Auteur
: Fisou
Titre : L'étoile Filante
Genre : Vengeance pour la frustration de la fin de l'animé, et bâclage
de la xxx d'Hao.
Base : Shaman King
Couple : Héhé, HaoxYoh mon préféré 0 Donc yaoi et Twincest ! Ames
sensibles…
Note : Désolée de ne pas avoir mis à jour plus tôt, mais j'ai pas eut le temps avant à cause des fêtes ! BONNE ANNEE ! ! !
Reviews : Comme d'hab, merci à tous !!
Katoryu Diethel : Rooh, moi je l'aimais bien Anna dans le chapitre précédent ! Mais le mariage est stupide ça c'est clair. Mais c'est normal, c'est une idée des grands parents, et j'aime pas les grands parents !
Babel121 : Hum je vois que ce mariage plait à tout le monde ! /mdr/ Pour que le mariage ne se fasse pas, y'a qu'une seule solution : tuer Anna !! Mwahahaha !!! lol
Kim : Ren avec Ryu ? Ça serait une idée ça !!! /mdrrrrr/ Non, je ne veux pas massacrer ma fic Tu verras bien avec qui il sera ! Sinon Anna n'a pas l'air attachée à ce mariage, mais elle y tien si, sinon ça ne serait pas drôle ! lol
Candy : Ah c'est là qu'on voit les obsédées ! lol Je ne sais pas encore s'il y aura un 'vrai' lemon… Moi qui suis la Reine ( autoproclamée lol ) des sous-entendus… Je me trouve très con dès que j'en commence un, puis je les trouve très nuls aussi ;;
Saael' : Coucou ! Merci pour tes encouragements ! Moi aussi ça m'est arrivé de repartir frustrée de l'Ecurie parce qu'il n'y avait que des RenxHoro et des SilvaxYoh. Asrial avait commencé un HaoxYoh, c'est dommage qu'elle ne l'ai pas continué… TT
Siria Potter : Vi ils vont bien ensemble ! En plus si on part du principe de l'âme sœur, ils sont faits pour être ensembles ! Na ! :)
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L'Étoile Filantexxx
Anna avait eut beaucoup de chance que je ne la tue pas. C'était quelque chose dont elle allait pouvoir se vanter jusqu'à la fin de ses jours. Non la vérité est que je l'avais épargnée. J'aurais très bien pu la tuer, je n'ai pas l'habitude de manquer mes adversaires. Le shaman en moi devait la respecter je suppose… A moins que je ne l'ai pas tuée, tout simplement pour ne pas perdre Yoh. Pourquoi avait-il fallu que je m'attache à lui ? Pourquoi avais-je pris le temps de m'amuser un peu avec lui au lieu de le tuer tout de suite comme je l'avais prévu au départ ?! C'était à s'en taper la tête contre un mur. Je n'aimais pas ressentir autre chose que de la haine ou de l'indifférence envers quelqu'un. Et voilà qu'avec cette histoire de mariage tout m'était renvoyé à la figure. Qu'il aille au diable ! J'étais le Grand Asakura Hao, le Shaman le plus craint depuis environ mille ans ! Je n'avais pas besoin de lui ! Je n'avais besoin de personne !
« C'est ce qu'on appelle de l'auto persuasion, non ? » me dis-je en remuant doucement la tête.
C'est vrai, si je n'avais pas besoin de Yoh, je n'aurais pas fait preuve d'autant de jalousie. Je ne me serais jamais cru d'ailleurs, capable d'éprouver un tel sentiment. Mais la jeune Tamao, qui était avec moi en ce moment même, survolant la ville dans la main de Spirit Of Fire, en était la preuve vivante. Je l'avais embrassée de force et enlevée pour me venger de ce mariage stupide.
Je renversai légèrement la tête en arrière, les paupières closes, laissant le vent me rafraîchir les idées.
Tamao devait être terrorisée maintenant, c'était normal. J'ouvris les yeux pour les tourner vers elle. Elle s'était mise bien au centre de la paume de Spirit Of Fire, par peur de tomber si elle était trop près du bord, contrairement à moi qui avais les pieds dans le vide, entre deux énormes doigts. Elle sursauta en s'apercevant que je la regardais par-dessus mon épaule. Que pouvait-elle bien être en train de s'imaginer, elle qui avait été élevée chez les Asakura. Elle devait en avoir entendu de drôles de choses sur mon compte…
Je la fixai encore quelques secondes puis détournai la tête, me demandant ce que mon frère pouvait bien penser de tout cela. Peut-être m'en voulait-il à mort… ? Il chercherait sans doute à récupérer Tamao. Je saurais ce qu'il en était à ce moment là…
- Tamao ? appelai-je.
