement de comportement à l'aut' fille là Otôto.
Yoh : Ça lui passera ! /s'assoie devant la télé/ C'est l'heure de mon émission !! /prend la télécommande/
Fisou : /sort de sa léthargie/ Nan ! Touche pas !!
Hao : Trop tard…
Yoh : O.O
Hao : O.O
Fisou : TT /s'éclipse courageusement/
Yoh : On dirait…
Hao : Toi et moi dans le placard… HEIN ?!!!
Yoh : Le magnétoscope est en marche !
Hao : C'est… Un… Film… ?! FISOUUUU !!! SHINEEEEE !!!! ( crève ) /va la tuer dans un coin de la maison/
Fisou : AAAAAAAAAAAHHHH !!!
Yoh : L'abîme pas trop quand-même Nii-san ! Moi ça me plait bien cette vidéo !
Hao : Moi ça me plait pas qu'elle l'ait vue ! TAYOOOO !!!
Fisou : AAAAAAAAAAAHHHH !!!
Faust : Si vous voulez revoir Fisou vivante, s'il vous plaît envoyez vos dons à…
Yoh : Faust ? T'es là aussi ?
Faust : Oui. /regarde la télé/ Très joli profil Yoh-kun.
Yoh : Merci :)