Auteur : Fisou
Titre : L'étoile Filante
Genre : Vengeance pour la frustration de la fin de l'animé, et bâclage de la mort d'Hao.
Base : Shaman King
Couple : Héhé, HaoxYoh mon préféré 0 Donc yaoi et Twincest ! Âmes sensibles… Pis RenxHoro aussi maintenant ! Un chtit peu…
Note : Vraiment désolée du retard, mais tout m'est tombé dessus au mauvais moment : Exams, décès, flémingite, et obsession pour les KaixRei, baito… Gomen Gomen !!
Reviews : Merci à toutes !! Au passage, si quelqu'un veut faire des ficarts…chuis preneuse !!! :-)
Babel121 : Non, Yoh ne pleure pas à la fin du 13. il en a envie, mais il ne pleure pas ! ) Chuis très contente que t'aime ma fic ! En la postant au début je ne pensais même pas avoir des lectrices ! lol et merci aussi d'avoir dit ce que tu pensais de mon style d'écriture, même si je ne l'aime toujours pas lol
Rhea-Silvia-chan : Réponse patchwork : C'est dommage j'adore le gingembre !
ooc veut dire out of caracter. Qu'il n'ait pas la même personnalité que le personnage réel.
Oui toutes mes idées sont bien…/se jette des fleurs/ non je rigole. En plus c'est à cause de katoryu que j'ai eut cette idée pour Ren XD
Non c'est pas qu'ils sont hypnotisés, c'est qu'ils en ont parlés déjà entre eux, que Faust en tant que psychopathe et amoureux transi est arrivé à leur faire rentrer dans le crâne qu'ils ne pouvaient rien faire contre l'amour que Yoh a pour son frère. ( Il a bien dû demander à Ren ce que ça lui ferait si on l'empêchait de voir Horo, pour le déstabiliser mdr ) Ils ont donc fini par accepter le choix de Yoh, en se promettant de le protéger si jamais Hao lui faisait du mal.
Hao n'est pervers que dans mes délires ! ) sinon, c'est un mec dirons-nous ! /entourée de mec obsédés/
Merci pour Madness !!! :)
Mydaya : Vi, Anna aurait pu gifler Yoh, mais je réserve ça pour plus tard. Si je l'avais fait baffer là, la prochaine baffe aurait eut moins d'impact, et aurait une signification moins forte…
J'adooooore les sous-entendu et l'ambiguït !!! -
C'est ta fic qui m'a inspiré le passage de l'entraînement ! ) Yoh dans le corps de son frère qui s'écroule après l'entraînement, c'était très bien ça !
Dragonna : Merci je vais en avoir besoin ! Le dernier chap va être de la merde à écrire je le sens bien !
Yume : Je sens que le niveau de popularité des Asakura a baissé depuis quelques chapitres…lol Bah, c'est pas grave je les aime pas XP Et puis Anna l'a mal pris, mais si je dis tout du dernier chap pour m'expliquer ça va pas aller… Pis Anna est partie avec Tamao… Y aurait-il anguille sous la Rochelle ? (private joke, gomen)
Saael' : J'espère que tu mettras vite les premiers chapitres de ta fic maintenant que c'est les vacances !!! ( Remarque je dis ça mais je suis toujours plus occupée pendant les vacances que pendant les cours. C'est normal, pendant les cours je fous rien lol )
Fayane : Miki est un Asakura, il obéit à la famille, et à l'honneur « je sauve le monde d'Hao même si ça signifie sacrifier mon fils » donc… ( note que je n'avais rien contre Miki avant le passage des portes de Babylon dans l'anime…)
Vi pour Anna je le sais tout le monde me dit ça… Faut attendre le chapitre 15 ! Le dernier !
Oruchuban Ebichu : ( dis-moi tu savais qu'il est compliqué à retenir ton pseudo ? lol ) Vi tu vois comme c'est dur d'attendre la suite d'une fic dont on attend impatiemment la suite ! XD /message subliminal/ Pour le toonist, si j'y vais c'est à celui de paris, là où je connais du monde ! lol
Katoryu Diethel : Merci ! Vi, ils ont une réaction à la con. Mais bon je ne suis pas sûre que des parents « normalement équilibrés dans la normalité normale de la moralité et de la sociét » seraient contents de voir leurs enfants ensembles. Mais de là à vouloir tuer les deux en route c'est vrai qu'ils sont bien cons !
Jabun : Merci ! Alors je suis française, et 1 lemon c'est bien assez ! ) Aussi j'espère que la suite te surprendra !
