Auteur : Fisou
Titre : L'étoile Filante
Genre : Vengeance pour la frustration de la fin de l'animé, et bâclage de la mort d'Hao.
Base : Shaman King
Couple : Héhé, HaoxYoh mon préféré 0 Donc yaoi et Twincest ! Âmes sensibles… Pis RenxHoro aussi maintenant !
Note : La discussion avec Tamao est longue, mais looongue --

Reviews : Merci à toutes !!

Katoryu Diethel : Lyserg était choqué le pauvre petit ! Puis en fait je savais pas trop quoi en faire alors voilà… Et aussi, les organes reproducteurs d'Hao sont protégés par la garde nationale, pas question de faire de lui un eunuque ! Non mais ! lol

Mel : Merci, je suis contente que ça te plaise Lyserg, j'ai peur qu'il ne devienne quelqu'un de très antipathique… Anna, hum, no comment ; Quant au nombre de chapitres… J'en ai aucune idée ! Je sais environ ce que je veux faire, mais pas la place que ça va prendre…

Babel 121 : Vi tu pardonnerais tout à Hao, mais Hao n'a pas tué tes parents Autant je n'aime pas la vieille famille Asakura, autant je ne peux pas en vouloir à Lyserg, même si je pense que s'enrôler dans une bande de fanatiques n'est pas la meilleure chose à faire…

Kaory : T'inquiètes, ça va être de plus en plus clair !

Fayane : Oui pour nous c évident, mais bon faut le comprendre le pauvre… Yoh va-t-il enfin dépasser le stade des questions ? Héhé
Pis oui, j'ai vu Foxkid… Zéké c'est comment dire… Très moche ! ( Comme Ashil qui est devenu Basil, déjà qu'il était pas gâté avant ) Faudra qu'ils me trouvent une raison de changer les noms si c'est pas pour les franciser. Hao c'est pourtant pas la mère à boire à prononcer non ? Vaut mieux que je m'arrête là sinon je vais râler encore pendant longtemps…

Yume : Clair, ce générique est à vomir… Il fait vraiment pitié… Mais si tu veux, je te prête ma mère ! Elle regarde Shaman King parfois quand elle me l'enregistre Bon elle pige pas tout vu qu'elle n'a pas tout suivit, mais bon…
Je crois que je vais finir par uploader certains de mes mp3 de SK pour faire écouter à ceux qui veulent les vrais génériques, et les voix en jap…

Dragonna : Vi, j'avais pensé à ça pour Citron Raped, mais faudra attendre un peu, j'ai un autre projet de fic pour quand j'aurais fini celle-ci HaoxYoh bien entendu Et vi, Yoh est long, et c'est pas ce chapitre qui va démontrer le contraire ! mdr Quant à Lyserg, je sais pas quoi faire de lui en fait… Soit il viendra gueuler, soit il ne se montrera plus

Melisandre : Je pense qu'Anna souffrira ouais. Dans ce sens là, on peut prendre « Turn Around » pour une sorte de suite lol N'en veux pas à Yoh d'être lent, il est jeune et innocent encore ! lol Et Ren et Horo sont choupi oui, mais pas très importants dans la fic… favoritisme de couple lol

Rha Silvia : Qu'est-ce que tu fais avec un clavier japonais ? oO Tamao m'est bien utile en effet Certainement pas aussi timide que l'originale, mais peut importe, je voyais mal Manta inciter Yoh à sortir avec son frère mdr Mais faut faire attention, Hao n'est pas moins méchant, il fait juste attention, si y'avait pas Yoh il les aurait massacré les Atomnium !  Mwahahahahaha !!!!

Saael' : Exams je suppose ? Dommage dommage… Le lemon a intérêt d'être béton pour la peine ! Na ! lol

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L'Étoile Filante

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Chapitre 11 : Quatorze ans

Opacho me regardait du coin de l'œil depuis un moment déjà. Nous-nous trouvions tous les deux devant le lac qui nous séparait du Great Spirit, et surtout, nous étions le mercredi douze mai.

