Auteur : Fisou
Titre : L'étoile Filante
Genre : Vengeance pour la frustration de la fin de l'animé, et bâclage de la mort d'Hao.
Base : Shaman King
Couple : Héhé, HaoxYoh mon préféré 0 Donc yaoi et Twincest ! Âmes sensibles… Pis RenxHoro aussi maintenant !
Note : Ce que j'aime bien avec les présentations de chapitre, c'est qu'on dit toujours la même chose, même au bout de 50 chapitres ! Des fois que le lecteur ne connaisse pas la fic à force… lol
Note 2 : Plus je rattrape mon retard sur les tomes du manga, plus je me rends compte des différences avec l'anime, en plus comme je commence à faire un mélange des deux, ça devient fouillous
Dans l'anime, l'histoire se déroule sur un an. La scène où dans le manga Amidamaru dit que ça fait 3 ans que Yoh l'a sauvé, dans l'anime, il dit que ça fait un an.
Le Great Spirit n'est pas non plus censé disparaître au bout de quelques mois.
Pour arriver au village Pache, ils ne sont pas passés par un laby, mais par une grotte sous-marine. La bénédiction aussi est différente, c'est plus un test qu'une vision.
Ils ne retournent pas non plus à Tokyo, ils restent au village Pache, et les combats se déroulent un peu partout, autant dans l'arène que dans la nature, et c'est un prêtre Pache qui joue à l'arbitre. Et c'est le Great Spirit qui décide de qui va se battre contre qui, tout seul comme un grand, y'a pas de panneau comme dans le tome 13. ( Voilà pourquoi Hao avait râlé après le Great Spirit dans le chap précédent )
Pour le Tchô senjiryaketsu ils l'apprennent tous en même temps, ils rentrent dans le livre en quelques sortes, et voient Hao d'il y a 1000 ans faire son blabla.
Mikihisa ne participe pas au Shaman Fight.
Et un truc qui m'a amusée aussi, l'Iron Maiden est remplie de ronces qui recouvrent Jeanne ( qui a en plus un débardeur ) qui la sortent de son truc…
Toute la marmaille apprend en même temps par Hao qu'il est le frère de Yoh, puis Miki précise qu'ils sont jumeaux.
Y'a pas Matamune, et personne ne lit dans les esprits de personne, et je crois que c'est tout pour les grandes lignes…
Voil !
Reviews : Merci à toutes !!
Katoryu Diethel : Je crains au contraire que le combat manque fortement d'originalité L'un des trucs que j'aime bien dedans, c'est qu'on voit de l'intérieur comment peut-être une personne qui masque ses sentiments… Mais par-contre non, ton chien ne gagnera pas le combat ! lol
Yume : J'ai décidé que j'allais le faire mon site sur la VO Le problème c'est que j'ai les yeux plus gros que le ventre, et y'a plein de passages d'épisodes que je voudrais mettre… Faut que je tries…et que j'en mette pas que sur Hao
Tsuki-chan : soupir résigné J'ai fait les 4 pages en une nuit, en mangeant du gingembre, accompagné de liqueur de pêche, avec le baladeur à fond sur 2 chansons en repeat « En apesanteur » de Calogero ( inspiration des passages dans l'ascenseur lol ) et « Queen of Decadence » de Swarz Stein. J'espère que ça conviendra, sinon j'en écrit plus jamais…
Mydaya : Yaaaay ! Chuis contente d'être la première ! Vi ils sont cool les jumeaux Asakura Hao c mon préféré, Yoh suit juste après Viennent ensuite Ren Faust et Matamune qui sont plutôt à égalité mais bon ça… Sinon elle est bien la VO hein ? Crois-moi, tu ne perds pas grand-chose à ne pas voir la VF, bien-sûr, si un jour t'en a l'occasion, regarde quand-même, ça te fera soit rire, soit vomir, au choix ! lol Pour les images, ben, si t'as tjs les épisodes, t'as des logiciels qui permettent de faire des captures d'écran de vidéos… Sinon j'ai quelques images des jumeaux sur mon fanlisting, mais sinon yo no se…
Yumi-chan : Merci !