- O-oui ? bafouilla-t-elle effrayée.
- J'espère que tu m'excuseras, j'étais en colère. Je n'ai rien de particulier contre toi. Tu te trouvais juste au mauvais endroit, au mauvais moment, déclarai-je.
Ce qui était la vérité, après tout, même si ses qualités en tant que Shaman laissaient à désirer…
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- Tu es sûr de vouloir y aller Yoh-kun ? me demanda Manta avec inquiétude.
- Absolument sûr ! Tu préfèrerais laisser Tamao avec lui ?
La belle excuse… Comme si je voulais y aller rien que pour la récupérer.
- Non bien-entendu ! Mais pourquoi ne veux-tu pas que Ren vienne avec toi ?
- Parce qu'il attaquerait Nii-san, expliquai-je calmement en enfilant mes chaussures. Tu viens toi, ou pas ?
- Tu veux que je vienne ?
- Il faudra quelqu'un pour s'occuper de Tamao le temps que je parle avec mon frère. Et puis ce n'est pas comme si toi tu risquais de lui faire du mal.
Je finis de lasser mes chaussures puis ouvrit doucement la fenêtre. Oui c'est bien ce que vous pensez, j'allais sortir de chez moi comme un voleur, pour que ni Anna ni Ren ne me suivent. Manta n'était pas un problème. Comme je venais de lui dire, il n'était pas une menace pour Hao, et je savais qu'il n'irait pas tout rapporter aux autres.
J'avais pris cinq minutes pour réfléchir malgré les jérémiades de Manta, et j'en étais arrivé à la conclusion que mon frère ne pouvait pas avoir joué un double jeu. Ses dernières actions étaient trop impulsives. De plus il avait réagi comme par hasard juste après avoir surpris ma conversation avec Anna.
C'était ça. Il avait entendu des choses qui l'avaient mis en colère, et c'est ce qui l'avait poussé à agir de la sorte, sur un coup de tête.
- Mais toi, qui va t'aider si jamais il s'en prend à toi ?! s'exclama Manta.
- Si jamais il s'en prenait à moi, la présence de Ren et Anna ne changeraient pas grand chose, tu connais la force d'Hao, signalai-je sans intonation particulière.
Manta semblait sur le point d'exploser, alors je lui souris et ajoutai :
- Mais tout ira bien ! Il ne me fera rien fais-moi confiance !
- Je veux bien te faire confiance ! A lui en revanche… Comment peux-tu être sûr de lui ?
- Je ne sais pas. C'est comme ça c'est tout. Si tu ne viens pas, dis-le moi que je parte vite.
Il me faisait perdre un temps fou. S'il n'avait pas été mon ami, je l'aurais déjà planté là depuis belle lurette.
- Je viens ! se décida-t-il.
Je passai dehors, Manta sur les talons, et refermai doucement la porte coulissante. Un cou d'œil à droite, un coup d'œil a gauche : personne. J'attrapai Manta, sourd à ses protestations outrées, et filai aussi vite que possible vers la route, direction la forêt.
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Nous arrivâmes enfin dans ce que j'appelais « ma portion de forêt ». Spirit Of Fire stationna dans les airs, le temps de nous déposer au sol sans écraser les arbres autour de nous, puis je relâchai mon oversoul.
Le soleil était déjà assez haut dans le ciel. Il devait être aux environs de dix heures, et je sentis la brise fraîche s'engouffrer dans ma cape et faire danser mes cheveux. C'était calme et étrangement relaxant. La nature produisait toujours cet effet sur moi, je m'y sentais à ma place.
Tamao était à côté de moi, légèrement en retrait, et regardant avec curiosité l'endroit où elle se trouvait. Je lui souris.
- Bienvenue chez moi ! lançai-je en désignant une maisonnette de pierre qui nous faisait face.
Son air anxieux ne la quittait pas. Ça commençait à devenir lassant.