Kaory : Ben là pour la rapidité c'est rat ! lol pour les Asakura, j'ai fait ce que je pensais d'eux dans l'anime, après je ne suis pas objective, peut-être qu'ils aiment aussi Yoh ? Hum c'est un bon sujet de philo ça… lol
Michat : Mais Yoh ne pleure pas, il a déjà pleuré le chapitre d'avant le pauvreuh ! ( comme quoi tuer son frère pour lui c'était plus grave que de ce faire jeter par sa famille ! lol )
Nan Miki a une viande trop dure pour être mangée ( tu t'es jamais demandé ce que mangeait la bande d'Hao ? lol )
Rooh, vi c'est vrai j'avais pas fait le rapprochement avec Shaolan ! C'est vrai que ça ressemble, sauf que Shaolan serait partit en courrant lol
Melisandre : Moins je mets Anna et plus tu l'aimes… Question : Anna au départ tu l'aimes ou pas ? lol Mais dis-moi, tu vois vraiment Anna plaider la cause des jumeaux ? Non elle planterait et rebooterait si ça lui arrivait… ( Non Fisou, Anna n'est pas un ordi… ) Hao va-t-il faire un feu de joie ( pour la fête de la St Jean XD ) ? Bonne question…
Tiayel : Steplé, pas l'église chuis allergique ! Et qu'est-ce qu'elle a ma vision d'Anna ? J'ai tout simplement pas assez de caractère pour faire une fille qui en a trop lol
J'ai fini ma liqueur de pêche depuis un bail ! ) Puis j'ai pas besoin de ça pour fondre un plomb ! lol Sinon t'as trouvé la fin frustrante toi ? Taint ça alors…oo Pourtant c'était pas un cliff-hanger à la base !
Et vi, maintenant que c'est les vacs on va pouvoir se voir, du moment où je suis chez moi à 19h pour le baito !
Yo 14 reviews vous avez fait péter le record !!! YAHOOUUUU !!!!!! /full joyeuse/
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L'Étoile Filante
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£ Chapitre 14 : Outside Alone £
Il est vrai que ma famille a eut une réaction plutôt triste pour moi. Au début j'avais l'espoir que mon père allait revenir me voir pour retirer ses paroles, mais rien n'est jamais venu. Ni de mes parents, et encore moins de mes grands-parents. Hao disait souvent qu'il ne fallait pas attendre beaucoup de tolérance venant de l'ancienne génération. C'est amusant de l'entendre dire ça alors qu'il a plus de mille ans…
Enfin bref, heureusement que mes amis ont accepté mon choix, sans quoi là je n'aurais vraiment pas été bien dans ma peau. J'ai attendu treize ans avant d'avoir des amis, ça m'aurait fait mal de les perdre. Mais si ça avait été le cas, ils n'auraient pas vraiment été mes amis non ? Souvent nous-nous retrouvions au stadium lorsque mon frère avait un combat. Je sentais bien leur malaise lorsqu'ils me voyaient content de la victoire d'Hao. Ils n'arrivaient toujours pas à l'accepter, même au bout de plusieurs semaines. Mais je ne leur en demandais pas tant. Pour détendre l'atmosphère souvent, je déviais la conversation sur Ren et Horohoro. C'était suffisant pour en énerver deux, et faire rire les autres. Sauf Anna… Je ne la voyais pas souvent et que de loin. A ce que disait Tamao, elle ne venait plus voir les combats car elle savait que mon frère et moi y étions. Donc elle ne sortait plus qu'au centre du village alors que moi je n'y allais pratiquement plus. Je passais tout mon temps avec Hao, à surveiller son entraînement. Enfin autant que j'en étais capable…
Car le mode de combat par groupe de trois avait pris fin. Les règles avaient légèrement été modifiées. Les membres de la dernière équipe en liste n'allaient pas devoir se battre les uns contre les autres, mais les quatre équipes les plus fortes allaient se dissoudre. Il ne restait plus que douze participants qui allaient s'affronter, les membres d'Hoshi-gumi, Hana-gumi, The Ren et les derniers X-Laws.
Le Shaman Fight serait donc bientôt terminé, et au lieu de me mettre à réfléchir à des choses sérieuses comme « Que va-t-il se passer à notre retour au Japon ? », je préférais préparer le petit déjeuner de mon frère, qui dormait comme une masse, récupérant de son entraînement de la veille… De toutes façons, je n'aime pas penser au futur.
Bref, il était à peine sept heure du matin. Les quelques rayons de soleil que les rideaux n'arrivaient pas à filtrer chassaient les ténèbres dans lesquelles était plongée notre chambre. Regagnant lentement conscience après cette douce nuit de sommeil, je m'étirais comme un félin, évitant par habitude de donner involontairement un coup de poing à mon jumeau qui dormait paisiblement à mes côtés.
Je frottai mes yeux, pour en chasser les dernières brumes du sommeil, et regardai Hao, un sourire se dessinant lentement sur mes lèvres. Je replaçai en arrière une mèche de cheveux qui masquait son visage et m'empêchait d'admirer cette expression si spéciale qu'il avait en dormant. Si différente de celle qu'il affichait en public. Indifférente et hypocrite, alors que maintenant elle était douce et presque vulnérable.