- Opacho…

- Hao-sama…

- Tu as quelque chose à me dire, je me trompe ?

- Hao-sama ! Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Yoh-sama !

Je l'attendais celle-là. Mes yeux se posèrent sur la surface du lac. Quatorze ans que mon âme s'était fendue en deux. Quatorze ans que j'avais un jumeau. Ce n'était pas vraiment mon anniversaire… Devais-je fêter cet événement moi aussi ? Peu probable…

- Je le sais bien Opacho.

- Hao-sama a trouvé quoi offrir à Yoh-sama ?

- Ses amis lui ont déjà offert ce qu'il voulait. Mais je trouverai !

- Hao-sama va voir Yoh-sama ?

- Arrête de me poser des questions Opacho.

- Pardon, Hao-sama…

Pourtant elle avait raison. Il fallait bien que je trouve quelque chose. J'avais fait une promesse à Yoh, et malgré tout ce que l'on peut dire sur moi, je tiens parole. Et il va sans dire que je n'avais pas envie de boire cent litres de ramens si je rompais la promesse de passer cet anniversaire avec lui. Même si je n'avais pas eu de ses nouvelles depuis mon combat contre les Atomnium. Un combat surprenant d'ailleurs. Le furyoku des participants n'était pas extrêmement élevé, mais leur défense était remarquable !

Bref, penser à cela n'allait pas m'aider dans mes recherches… Galère…

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- Yoh-sama, toujours pas d'idée ? me demanda Tamao en s'asseyant à ma droite.

- Je lui ai déjà offert un lecteur et des cds. Je suis en rade d'idées…soupirai-je.

- Peut-être quelque chose fait par vos mains ? proposa-t-elle.

Je quittai des yeux le feuillage de l'arbre sous lequel nous étions, et fixai mes mains.

- A part me battre je ne sais rien faire avec. Même mes dons de cuisine sont très moyens.

- Je suis sûre que n'importe quoi lui fera plaisir !

- Comment peux-tu en être sûre ?

Elle piqua un fard.

- Et bien… Il vous aime beaucoup, voilà pourquoi.

- Il m'aime beaucoup hein ? répétai-je doucement. Dis-moi, quand tu m'as dit ça la dernière fois, ça signifiait quoi exactement ?

Elle sourit et baissa la tête. Je suis sûr que si elle avait eu sa planchette avec elle, elle s'en serait servie pour me répondre.

- Vous…avez des doutes sur vos sentiments, Yoh-sama ?

Ce fut mon tour de rougir comme un coquelicot.

- Non ! Bien-sûr que non ! me défendis-je.

- Je ne sais pas ce que c'est d'avoir une jumelle. Je suppose qu'elle serait une personne très chère à mon cœur… Mais je vous ai bien observés tous les deux, et je pense que ça va plus loin.

- C-comment ça ?!

- Et bien…rougit-elle. Il est très possessif envers vous. Et vous Yoh-sama…

Deux esprits animaux apparurent devant nous. Les pervers Conchi et Ponchi, les boules à l'air dans toute leur élégance.

- Nous aussi on t'a espionné Yoh ! Et notre jugement est clair ! s'exclama le renard.

- Tu veux te le faire ! continua l'autre.

- EEEEEEEEEEEEEH ????????!!!!!!!!!!! hurlai-je.

Amidamaru fit aussi son apparition.

- Laissez Yoh-dono tranquille ! Venez avec moi !!!

- Pas question ! Pour une fois qu'il se passe quelque chose d'intéressant ! se plaignit Ponchi.

Le Samouraï les attrapa par la peau du cou et les traîna avec lui. Tamao se cachait dans ses mains.

- Je suis désolée Yoh-sama…

- Ce n'est pas de ta faute, la rassurai-je.

J'en étais encore tout chamboulé. Je voulais me faire mon frère ? Venant d'eux cette réplique n'aurait pas dû me perturber plus que ça, mais Hao, c'était vrai qu'il…que je…

- Tamao, je peux être franc avec toi ?