- Je ne vais pas te manger tu sais, je t'ai déjà dit que je n'en avais rien à faire de toi.
Je remarquai alors qu'elle était rouge coquelicot et haussai un sourcil.
- Qu'y a-t-il ?
Cette innocente question la fit rougir de plus belle.
- Ha-Hao-sama, est-ce que je peux vous demander…vous m'avez dit que vous étiez en colère…
- Et tu veux savoir pourquoi ?
Elle hocha timidement la tête.
- Pourquoi devrais-je t'en parler ?
- Parce-que… J'ai l'impression que Yoh-sama est moins triste ces derniers temps. C'est grâce à vous n'est-ce pas ?
Essayait-elle de me prendre par les sentiments, ou était-elle sincère ? Je la fixai quelques instants puis jugeai qu'elle devait être sincère. Elle n'avait pas l'air d'être le genre de personne à savoir embobiner autrui avec des paroles.
- Je n'ai rien fait pour…
Attendez une seconde ! Ne venait-elle pas de dire que Yoh était triste avant ? Cela fit naître un rictus moqueur sur mes lèvres.
- Bien-sûr qu'il était triste, vu qu'il pensait m'avoir éliminé. Il culpabilisait c'est tout. Maintenant qu'il sait que je suis en vie, il veut me garder auprès de lui pour soulager sa conscience, sifflai-je d'un ton amer.
C'était faux et je le savais, Yoh n'était pas du tout comme ça. Parler de mon frère me rendait juste irritable et de mauvaise foi.
- Yoh-sama n'est pas comme ça, affirma-t-elle doucement.
- Je sais, soufflais-je au bout de quelques secondes.
Mon regard croisa celui d'Opacho qui m'offrit un grand sourire.
- Hao-sama ! Opacho veut aller nager dans le lac !!
- L'eau est trop froide pour toi Opacho, répondis-je gentiment.
- Mais Opacho veut attraper des poissons avec les mains !!
Je ne pus empêcher un léger rire franchir mes lèvres, ce qui surpris visiblement Tamao. Et oui, je pouvais être autre chose qu'un fou sanguinaire !
- D'accord Opacho, je te montrerai comment faire.
La petite Africaine sauta de joie, puis attrapa ma main et celle de Tamao pour nous emmener en courrant au lac.
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Manta et moi pénétrâmes enfin dans la forêt. Elle n'était pas très loin, mais le temps qu'il nous avait fallu pour l'atteindre m'avait semblé long. La matinée entière me paraissait passer au ralenti, depuis qu'Hao était partit en emmenant Tamao avec lui. Ça ne c'était fait que depuis trois quarts d'heure environ, pourtant il me semblait qu'une éternité venait de passer.
- Comment peux-tu savoir qu'il est là-dedans ? me demanda Manta que j'avais déposé à terre.
Sa question me laissa sans voix.
- Ben, c'est… évident.
- Évident ?
- Oui ! Je sais qu'il est là.
Manta garda le silence. Tant mieux, je ne tenais pas à prolonger cette discussion. Je pris le devant de la marche, les mains dans les poches, et mes pas faisant crisser les feuilles mortes qu'ils écrasaient.
Comment pouvais-je être certain que mon frère était là ? En réfléchissant un minimum, j'aurais facilement pu répondre que c'était parce qu'il habitait là avant que je ne le fasse venir à la maison. Mais ce n'était pas ça qui m'avait poussé à venir ici, c'était une sorte, d'instinct.
- Yoh-kun, tu t'es attaché à Hao, n'est-ce pas ? me demanda mon ami, brisant soudain le silence de nos réflexions respectives.
- Oui, bien-sûr, c'est mon frère.
- Et… Ça ne te gêne plus qu'il ait tué tous ces gens ?
Cette question me refroidit quelque peu. Il était vrai que je faisais de mon mieux pour garder ce fait loin de mon esprit. Ou peut-être pas…
- Je crois que je l'ai…accepté… soufflai-je.
Et ce fut une révélation même pour moi. C'était pour cela que cette question m'avait fait l'effet d'une douche froide. Parce que j'avais accepté ses crimes, en sachant que ce n'était pas bien. Au plus profond de moi je l'avais pardonné.
- ACCEPTE ?!! hurla Manta. Mais tu te rends compte que c'est un meurtrier ?! Comment peux-tu oublier ça si facilement ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ?!