Babel121 : Ben quoi, c'était bien comme fin de chap, non ? Mais tu vas voir, je pense que l'issue du combat va te plaire
Enfin il a mis son temps à comprendre Yoh --
Pour les cadeaux, j'avais trop pas d'idées Chuis contente que ceux-la plaisent
Moi je crois que je l'accompagnerais pour tuer le mien ( on fait une bonne action pour le monde et on montre à Hao-sama qu'on est pas une humaine inutile, yey ! )
Rha Silvia : Je te réponds dans le même ordre que ce que tu m'as dit :
Ah ? T'es japonaise ? Ou d'origine ? Ou autre chose ?
Vi, fard, d'ailleurs je l'avais bien écrit un peu plus loin dans la fic
Parce qu'il a changé depuis l'époque où il a recueillit Matamune… Enfin je pense personnellement qu'il est toujours pareil, sauf qu'en plus maintenant il tue des gens
Mais je t'en ai fait une avant de recevoir la tienne d'abord ! On a dû écrire nos reviews en même temps toute les deux
Ma réponse est dans ta phrase « elle est plus douce qu'elle ne le montre » donc elle ne le montre pas, même si elle l'est Mais bon c'est vrai que je la montre que quand elle fait la gueule en ce moment…
La vengeance du Great Spirit ! Niark Niark Niark ! lol Mais le composant est quand-même mieux avec Hao nan ? Pis il est mimi le SOF quand il est tout petit w
Il a accéléré ils pieutent ensemble ! Pour Ren c'est un grand pas en avant d'arriver à lui faire-faire ça! Lol
Match nul ? Or not Match nul...
XP, normalement, le X c'est les yeux fermés, et le P ben c'est une grosse langue !
Dragonna : Oui, la fin de l'anime est injuste, en plus, je vois mal Yoh d'accord pour aller assassiner quelqu'un, mais bon…
Ayé j'ai lu le tome 19 ! Ben vi Yoh arrivait pas à se faire d'amis, parce qu'il ne côtoyait que des humains à l'école, qui avaient peur de lui et il était toujours tout seul. Ils ne savent pas ce qu'ils ont manqué, les gens de sa classe !
Saael' : Viii ! Deux lemon ! Yey ! Ganbatte !
Goglu mou : Mais laisse-toi emporter je t'en prie ! lol
Fayane : Je suis entourée par des perverses, aucune ne veut le dire mais toutes pensent au lemon, ahlala… lol Sinon, je me suis bien amusée à couper au mauvais endroit !
Melisandre : Mais Hao est mignon, Hao est puissant, Hao est bavant…ok je m'arrête là Mais la fin, non ça ne sera pas tout de suite
Oruchuban Ebichu : Et toi merci de t'y être inscrite ! Et pour le reste aussi J'ai vu que tu as écrit plein de fic en anglais ! T'as des origines ?
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L'Étoile Filante
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Chapitre 12 : Une petite tarte au citron ?
Les derniers mots que m'avait dit Faust avant de quitter le ring : « Quoi que tu fasses Yoh-kun, je suis avec toi. Quoi que tu choisisses de faire. »
Il avait été le seul à me dire ce genre de chose concernant ce combat. J'avais pu lire l'inquiétude sur le visage des autres, mais aucun n'a vraiment eu le courage de m'en parler. Ils n'en avaient peut-être pas eut l'occasion… Ce matin là ils avaient été réveillés par la voix de mon père qui avait certainement cru devenir fou, à essayer de parler à une tête de mule telle que moi. Pendant une heure il s'était évertué à me décrire les différentes façons que pourrait employer Hao pour me tuer pendant nos rencontres, et pendant le match. Il insistait bien sur tous les détails, me parlant de l'air extasique que mon frère aurait sur le visage, de la douleur que j'allais ressentir, brûlé par le Spirit Of Fire.
Puis ce fur au tour de mon grand-père d'arriver pour m'expliquer comment le tuer, pour m'encourager à remplir mon devoir.
Foutaises…
Je n'allais pas le tuer, je ne pouvais pas le tuer. Combattre pour le titre de Shaman King, ok. Mais le tuer, jamais. Les circonstances étaient différentes. Hao était différent, et moi aussi… Pourtant c'était ce qu'ils attendaient, tous Asakura qu'ils l'étaient, leurs yeux fiévreusement braqués sur notre duel, priant le Great Spirit pour que mon prochain coup d'épée tranche la tête de mon jumeau.
Je portais un coup plus puissant que les autres, qu'Hao para parfaitement. Cela n'avait rien d'étonnant, l'an passé, il m'avait tué environ six fois, si je me souviens bien. Six fois où il dominait parfaitement le combat, frappant mon épée comme un malade, se réjouissant de me voir en difficulté, puis il me balançait un coup de pied qui m'envoyait quelques mètres plus loin, et venait poser le bout de son épée sur ma gorge, pour rire de moi.