- O-oui Yoh-sama ! Bien-sûr ! assura-t-elle en me regardant entre ses doigts.

- Bien, alors surtout ne me coupe pas. Tu me donneras ton avis ensuite. Mais surtout, ne parle de tout ça à personne ok ?

- Promis Yoh-sama ! Vous pouvez me faire confiance !

- Thank You, souris-je.

Elle devint encore plus rouge, me disant que c'était naturel. Je laissais passer quelques secondes, le temps de remettre mes pensées en ordre.

- Pour commencer, t'as raison, je doute de mes sentiments. C'est bizarre je sais, Hao est mon frère, mon autre moi. Mais… Et puis il s'est passé des choses ces derniers jours. D'abord nous-nous sommes beaucoup rapprochés, et je me suis toujours sentit comme aimanté à lui. Sa présence m'apaise et me réchauffe. Elle me fait aussi toujours avoir des idées plus ou moins louches… Des rêves plus ou moins louches… Et puis… Il y a eu du… contact…

La jeune fille cligna des yeux puis sourit légèrement. Elle hocha la tête et regarda le sol comme pour me laisser continuer.

- C'était la veille de notre départ pour Izumo. On discutait de lui, et puis il m'a embrass

- Avec la langue ?! s'exclama Tamao qui n'avait pas pu se retenir.

- Je t'avais demandé de ne pas me couper, râlai-je faussement.

- Pardon Yoh-sama !

- He he he ! C'est pas grave. Oui avec la langue, affirmai-je en rougissant comme mes pensées se mettaient à dériver vers ce moment précis. Amidamaru nous a vus, il m'a dit qu'Hao était enflammé et moi consentant… Je crois même qu'en fait, j'étais déçu qu'il s'arrête. Et pour terminer, avant son départ jeudi soir, il m'a dit qu'il m'aimait et ça m'a fait tout bizarre… Voilà je t'ai tout dit je pense.

Tamao réfléchit deux secondes. Moment pendant lequel je me demandais si je devais regretter ou non de lui avoir parlé de tout ça. Elle allait peut-être me prendre pour un tar

- J-je crois, que la réponse est simple…Yoh-sama. Si on rajoute tout ça à ce que j'ai vu…

-  Et qu'est-ce que tu en penses alors ?

- Vous l'avez dit vous-même, vous êtes aimanté, attiré par Hao-sama. Et surtout amoureux que ça ne m'étonnerait pas !

- Moi ? Amoureux de mon jumeau ? m'étonnai-je.

- Pour moi, ça correspond tout à fait à la théorie de l'âme sœur. Deux âmes qui n'en font qu'une et qui s'aiment.

- Mais c'est mon frère !

- Cela vous a-t-il dérangé quand il vous a embrass ?

- Non…avouai-je en baissant les yeux. Merde alors… Et ça ne te…dérange pas si je suis comme ça ?

- Non, tant que vous êtes heureux Yoh-sama, tout va bien ! déclara-t-elle.

- Oh… Mais t'emballe pas hein ! Je suis pas encore sûr de moi ! Et puis de toute façon, lui ça ne doit pas être la même chose, soupirai-je.

En effet j'étais septique. Ça se pouvait vraiment un jumeau amoureux de son frère ? Et même si c'était le cas, ce n'était certainement pas réciproque… Mon cœur se serra à cette pensée. Merde…encore. Et si Tamao avait raison ?

- C'est Hao-sama qui vous a embrassé non ? Et il ne veut pas que vous-vous mariez avec Anna-sama.

Comme je n'ajoutais rien, elle continua.

- Comment vous a-t-il dit qu'il vous aimait ?

- Heh ? Et bien…Il me tenait par la hanche, la nuque, et il m'a encore embrassé mais sans la langue cette fois ! Puis après il m'a dit « Je t'aime Yoh » et il est partit.

Tamao hocha lentement la tête, pis me sourit.

- Pour moi y'a pas de problème ! Il a bien dit « Je t'aime Yoh » et pas « Je t'aime Otôto », non ?

