Chapitre 14 : La maison d'Akira.
« Stop ! » s'écria Mitsuhiko.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda Genta, en freinant.
« Je pense qu'on ferait mieux de continuer à pied... On n'a pas envie d'alerter ces types. On n'est pas loin de l'endroit indiqué par le radar, ça ne devrait pas prendre longtemps. » Expliqua-t-il en nous indiquant du doigt la direction. D'un commun accord, Genta et moi acquiesçâmes. J'empruntai les lunettes à Mitsuhiko pendant qu'il prenait son sac à dos et que Genta attachait sa moto à un lampadaire. En bidouillant un peu, je me rendis compte qu'il y avait deux signaux de badges dans la direction indiquée.
Une certaine confusion s'empara de mes pensées. Etait-ce Shinichi, que Shuichi aurait prévenu ? Ou bien Shiho avait-elle pris deux badges et en aurait laissé tombé un ? Ne voulant pas inquiéter les garçons, je remis le réglage du radar et n'en parlai point.
Une fois préparés, je rendis les lunettes à Mitsuhiko et nous le suivîmes.
Une fois à l'intérieur, Shuichi ne resta pas longtemps dans le hall d'entrée. Il avait enlevé la terre de ses chaussures et ne les avait pas laissé dans l'entrée. Il n'avait aucune envie qu'on le surprenne. Prudemment, il avança, jetant un rapide coups d'œil par une porte entrouverte. Eck ! C'était le géant de tout à l'heure. Croisant les doigts pour qu'il ne l'ait pas remarqué, il rejeta un coup d'œil, tout en sentant une fine sueur couler sur sa peau. Le type tenait un sac blanc sur le haut de sa tête. Un sac de glaçons. Il était à moitié allongé sur le sofa, la tête tournée vers la vitre de la fenêtre, du côté opposé de la porte. Shuichi l'entendait marmonner en grognant de temps en temps. Les seuls mots qui parvenaient à ses oreilles étaient « Tuyaux », « Vengeance » et un certain nombre de mots pour lesquels il était certain que sa mère le gronderait énormément s'il venait à les utiliser.
Très silencieusement, il se glissa de l'autre côté de la porte. Ne sachant pas s'il y avait quelqu'un d'autre dans la maison, ses mains tremblaient.
Bon, alors, si là c'est la pièce où se trouve le géant, la salle où se trouve la tantine doit être juste en dessous... Maintenant faut trouver l'escalier. Se dit-il.
Il s'arrêta à la porte suivante, qui était fermé, et placarda son oreille sur le mur, essayant d'entendre si la salle derrière était occupée. Rien, pas même une respiration. Bien. Il prit la poignée entre ses mains et doucement, doucement, il l'actionna. Ouf. La porte ne grinçait pas. Il regarda ce qui se trouvait derrière. C'était un placard. Délaissant les balais et autre produit de nettoyage, il referma doucement la porte. Il répéta la procédure plusieurs fois, devant parfois réessayer à cause du bruit que les battements de son cœur faisait dans ses oreilles.
Bingo ! Il avait enfin trouvé la porte qui menait au sous-sol. Il n'avait trouvé aucun autre occupant dans la maison, à part le géant bien sur. Il pouvait l'entendre ronfler. Ne t'endors pas, qu'il a dit ton copain, hé bah... Il commença à descendre les marches. Il n'avait pas pu atteindre l'interrupteur et se tenait contre le mur pour éviter de tomber. Une marche. Deux marches, trois...
Et soudain son pied glissa sur une boite qui avait été posé là. Mâchoire serrée il se retrouva entrain de tomber vers le bas des escaliers. « Boumf » et « Boumf » puis « Boumf ».
Il aurait bien crié s'il n'avait pas eu le souffle coupé. Il avait mal au torse, affreusement mal et du mal à respirer. Quelques longs moments passèrent avant qu'il ne retrouve son souffle, et il dû attendre encore plus longtemps avant de se relever. Avoir le souffle coupé c'est épuisant et un chouïa paralysant.
(Note de l'auteur : ça m'est arrivé une fois quand j'avais 5 ou 6. J'avais « encore » une fois fait l'erreur de descendre les escaliers en trombe comme un éléphant . J'ai vraiment eu peur.)
Cependant, dehors, Akira était entrain de se diriger à nouveau vers la maison. Baïkal n'était plus avec lui. Il passa une main dans ses cheveux en sifflant joyeusement. C'est alors qu'il aperçu trois personnes qu'il ne s'attendait pas à revoir de si tôt.
Les trois prétendus Détectives... pensa-t-il. Si je m'attendais à ça. Elle est encore en vie celle-là ? Il réfléchit durant une minute, avant de décider d'un plan d'action.
Je ne sais pas comment ils ont fait pour me retrouver, mais il est certain que c'est moi qu'ils cherchent. Hum, et si je les menais dans un piége ?
Le jeune homme à lunettes sorti un portable de sa poche et commença à écrire un texto. Il s'avança sans craindre que les trois Détective Boys (qu'il avait vu sans être vu jusqu'à là) ne le remarquent. Il pris soin de ne pas regarder dans leur direction, afin de les laisser penser qu'il ne savait pas qu'ils étaient là. Son Texto envoyé, il ne pu s'empêcher de ricaner intérieurement en constatant la réaction des trois autres adolescents. Bien, ils savent que j'ai capturé Haibara. C'est pour ça qu'ils préfèrent la filature à la confrontation.
Il passa sans s'arrêter devant la maison, suivi par Genta, Ayumi et Mitsuhiko.
