Chapitre 13 : Les « secours ».
« Plus vite Genta, si on ne se dépêche pas... »
« Je sais Ayumi, je sais... » Me répondit-il. On avait dû s'arrêter pour refaire le plein d'essence de sa moto, et chaque minute me semblait plus longue que la dernière.
Mitsuhiko revint de petit magasin, où il avait acheté quelques « nécessités ».
« Ah, voilà. » Genta avait fini de faire le plein. Il sorti son portefeuille de sa poche et alla payer. Mitsuhiko vint s'asseoir dans le side-car à côté de moi.
Finalement Genta revint, et nous pûmes démarrer en suivant les indications de Mitsuhiko, le plus apte de nous trois à se servir des lunettes.
Lorsque Shiho Miyano rouvrit les yeux elle fut éblouie. Quelqu'un l'avait sortie du coffre.
« Eh bien, voilà qu'elle se réveille... »
Elle tenta de se relever en sursaut. Un éclair de douleur lui traversa le bras. Elle tenait encore le badge serré dans son poing. Une présence rassurante dans son esprit. Elle était encore attachée.
« Vous... Qui êtes vous vraiment... ? »
« Mon nom est Baïkal... Baïkal Takuta... » Dis l'homme au profil de gorille. Il souffla la fumée de sa cigarette devant lui. « Moi aussi j'aimerai savoir qui vous êtes mademoiselle Miyano... »
« Qu... »
Devant son air perplexe et surpris, Baïkal expliqua.
« Je ne suis pas aussi bête que Akira. Je me doute que vous n'avez pas vraiment 18 ans... Et j'ai jeté un œil à votre carte d'identité... Mais votre réaction quand il vous a appelé Haibara m'intrigue. Alors ? »
Elle ne répondit rien. Ce type lui faisait vraiment une drôle d'impression. Le gorille esquissa un sourire.
« Ma foi, j'ai bien mon idée là-dessus, mais ça attendra une autre fois. » Il se leva et ferma la porte derrière lui, laissant Shiho seule dans la pièce.
Elle en profita pour se redresser contre le mur et observer ce qui l'entourait. Elle était dans une petite pièce aux murs solides. La lumière entrait par une petite fenêtre en haut d'un mur étroit. La seule lampe de la pièce, une ampoule nue, était éteinte. Il n'y avait aucun meuble ou décoration. Elle soupira...
Ce n'est vraiment pas ce que j'avais prévu en me levant ce matin... pensa-t-elle.
Elle tenta de voir l'heure qu'il était, mais sa montre se situait dans un angle mort. Elle n'arrivait plus à bouger son bras droit ni ses doigts.
Elle ferma les yeux, et attendit.
Shuichi arrêta le moteur du skate-board, le point lumineux clignotant sur le radar des lunettes. C'est bien ici... pensa-t-il.
Il se trouvait devant une bâtisse de taille moyenne, entouré par un mur permettant une certaine intimité. La plaquette était vieille et rouillée, mais il pût quand même déchiffrer le nom : « Kato ». Discrètement, il se glissa à l'intérieur du portail et se rapprocha de la maison. Il y avait deux voitures dans le garage, dont un quatre-quatre. S'assurant qu'on ne pouvait pas le voir des fenêtres, il fit un tour de la maison en jetant de temps en temps un coup d'œil par la vitre la plus proche. Soudain, il entendit des voix derrière son dos. Paniqué, il se cacha dans un buisson au coin de la maison. Deux hommes sortaient de la porte de devant.
« Mais ces types, je les reconnais ! » C'étaient les deux hommes qui étaient présents quand Ayumi s'était fait tirée dessus ! Il ressentit à nouveau le sentiment d'impuissance qui lui avait noué l'estomac se soir là, l'empêchant de se montrer ou d'entreprendre quoi que ce soit. Il les regarda nerveusement quitter la propriété à pieds... avant de recommencer son inspection des lieux. Il aurait bien aimé les suivre mais n'avait ni le courage ni cela dans ses priorités. Il devait d'abord remettre les compteurs à zéro avec la vieille tantine.
Il regarda à nouveau par la fenêtre discrètement avant de baisser rapidement sa tête. Dans la pièce il y avait l'homme le plus grand qu'il avait jamais vu. Il attendit une bonne minute au tintamarre des ses battements de cœur. Visiblement, l'homme ne l'avait pas remarqué. Laissant ses affaires cachées dans un buisson, il décida de tenter de rentrer dans la maison. Il n'avait pas entendu l'autre type tourner de clé...
« Hum? » En se redressant il remarqua une petite fenêtre au niveau du sol. S'accroupissant, il y jeta un œil. La vieille tantine ! Bien, il savait maintenant dans quelle partie de la maison il aurait à chercher.
Sur la pointe des pieds il se rapprocha de la porte d'entrée. Tout d'un coup, celui-ci s'ouvrit, laissant passer un homme qu'il n'avait jamais vu avant.
« Je vais acheter des cigarettes, t'endors pas okay ? » Un vague « Ouais, ouais. » lui parvint en réponse. L'homme claqua la porte et s'avança vers le portail sans remarquer Shuichi. Celui-ci n'en crut pas ses yeux. Avant que quelqu'un d'autre ne vienne le surprendre, il s'engouffra dans la porte.
Pendant ce temps, chez le professeur Agasa, on criait victoire. On avait enfin trouvé le premier prototype des lunettes radars.