Mais aujourd'hui il n'attaquait pas, il ne faisait qu'arrêter mes coups, de plus en plus brutaux, me rendis-je compte. A vrai dire je ne voyais rien de ce qu'il se passait, je ne faisais que frapper. C'est bien ce qu'on appelle se défouler je crois…
Je décidai d'ouvrir enfin véritablement les yeux, et de détacher mon regard de la lame luminescente de mon Oversoul pour le poser sur mon frère. Ses yeux étaient braqués sur moi, depuis le début sans doute. Depuis combien de temps avions-nous commencé à nous battre ? Cinq minutes ? Quinze ? Je n'en avais aucune idée.
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Cela faisait bien dix minutes que Yoh frappait sans interruption, le regard dans le vague. Puis il sembla reprendre conscience, et me fixa, d'abord sans aucune expression, jusqu'à ce que son masque se dégrade. Il arrêta subitement sa pluie de coups. Il lâcha son épée et me sauta dessus, m'entourant de ses bras et s'emparant de mes lèvres. Mon Oversoul se dissipa alors que je passais mes bras autour de lui, pour le coller contre moi et répondre à son baiser. Un baiser ni chaste, ni doux, mais profond et brûlant. Yoh avait fini par exploser. Il nicha ensuite son visage dans mon cou, et je sentis quelques larmes mouiller ma peau.
Le stadium entier nous fixait, le commentateur et Goldova restaient silencieux, et les Asakura étaient pâles et raides comme des statues de marbre blanc. Je les fusillais du regard, eux qui avaient fait pleurer mon petit frère. Je resserrais ma prise sur lui, et lui murmurai à l'oreille.
- Tu veux qu'on y ailles, Otôto ?
Il hocha doucement la tête, et le feu de Spirit of Fire nous encercla, faisant apparaître son immense main sous nos pieds. Puis il s'envola et nous emmena dans l'auberge la moins fréquentée du village Pache depuis que mon groupe y était installé. J'entendis à peine Radim annoncer que l'équipe Hoshi était victorieuse.
A notre arrivée, j'emmenais Yoh se reposer dans ma chambre, le soutenant par la taille. Il n'avait pas dit un mot, et restait perdu dans ses pensées. Mais au moins, il était calmé. Je le fis s'asseoir sur ma paillasse, et lui demandai, pour rompre ce silence qui commençait à me peser :
- Tu veux de l'eau ?
Il secoua la tête.
- Tu dois me trouver pitoyable, Nii-san.
- Non, ça arrive de craquer.
- Même à toi ?
- Le Tout-Puissant Hao ne craque jamais, Otôto ! souris-je. Allez, repose-toi.
Il leva vers moi un regard de chiot abandonné au bord de l'autoroute lors d'une soirée pluvieuse.
- Tu restes avec moi ?
Je roulai des yeux puis acquiesçai d'un mouvement de tête. Il s'allongea en même temps que moi, et se bouina contre moi.
- Tu veux bien me raconter ce qu'il s'est pass ? lui demandai-je.
- Tu dois bien t'en douter. « Fais ton devoir et vas tuer ton monstre de frère ! » Quand je t'avais dit hier que j'allais m'en prendre plein la tête, je pensais quand-même pas qu'ils me feraient autant chier.
- Pour avoir réussit à te pousser à bout, ils ont dû bien t'en faire voir.
Je sentis ses doigts agripper légèrement ma cape.
- Je t'aime tu sais, Hao, souffla-t-il.
Je clignais deux fois des paupières, laissant l'information faire le tour de mes neurones une bonne dizaine de fois. L'opérations ne pris qu'en tout trois secondes environ.
- Je…sais, fis-je.
- Tu sais ?
- Oui, j'ai cru le comprendre quand tu m'as embrassé tout à l'heure.
Ses doigts se crispèrent un peu plus sur mon vêtement.
- Et tu as compris quoi ?