Je me décidais enfin de m'arracher à ma contemplation, pour me lever discrètement, enfiler un pantalon et une chemise, et filer dehors. Le ciel était vide de tout nuage, la brise matinale jouait gentiment dans mes cheveux, le magasin jusqu'auquel je venais d'aller était ouvert, et surtout je pus avoir ce que j'y cherchais : les ingrédients pour faire du curry. Voyez-vous, le Curry est le plat préféré de mon frère. Le mien aussi d'ailleurs.[1] Et je m'étais dit qu'il méritait bien que je lui en prépare. Bien-sûr il allait falloir que je trouve une cuisine – pourquoi pas celle de l'hôtel ? – mais je n'étais pas inquiet pour ça. La journée commençait trop bien pour être ruinée par un tel détail.
Je payai mes courses, et pris le chemin du retour, un sac en plastique dans chaque main. Les rues étaient presque vides, les seules personnes présentes étaient des Paches qui devaient s'occuper du village pour le Shaman Fight. C'était dommage de profiter seul d'un tel moment. Le soleil, la brise printanière, et un village qui s'éveillait doucement, tout cela composait une ambiance particulière et agréable. Je me demandai une seconde pourquoi Amidamaru ne profitait pas de la sortie. Nous avions rarement l'occasion de passer du temps ensembles tous les deux. Machinalement, ma main droite confia son fardeau à mon autre main, puis se glissa dans la poche, pour attraper la tablette mortuaire du Samouraï.
Oops, ma poche était vide. L'envie de faire du curry avait était tellement soudaine que je n'avais même pas pris le temps de l'emmener avec moi. Pauvre Amidamaru, il devait se sentir bien abandonné en ce moment…
J'inspirai à fond et tournai une fois sur moi-même avant d'expirer. Oui, ça devait être le début d'une bonne journée !
Je repris une poche dans ma main droite et continuai ma route, accélérant légèrement le pas, car je ne voulais pas que mon frère découvre mes intentions, en m'attrapant avec les provisions dans les mains. Pas que ça me dérangeait particulièrement qu'il m'attrape… Je vais vous épargner mes pensées légères du moment. Mais il s'avère qu'en y réfléchissant bien, le curry peut-être utilisé de façon très…enrichissante. Ne vous trompez pas, même si mon frère occupait la majeure partie de mes pensées, je ne pensais pas toujours à lui comme ça. Bon d'accord, j'étais vraiment très amoureux de lui, alors c'était normal. Et puis il faut dire que son corps respire la sensualité, et appelle l'amour ! … Ou appelle mon corps. Baaah je vais passer pour un obsédé à dire ça. Comme cela au moins, vous avez compris que nous ne nous en étions pas remis à une relation simplement fraternelle. Bien-sûr il restait toujours mon jumeau, et je l'aimais toujours aussi dans ce sens. C'est juste que c'était…tellement plus…
Je sentis soudain un frisson me parcourir l'échine. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je n'avais pas prêté attention à l'ombre qui me recouvrait, et me privait de la chaleur du soleil. Pourtant il n'y avait aucun nuage…
Je me retournai alors, pour découvrir à quelques mètres de moi une masse d'un gris profond et à la surface luisante. De la pierre. C'était l'Oversoul de l'équipe Atomnium, le Titan de Pierre. Les trois Shamans étaient sur les épaules du géant. Je leur adressai un sourire, me demandant s'ils pouvaient le voir d'où ils étaient.
- Yo ! fis-je. Qu'est-ce que vous voulez les gars ?
- Asakura Yoh. Ne le prends pas personnellement, mais nous ne pouvons pas te laisser continuer, dit froidement le blond. Tu es le point faible d'Hao, et nous ne pouvons le laisser gagner ce tournoi.
- Nani ? murmurai-je, hébété, alors qu'une main énorme plongeait vers moi.
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Je frissonnai, caressant l'emplacement vide à côté de moi. Vide ? Mes yeux s'ouvrirent aussitôt et j'eus la confirmation que Yoh n'était pas là. Je scannai rapidement la chambre, et vis que ses vêtements n'étaient plus là. Pourtant, son casque, le Harusame étaient là, ainsi que là pierre ou reposait son Esprit.
Mais quelque chose n'allait pas. Yoh n'était pas dans les environs, ce n'était pas dans ses habitudes. Je me mordai l'intérieur de la lèvre, envahit par un sentiment de malaise énorme. Je n'étais pas inquiet du fait que mon frère soit sortit, je ne suis pas sur-protecteur à ce point. Je savais juste que quelque chose n'allait pas.
Je me levai d'un bond, enfilai un pantalon, des chaussures, attrapai au vol Amidamaru, Harusame, et partis comme une flèche à travers l'hôtel, sans prêter attention à mes coéquipiers. Qu'ils aillent au Diable ! Plus ça allait, et plus je sentais que quelque chose clochait, que Yoh avait besoin de moi. Mes mains tremblaient nerveusement et il me semblait sentir une douleur sourde se répandre en vagues dans mon corps. Peut-être que mes muscles étaient trop raides, contractés à cause de l'inquiétude que je ressentais. Je préférais me dire ça plutôt que penser que la douleur de mon jumeau faisait écho dans mon propre corps. Après tout ce n'était pas comme si nous avions déjà expérimenté ça tous les deux. Et puis c'était tellement mieux de se voiler la face…
Dès que je mis un pied à l'extérieur, Amidamaru sortit de sa pierre, et Spirit of Fire vint me cueillir. Le Samouraï échangea un regard avec moi, puis il compris que quelque chose n'allait pas avec Yoh. Stupide fantôme incapable de protéger son Maître… Aussi stupide que moi qui n'avais pas réussit à protéger mon autre moitié.
