Chapitre 16 : Trouvés.
Shuichi se releva lentement, tendant l'oreille pour vérifier si le bruit de sa chute n'avait pas réveillé le grand. Après quelques instants, il poussa un soupir de soulagement, et se demanda ce qu'il y avait autour de lui. Cette partie du sous-sol n'avait visiblement pas de fenêtre, et il ne voyait quasiment rien. Se rappelant des histoires que lui avait raconté Ayumi, il sortit de sa poche une montre. Cela lui pris un petit moment pour comprendre comment faire, mais il parvint à allumer la fonction lampe torche.
Balayant le faisceau autour de lui, il sourit en voyant la poignée d'une porte devant lui.
Ca doit être là. Pensa-t-il. Il leva sa main libre pour actionner la poignée. Rien ne se passa, la porte ne s'ouvrit pas. Ne comprenant pas, il l'actionna de nouveau plusieurs fois. Puis il comprit. Suis bête ! C'est fermé à clé, évidemment.
Il parcourut de nouveau la pièce avec sa lampe torche. Si seulement les clés pouvaient y être. Il n'avait vraiment pas envie de faire un aller retour en haut pour les chercher... Surtout s'ils étaient à côté du géant...
Un bruit vint perturber son sommeil. Shiho ouvrit les yeux. Elle grogna légèrement en se rendant compte qu'elle avait un début de mal de tête. Quel était ce bruit qu'elle avait entendu ?
Ah, il recommençait. Shiho fut surprise de voir la poignée de la porte s'activer. Quelqu'un essayait d'entrer ? Baïkal était revenu ? Non, ce n'était pas Baïkal. Il saurait que la porte était fermée à clé. Mais alors qui ?
Silence. La personne de l'autre côté avait compris que la porte était fermée à clé. Kudo aurait compris du premier coup que la porte était fermée à double tour, ça ne pouvait pas être lui. Un des complices d'Akira peut-être ? A moins que Shuichi n'ait passé son message à quelqu'un d'autre...
Réfléchir ainsi ne l'aidait pas à oublier son mal de tête... Shiho inspira un grand coup. Elle crut alors entendre une voix de l'autre côté de la porte. Une voix aigue ? Akira aurait une femme parmi ses acolytes ? A moins que ce ne soit Ayumi ? Non, ce n'était pas la voix d'Ayumi, elle l'aurait reconnue. Le bruit d'une clé introduite dans la serrure lui promit une prochaine explication. La clé tourna. La poignée fut tirée, et la porte s'ouvrit.
La lumière d'une lampe torche l'éblouit avant qu'elle ne puisse voir la personne qui entrait, mais la voix qui l'accompagnait était suffisante pour qu'elle l'identifie.
« La vieille Tantine ! »
C'était Shuichi... Shiho grommela. « J'ai vraiment pas de chance avec les Shuichis... »
« Shuichi, qu'est-ce que tu fais ici ?! » Lui demanda-t-elle, d'un air fâché.
« Shhhht ! Faut pas réveiller le grand type... » La réprimanda-t-il.
« Hein ? » Fit Shiho, surprise.
Shuichi sorti de sa poche un couteau suisse et le montra à la jeune femme. « Un cadeau de papa. » dit-il en souriant. Il ouvrit la lame et trancha plus ou moins habilement les cordes à ses pieds. Elle le laissa libérer son bras gauche avant de lui reposer sa question.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'as pas passé mon message à Kudo ? »
Shuichi pris un air coupable en avouant... « Je l'ai passé à Ayumi et aux deux autres. D'ailleurs je pensai qu'ils seraient arrivés ici avant moi.»
Shiho pris note qu'une aspirine serait une excellente idée.
« Je pensais qu'à son âge Ayumi saurait prendre des décisions plus prudentes... » Marmonna-t-elle.
« Allez vite, faut qu'on sorte d'ici avant que les méchants types ne reviennent... » Fit Shuichi en lui tirant le manche gauche. « Surtout le type à la mine de gorille... Il est encore plus terrifiant de jour ! »
« Hein, Shuichi, tu l'as déjà vu ce type ? » Shiho était à nouveau surprise, et surtout inquiète.
« Bah oui, c'est le gars qui était avec le type qui a tiré sur Ayumi... Allez vite ! »
Voilà ce qui compliquait les choses. Rassurée de voir que Shuichi avançait avec prudence, elle jeta un coup d'œil rapide autour d'elle. Shuichi a bien dit que le grand type était entrain de dormir, non ? Elle ramassa plus ou moins maladroitement un rouleau de corde. Elle avait un sourire nerveux sur le visage. Elle suivit silencieusement Shuichi vers le haut des escaliers...