Je regardais pensivement un brin d'herbe. Trouver deux jumeaux amoureux l'un de l'autre ça devait être plus rare que d'en trouver un dont l'amour éprouvé serait à sens unique.

- Mais qu'est-ce que vous fichez l ?! s'écria Horohoro qui venait de débarquer. Yoh, c'est toi le Roi de la fête !

- Oh ? Vous avez fait quelque chose pour moi ?

- Évidemment ! Comme si on allait rater une occasion de faire la chouille ! Allez dépêchez-vous ou Anna va râler !

Anna… Ben au moins si j'étais amoureux d'Hao, ça expliquait mieux pourquoi j'avais plus de réticences à me marier avec elle. Amoureux de mon frère… J'en revenais toujours pas, et pourtant ça me convenait assez bien… Comme si cette chose coincée en moi commençait à se libérer.

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Je regardais minutieusement la pièce de bois que je tenais entre mes doigts. Elle avait la forme d'un chat porte-bonheur, comme ceux que l'on trouve souvent dans les boutiques de souvenir, sauf que celle-ci avait été sculptée de mes mains. Il ressemblait étrangement à Matamune, ce chat.[1] Je lui avais fait le même collier que le sien, avec ses trois griffes d'ours, c'était peut-être pour ça… Mais au moins, j'avais le cadeau d'anniversaire de mon frère !

- Hao-sama, vous êtes sûr que Yoh-sama viendra ?

- Il viendra Opacho, il n'a pas envie de s'avaler cent litres de ramens lui non plus, souris-je. Tu veux bien rester avec les filles maintenant ?

- Oui Hao-sama !

Et la petite Africaine rejoignit l'équipe Hana, me laissant ainsi seul avec les étoiles.

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J'avais réussi à acheter à Silva trois porte clé avec une griffe d'ours, ainsi qu'une cordelette en nylon noir à passer à l'intérieur. Enfin quand je dis acheter… J'avais demandé à Tamao d'aller les chercher pour moi, étant donné que je n'avais pas le temps de le faire moi-même, à cause des autres qui me retenaient à la petite fête qu'ils avaient organisés pour moi. Et moi j'ai fait le collier, enfermé dans les toilettes de notre hôtel. Hao allait avoir le même collier que moi ! C'était ça son cadeau ! Bon le fil n'était pas le même, mais ils étaient quand même pas mal semblables. C'était le plus important !

Horohoro vint tambouriner à la porte.

- Yoh ! Qu'est-ce que tu fous ?!

- J'arrive !

Je sortis enfin des toilettes, brandissant le collier comme un trophée.

- Dis-moi, il est bien ?

L'Ainu regarda le collier sans comprendre.

- Oui, pourquoi ?

- Pour Hao ! C'est son anniversaire aujourd'hui aussi.

- C'est vrai, grogna-t-il.

- Bon, allons rejoindre les autres !

Le jeu maintenant allait être d'arriver à m'éclipser…

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Ça devait bien faire déjà deux heures que j'attendais là, devant ce lac derrière lequel était visible le Great Spirit, que mon frère arrive. Ses amis devaient le retenir. Heureusement que la contemplation des étoiles était suffisante pour m'éviter de m'ennuyer.

Je ne bougeai pas lorsque Yoh s'assit en tailleurs à côté de moi et regarda les étoiles à son tour.

- J'ai eu un mal fou à partir ! Ça fait longtemps que tu m'attends ? me demanda-t-il.

- Assez longtemps. J'allais partir acheter les ramens.

- Ah ? fit-il en se grattant la nuque. Désolé. Ils avaient organisé un truc pour moi, je ne pouvais pas les envoyer chier…

- Ça n'a pas d'importance Otôto.

J'aperçus du coin de l'œil, que lui aussi me détaillait du coin de l'œil.

- Qu'est-ce qu'il y a ? lui demandai-je.

Il émergea puis détourna les yeux. Peut-être n'était-ce qu'une impression, mais je crois bien qu'il avait piqué un fard. Il fouilla dans sa poche et sortit quelque chose qu'il cacha derrière son dos.