Je survolai rapidement le pâté de maison, suivant mon instinct, mes longues mèches de cheveux fouettant la peau nue de mon dos, et sautai presque de la main de Spirit of Fire lorsque j'aperçus Yoh. Je l'aurais littéralement fait, mais lorsque je saute d'une grande hauteur, je me sers de l'air pour ralentir ma chute, or c'était la dernière chose que je voulais, ralentir. Mais je ne voulais pas non plus finir en crêpe, alors je pris mon mal en patience.
Yoh était seul, inerte conte un mur. Amidamaru n'était pas là. Mes pupilles s'étrécirent. Cet abruti allait devoir trouver une bonne excuse. Sans attendre j'envoyais Spirit of Fire chercher Faust. Il était le seul médecin assez brillant pour que je lui confie la santé de mon petit frère.
Je me précipitai vers mon frère, et ma poitrine se glaça lorsque je vis dans quel état il était. Il avait perdu connaissance, certainement après avoir été jeté contre le mur. Sa tête pendait sur le côté, quelques mèches de cheveux collant à la peau de son visage à cause du sang frais qui coulait de diverses blessures. Ses vêtements tâchés de sang étaient en lambeaux, sa jambe droite était tournée dans un angle incongru, et l'os de son avant-bras gauche avait déchiré sa peau maculée de sang. Il tenait quelque chose fermement contre lui, de son autre bras. Je laissai ça de côté pour le moment. J'avais peur de le toucher, peur de le briser un peu plus.
Je glissai deux doigts sur sa joue, la caressant gentiment, sous le regard perçant d'un grand oiseau blanc.
J'étais inutile et je détestais ça. Je bouillonnais de rage, et l'envie de tout cramer me prenait les tripes, un besoin impérieux qui me rongeait de l'intérieur et m'embrouillait l'esprit. S'ils avaient été là, ceux qui avaient fait du mal à mon autre moitié, je les aurais tués. Torturés puis tués. Ils auraient hurlé de douleur, ils m'auraient supplié de leur laisser la vie sauve, et moi je les aurais…
- Qu'est-ce qu'il s'est pass ?!
Je sursautai légèrement lorsque Faust arriva à côté de moi, avec son fantôme. J'étais tellement perdu dans mes pensées sombres que je n'avais pas sentit sa présence. Mais j'étais soulagé de le voir arriver. Il avait été assez intelligent pour comprendre que je devais avoir une bonne raison pour envoyer Spirit of Fire le chercher.
- Je n'en sais rien, grognai-je, je l'ai trouvé comme ça.
Le blond pris le pouls de Yoh, et je sentis mes yeux s'écarquiller lorsqu'il lui saisit le poignet. S'il n'avait pas fait ça pour le soigner, je l'aurais tué sur-le-champ. La simple vue de quelqu'un touchant à mon frère, qui était dans un si mauvais état, m'était insupportable.
Puis il ouvrit une trousse de secours dont je n'avais même pas remarqué la présence. Il enfila des gants en latex, puis versa un liquide sur un coton qu'il me tendit. Du chloroforme.
- Tu lui tiendras ça sous le nez pour qu'il reste endormit. Il ne vaut mieux pas qu'il sente ce qu'il va se passer, murmura Faust.
J'étais méfiant, mais m'exécutai quand-même, surveillant chacun de ses gestes. Je savais pertinemment qu'il était un ami de Yoh et qu'il faisait de son mieux pour l'aider. Mais que voulez-vous, je ne pouvais pas m'en empêcher.
Il allongea doucement mon frère qui gémit légèrement, mais je lui replaçai aussitôt mon coton sous le nez, et il redevint paisible. Faust découpa ce qu'il restait de la chemise de mon frère, puis saisit le bras fracturé, qu'il remit en place en écartant les morceaux de chair. Il nettoya la plaie puis la recousu. Je dus me mordre la langue durant le processus pour garder mon self control. J'étais enragé et inquiet. Les gens commençaient à se rassembler, mais Spirit Of Fire les gardait à distance. Si l'un d'eux faisait le moindre faux pas, sa tête allait tomber…
Pendant ce temps là, le fantôme d'infirmière, Eliza, s'était chargée de découper la jambe droite du pantalon de Yoh. Elle attrapa ensuite du fil et une aiguille, puis échangea sa place avec Faust, qui remit en place la jambe de mon frère, faisant craquer l'os de façon sinistre. Eliza avait entrepris de lui recoudre le bras puis de lui faire un bandage avec des attelles. Puis ils firent de même avec sa jambe.