« Stop ! » s'écria Mitsuhiko.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda Genta, en freinant.
« Je pense qu'on ferait mieux de continuer à pied... On n'a pas envie d'alerter ces types. On n'est pas loin de l'endroit indiqué par le radar, ça ne devrait pas prendre longtemps. » Expliqua-t-il en nous indiquant du doigt la direction. D'un commun accord, Genta et moi acquiesçâmes. J'empruntai les lunettes à Mitsuhiko pendant qu'il prenait son sac à dos et que Genta attachait sa moto à un lampadaire. En bidouillant un peu, je me rendis compte qu'il y avait deux signaux de badges dans la direction indiquée.
Une certaine confusion s'empara de mes pensées. Etait-ce Shinichi, que Shuichi aurait prévenu ? Ou bien Shiho avait-elle pris deux badges et en aurait laissé tombé un ? Ne voulant pas inquiéter les garçons, je remis le réglage du radar et n'en parlai point.
Une fois préparés, je rendis les lunettes à Mitsuhiko et nous le suivîmes.
Une fois à l'intérieur, Shuichi ne resta pas longtemps dans le hall d'entrée. Il avait enlevé la terre de ses chaussures et ne les avait pas laissé dans l'entrée. Il n'avait aucune envie qu'on le surprenne. Prudemment, il avança, jetant un rapide coups d'œil par une porte entrouverte. Eck ! C'était le géant de tout à l'heure. Croisant les doigts pour qu'il ne l'ait pas remarqué, il rejeta un coup d'œil, tout en sentant une fine sueur couler sur sa peau. Le type tenait un sac blanc sur le haut de sa tête. Un sac de glaçons. Il était à moitié allongé sur le sofa, la tête tournée vers la vitre de la fenêtre, du côté opposé de la porte. Shuichi l'entendait marmonner en grognant de temps en temps. Les seuls mots qui parvenaient à ses oreilles étaient « Tuyaux », « Vengeance » et un certain nombre de mots pour lesquels il était certain que sa mère le gronderait énormément s'il venait à les utiliser.
Très silencieusement, il se glissa de l'autre côté de la porte. Ne sachant pas s'il y avait quelqu'un d'autre dans la maison, ses mains tremblaient.
Bon, alors, si là c'est la pièce où se trouve le géant, la salle où se trouve la tantine doit être juste en dessous... Maintenant faut trouver l'escalier. Se dit-il.
Il s'arrêta à la porte suivante, qui était fermé, et placarda son oreille sur le mur, essayant d'entendre si la salle derrière était occupée. Rien, pas même une respiration. Bien. Il prit la poignée entre ses mains et doucement, doucement, il l'actionna. Ouf. La porte ne grinçait pas. Il regarda ce qui se trouvait derrière. C'était un placard. Délaissant les balais et autre produit de nettoyage, il referma doucement la porte. Il répéta la procédure plusieurs fois, devant parfois réessayer à cause du bruit que les battements de son cœur faisait dans ses oreilles.
Bingo ! Il avait enfin trouvé la porte qui menait au sous-sol. Il n'avait trouvé aucun autre occupant dans la maison, à part le géant bien sur. Il pouvait l'entendre ronfler. Ne t'endors pas, qu'il a dit ton copain, hé bah... Il commença à descendre les marches. Il n'avait pas pu atteindre l'interrupteur et se tenait contre le mur pour éviter de tomber. Une marche. Deux marches, trois...
Et soudain son pied glissa sur une boite qui avait été posé là. Mâchoire serrée il se retrouva entrain de tomber vers le bas des escaliers. « Boumf » et « Boumf » puis « Boumf ».
Il aurait bien crié s'il n'avait pas eu le souffle coupé. Il avait mal au torse, affreusement mal et du mal à respirer. Quelques longs moments passèrent avant qu'il ne retrouve son souffle, et il dû attendre encore plus longtemps avant de se relever. Avoir le souffle coupé c'est épuisant et un chouïa paralysant.
(Note de l'auteur : ça m'est arrivé une fois quand j'avais 5 ou 6. J'avais « encore » une fois fait l'erreur de descendre les escaliers en trombe comme un éléphant . J'ai vraiment eu peur.)
Cependant, dehors, Akira était entrain de se diriger à nouveau vers la maison. Baïkal n'était plus avec lui. Il passa une main dans ses cheveux en sifflant joyeusement. C'est alors qu'il aperçu trois personnes qu'il ne s'attendait pas à revoir de si tôt.
Les trois prétendus Détectives... pensa-t-il. Si je m'attendais à ça. Elle est encore en vie celle-là ? Il réfléchit durant une minute, avant de décider d'un plan d'action.
Je ne sais pas comment ils ont fait pour me retrouver, mais il est certain que c'est moi qu'ils cherchent. Hum, et si je les menais dans un piége ?
Le jeune homme à lunettes sorti un portable de sa poche et commença à écrire un texto. Il s'avança sans craindre que les trois Détective Boys (qu'il avait vu sans être vu jusqu'à là) ne le remarquent. Il pris soin de ne pas regarder dans leur direction, afin de les laisser penser qu'il ne savait pas qu'ils étaient là. Son Texto envoyé, il ne pu s'empêcher de ricaner intérieurement en constatant la réaction des trois autres adolescents. Bien, ils savent que j'ai capturé Haibara. C'est pour ça qu'ils préfèrent la filature à la confrontation.
Il passa sans s'arrêter devant la maison, suivi par Genta, Ayumi et Mitsuhiko.