« C'est ici professeur ? » demanda Ran, en voyant la maison qu'indiquait le professeur.
« Oui. » répondit-il. Shinichi eut un sourire en voyant le nom sur la plaque devant la maison. 'Kato' eh ben, j'ai vu juste.
« Professeur, Ran, restez dans la voiture je vais aller voir. » Fit Shinichi, en ouvrant sa portière.
« Ah, Shinichi, regarde. » Ran pointait du doigt vers le portail. Elle avait un air surpris mais rassurée. Shinichi y dirigea son regard.
On pouvait y voir Shuichi suivit de Miyano. Tout deux semblèrent surpris de voir la voiture du professeur, avec Shinichi à coté.
« Shiho ! Qu'est-il arrivé à ton bras ? » Demanda la professeur en voyant le manche ensanglanté de son haut. Sur le visage de Shuichi on pouvait lire la même question, mais il restait silencieux. Shinichi nota que la jeune femme maintenait sa main gauche sur la blessure.
« Ca va, je me suis juste pris un mauvais coup. » Mentit-elle. Elle ne sentait presque plus ses doigts.
« Rahlala, ça se voit que ça ne va pas ! Allez, on t'emmène à l'hôpital pour soigner ça Shiho... »
« Ah, Mouri... » Shiho était visiblement surprise de voir que Ran aussi était venue.
Ran sortit de la coccinelle et força Shiho à rentrer dedans. « Combien de fois devrai-je te dire que tu peut m'appeler Ran... Décidément. » Elle se sourirent mutuellement, laissant Shinichi penser, pour une fois, une chose purement masculine : Je ne comprendrais jamais les femmes.
« Bon, et qu'est-ce qu'on fait pour les trois autres ? Ils sont allés par où professeur ? » Fit il.
« Ils sont à environ 200 mètres devant nous. Je me demande vraiment ce qu'ils y font. » Le professeur bidouillait nerveusement avec le radar.
« Et si j'allais voir ? » demanda Ran, surprenant l'assemblée.
« Comment ça ? »
« Quelqu'un doit bien conduire Shiho à l'hôpital, et vu qu'on a retrouvé Shuichi, je peux lui emprunter la paire de lunettes radars... »
« Mais Ran, c'est dangereux tu sais ! Ces types sont armés. Et d'ailleurs, dés que le moment s'y prêtera, Shuichi va m'entendre. » Fit Shinichi, en regardant le garçon concerné. Ce dernier pris un air coupable et, heureux d'avoir trouvé une idée, s'excusa en disant qu'il avait oublié de récupérer la dite paire de lunettes dans le jardin.
« Je sais, Shinichi, mais primo, si quelqu'un ne va pas voir, qui sait ce qu'il peut leur arriver, et deusio, je te garderai informé via mon téléphone mobile. Si jamais quelque chose de grave arrive, il sera toujours temps d'appeler le commissaire. » Elle le fixa de son regard déterminé et têtu. Shinichi ne savait que penser. Elle avait raison, mais ne voulait pas la laisser aller seule au devant du danger. Il y serait bien allé lui-même mais Ran n'avait pas le permis, et ni Shiho ni le professeur ne pouvaient conduire.
« Trois... »
Shinichi, Ran et le professeur regardèrent celle qui venait de parler.
« Je pense que si jamais les Détective Boys sont face à nos lascars, ils ne seront que trois. Le quatrième et ligoté sur un sofa dans la maison. » Expliqua Shiho avec un sourire. « Et je pense que ça n'en laisse que deux avec des armes à feux. Je pense que Mou- Ran peut le faire. Je ne pense pas qu'elle fasse la même erreur que moi.» Fit elle embarrassée.
« Merci Shiho ! » Fit Ran.
« Mais tu ne dois rien entreprendre de dangereux sans me le dire... » Rajouta Shinichi, l'air inquiet. Sa petite amie lui sourit, le serra dans ses bras avant de rajouter un « Promis ! » aux accents de sincérité.
Shuichi revint avec son sac à dos et le skate-board, avant de passer les lunettes à Ran. Il était bien silencieux.
Shinichi conduisit la voiture et déposa Ran à 50 mètres du signal, avant de conduire la coccinelle vers l'hôpital le plus proche. Sois prudente Ran.