Le nécromancien sortit des aiguilles de sa trousse d'urgence, qu'il remplit de je ne sais quels produits, puis fit un garrot sur le bras gauche de Yoh avant de les lui injecter. Eliza nettoyait avec du coton et de l'eau, les blessures que mon frère portait sur le visage.
Tout ce que je pouvais faire était regarder en serrant les dents. Minable… Le fantôme m'adressa un sourire qui se voulait réconfortant, Faust s'assit dans la poussière et s'essuya le front du revers de la main.
- Je ne peux rien faire de plus pour l'instant, avoua-t-il. Tu peux arrêter de lui faire respirer ça.
Je laissai tomber le coton à terre, puis me levai, ne repoussant pas l'irrépressible envie de taper dans un mur.
- Tu as guéri les blessures que t'avait infligées Yoh-kun l'année dernière. Pourquoi n'as-tu pas essayé de guérir les siennes ? me demanda-t-il sur un ton doucereux.
- Ne crois-tu pas que si j'avais pu le faire, je ne l'aurais pas déjà fait ? répliquai-je, dangereusement calme, en admirant les fissures que je venais de faire au mur me faisant face.
- Tu veux essayer ?
- Je ne peux que détruire, pas guérir, répondis-je en retenant de justesse l'amertume de franchir mes lèvres.
Je sentis le regard de l'Allemand sur moi. Il pensait à sa femme Eliza, à la frustration et à la douleur qu'il avait ressentit de n'avoir rien pu faire pour la ramener à la vie. Il pensait me comprendre. Je me retournai sèchement et le fusillai du regard.
- Au lieu de jouer au psychologue…commençai-je.
- Tu vas essayer, me coupa-t-il. Yoh-kun a des côtes cassées et doit avoir d'autres blessures internes, et j'ai besoin de toi pour le soigner. Maintenant que tout est en place, il ne reste plus qu'à tout recoller.
Je soupirai intérieurement puis regardai Yoh qui était allongé à mes pieds, si pâle et vulnérable. Je plissai les yeux, incapable de supporter la vue de mon autre moitié dans un tel état. Je m'accroupis à côté de Yoh, tournant le dos aux deux médecins et m'abstenant de montrer mon affection envers lui devant les autres, bien que mon corps et mon cœur me hurlaient le contraire.
Mon regard fut attiré par deux poches blanches en plastique froissé, celle que Yoh tenait contre lui plus tôt, et dont Faust l'avait débarrassé. Je me penchai pour les attraper, puis regardai avec une curiosité mêlée d'appréhension leur contenu. Morceaux de poulet, riz, coriandre, cannelle, cumin, et d'autres épices encore…
Un sourire triste orna mes lèvres lorsque je compris la raison de la sortie de Yoh en catimini, et pourquoi il avait gardé ces choses contre lui, pour les protéger et faire le curry en rentrant, pensant que tout finirait bien.
Ma main droite se retrouva à jouer avec une de ses mèches de cheveux – le seul endroit où je ne craignais pas de le blesser. Je n'avais pas le droit de décevoir mon petit frère.
- Bien, dis-moi comment faire alors, ordonnai-je à Faust qui se rapprocha de nous.
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Je soulevai mes paupières pour le regretter aussitôt. Mon corps entier me picotait. Je déteste picoter. Je posai mon bras droit sur mes yeux, laissant le temps à mon esprit embrumé de se réveiller. Je sentais aussi le regard d'Hao sur moi, ce qui ne m'étonnait pas vraiment, du fait que nous dormions ensemble tous les soirs, et qu'il était donc normal de le retrouver avec moi le matin. Sauf que je ne me souvenais pas de m'être déshabillé, [2] ni d'être allé me recoucher après avoir acheté les ingrédients pour le curry… Je me promenais, tranquille, et… Ah oui… Tout me revint mémoire d'un coup. Les autres qui étaient arrivés, et qui m'avaient attaqué avec leur Oversoul. Pas un excellent souvenir si vous voulez mon avis. Je me mordis la lèvre inférieure, essayant de chasser ces images de mon esprit.
- Yoh ? Comment te sens-tu ?
Je relevai mon bras et ouvris un œil, pour voir mon frère penché au-dessus de moi, un air concerné sur le visage. Il se tenait à genoux, à côté de la paillasse, vêtu de son seul pantalon, et je remarquai qu'il était plus pâle que d'ordinaire, que ses yeux étaient légèrement cernés.
Je tendis mon bras, pour lui caresser doucement la joue.
- Nii-san…
Hao pris ma main dans la sienne, embrassa tendrement mes doigts, puis la garda contre lui, sans me quitter du regard.
- Alors ? Comment ça va Yoh ?
- Ça pique, mais ça va. Comment est-ce que je suis arrivé l ?
- Faust et moi t'avons soigné, et ramené.
- Tu m'as soign ? souris-je.