- Nii-san ne m'a rien fait Manta, c'est juste que, c'est comme ça, j'y peux rien. C'est mon jumeau, ça devrait te suffire comme raison, non ?
- Et toi ça te suffit ?
- Oui. Tu sais Manta, je suis certain que je vais arriver à le changer ! Non pas le changer, mais à lui faire abandonner ces idées.
Manta me regarda en haussant un sourcil. Il avait sûrement remarqué que j'avais repris ce que j'avais dit. Je lui répondit en souriant.
- Je n'ai pas besoin de le changer, il est parfait comme il est !
Il écarquilla les yeux. Et moi donc, venais-je de dire que mon frère était parfait ? Pourtant ça ne faisait que trois jour qu'on se parlait vraiment, même si cela faisait trois semaines qu'il était revenu.
- Tu sais Yoh-kun, tu m'inquiètes… La passion que tu montres pour sauver Hao ressemble à celle d'Anna quand elle voulait engager Faust pour venir t'aider.
- QUOI ?! Tu trouves que je ressemble à Anna ?! m'écriai-je, horrifié à cette simple idée.
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Finalement, Opacho avait préféré rester sur la berge devant un feu de bois, après n'avoir trempé que le bout de son petit pied nu dans l'eau froide. Par-contre, moi j'étais partit nager après avoir retiré seulement ma cape. Je ne faisais jamais vraiment attention à la température extérieure. Quand j'étais petit, ma mère me trouvait souvent en train de me rouler dans la neige, vêtu de ma simple tenue de nuit.
Je remontai à la surface de l'eau, et ramenai en arrière les mèches de cheveux qui me collaient au visage.
- Hao-sama ! Vous devriez sortir ! Vous allez être malade !! criait Tamao depuis le bord.
Elle commençait à prendre confiance en elle la petite…
- Je n'ai d'ordres à recevoir de personne ! grognai-je.
La jeune fille recula d'un pas. Elle continuait de me craindre, je préférais ça comme ça.
- Hao-sama est triste, entendis-je affirmer une voix fluette.
- OPACHO !!! hurlai-je.
Pour lui faire comprendre qu'elle devait se taire, je fit s'éteindre le feu devant elle. Opacho voulait que les amis de Yoh me comprennent, et du coup elle leur disait ce qu'elle comprenait sur moi. Elle avait déjà fait la même chose avec Manta une fois, sur les Terres sacrées des Étoiles. Mais je ne l'avais pas fait taire car je pensais le tuer pas longtemps après. Mais là je n'avais besoin de la compréhension ni de la pitié de personne !
C'était pour cela que je me glissai hors de l'eau. Pour empêcher Opacho de continuer à déblatérer ses sottises.
- Hao-sama n'aime pas que…commença-t-elle à expliquer à Tamao.
- Opacho tais-toi !! la coupai-je, le regard noir.
Me regardant de ses yeux écarquillés, elle referma la bouche qu'elle avait gardé ouverte pendant quelques secondes.
- Pardon Hao-sama, murmura-t-elle les yeux brillants.
Je croisai les bras en la fixant durement, sans prêter attention à mes cheveux mouillés collés contre mon dos, et aux gouttes d'eau qui roulaient sur ma peau froide. La petite Africaine, voyant que je n'allais pas lui pardonner de si tôt, alla se réfugier dans les bras de Tamao. Je secouai la tête en levant les yeux au ciel.
Tamao, serrant Opacho contre elle, regardait intensément un point derrière moi. J'allais me retourner lorsque je reconnus cette présence, et surtout cette voix. Je m'étais tellement bien conditionné pour ne plus trop penser à lui que je ne l'avais même pas sentit s'approcher…
- Enfin Nii-san tu es là !
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Nous avions continué à marcher silencieusement avec Manta. Après qu'il m'avait expliqué que ce n'était pas vraiment moi qui ressemblais à Anna, mais seulement mon comportement qui ressemblait au sien, nous étions restés sans nous adresser la parole.
- Manta ?
- Oui ?
- En quoi mon comportement ressemble à celui d'Anna ?
- Anna cherche à te protéger, et tu cherches à protéger Hao.
- Ah ? Et pourquoi elle fait ça ?