En fait non, je n'avais rien compris du tout ! Mais cette façon de poser des questions… Si l'amour qu'il me portait était évident, il ne m'aurait pas demandé ce que j'avais compris… À moins que le baiser qu'il m'avait donné le perturbait, et qu'il voulait juste remettre les pendules à l'heure. Oui, il valait mieux se préparer au pire pour ne pas être déçu…
Je me redressai, et vis ses yeux s'écarquiller. Il ne chercha pourtant pas à me retenir, il attendait sagement mon verdict. Mais qu'est-ce que je pouvais lui répondre ? Qu'il était bouleversé et qu'il n'avait pas vraiment fait attention à ce qu'il faisait ? Si ce n'était pas le cas, j'allais le blesser… Qu'il était amoureux de moi ? Si j'avais faux, il pouvait soit me râler dessus, soit prendre ça comme une plaisanterie. Mais si c'était vrai, il pouvait le nier par peur de ma réaction.
Oui bien-sûr, j'aurais pu lire en lui, cela est si facile lorsqu'on en a le pouvoir. Pourtant une fois qu'on réussit à le contrôler, on le fait taire inconsciemment, car il y a des choses que l'on ne préfèrerait pas entendre, comme il y a mille ans… Mais Yoh pouvait bien faire partie des urgences, non ? De plus, ce n'était pas comme si j'allais lire quelque chose de difficile à encaisser. Ce n'était pas comme si j'avais cultivé ce genre d'espoir pour nous deux.
Je laissais donc ma vision spirituelle s'élargir, et ce que je découvris me laissa pantois.
Yoh souhaitait que je reste, car il se sentait mal, et qu'il tenait à moi. Il était…amoureux de moi.
Ce pouvoir était peut-être finalement aussi utile à utiliser sur des êtres chers que contre des ennemis…
Maintenant au moins, je savais comment mieux le rassurer.
Je me penchai alors vers lui, qui suivait silencieusement mon mouvement du regard, et posai mes lèvres sur les siennes, prenant note de chacune de ses réactions, aussi infimes étaient-elles. Il ferma les yeux et entrouvrit les lèvres. [1] Les battements de mon cœur s'accélérèrent lorsque ma langue caressa doucement la sienne. Yoh répondit à mon baiser, et je consentit à enfin fermer les yeux.
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Mon frère était amoureux de moi. Tamao s'en était rendue compte sans rester vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec lui. Moi si, et pourtant je n'avais rien vu. A court d'air, nous dûmes rompre notre baiser. Hao s'assit à côté de moi, et retira ses sortes de mitaines en s'aidant de ses dents. Puis il défit les attaches de son Oracle Bell, qu'il laissa tomber à côté de lui. Il attrapa alors mon bras et fit de même avec la mienne.
- Je n'en ai plus besoin, de toutes façons, réalisai-je.
- Tu pensais vraiment avoir une chance, seul contre moi ? me demanda Hao, amusé.
- En utilisant des moyens douteux, je pense oui.
- Quels moyens douteux ?
- Hi-mi-tsu ! m'exclamai-je avec un grand sourire. [ Himitsu = secret ]
Mon frère m'ébouriffa les cheveux.
- Sale gosse va !
Il se pencha alors au-dessus de mon visage, posant ses mains de chaque côté de moi. Il me regardait dans les yeux, comme s'il essayait de lire en moi, de vérifier que je ne lui cachais rien. Je levais lentement une main, pour lui replacer une mèche de cheveux derrière l'oreille.
Oh oui j'étais amoureux de lui.
C'était pour ça que j'avais du mal à rester loin de lui, que je pensais trop à lui, et que je le regardais avec des yeux de merlan frit.
Ma famille n'allait jamais comprendre… Mon cœur se serra. Je n'aimais pas qu'on me haïsse, mais j'aimais encore moins que mes proches le haïssent. Ils voulaient tous que je le tue, mais je ne pouvais pas me séparer de lui. Ils allaient certainement encore me raconter les pires horreurs possible sur mon frère pour tuer mes sentiments.
Qu'ils aillent tous au Diable ! Ils ne connaissaient que la haine de nos ancêtres, et non le pardon, comme la famille Tao autrefois !
Non, ça ne me ressemblait pas de penser ça. La colère sans doute… Il fallait que je leur fasse accepter mon point de vue, et j'allais y arriver d'une façon ou d'une autre !
Mon frère fronça légèrement les sourcils, et je lui offris un sourire penaud.
- Tu n'as pas à faire d'efforts Otôto, ça ne prend pas sur moi.
- Mais toi tu fais pareil aussi non ?
- Toujours calmes, doux et souriants. Mais lorsque nous explosons, il vaut mieux qu'il n'y ait personne alentour, et surtout pas la personne contre qui est dirigée notre colère. [2]
Je hochai la tête et fixai ces yeux pareils aux miens. Le fait que mon frère soit un meurtrier était à des années lumières de moi.