- Faust m'a appris à régénérer les blessures avec mon furyoku.
- Tu vois que ton pouvoir sert à autre chose qu'à détruire Nii-san.
Un sourire triste se dessina sur ses lèvres, et il embrassa mes doigts une nouvelle fois.
- Je suppose, murmura-t-il.
Nous-nous regardâmes encore pendant un moment, jusqu'à ce que je me demande quand est-ce qu'il allait se décider à m'embrasser. Hao haussa sensiblement un sourcil, un sourire léger flottant sur ses lèvres, puis il se pencha vers moi, posant ses avants-bras de chaque côté de mon visage et déposa ses lèvres sur les miennes, délicatement comme s'il avait peur de me briser. Je passai un bras autour de son cou et posai l'autre sur sa taille, et le laissai approfondir le baiser, me complaisant dans les sensations qu'il faisait naître en moi. Une douce chaleur qui parcourait mon corps et me faisait oublier les picotements.
Nous dûmes nous séparer à cause du manque d'oxygène, et mon frère déposa des baisers de papillons le long de ma mâchoire puis de ma gorge, m'arrachant un gémissement de bien-être.
Une question complètement hors-sujet m'arriva alors à l'esprit : « Et Faut alors, il est passé o ? »
- Tu veux que Faust se joigne à nous ? murmura Hao contre la peau de mon cou.
- Non !! m'exclamai-je en ouvrant de grands yeux.
Merde, j'avais pensé à voix haute ou quoi ?
- Je plaisante Yoh… me rassura mon jumeau en m'embrassant dans le cou. Faust attend que je le prévienne quand tu te réveilles.
Je soupirai de soulagement, tout en resserrant mes bras autour du corps de mon frère. L'idée de le partager avec quelqu'un d'autre ne m'avait pas plu DU-TOUT ! Hao était à moi et rien qu'à moi ! Et moi…Ben je ne voulais aller avec personne d'autre qu'avec lui, voilà tout !
- Mais je sais aussi lire dans les esprits Otôto, susurra Hao à mon oreille.
- Nani ? fis-je en clignant des yeux.
Hao se redressa, s'asseyant à cheval sur mon bassin.
- Oui, je sais que je ne suis qu'à toi et rien qu'à toi ! Et que toi… Tu ne veux aller avec personne d'autre que moi, voilà tout !
Je clignai encore une bonne douzaine de fois des yeux, ce qui porta mon frère aîné à ricaner.
- T'es comme Anna alors ? lui demandai-je.
- Oui, et je peux aussi arrêter de le faire quand je veux.
- Pourquoi tu lis dans mon esprit maintenant alors ?!
- Pour être sûr que tu vas bien…
- Tu t'inquiètes pour moi ?
- Bien-sûr que je m'inquiète pour toi baka ! rétorqua-t-il en fronçant les sourcils.
Il glissa une main sur mon bras gauche.
- Là, tu avais une fracture ouverte, ta jambe droite aussi était brisée.
Sa main se déplaça sur mon ventre.
- Ici, tu avais une énorme ecchymose.
Puis sur mes côtes. Pour le coup je crois que je l'avais mis en colère…
- Et ça c'était en miettes ! Comment veux-tu que… !
Je m'assis à mon tour, et capturai les lèvres de mon frère entre les miennes pour le faire taire, et aussi pour me faire pardonner. Une de mes mains s'était perdue dans ses cheveux, et l'autre caressait gentiment son dos, jusqu'au moment où je le serrai brusquement contre moi, écrasant ma bouche contre la sienne, et l'embrassant avec toute la passion que je ressentais pour lui.
Hao brisa le baiser pour respirer. Il gardait son regard chocolaté fixé sur moi, un sourire taquin sur le visage.
- Et bien… haleta-t-il.
Ses yeux couleur chocolat… On pouvait en faire des choses avec du chocolat ! Des tas de choses… Je me demandai si les pizzas au chocolat ça existait. J'avais déjà entendu quelqu'un à la radio manger un sushi au chocolat [3], mais une pizza jamais…
Hao pencha la tête sur le côté, visiblement surpris. Je lui offrit un sourire penaud, et me grattai l'arrière de la tête.
- Gomen… J'étais sûr qu'en sachant que tu lisais mes pensées, j'allais me mettre à penser à n'importe quoi sans le vouloir.
- Ce n'est pas grave Otôto, assura-t-il en esquissant un sourire. Couche-toi, je vais aller chercher Faust maintenant.
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Yoh dormait tranquillement dans mes bras, comme si rien ne s'était passé la veille. Au moins physiquement il allait bien, Faust me l'avait confirmé avant de repartir. Les amis de mon frère devaient me maudire de ne pas avoir réussi à le protéger. Je ne pouvais pas les blâmer, je me maudissais moi aussi.
Je tournais la tête vers le centre de la pièce, y sentant une troisième présence.
- Te voilà donc Samourai. Où étais-tu pass ?
Amidamaru lança un regard inquiet sur mon frère, puis me regarda me redresser lentement pour ne pas réveiller le dormeur.