Manta s'écroula puis se releva. Il me regarda avec des yeux ronds comme des soucoupes.
- Quoi tu veux dire que tu n'as pas compris depuis le temps ?
- Compris quoi ? demandai-je.
- Anna tient à toi, elle est amoureuse de toi !
Cette réponse me fit m'étrangler, puis tousser nerveusement. Je me mis ensuite à rire.
- Non c'est impossible, dis-je. Nos fiançailles sont arrangées.
- Et alors ?
- L'Amour ne colle pas avec Anna c'est tout.
- Y'a aucune chance que tu tombes amoureux d'Anna alors ?
- Bien-sûr que non. Tu joues aux agences matrimoniales Manta ?
- Non. C'est triste pour elle c'est tout.
- Ne t'inquiète pas pour Anna, lui conseillai-je alors que s'élevait plus loin la voix de mon frère jumeau.
- OPACHO !!! hurlait-il.
Un sourire immense se dessina sur mon visage.
- On dirait que nous ne sommes plus bien loin de notre but ! m'exclamai-je.
- Yoh, souffla Manta. Je peux te poser une dernière question ?
- Si tu veux !
- Tu considère vraiment Hao comme ton frère ? Vous n'avez pas été élevés ensembles, et vous êtes des ennemis mortels…
- Nous étions des ennemis, corrigeai-je machinalement.
Il me regardait en attendant que je lui apporte une réponse. Nous avançâmes d'une dizaine de mètres avant que je n'ouvre la bouche.
- Je ne me suis pas vraiment posé la question.
- Et c'est tout ?
- Bah tu t'attendais à quoi ?
Ma question sembla le prendre au dépourvu.
- Euh ! Rien…Rien.
Nous atteignîmes enfin le lac. Tamao consolait Opacho à côté de cendres fumantes. La jeune fille me regarda pendant quelques secondes puis se mit à sourire doucement. Mon frère lui, était de dos à moi, secouant la tête. Je remarquai avec un pincement au cœur qu'il n'avait pas remarqué ma présence. Mais cela pouvait toujours s'arranger.
- Enfin Nii-san tu es là !
Il se retourna vivement alors que je m'avançai vers lui, les mains dans les poches, et un grand sourire sur le visage.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?! s'écria-t-il froidement.
- Je suis venu te chercher, répondis-je simplement.
- Enfin nous sommes venus pour vous trois, me corrigea Manta l'air gêné.
Hao fronça les sourcils et serra les poings dans ses bras croisés. Ce fut là que je remarquai qu'il était trempé.
- Vous feriez mieux de rentrer chez vous, ordonna-t-il. Prenez la gamine si vous voulez.
Par « gamine » il voulait certainement parler de Tamao, je me doutais bien qu'il n'était pas question pour lui de le séparer d'Opacho.
- Manta ! Ramène-les d'accord ? demandai-je à mon meilleur ami.
Il allait répliquer, quand à notre grande surprise, Tamao se leva en gardant Opacho dans ses bras, un sourire doux sur les lèvres.
- D'accord Yoh-sama. Manta-sama, nous y allons ?
- Ta-tamao… ? bégaya ce-dernier.
- Allez Manta ! le pressai-je.
Il me fixa puis acquiesça d'un air désespéré.
- Ok Yoh-kun. Allons-y les filles, dit il fermement pour se donner un minimum de consistance.
Ils partirent, et mon frère s'éloigna, faisant comme si je n'existais pas. Il s'était assis devant l'eau, arrachant des brins d'herbe d'un air contrarié. J'allai m'asseoir à sa droite, et l'examinai. Il s'arrêta d'arracher l'herbe et recroisa les bras
Sa peau était presque sèche, les seules gouttent d'eau la sillonnant, venant de sa masse de cheveux bruns imbibés. Mes yeux suivirent une goutte qui descendait le long de sa gorge, pour suivre sa clavicule et ensuite rouler le long de son torse fin, suivant la courbe de ses muscles finement ciselés, ses pectoraux, ses abdominaux, pour finir absorbée par son pantalon.
Je me dis qu'il était encore mieux fait en vrai que dans mon rêve, et sentis mes joues rosir. Je voulus détourner le regard, mais m'aperçu que mon frère dardait sur moi un regard glacial.
- Qu'est-ce que tu regarde ?! grogna-t-il.