- Ne t'occupe pas de ces idiots Otôto, me conseilla-t-il. Ils sont petits. Très petits.
Je sentis la légèreté des cheveux d'Hao sur mon visage lorsqu'il se pencha vers moi, pour m'embrasser doucement le front puis les paupières. Il atteignit lentement mes lèvres, laissant ses cheveux glisser sur mon torse par l'ouverture de ma chemise. Je passai une main derrière sa nuque, et léchai timidement sa lèvre inférieure, le priant silencieusement d'aller plus loin. Excusez-moi la mièvrerie de l'expression mais, j'avais tant besoin de lui…
Il répondit tendrement à mon attente, caressant doucement ma joue et ma gorge de deux doigts. Ma main se glissa jusqu'à la fermeture de sa cape, cherchant désespérément à la défaire. Je voulais qu'il comprenne à quel point j'avais besoin de lui. Lorsque ce morceau de tissu tomba enfin au sol, mon frère rompit le baiser, et me regarda, une pointe d'étonnement dans le regard.
- Yoh… Tu es sûr ?
Je hochai imperceptiblement la tête, mais il avait compris. Un mince sourire étira ses lèvres, et il se pencha à nouveau sur moi, m'embrassant. Mon second bras se mit autour de lui, cherchant à le coller plus contre moi, alors que notre baiser devenait plus passionné. Mes mains commencèrent à lui caresser doucement le dos. J'adorais sentir la douceur de sa peau et de ses cheveux entre mes doigts.
A bout de souffle, mon frère abandonna mes lèvres, et laissa courir les siennes le long de ma mâchoire, puis il les glissa au creux de mon cou, mordillant et embrassant doucement ma peau. Je sentis ma respiration s'accélérer, et je ne pus empêcher un gémissement sourd de franchir mes lèvres. Je sentis Hao sourire contre moi. Il se redressa et s'assit sur mon bas-ventre, me regardant d'un air doux. Il fit glisser lentement ses mains le long de mon torse, suivant du bout des doigts les lignes de mes muscles et de mes cicatrices, avant de les passer au creux de mes reins et de me redresser. Il me tint quelques secondes contre lui, embrassant mon cou, alors que mon visage reposait sur son épaule, puis il glissa ses mains entre mes omoplates, sous ma chemise, avant de la faire glisser au sol, en un léger feulement de tissus.
Qui aurait pu croire qu'il pouvait être aussi tendre…
Ses mains revinrent sur mes flancs, et il me regarda, m'intimant de me rallonger. Je le fis après l'avoir encore embrassé. Ses mains parcouraient inlassablement mon dos, suivant ma colonne vertébrale de la pointe des ongles, me faisant frémir.
Hao me fit m'allonger, et je souris. Ce qu'il se passait ressemblait étrangement à mon rêve.
Je plaçai mes mains sur son torse finement sculpté. Il les attrapa et les embrassa, avant de les passer autour de lui. Il se pencha à nouveau sur moi, m'embrassa légèrement les lèvres, et descendit jusqu'à mon torse. Mes mains glissèrent le long de ses bras, lui en caressant doucement l'intérieur.
Oui, je savais pertinemment ce qui allait se passer. Et non, je n'avais pas l'intention d'arrêter.
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Je sentais les mains de Yoh, qui me chatouillait tendrement l'intérieur des avants-bras, alors que mes lèvres s'emparèrent de l'un de ses tétons. Ma langue s'enroula autour, et il ne put retenir un gémissement, à la fois de surprise et de plaisir. Ses joues étaient rouges, et ses yeux ne fixaient que le vide devant lui. Pourtant moi, je ne le lâchais pas du regard, attentif à la moindre de ses réactions, encore une fois. Je promenais l'une de mes mains sur son torse, décrivant lentement des cercles sur sa peau chaude, et la main libre de Yoh vint se placer sur ma nuque, enfonçant ses doigts dans mes cheveux. Deux de mes doigts vinrent caresser et torturer son autre téton, délicieusement, vu la façon dont la main de Yoh se crispait dans mes cheveux, et les gémissements sourds qu'il émettait. C'était dur de ne pas devenir fou…
Je continuais à m'amuser avec ses tétons, jusqu'à ce qu'il laisse sortir un gémissement étranglé et que ses hanches s'arquent contre les miennes.