- Ferme les yeux et tends la main ! s'exclama-t-il.

Je le regardai une seconde, me doutant bien que ça pouvait être un cadeau. C'était l'occasion après tout. Je m'exécutai et il posa un truc sur la paume de ma main. On aurait dit des griffes… Non il n'avait pas… ?

- J'ai pas eu le temps de l'emballer…

J'ouvris les paupières et regardai mon cadeau. Non ce n'était pas son collier.

- Ça te plait Nii-san ?

- Oui bien-sûr ! Tu veux me l'attacher s'il te plait ?

Il me sourit, et m'attrapa le collier des mains alors que je me tournai dans le bon sens pour qu'il arrive à l'attacher.

- Comme ça on a le même ! s'exclama-t-il en nouant la corde du collier.

Puis il passa ses bras autour des miens et posa son menton sur mon épaule.

- Bon anniversaire Nii-san !

Cela me fit sourire.

- Ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu ça, dis-je.

- Ils te l'ont pas souhaité dans ton équipe ?

- Ils ne connaissaient aucune de mes dates de naissance, jusqu'à ce qu'Opacho leur balance celle-ci la semaine dernière… Mais ils savent que je ne veux pas en entendre parler.

- Pourtant tu es l !

- Je t'avais fait une promesse non ?

- Oui c'est vrai.

Et nous restâmes silencieux pendant un court moment, durant lequel Yoh me gardait contre son torse. Je me demandais s'il avait compris que son frère était amoureux de lui… Non, il était bien trop naïf pour ça. Mais c'était peut-être mieux comme ça. Peut-être qu'après avoir appris la vérité, il n'aurait plus voulu m'approcher.

Je glissai ma main droite dans ma poche, et sortit en le tenant fermement, le cadeau que je lui avais fait l'après-midi même.

- Yoh, j'ai aussi quelque chose pour toi.

- Cool ! C'est quoi ?

Je pris sa main et lui déposai dedans. Il leva un peu le bras, et l'observa à la lumière du Great Spirit.

- Il ressemble

- Matamune, je sais, le coupai-je.

- Il est super ! C'est toi qui l'as fait alors ?

Je hochai la tête pour acquiescer et il me serra un peu plus fort.

- Thank you Nii-san !

- Le collier aussi c'est toi qui l'as fait non ?

- Ça se voit tant que ça ?

- Disons que Mathilda s'est achetée le porte clé avec la griffe d'ours.

- Aïe… J'aurais voulu faire mieux, mais je ne sais presque rien faire de mes dix doigts ! gloussa-t-il.

- J'aime ton cadeau. C'est ce qu'il signifie qui compte, le reste est moins important.

- Oui, t'as raison.

- J'ai toujours raison ! souris-je.

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Le visage niché dans le cou et la chevelure d'Hao, je repensais à la discussion que j'avais eu avec Tamao, un peu plus tôt dans la journée. En tenant mon frère dans mes bras comme ça, je me disais que ça pouvait bien être possible. Que la seule chose qui m'empêchait de l'accepter complètement, était cette morale que tout le monde connaît. Mais Hao lui-même ne m'avait-il pas dit qu'il n'en avait rien à faire de la morale ? C'était même le lendemain de la nuit où j'avais rêvé que nous faisions l'amour ensemble dans l'ascenseur…

Mes bras se resserrèrent autour de mon frère et j'eus comme une bouffée de chaleur. Valait mieux que j'arrête de penser à ça moi…

- Otôto ? Ça va ?

- Oui !!! P-pourquoi ?

- Comme ça, t'avais l'air bizarre.

- Oh ! Non pas du tout !

- Hum oui, bien-sûr… fit-il d'un ton amusé qui montrait bien qu'il n'en croyait pas un mot. Je suppose qu'Anna t'a donné une heure précise pour rentrer ?

- Je suis partit sans quelle le sache… Mais c'est vrai qu'elle va me tuer.

- Tu veux rentrer ?

- Il faudrait… approuvai-je tout en me laissant tomber en arrière.