Je clignais deux fois des yeux en fixant son visage.
- Ben je euh… Je me disais que tu devais avoir froid trempé comme tu l'es ! mentis-je à moitié.
Il haussa légèrement un sourcil.
- Ce ne sont pas tes affaires, baka, siffla-t-il en détournant les yeux vers la surface de l'eau.
- Tu veux que j'aille chercher ta cape ?
- Fiche-moi la paix.
- Je vais essorer tes cheveux d'abord.
Alliant le geste à la parole, je passai ma main droite sous ses cheveux en effleurant sa nuque, et allais les compresser à l'aide de ma main gauche, lorsque je sentis mon frère se raidir. Il me repoussa en tapant mon bras de sa main droite et se releva rapidement.
- A quoi est-ce que tu joues Yoh ?!
- C'est à moi de te poser cette question !! Qu'est-ce qu'il t'arrive Nii-san ?!
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Merde ! C'est vrai ça, qu'est-ce qu'il m'arrivait ?! Pourquoi m'étais-je sentit troublé lorsque j'ai remarqué qu'il me détaillait ?! Pourquoi ai-je eu besoin de réprimer un frisson lorsque ses doigts ont touché ma peau ? Merde qu'est-ce qui n'allait pas chez moi ?!!!
- J'ai envie d'être seul ! Je ne veux pas te voir ! criai-je.
- C'est à cause de ce que tu as entendu ce matin n'est-ce pas ? demanda Yoh calmement.
- Je ne vois pas de quoi tu parles ! affirmai-je.
- Je n'ai pas envie de me marier avec Anna. Avant je m'en fichais, pour moi le mariage c'était dans très longtemps, et puis ce n'était pas comme si je m'attendais à trouver quelqu'un qui veuille bien assez se rapprocher de moi pour…
- TAIS-TOI !!! hurlai-je en lui coupant la parole.
Et merde, en réagissant comme ça je venais de lui montrer qu'il avait tapé juste…
- Qu'est-ce qui te gêne dans ce mariage Nii-san ?
- Rien ne me gêne, mentis-je. Après tout j'aurais récupéré ta partie de mon âme avant la fin du Shaman Fight.
- Si tu voulais vraiment le faire, tu l'aurais déjà fait non ?
- Je jouais avec toi, dis-je avec un sourire mauvais.
Yoh n'aimait pas ça. Il n'aimait pas s'engueuler avec son frère, au même titre que moi. Je le voyais aussi clairement que j'avais vu qu'il me mentait un peu plus tôt, lorsqu'il me racontait qu'il se disait que je devais avoir froid.
Mais à cause de ma foutue fierté, je ne pouvais pas laisser les choses rentrer dans l'ordre avec lui. Je savais qu'il voulait que je rentre avec lui. Mais j'aurais l'air de quoi hein ? A revenir bien gentiment après la scène que je leur avais fait le matin même ? Mon adorable petit frère allait devoir se battre pour m'avoir.
- Même si tu jouais, cela n'explique pas pourquoi tu es bouleversé à ce point, observa Yoh.
- Écoutes-moi bien Otôto, je ne suis pas bouleversé ni quoi que ce soit !!!
Mon frère se releva en époussetant son jeans. J'avais supposé bêtement qu'il avait décidé de me laisser tranquille. Bêtement oui. Comme si je ne connaissais rien de son opiniâtreté…
- Je t'aime Nii-san, déclara-t-il.
Ce qui me laissa sans voix d'ailleurs. Les yeux rivés sur lui et la gorge sèche, je reculai de quelques pas, tentant d'ignorer mon cœur bondissant et cette chaleur nichée au creux de mon ventre.
Qu'est-ce qui lui prenait à lui aussi ?! Pourquoi est-ce qu'il me disait ça à MOI ? A quoi jouait-il ?!
- Tu ne sais pas ce que tu dis, répliquai-je étonnamment calmement, personne ne peut…
- Tu es mon frère jumeau, je t'aime et je veux que tu rentres avec moi, m'interrompit-il.
Je pris un air furieux et lui tournai le dos, incapable de le regarder plus longtemps. Par l'Enfer ! Pourquoi ces quelques mots me mettaient-ils autant mal à l'aise ?! Pourquoi me sentais-je soulagé après les avoir entendu ?!