Shuichi se releva lentement, tendant l'oreille pour vérifier si le bruit de sa chute n'avait pas réveillé le grand. Après quelques instants, il poussa un soupir de soulagement, et se demanda ce qu'il y avait autour de lui. Cette partie du sous-sol n'avait visiblement pas de fenêtre, et il ne voyait quasiment rien. Se rappelant des histoires que lui avait raconté Ayumi, il sortit de sa poche une montre. Cela lui pris un petit moment pour comprendre comment faire, mais il parvint à allumer la fonction lampe torche.
Balayant le faisceau autour de lui, il sourit en voyant la poignée d'une porte devant lui.
Ca doit être là. Pensa-t-il. Il leva sa main libre pour actionner la poignée. Rien ne se passa, la porte ne s'ouvrit pas. Ne comprenant pas, il l'actionna de nouveau plusieurs fois. Puis il comprit. Suis bête ! C'est fermé à clé, évidemment.
Il parcourut de nouveau la pièce avec sa lampe torche. Si seulement les clés pouvaient y être. Il n'avait vraiment pas envie de faire un aller retour en haut pour les chercher... Surtout s'ils étaient à côté du géant...
Un bruit vint perturber son sommeil. Shiho ouvrit les yeux. Elle grogna légèrement en se rendant compte qu'elle avait un début de mal de tête. Quel était ce bruit qu'elle avait entendu ?
Ah, il recommençait. Shiho fut surprise de voir la poignée de la porte s'activer. Quelqu'un essayait d'entrer ? Baïkal était revenu ? Non, ce n'était pas Baïkal. Il saurait que la porte était fermée à clé. Mais alors qui ?
Silence. La personne de l'autre côté avait compris que la porte était fermée à clé. Kudo aurait compris du premier coup que la porte était fermée à double tour, ça ne pouvait pas être lui. Un des complices d'Akira peut-être ? A moins que Shuichi n'ait passé son message à quelqu'un d'autre...
Réfléchir ainsi ne l'aidait pas à oublier son mal de tête... Shiho inspira un grand coup. Elle crut alors entendre une voix de l'autre côté de la porte. Une voix aigue ? Akira aurait une femme parmi ses acolytes ? A moins que ce ne soit Ayumi ? Non, ce n'était pas la voix d'Ayumi, elle l'aurait reconnue. Le bruit d'une clé introduite dans la serrure lui promit une prochaine explication. La clé tourna. La poignée fut tirée, et la porte s'ouvrit.
La lumière d'une lampe torche l'éblouit avant qu'elle ne puisse voir la personne qui entrait, mais la voix qui l'accompagnait était suffisante pour qu'elle l'identifie.
« La vieille Tantine ! »
C'était Shuichi... Shiho grommela. « J'ai vraiment pas de chance avec les Shuichis... »
« Shuichi, qu'est-ce que tu fais ici ?! » Lui demanda-t-elle, d'un air fâché.
« Shhhht ! Faut pas réveiller le grand type... » La réprimanda-t-il.
« Hein ? » Fit Shiho, surprise.
Shuichi sorti de sa poche un couteau suisse et le montra à la jeune femme. « Un cadeau de papa. » dit-il en souriant. Il ouvrit la lame et trancha plus ou moins habilement les cordes à ses pieds. Elle le laissa libérer son bras gauche avant de lui reposer sa question.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'as pas passé mon message à Kudo ? »
Shuichi pris un air coupable en avouant... « Je l'ai passé à Ayumi et aux deux autres. D'ailleurs je pensai qu'ils seraient arrivés ici avant moi.»
Shiho pris note qu'une aspirine serait une excellente idée.
« Je pensais qu'à son âge Ayumi saurait prendre des décisions plus prudentes... » Marmonna-t-elle.
« Allez vite, faut qu'on sorte d'ici avant que les méchants types ne reviennent... » Fit Shuichi en lui tirant le manche gauche. « Surtout le type à la mine de gorille... Il est encore plus terrifiant de jour ! »
« Hein, Shuichi, tu l'as déjà vu ce type ? » Shiho était à nouveau surprise, et surtout inquiète.
« Bah oui, c'est le gars qui était avec le type qui a tiré sur Ayumi... Allez vite ! »
Voilà ce qui compliquait les choses. Rassurée de voir que Shuichi avançait avec prudence, elle jeta un coup d'œil rapide autour d'elle. Shuichi a bien dit que le grand type était entrain de dormir, non ? Elle ramassa plus ou moins maladroitement un rouleau de corde. Elle avait un sourire nerveux sur le visage. Elle suivit silencieusement Shuichi vers le haut des escaliers...