Même si mon casque venait de glisser de mes cheveux, moi je n'avais pas lâché mon frère qui resta tranquillement allongé sur moi. Ses mains se posèrent sur mes bras.

- Tu n'as pas vraiment l'air motivé Otôto.

- Entre rester ici avec toi, et me précipiter dans les engueulades des grands-parents, y'a pas photo sur ma préférence…

- Ils te font encore des misères ?

- Quand ils se seront rendu compte que je ne suis pas venu ici pour te tuer, je pense que je ne vais pas y échapper ! He he he !

- Laisse-les dire. Ils sont petits.

- He he he ! J'adore quand tu dis ça Nii-san !

Je le serrai un peu plus fort et regardai les étoiles qui brillaient entre les feuilles des arbres.
Amoureux de mon frère… Ce n'était peut-être pas si dur à accepter, finalement !

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- Au fait, Nii-san ? me demanda mon frère, presque hésitant. Pourquoi t'as juste assommé les Atomnium lundi ?

Je ne pouvais pas lui répondre franchement. J'avais quand même de la fierté, et celle-ci m'interdisais de lui avouer que c'était pour qu'il ne me tourne pas le dos.

- Tu aurais préféré que je les tue Otôto ?

- Non ! Pas du tout ! Mais ça a…étonné tout le monde.

- Et pas que chez toi, soupirai-je.

Je l'avais eue ma dose de questions après le match. Mon groupe entier avait été choqué de voir que mes adversaires étaient vivants… Silva m'avait dit une fois que Yoh avait le pouvoir de rendre possible l'impossible… Je ne l'avais pas cru sur le moment, mais il avait peut-être bien raison au fond…

- Pourquoi alors ? reprit mon petit frère.

- N'est-ce pas évident ? Allez rentre maintenant.

- Oui j'y vais, fit-il en me serrant un peu plus.

- Ce n'est pas comme ça que tu vas y arriver tu sais ?

Il laissa passer quelques secondes avant de répondre par l'affirmative, puis il me relâcha. Nous-nous levâmes et Yoh s'étira comme un chat sans quitter son sourire.

- Bon, et bien à la prochaine Nii-san ! s'exclama-t-il en replaçant son casque sur sa tête.

- Sayonara, Otôto.

Après quoi je me rassis sur l'herbe. Voyant que je ne partais pas, Yoh ouvrit la bouche, mais je le coupai aussitôt :

- Je reste encore un peu ici.

- Oh, ok. Dans ce cas, j'y vais !

Et il me tourna le dos et repartit. J'étais plutôt content de notre petit tête à tête, même s'il était difficile de ne rester qu'un simple grand frère…

Je respirai à fond en penchant la tête en arrière, lorsque mon Oracle Bell se mit à sonner. J'enlevai mon gant, surpris d'avoir un nouveau match de prévu, puis fusillai le Great Spirit du regard.

- Tu t'es bien rincé l'œil je vois, et ça t'a donné des idées, non ? râlai-je.

L'ironie du sort, ou plutôt celle du Great Spirit, avait fait que le lendemain, l'équipe Hoshi allait se battre contre l'équipe Funbari Onsen.

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- Yoh ! Où étais-tu ?! s'écria mon père a peine venais-je de passer la porte de l'hôtel où nous résidions.

- Avec mon frère, répondis-je simplement.

- Yoh c'est de la folie ! aboya mon grand-père. Tu ne dois pas te lier à lui ! Ton devoir en tant qu'héritier des Asakura est de tuer Hao ! Il le sait lui aussi !

- Tu veux dire par là qu'il veut m'embobiner c'est ça ?

- Exactement. Yoh ne te laisse pas avoir. C'est un meurtrier. Il finira par te tuer toi aussi !

Sans expression particulière, je détachai l'oracle Bell que je portais sur le bras gauche et la lançai à mon père.

- Nous verrons ça demain, dis-je en m'éloignant.