- Lorsque j'ai vu que vous alliez rejoindre Yoh-dono, j'ai préféré poursuivre ses agresseurs, et les surveiller pour en apprendre assez sur eux.
Ses intentions étaient louables. Je n'allais finalement pas demander à Spirit of Fire de jouer avec lui.
- Qui étaient-ils ?
- Si Yoh-dono ne vous l'a pas dit, c'est qu'il ne veut pas que vous le sachiez…
Et moi j'allais peut-être finir par rechanger d'avis…
- Tu ne les as quand-même pas suivis pour que tes informations restent en toi ? Ou alors le sort de ton maître ne t'afflige pas plus que ça, Samourai ? fis-je d'un ton mielleux.
L'Esprit fronça les sourcils. Il se doutait que si je voulais les noms des autres, ce n'était pas pour leur offrir des fleurs. Mon but n'était pas vraiment de lui faire dire ces noms. L'entendre y penser me suffisait. Et oui, une âme humaine reste une âme humaine. Qu'elle ne soit pas dans un corps ne m'empêche pas d'entendre son esprit.
- Je voudrais venger Yoh-dono, mais certainement pas de la même manière que vous le feriez, m'expliqua Amidamaru.
- Un Samourai ne sert pourtant qu'à tuer, répliquai-je avec un léger sourire.
- Sous l'ordre de leur maître.
- Yoh n'aurait très bien plus pu pouvoir te donner d'ordres tu sais.
Mon interlocuteur baissa les yeux. Je souris. Une image floue, une masse grisâtre…
Mon sourire tomba. Ce n'était pas l'esprit qui revoyait des images du Titan de Pierre. C'était Yoh qui rêvait de ce qui lui était arrivé. Je fixai mes yeux sur lui, me mordant l'intérieur de la lèvre jusqu'à sentir le goût métallique du sang se répandre dans ma bouche.
Je me levai doucement du lit pour ne pas réveiller mon frère, et l'embrassai légèrement sur le front avant d'enfiler mon pantalon, d'attraper ma cape et d'aller vers la sortie.
- Fais comme tu veux Samourai. A chacun sa manière de le protéger, lâchai-je avant de quitter la pièce.
De l'air. J'avais besoin d'un peu d'air. Et si en même temps j'avais pu croiser les Atomnium ça n'aurait pas été plus mal…
J'avais à peine mis le nez dehors depuis dix minutes que trois silhouettes se dressaient devant moi. Les coins de mes lèvres s'ourlèrent pour former un rictus satisfait.
- Vous tombez bien, lançai-je, je vous cherchais. J'espère que vous n'avez laissé aucun regret derrière vous avant de venir ici.
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J'avais froid. Je suppose que c'est pour ça que je m'étais réveillé. Sans ouvrir les yeux je ramenai les couvertures par-dessus ma tête et me collai au corps chaud de mon frère. Sauf que mon frère n'était pas là. C'était pour ça que j'avais froid…
Je repoussai paresseusement la couverture à l'aide de mes pieds et mains, l'envoyant rouler en un gros fouillis au pied de la paillasse. Je me redressai, m'étirant comme un chat, puis ouvris les yeux sur une Opacho qui venait de me grimper sur les genoux.
- Yo ! la saluai-je.
- Ohayô Yoh-sama ! Yoh-sama va mieux ? me demanda-t-elle visiblement inquiète.
Je posai une main sur ses cheveux crépus, lui offrant un sourire tout plein de dents.
- Je vais bien et toi ?
- Opacho va bien ! Opacho attendait que Yoh-sama se réveille !
- C'est gentil. Hao t'a demandé de faire ça ?
- Non, Hao-sama est partit alors Opacho est venue veiller sur Yoh-sama.
Mon estomac se mit à gargouiller. La petite Africaine me fixa d'un air très sérieux.
- Yoh-sama vient avec Opacho. Yoh-sama doit manger quelque chose !
- Je te suis Opacho, assurai-je après avoir réprimé un fou rire.
C'était mignon de voir cette gamine s'occuper de moi comme ça. Elle agissait en vrai maman poule, râlant sur le temps que je prenais pour m'habiller, puis me tirant par la main jusque dans la partie restaurant de l'hôtel. Elle me fit aussitôt m'asseoir, et râla après un pauvre Pache qui ne me servait pas assez vite. Elle était adorable.
Le serveur m'apporta donc mon bol de ramens, que je commençai immédiatement à dévorer. C'est que je n'avais pas mangé depuis l'avant-veille au soir ! Alors forcément ça creuse…
- Tu sais où Hao est partit ? demandai-je à l'enfant qui me surveillait.
Elle cligna des yeux puis haussa ses frêles épaules.
- Hao-sama n'a rien dit.
- Ah… fis-je en aspirant des pâtes.
C'était bizarre qu'il soit partit comme ça. Peut-être voulait-il me faire une surprise, comme moi j'avais voulu lui en faire une. Où alors il avait eut envie de se promener ! Après tout il n'était pas enchaîné à moi.