- Ha-o !
J'abandonnai ma torture une seconde, et relevai la tête, un sourire taquin dessiné sur mes lèvres.
- Patience Otôto.
Je fis alors glisser ma langue sur sa peau, portant un soin tout particulier à chacune des cicatrices qui le marquaient, me faisant réaliser à quel pont je les haïssais. Je voulais que la douleur que mon frère avait ressentit à chacune de ces blessures, soit effacée par le plaisir que je pouvais lui y procurer.
Je glissais doucement ma main droite par-dessus le jeans de Yoh, caressant son aine à travers le tissu épais, alors que ma langue plongea dans son nombril. Mon adorable petit frère se cambra en bégayant des paroles inintelligibles.
- C'était par-là que nous étions unis dans le ventre de notre mère, murmurai-je comme il l'avait fait lui-même dans mon rêve.
Je rampai un peu en arrière, et entrepris de déboucler la ceinture de son pantalon, puis en ouvrit lentement la fermeture éclair avec les dents, sans quitter des yeux ceux de mon frère, qui avait relevé la tête, l'air confiant mais pourtant un peu perdu.
Je remontais jusqu'à lui et l'embrassais tendrement. Yoh passa ses bras autour de moi et me serra contre lui.
- Tu veux toujours continuer ? lui demandais-je à vois basse, ne voulant pas le forcer.
- Oui, m'assura-t-il embrassant mes lèvres avec douceur.
Puis nous-nous séparâmes à nouveau, et je descendit lentement son jean. Je souris en remarquant la bosse qui s'était formée sous son boxer, et l'effleurai du bout des doigts. Yoh gémit en agrippant les draps, et je le débarrassai enfin du dernier morceau qui lui restait sur le corps, ce qui lui fit pousser un nouveau gémissement.
Mes yeux se promenèrent sur lui tout entier. Depuis son visage adorablement rouge, jusqu'à sa virilité d'adolescent. Il était beau. Purement beau.
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Chacun de mes nerfs étaient en feu. Chaque caresse que me donnait mon frère me brûlait divinement et me donnait envie de hurler. Mais alors qu'il ne m'avait pas touché depuis quelques secondes, je sentis sa main attraper mon sexe et le masser doucement. Mes doigts se crispèrent sur les draps jusqu'à ce que mes phalanges soient blanches.
- Doucement Yoh, murmura mon frère en posant l'une de ses mains sur la mienne.
J'ouvris les yeux pour le regarder. Il me sourit et passa sa langue sur mon sexe, en en titillant le bout, avant de le prendre entièrement en bouche. L'un de ses doigts alla chatouiller un point particulièrement sensible, entre mes testicules et mon anus, qui me fit voir des étoiles. Le cri que je faillis pousser se retrouva coincé dans ma gorge lorsque ma tête s'était rejetée en arrière sous le coup du plaisir, et ressembla à un couinement étranglé. Je rougis d'embarras en pensant que c'était bien moi qui faisais ce genre de bruits. Mais mon frère continuait ses caresses, et j'en poussais encore d'autres bien plus étranges et bruyants.
Il avait pris un rythme soutenu, et retenait mes hanches de sa main libre, qui s'arquaient instinctivement vers l'avant. Un flash de lumière m'éblouit, et je poussai sans doute le gémissement le plus audible de tous ceux que j'avais produit jusque là. Je me sentis me répandre en mon frère. Je le sentis avaler ma semence, et caresser doucement mon bras.
Mais je le voulais contre moi. Je tendis mon autre main vers lui, en l'appelant plaintivement. Il remonta rapidement à mon niveau, et je me redressais, me nichant dans ses bras.
- Yoh…
Je lui souris et l'embrassais pour ne pas l'inquiéter, goûtant une saveur étrange sur les lèvres de mon frère, sans prendre pleinement conscience que c'était en fait la mienne. [3] Une fois que j'en eus assez de ne faire que le serrer entre mes bras, je laissai mes mains glisser le long de ses côtes et de ses flancs pour les poser sur la boucle de son énorme pantalon. Je la lui détachai, et mon frère se leva pour enlever rapidement le reste de ses vêtements, avant de se réinstaller ente mes cuisses écartées. Il se rapprocha de moi et m'embrassa une fois encore.
- T'es beau, lui affirmai-je.
Il sourit et me remercia en me caressant la joue. Mais lorsqu'il se recula, je sentis une vague de peur monter en moi. Peur d'avoir mal… Il s'en rendit compte, comme mes yeux s'étaient écarquillés.