« Plus vite Genta, si on ne se dépêche pas... »
« Je sais Ayumi, je sais... » Me répondit-il. On avait dû s'arrêter pour refaire le plein d'essence de sa moto, et chaque minute me semblait plus longue que la dernière.
Mitsuhiko revint de petit magasin, où il avait acheté quelques « nécessités ».
« Ah, voilà. » Genta avait fini de faire le plein. Il sorti son portefeuille de sa poche et alla payer. Mitsuhiko vint s'asseoir dans le side-car à côté de moi.
Finalement Genta revint, et nous pûmes démarrer en suivant les indications de Mitsuhiko, le plus apte de nous trois à se servir des lunettes.
Lorsque Shiho Miyano rouvrit les yeux elle fut éblouie. Quelqu'un l'avait sortie du coffre.
« Eh bien, voilà qu'elle se réveille... »
Elle tenta de se relever en sursaut. Un éclair de douleur lui traversa le bras. Elle tenait encore le badge serré dans son poing. Une présence rassurante dans son esprit. Elle était encore attachée.
« Vous... Qui êtes vous vraiment... ? »
« Mon nom est Baïkal... Baïkal Takuta... » Dis l'homme au profil de gorille. Il souffla la fumée de sa cigarette devant lui. « Moi aussi j'aimerai savoir qui vous êtes mademoiselle Miyano... »
« Qu... »
Devant son air perplexe et surpris, Baïkal expliqua.
« Je ne suis pas aussi bête que Akira. Je me doute que vous n'avez pas vraiment 18 ans... Et j'ai jeté un œil à votre carte d'identité... Mais votre réaction quand il vous a appelé Haibara m'intrigue. Alors ? »
Elle ne répondit rien. Ce type lui faisait vraiment une drôle d'impression. Le gorille esquissa un sourire.
« Ma foi, j'ai bien mon idée là-dessus, mais ça attendra une autre fois. » Il se leva et ferma la porte derrière lui, laissant Shiho seule dans la pièce.
Elle en profita pour se redresser contre le mur et observer ce qui l'entourait. Elle était dans une petite pièce aux murs solides. La lumière entrait par une petite fenêtre en haut d'un mur étroit. La seule lampe de la pièce, une ampoule nue, était éteinte. Il n'y avait aucun meuble ou décoration. Elle soupira...
Ce n'est vraiment pas ce que j'avais prévu en me levant ce matin... pensa-t-elle.
Elle tenta de voir l'heure qu'il était, mais sa montre se situait dans un angle mort. Elle n'arrivait plus à bouger son bras droit ni ses doigts.
Elle ferma les yeux, et attendit.
Shuichi arrêta le moteur du skate-board, le point lumineux clignotant sur le radar des lunettes. C'est bien ici... pensa-t-il.
Il se trouvait devant une bâtisse de taille moyenne, entouré par un mur permettant une certaine intimité. La plaquette était vieille et rouillée, mais il pût quand même déchiffrer le nom : « Kato ». Discrètement, il se glissa à l'intérieur du portail et se rapprocha de la maison. Il y avait deux voitures dans le garage, dont un quatre-quatre. S'assurant qu'on ne pouvait pas le voir des fenêtres, il fit un tour de la maison en jetant de temps en temps un coup d'œil par la vitre la plus proche. Soudain, il entendit des voix derrière son dos. Paniqué, il se cacha dans un buisson au coin de la maison. Deux hommes sortaient de la porte de devant.
« Mais ces types, je les reconnais ! » C'étaient les deux hommes qui étaient présents quand Ayumi s'était fait tirée dessus ! Il ressentit à nouveau le sentiment d'impuissance qui lui avait noué l'estomac se soir là, l'empêchant de se montrer ou d'entreprendre quoi que ce soit. Il les regarda nerveusement quitter la propriété à pieds... avant de recommencer son inspection des lieux. Il aurait bien aimé les suivre mais n'avait ni le courage ni cela dans ses priorités. Il devait d'abord remettre les compteurs à zéro avec la vieille tantine.
Il regarda à nouveau par la fenêtre discrètement avant de baisser rapidement sa tête. Dans la pièce il y avait l'homme le plus grand qu'il avait jamais vu. Il attendit une bonne minute au tintamarre des ses battements de cœur. Visiblement, l'homme ne l'avait pas remarqué. Laissant ses affaires cachées dans un buisson, il décida de tenter de rentrer dans la maison. Il n'avait pas entendu l'autre type tourner de clé...
« Hum? » En se redressant il remarqua une petite fenêtre au niveau du sol. S'accroupissant, il y jeta un œil. La vieille tantine ! Bien, il savait maintenant dans quelle partie de la maison il aurait à chercher.
Sur la pointe des pieds il se rapprocha de la porte d'entrée. Tout d'un coup, celui-ci s'ouvrit, laissant passer un homme qu'il n'avait jamais vu avant.
« Je vais acheter des cigarettes, t'endors pas okay ? » Un vague « Ouais, ouais. » lui parvint en réponse. L'homme claqua la porte et s'avança vers le portail sans remarquer Shuichi. Celui-ci n'en crut pas ses yeux. Avant que quelqu'un d'autre ne vienne le surprendre, il s'engouffra dans la porte.
Pendant ce temps, chez le professeur Agasa, on criait victoire. On avait enfin trouvé le premier prototype des lunettes radars.