Au moins ça leur avait cloué le bec. Ils ne m'avaient pas suivi pour me donner des conseils sur la manière à employer pour tuer mon frère.
Je savais que ce jour là allait arriver, pourtant j'avais gardé l'espoir de ne pas avoir à me battre contre lui. Les évènements de l'an passé affluaient dans mon esprit, sans que je ne puisse les arrêter. Je doutais que ce genre de chose recommence, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser. Et Hao lui, à quoi pensait-il ?

Je pénétrai dans la chambre que je partageais avec Ren et Horohoro. Le présumé couple avait fini allongé en vrac sur le futon de Ren. Ma fête d'anniversaire avait fait avancer les choses apparemment !

Je souris à cette idée, puis me déshabillai avant de me glisser entre mes draps.

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L'heure était arrivée. Un peu trop vite à mon goût. Les deux équipes étaient présentes, et Goldova commentait notre arrivée de son insupportable voix nasillarde. Mais ce n'était pas le plus dérangeant. Yoh était…différent. Il était dans un de ces moments où son expression n'était ni joyeuse, ni stone. Il fixait le sol avec une grande intensité, comme s'il se retenait d'exploser.

- Opacho, Rackist.

- Bien, Hao-sama.

Mes deux équipiers quittèrent alors le ring, bientôt suivis par ceux de mon frère. Ceci allait être un combat entre nous deux.

Je jetai alors un regard vers l'endroit où se tenait la clique Asakura, et les vis, fixant le cœur de l'arène, blêmes. Plus besoin de me demander ce qui arrivait à Yoh…

Goldova donna le signal du départ. Je tendis mon bras droit sur le côté, et un petit tourbillon de feu fit naître mon oversoul en forme d'épée, alors que Yoh réduisait son épée géante jusqu'à ce qu'elle atteigne une taille environnant celle de la mienne.

La même chose que l'année passée, épée de feu contre épée sacrée, seul le décor changeait…

D'un même pas, nous-nous élançâmes l'un vers l'autre, et nos épées s'entrechoquèrent.

A suivre…

[1] Sachez juste pour l'instant que Matamune était le chat d'Hao il y a mille ans. Je crois qu'on entend parler de lui vers le tome 20… J'en dis pas plus…

Fisou : Ahlala bataille ! Bon, qui ne s'en était pas douté hein ?
Hao : Trop évident. C'est même pas drôle…
Yoh : Paske tu aurais trouvé ça drôle de te battre contre moi si ça avait été une surprise ?
Hao : à l'oreille de Yoh Non, j'ai juste décidé de râler, comme elle trouve le moyen de toujours repousser le lemon d'un chapitre.
Yoh : Aaahhh !
Fisou : collée à l'autre oreille de Yoh Si ton frère avait la comprenette plus rapide, y'aurait moins eut de discut' et le lemon serait déjà fini XP
Hao : Ce n'est pas bien de repousser la faute sur mon adorable petit frère ! XP
Yoh : Oui d'abord ! XP
Hao : Viens Otôto, on va s'le faire nous ce lemon ! prend son frère par la main et se casse
Fisou : Quel bande d'impatients… Prochain chapitre : Romance au village Dobby.
Dobby : Oh Mademoiselle Fisou ! Vous faites appel à Dobby ! C'est un tel honneur !
Fisou : Euh non Dobby, y'a erreur là Je ne faisais que me moquer de la vf de Shaman King !
Dobby : Oooh pardon Mademoiselle Fisou ! Dobby va se punir de vous avoir déranger !! se tape la tête contre l'écran
Fisou : Arrêêêteuh ! Tu vas le casser ! le chope par le col et le tend à un brun à lunette en perdition Tiens Harry, récupère-le steplait !
Harry Potter : l'attrape Hum, merci du cadeau --
Fisou : De rien !
Harry : repart dans son monde courir après Draco Malfoy
Fisou : Après cette interruption incongrue, reprenons : Le chapitre n'aura pas un titre si pourrit, encore moins avec le nom débile que la Fox a donné au village Pache En tout cas j'en connais deux trois qui seront contentes, si je foire pas tout…lol