- Tout ira bien mon ange, me promit-il. [4]
J'acquiesçai, et il me tendit sa main, presque avec hésitation. J'en embrassais chacun de ses doigts, puis les glissais entre mes lèvres, les suçant avec autant de passion qu'il en avait fait preuve pour moi quelques minutes auparavant.[5]
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Je lui souris alors qu'il dardait son regard dans le mien, léchant mes doigts d'une telle manière que des frissons de plaisir me remontaient le long de l'épine dorsale. Je retirai ma main de son emprise, lui arrachant un grognement de frustration.
Je fis entrer un premier doigt dans son intimité, guettant les éventuels signes témoignant d'une douleur trop forte. Puis un second. Je sentis mon frère se crisper, et lui murmurai de se détendre. Pour le distraire de la douleur, je repris son sexe en main, le massant lentement. Et lorsque j'entendis Yoh gémir de nouveau, je lui insérai un dernier doigt qui lui arracha une plainte, bientôt oubliée par la distraction que je lui offrais. Mes doigts préparaient ses muscles sensibles, modelaient son entrée avec autant de douceur que je le pouvais, jusqu'à ce que ces attouchements intensifient son plaisir. Qu'il ait mal était la dernière chose que je souhaitais.
Il grogna une nouvelle fois lorsque je retirai mes doigts, et je le touchais à cet endroit si sensible, ce qui lui fit pousser un couinement des plus agréables à mes oreilles. Je m'installai entre ses jambes, pressant mon sexe contre son intimité, puis le pénétrai doucement, refoulant l'envie de l'empaler sur moi comme une brute, pour attendre que Yoh s'habitue à ma présence en lui, le distrayant toujours de la même manière. Je me retirai et rentrai prudemment en lui une nouvelle fois, surveillant les expressions de mon petit frère.
- Nii-saaaaan….me supplia-t-il.
Je laissai passer un instant, puis me retirai.
- Viens là Yoh.
Je l'attrapai par la taille et l'attirai vers moi, assis en tailleur. Je le fit s'installer sur moi et passai mes bras autour de ses hanches avant de l'embrasser plus passionnément que jamais. Yoh jeta ses bras autour de mon cou et se rapprocha de moi, répondant à mon baiser avec ferveur. J'entrai d'un coup en lui sans cesser de l'embrasser, et il s'agrippa à moi.
Mes mains lui maintenant les hanches, je l'emmenai à moi, m'enfonçant plus profondément en lui, puis le reculai, entamant ainsi un rythme de va-et-vient lent, certains diront sadique, mais Yoh avait besoin de plus de tendresse que de bestialité.
Il gémit entre deux baisers et noua ses jambes autour de moi, essayant instinctivement de mener la danse. Au début je prenais un malin plaisir à l'en empêcher, à le ralentir et l'entendre grogner, jusqu'à ce que mon esprit commence à s'envoler. Yoh donnait des coups de bassin de plus en plus rapides, envoyant des vagues de plaisir de plus en plus amples dans mon corps, me forçant moi aussi à gémir pendant nos baisers, et à resserrer ma prise autour de sa taille.
Je pris dans ma main le sexe de Yoh, et le caressais à un rythme rapide. Mon adorable frère hoqueta en penchant sa tête en arrière, me laissant le loisir d'explorer amoureusement la peau douce de sa gorge pendant quelques minutes, avant de reprendre fiévreusement possession de ma bouche.
Une main de Yoh était plongée dans mes cheveux, tandis que l'autre se promenait sur mon dos, enfonçant parfois ses ongles dans ma peau, ce qui se reproduisit souvent lorsque le rythme de Yoh devint instable. Je le serrai plus contre moi, en sentant ses membres trembler légèrement sur ma peau. Ma langue continuait de caresser la sienne, jusqu'à ce qu'il rejette une nouvelle fois sa tête en arrière, ses membres crispés tremblant encore plus, et il se libéra en hurlant mon nom. Je le suivis une seconde plus tard, criant quelque chose d'incompréhensible, dont je ne me rappelle même plus la teneur, puis serrais fort contre moi ma tremblante autre moitié.
- Yoh, fis-je essoufflé mais surtout inquiet, tu vas bien ?
Il hocha sa tête qu'il avait niché dans mon cou. Puis il rit un peu.
- Ça va. Je veux juste pas te lâcher, me rassura-t-il, à bout de souffle.