« C'est ici professeur ? » demanda Ran, en voyant la maison qu'indiquait le professeur.
« Oui. » répondit-il. Shinichi eut un sourire en voyant le nom sur la plaque devant la maison. 'Kato' eh ben, j'ai vu juste.
« Professeur, Ran, restez dans la voiture je vais aller voir. » Fit Shinichi, en ouvrant sa portière.
« Ah, Shinichi, regarde. » Ran pointait du doigt vers le portail. Elle avait un air surpris mais rassurée. Shinichi y dirigea son regard.
On pouvait y voir Shuichi suivit de Miyano. Tout deux semblèrent surpris de voir la voiture du professeur, avec Shinichi à coté.
« Shiho ! Qu'est-il arrivé à ton bras ? » Demanda la professeur en voyant le manche ensanglanté de son haut. Sur le visage de Shuichi on pouvait lire la même question, mais il restait silencieux. Shinichi nota que la jeune femme maintenait sa main gauche sur la blessure.
« Ca va, je me suis juste pris un mauvais coup. » Mentit-elle. Elle ne sentait presque plus ses doigts.
« Rahlala, ça se voit que ça ne va pas ! Allez, on t'emmène à l'hôpital pour soigner ça Shiho... »
« Ah, Mouri... » Shiho était visiblement surprise de voir que Ran aussi était venue.
Ran sortit de la coccinelle et força Shiho à rentrer dedans. « Combien de fois devrai-je te dire que tu peut m'appeler Ran... Décidément. » Elle se sourirent mutuellement, laissant Shinichi penser, pour une fois, une chose purement masculine : Je ne comprendrais jamais les femmes.
« Bon, et qu'est-ce qu'on fait pour les trois autres ? Ils sont allés par où professeur ? » Fit il.
« Ils sont à environ 200 mètres devant nous. Je me demande vraiment ce qu'ils y font. » Le professeur bidouillait nerveusement avec le radar.
« Et si j'allais voir ? » demanda Ran, surprenant l'assemblée.
« Comment ça ? »
« Quelqu'un doit bien conduire Shiho à l'hôpital, et vu qu'on a retrouvé Shuichi, je peux lui emprunter la paire de lunettes radars... »
« Mais Ran, c'est dangereux tu sais ! Ces types sont armés. Et d'ailleurs, dés que le moment s'y prêtera, Shuichi va m'entendre. » Fit Shinichi, en regardant le garçon concerné. Ce dernier pris un air coupable et, heureux d'avoir trouvé une idée, s'excusa en disant qu'il avait oublié de récupérer la dite paire de lunettes dans le jardin.
« Je sais, Shinichi, mais primo, si quelqu'un ne va pas voir, qui sait ce qu'il peut leur arriver, et deusio, je te garderai informé via mon téléphone mobile. Si jamais quelque chose de grave arrive, il sera toujours temps d'appeler le commissaire. » Elle le fixa de son regard déterminé et têtu. Shinichi ne savait que penser. Elle avait raison, mais ne voulait pas la laisser aller seule au devant du danger. Il y serait bien allé lui-même mais Ran n'avait pas le permis, et ni Shiho ni le professeur ne pouvaient conduire.
« Trois... »
Shinichi, Ran et le professeur regardèrent celle qui venait de parler.
« Je pense que si jamais les Détective Boys sont face à nos lascars, ils ne seront que trois. Le quatrième et ligoté sur un sofa dans la maison. » Expliqua Shiho avec un sourire. « Et je pense que ça n'en laisse que deux avec des armes à feux. Je pense que Mou- Ran peut le faire. Je ne pense pas qu'elle fasse la même erreur que moi.» Fit elle embarrassée.
« Merci Shiho ! » Fit Ran.
« Mais tu ne dois rien entreprendre de dangereux sans me le dire... » Rajouta Shinichi, l'air inquiet. Sa petite amie lui sourit, le serra dans ses bras avant de rajouter un « Promis ! » aux accents de sincérité.
Shuichi revint avec son sac à dos et le skate-board, avant de passer les lunettes à Ran. Il était bien silencieux.
Shinichi conduisit la voiture et déposa Ran à 50 mètres du signal, avant de conduire la coccinelle vers l'hôpital le plus proche. Sois prudente Ran.