Je me haïssais pour me poser toutes ces questions, et pour ne pas trouver une réponse cinglante à sortir à mon frère.
Je sentis ses deux bras passer autour de ma taille et me serrer contre son corps chaud. Yoh embrassa mon cou humide et posa son menton sur mon épaule. Je sentais mes défenses fondre comme neige au soleil. Mais c'était quoi cette réaction de merde ?!!!
- A quoi est-ce que tu joues Yoh ? lui demandai-je une nouvelle fois.
- Je ne joue pas, je ne sais pas jouer avec les gens, répondit-il doucement.
- Que veux-tu alors ?
- Toi.
Je faillis presque m'évanouir et me maudis pour ça.
- Tu racontes n'importe quoi.
- Je veux que tu rentres avec moi.
Je secouai la tête.
- C'est impossible. Les autres ne me supportent pas, mais surtout je ne les supporte pas.
- Dis plutôt que tu es trop fier pour revenir.
- Il y a de ça aussi, approuvai-je.
Je me dégageai de son étreinte et me retournai pour lui refaire face. Il était maintenant tout mouillé de m'avoir tenu contre lui, mais gardait un air serein sur le visage.
- Je ne peux rien contre ta fierté Nii-san, je le sais. Alors à la place je vais rester ici. Mais il faut quand même que nous allions chercher Opacho chez moi.
J'arquai un sourcil. Il n'avait pas l'air de préparer quelque chose, mais ça me surprenait qu'il veuille rester 'chez moi'.
- Opacho n'est pas idiote, elle n'est pas loin. Elle se doutait que je ne reviendrai pas, déclarais-je.
- Ah bon… Ben comme ça on aura moins de chemin à faire ! s'exclama-t-il en souriant.
Je haussai les épaules et allai chercher ma cape. Apparemment tout c'était finalement réglé.
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Nii-san enfila sa cape qui se retrouva bientôt imbibée lorsqu'il reposa ses cheveux dessus. J'allai derrière lui et entrepris de les lui essorer. Peut-être n'allait-il pas me fuir cette fois.
- Comment fais-tu pour ne pas tomber malade ? lui demandai-je.
- Ce sont les faibles qui tombent malade Otôto.
- Tu crois ?
Sans rien me répondre, il
pris la direction de la forêt. Je le suivais en essayant de finir de lui
essorer les cheveux, mais c'était peine perdue. Je repensai alors à ce qu'il
venait de se passer. A notre dispute et notre…réconciliation ? C'était une
des rares personnes que je n'arrivais pas à comprendre… Mais il connaissait mes
doutes, et j'avais appris que sa faiblesse était l'amour qu'on pouvait lui
porter. Je ne l'avais vu reculer devant rien avant de lui avoir dit que je
l'aimais. Il avait reculé mais il ne m'avait pas rejeté.
Je souris à cette idée.
Nous arrivâmes rapidement devant une petite maison en pierre. La porte s'ouvrit et une enfant à la peau noire en sortit. Hao avait raison, Opacho était bien dans le coin à l'attendre. Ils devaient bien se connaître tous les deux. Ça me rendit un peu jaloux, mais la perspective d'avoir quelqu'un a qui je pourrais poser des questions sur mon frère m'enchantait !
Je le suivis à l'intérieur. C'était sobre, pour ne pas dire complètement dépouillé. Le sol était un vieux planché de bois, les rares meubles aussi étaient en bois. Il y avait dans la pièce que l'on pouvait qualifier de salle de séjour, une cheminée qu'Hao s'empressa d'allumer d'un geste de la main. A croire qu'il ne pouvait pas vivre sans un feu. Il s'assit devant sans un mot, et je restai debout à contempler la danse des flammes sur son visage.
- Alors c'était là que tu vivais ? lui demandai-je enfin.
- J'aime cet endroit. Il est calme, et loin des humains.
Nous restâmes sans parler encore quelques instants. Mon frère fini par se lever, et me regarda.
- Nous allons t'entraîner. Je ne voudrais pas te vaincre trop rapidement lors du Shaman Fight, décida-t-il.
- Hey ! m'insurgeai-je. Je ne suis pas si nul que ça !
Un léger sourire se dessina sur son visage.
- Montre-moi ! dit-il, tentateur.
