Chapitre 2 : L'accidentée...
Le bruit bourdonnait dans ma tête. Au début légèrement, puis il s'amplifia peu à peu, me forçant à ouvrir les yeux, pour en identifier l'origine.
La salle me sembla floue, ma tête me donnait l'impression d'être dans du coton. Je ne parvenais pas à me souvenir de où et quand je m'étais assoupie.
La chambre où je me trouvais m'était inconnue. Des murs bleus pâles, une fenêtre aux rideaux blancs, un mobilier sommaire et simple. A mesure que ma vue se précisait, mon ouïe s'affina. Je reconnus alors le bruit qui m'avait réveillée.
C'était la pluie, dehors, tambourinant contre la vitre, accompagnée, de temps en temps, par le souffle du vent.
La pluie...
Cela m'évoquait quelque chose, mais quoi ?
Je tentai de me relever, mais une douleur fulgurante m'assaillit les côtes. Le bruit d'une arme à feu me revint en mémoire.
Mais oui, c'est ça !
Je me souvenais maintenant. Un coup de feu, je m'étais pris un coup de feu. La douleur émotionnelle liée à ce souvenir s'ajouta à ma douleur physique, et je ne pus me retenir d'avoir les larmes aux yeux.
Et les deux autres, ils n'auraient quand même pas...
A cet instant, j'entendis le click discret de la porte. Je m'essuya rapidement les yeux et fut soulagée de reconnaître la nouvelle venue dans la pièce, une femme aux cheveux châtains courts, au visage familier, et aux yeux, pour une fois, inquiets.
« Shiho ! » m'exclamai-je. Ma voix rauque m'étonna, j'avais la gorge sèche.
« Ravie de voir que tu es de retour parmi nous, Ayumi. » répondit-elle en souriant et en me passant un verre d'eau. Son air inquiet n'avait pas encore quitté son regard.
« Où est-on ? » demandai-je, après avoir bu quelques gorgées.
« A la clinique du Docteur Araide. » Shiho s'était assise sur une chaise pliante à coté de mon lit. « Tu m'as fait une sacrée peur quand je t'ai retrouvée ce matin au bords de la route. » Elle me jeta son regard inquisiteur. C'était donc surtout pour cela qu'elle était inquiète. Elle voulait savoir ce qui m'était arrivée. Non, je ne pouvais pas lui dire, surtout que j'ignorais encore ce qui était arrivé aux deux autres.
« Mitsuhiko et Genta vont bien.» dit-elle, comme si elle avait lu dans mes pensées. « Lorsque j'ai appelé tes parents, j'ai appris qu'ils avaient essayé de te joindre. Je ne sais pas dans quoi vous avez mis vos nez, mais ils s'en tirent un peu mieux que toi, puisqu'ils devraient venir te rendre visite ce soir. »
Je me sentie à la fois embarrassée et soulagée, mais toujours pas disposée à parler.
Voyant que j'étais obstiné à ne rien dire, Shiho décida de changer de Sujet.
« Ah ! Avant que je n'oubli, je dois te faire prendre tes médicaments et manger. » Joignant le geste à la parole elle rajouta. « Sinon le Docteur Araide va encore me gronder ! »
« Haha, merci Shiho... » C'était vrai, j'avais du les mettre dans l'embarras. En pensant à cela, je me rappelai soudainement d'une autre chose de toute importance.
« Ah, au fait, je... »
Le bruit bourdonnait dans ma tête. Au début légèrement, puis il s'amplifia peu à peu, me forçant à ouvrir les yeux, pour en identifier l'origine.
La salle me sembla floue, ma tête me donnait l'impression d'être dans du coton. Je ne parvenais pas à me souvenir de où et quand je m'étais assoupie.
La chambre où je me trouvais m'était inconnue. Des murs bleus pâles, une fenêtre aux rideaux blancs, un mobilier sommaire et simple. A mesure que ma vue se précisait, mon ouïe s'affina. Je reconnus alors le bruit qui m'avait réveillée.
C'était la pluie, dehors, tambourinant contre la vitre, accompagnée, de temps en temps, par le souffle du vent.
La pluie...
Cela m'évoquait quelque chose, mais quoi ?
Je tentai de me relever, mais une douleur fulgurante m'assaillit les côtes. Le bruit d'une arme à feu me revint en mémoire.
Mais oui, c'est ça !
Je me souvenais maintenant. Un coup de feu, je m'étais pris un coup de feu. La douleur émotionnelle liée à ce souvenir s'ajouta à ma douleur physique, et je ne pus me retenir d'avoir les larmes aux yeux.
Et les deux autres, ils n'auraient quand même pas...
A cet instant, j'entendis le click discret de la porte. Je m'essuya rapidement les yeux et fut soulagée de reconnaître la nouvelle venue dans la pièce, une femme aux cheveux châtains courts, au visage familier, et aux yeux, pour une fois, inquiets.
« Shiho ! » m'exclamai-je. Ma voix rauque m'étonna, j'avais la gorge sèche.
« Ravie de voir que tu es de retour parmi nous, Ayumi. » répondit-elle en souriant et en me passant un verre d'eau. Son air inquiet n'avait pas encore quitté son regard.
« Où est-on ? » demandai-je, après avoir bu quelques gorgées.
« A la clinique du Docteur Araide. » Shiho s'était assise sur une chaise pliante à coté de mon lit. « Tu m'as fait une sacrée peur quand je t'ai retrouvée ce matin au bords de la route. » Elle me jeta son regard inquisiteur. C'était donc surtout pour cela qu'elle était inquiète. Elle voulait savoir ce qui m'était arrivée. Non, je ne pouvais pas lui dire, surtout que j'ignorais encore ce qui était arrivé aux deux autres.
« Mitsuhiko et Genta vont bien.» dit-elle, comme si elle avait lu dans mes pensées. « Lorsque j'ai appelé tes parents, j'ai appris qu'ils avaient essayé de te joindre. Je ne sais pas dans quoi vous avez mis vos nez, mais ils s'en tirent un peu mieux que toi, puisqu'ils devraient venir te rendre visite ce soir. »
Je me sentie à la fois embarrassée et soulagée, mais toujours pas disposée à parler.
Voyant que j'étais obstiné à ne rien dire, Shiho décida de changer de Sujet.
« Ah ! Avant que je n'oubli, je dois te faire prendre tes médicaments et manger. » Joignant le geste à la parole elle rajouta. « Sinon le Docteur Araide va encore me gronder ! »
« Haha, merci Shiho... » C'était vrai, j'avais du les mettre dans l'embarras. En pensant à cela, je me rappelai soudainement d'une autre chose de toute importance.
« Ah, au fait, je... »