Je souris et lui caressai le dos. Son corps tenait fermement le mien, comme s'il avait peur que je parte.
- Couchons-nous, dis-je.
Sans attendre sa réponse, et sans le lâcher je fis un demi-tour toupie sur les fesses, me retrouvant ainsi placé dans le sens du lit. Je me retirai de Yoh qui gémi de frustration, et me laissais tomber sur le côté, l'entraînant avec moi. Il se bouina bien contre moi et ferma les yeux.
- Je t'aime Nii-san, murmura-t-il avant de s'assoupir.
- Moi aussi tu sais, souris-je, moi aussi. [6] [7]
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Je voulus m'étirer, mais me sentis bloqué par une paire de bras passés autour de ma taille. Hao bien-entendu. Mon corps était collé au sien, mon visage contre son torse imberbe, et je sentais ses cheveux chatouiller la peau de mon cou. J'ouvrai les yeux et me reculai doucement, pour observer le paisible visage endormit de mon frère.
Dire que j'avais à peine eut le temps de réaliser ce qui m'arrivait que j'en étais déjà là… Je me bouinai contre lui en souriant. Plus rien ne pouvait me gâcher ma journée ! Sauf peut-être…tout le reste. Mes amis qui croyaient en moi, qui se battaient pour moi, je les avais abandonnés pour des motifs égoïstes, ma famille qui allait certainement me renier, et Anna… Elle allait certainement me tuer, Anna…
- S'ils sont tes amis, ils comprendront, souffla mon frère les paupières entrouvertes.
- Nii-san ? T'es réveill ?
- Tu n'arrêtais pas de bouger…
- Oh, gomen, gomen !
- Tu sais Otôto, que je ne suis pas vraiment calé sur le sujet. Mais je pense que tu devrais aller les voir, quand tu seras prêt. Puis tu as ton samouraï à récupérer.
- Mince Amidamaru !
Alors que j'étais en train de réaliser que j'avais encore une fois jeté mon fantôme pour me jeter dans les bras de mon frère, Hao me pinça un petit bout de peau dans le dos.
- Itatatata !!!
- Un Shaman oubliant son Spirit et son médium… Par le Great Spirit, j'aurais tout vu chez les Asakura… soupira exagérément Nii-san.
- Tu me fais maleuh !!!
Il haussa un sourcil.
- Vraiment ? Tu ne disais pourtant pas ça tout l'heure…
Mes joues s'empourprèrent soudainement, comme si l'on m'avait jeté un seau de peinture rouge au visage.
- Tout à l'heure… Je…Tu… bégayai-je.
- Ne me dis pas que tu as oublié ça aussi Yoh…répliqua mon frère d'un air boudeur.
- NON ! m'exclamai-je, sur la défensive.
Hao retrouva miraculeusement le sourire. Je n'en devint que plus rouge. D'une main délicate, il me releva doucement le visage et m'embrassa. [8]
OWARI !
Nan je déconne…
A suivre…
[1] Pourquoi au moment où j'écris ça, y'à la chanson « I Believe in a thing called love » de The Darkness, qui commence sur mon walkman, hein ?
[2] C'est ma vision du caractère des jumeaux hein, après chacun sa théorie
[3] Spéciale dédicace à coupineuh Lizou, qui a horreur de ça, et qui pousse à chaque fois des « beuuuh » comme lorsque le Vampire Lestat parle de boire le sang menstruel de certaines humaines. Et pourtant elle n'est pas farouche !
[4] Deuxième spéciale dédicace à coupineuh DD !! qui appelle son copain comme ça, même si elle ne le sodomise pas encore !
[5] Petite catin va ! lol Les filles lécheuses de doigts, vous vexez pas surtout !
[6] Mièvrerie quand tu nous tiens… Quelqu'un aurait du pop-corn ? J'ai du caramel à revendre !
[7] FINIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!! First lemon ever is OVER !!! YEY !!
[8] Cette fois c'est pire, c'est « Taste You » de Melissa Auf der Maur qui commence O.O Plutôt expressif comme chanson, ne ?
Fisou : Voilà, il est fait le lemon O.O Pffiou… J'ai essayé de le faire ni trop caramélisé, ni trop hard, j'espère que ça va bien… Par-contre, Yoh peut paraître ooc dans ce chapitre…Mais bon, je suppose que tout le monde pèterait un plomb si on le persécutait pour tuer son âme sœur…non ?