Ça ne m'était pas encore venu à l'esprit… Le Great Spirit était assez sadique pour nous ayons à nous battre l'un contre l'autre. Dès cet instant, alors que je regardais le visage calme de mon jumeau et les reflets rougeoyants du feu dans ses yeux et ses cheveux, je compris que cela allait être ma nouvelle hantise. Tout plutôt que de me battre de nouveau contre lui. Plus jamais… Pourtant si ça devait arriver, je savais d'avance que je me battrais. Et lui aussi.
A suivre…
Fisou : /hurle/ Les
gaaaaaars !!! Je mets la K7 !!!!
Yoh : /coure/ J'arrriiiiiive !!!
Hao : /crie/ Attends t'as mal refermé ton
pantalon !!!
Fisou : Ren ! Faust ! Manta ! Venez c'est votre fête aussi !!
Tous arrivent et s'installent sur le canapé. Fisou fait lecture sur la
télécommande.
Ren : C'est quoi au juste ?
Fisou : La VF de Shaman King sur Fox Kid…
Hao : T'as l'air heureuse ça fait peur /sweatdrop/
Fisou : Matte plutôt, enfin plutôt écoute…
TV Episode où Ren bat Faust et 'sauve' Yoh pendant le Shaman Fight in Tokyo.
Manta raconte puis Ren parle
Manta : Beuuuuh….
Ren : Oô OO Ô()Ô Gaaaaaaaaah !!!!
Yoh : Le voix de Ren me fait penser à la vf d'un des persos de Gundam W…
Hao : Mais j'arrive pas à dire qui…
Fisou /pense/ : Bah voilà qu'ils se synchronisent tous les deux
maintenant…
Manta se réveille puis va dans la chambre d'hôpital de Yoh. Manta demande à
Yoh s'il va bien, puis Yoh l'envoie chier
Hao : /s'écroule/ Ma moitié… Comment ont-ils pu penser que quelque
chose venant de moi pouvait avoir une voix comme celle-là…
Yoh : J'ai vraiment été aussi méchant Manta ?
Anna parle, ainsi qu'Amidamaru
Manta : Anna-san a une voix de sadique…
Yoh : Mais elle EST sadique !!!
Manta : /sweatdrop/
Amidamaru : AmidamaROU ? Si j'étais encore
vivant je… Yoh-donno, partons de suite leur expliquer que…
Fisou : C'est trop tard, le mal est partout. Vous n'avez jamais
entendu le doublage de Fruits Basket ? Puis estime-toi heureux, aux USA
vous changez de noms. Toi j'ai oublié le tien, Manta c'est Marty, Ren Lenny,
Ryu c'est Brad… /appuie sur la télécommande et fait avancer/
Ryu
se bat contre Milly et l'autre
Manta : Il fait peur avec cette voix…
Mikihisa arrive
Yoh : Il a une voix plus jeune !
Fisou : Mais c'est de loin la plus jolie du lot… Et pourtant…
Tamao fait sa séance de divination
Ren : Tamara ?
Fisou : Oui, elle n'y a pas échappé elle…
Yoh : C'est dommage, elle perd tout son charme avec cette voix, on
la croirait pas timide…
Hao : Quel charme Otôto ?
Yoh : J'ai rien dit Nii-san-chéri-de-moi-que-jaime !!! /sourire
plein de dents/
Hao : C'est mieux.
Fisou : /avance encore, fait écouter le générique pitoyable de
début de l'épisode suivant/
Manta : Beeeeeh…
Hao : Au moins pour moi ça change pas, on me voit une fraction de
seconde…
Fisou : Vi -- /avance encore/
Episode où Yoh se bat conte Faust, autrement dit, celui qui est normalement
avant le précédent
Hao : /se porte la main au front/ Par le Great Spirit… Ces humains
sont des imbéciles…
Fisou : Et Faust ne fait même plus psychopathe…
Faust : C'est vrai, j'ai l'air…Comment dire…
Ren : Constipé ?
Faust : Oui merci c'est ça ! :-)
Hao : J'ai peur pour moi…
Fisou : je vous montrerai quand j'aurai la suite ! :D
Yoh : Est-ce vraiment une bonne idée ?
Fisou : Mais oui tu vas voir, comme ça vous finirez par avoir la
même opinion qu' Hao sur les humains, ceux de la Fox tout du moins ! /mdr/