Une énorme explosion me sortit de mes pensées. Je relevai mes yeux de mon bol pour les fixer sur ceux d'Opacho qui fronçait les sourcils. Elle regarda dehors puis sauta de sa chaise pour aller voir. Je la suivis, intrigué et curieux. Une fumée épaisse nous recouvrit, et une odeur de cochon grillé envahit mes narines. Les Hana-gumi arrivèrent en toussant, même Kanna qui est pourtant habituée à avoir de la fumée plein les poumons. Mathilda me regardait d'un air étrange. Je lui rendit son regard d'un air hébété.
- Toutes les trois, vous avez fait exploser un barbecue ? fis-je.
Kanna cligna trois fois des yeux puis m'attrapa par le bras.
- Yoh-sama, venez vous recoucher, vous ne devriez pas être là, me conseilla-t-elle nerveusement.
- Je vais bien Kanna.
- Non, vous n'allez pas bien. Hao-sama serait furieux de…
- Tu sais où il est au fait ? la coupai-je. Je ne l'ai pas vu depuis…
- Non, me coupa-t-elle à son tour.
J'aperçu des gens qui courraient dans la rue. Quelque chose n'allait pas, et mon frère était dehors. Et si Spirit of Fire avait fait exploser une bonbonne de gaz ? Et si les X-Laws l'avaient attaqué en traître ? Et si…?! Et Opacho n'était plus là non-plus !
- Je vais aller dehors chercher mon frère et la petite. Elle doit être à sa recherche aussi.
- Yoh-sama…commença-t-elle.
Mais elle s'arrêta lorsque je pointai mon sabre sur sa gorge. Je profitai de sa surprise pour dégager mon bras de sa poigne.
- Je vais bien, Hao et Faust m'ont soigné donc ça va. Mais moi je m'inquiète pour mon frère, tu comprends ? souris-je.
Sur ce, je partis en courant vers la sortie, me frayant un passage parmi la foule. Kanna me suivait en courant, ne cessant de m'appeler, mais si c'était encore pour me dire d'aller me coucher, ce n'était même pas la peine de l'écouter.
- Yoh-sama ! N'y allez pas ! Pour Hao-sama et pour vous-même revenez ! N'y allez pas !!!
Je freinai d'un coup en arrivant là où il n'y avait plus personne, à l'endroit où la fumée s'était déjà dissipée.
Et là, je compris pourquoi Kanna s'évertuait à me faire rester à l'hôtel. Je compris ce qu'elle ne voulait pas que je voie.
Mon frère, séparé de moi par une dizaine de mètres, se tourna lentement vers moi, le vent jouant dans ses longues mèches de cheveux et dans les plis de sa cape. Il ne bougeait pas, ses yeux inexpressifs fixant les miens, conscient que je voyais les deux corps calcinés à ses pieds, et l'autre sans vie, empalé sur la main de Spirit of Fire.
Le sang avait quitté mon visage. Je reculai d'un pas, choqué. Mes jambes étaient en coton.
L'équipe Atomnium. Mon frère les avait tués.
A suivre…
[1] J'avais vu ça sur un petit site. J'avais trouvé ça amusant ! :)
[2] Je rappelle juste qu'avec moi, les jumeaux dorment en boxer ! Tous les garçons devraient porter des boxers… XD
[3] Ça c'est vrai par-contre ! Y'avait aussi un sushi au miel aussi, et un autre au wasabi :)
Au passage, Outside Alone ça veut dire « seul à l'extérieur » J'ai mis ce titre parce que la chanson « Left outside alone » d'Anastacia passait sur ma playlist, et je trouvais qu'Outside Alone ça collait bien parce que les jumeaux se retrouvent seuls à l'extérieur, et que c'est les merdes qui leur arrivent à ce moment là qui ont fait le chapitre, voil ! :)
Fisou : Voil !!!! Avant dernier chapitre fini !!!! XD
Hao : T'as pris ton temps quand-même…
Fisou : Vi, mais comme le dit un vieux proverbe zen « plus c'est long, plus c'est bon » ! :)
Yoh : C'est un de mes proverbes préférés ! :)
Fisou : J'imagine… /sweatdrop/ Alors comme ça Hao… ?
Hao : #.# No comment. Va écrire la suite de la fic ou tu vas finir comme les trois autres "biiiip" de leur mère d'Atomnium !
Yoh : TT Nii-san il s'est remis à tuer des geeeeeens !!!! TTTT
Hao, accolé négligemment contre un placard : Cela te dérange-t-il vraiment Otôto ?
Yoh, ne pleurant plus : Aucunement Nii-san ! w
Hao, fier de lui : Allez viens ! En tant que frère aîné, je dois m'occuper de mon jeune frère blessé ! /rentre dans le placard/
Yoh : Yey !!! /y va en sautillant/
Fisou : Euh…J'espère qu'ils sont conscients que tout le monde sait ce qu'ils font là dedans… oo
