Chapitre 20: L'appel.
"Merci encore commissaire!" fit Shinichi en tassant la pile de papier que Maigret lui avait apporté et qu'il venait de lire rapidement. «Ces informations me sont d'une grande aide.»
Le policier secoua la tête d'un air confus. «Je ne comprends pas Shinichi. En quoi ces informations peuvent t'aider avec cette affaire?»
Derrière lui Shiho haussa des épaules, montrant son ignorance concernant la théorie du jeune détective. Shuichi lançait des regards nerveux vers la pile de papier, mourant visiblement d'envie de savoir ce qu'elle cachait. Le commissaire Shiratori, lui, se tenait prés de la fenêtre et semblait réfléchir sur l'affaire en question.
Tout les cinq étaient dans une pièce peu utilisée, mise à leur disposition par l'hôpital. Les murs de la salle demandaient à être repeints, mais la salle en elle-même était propre et les chaises pliantes et la petite table blanche suffisaient à leur entretien.
Le professeur Agasa, ayant déjà eu sa part d'interrogations le matin même, fut accompagné en voiture par un officier jusqu'à sa maison. Après que Shiho Miyano, au grand plaisir de Maigret, eu relaté sa mésaventure en grand détail, Shuichi donna, à son tour, un bref résumé de ce qu'il savait des faits s'étant déroulés à Aomori. Shiratori eu l'obligeance d'informer Shiho que sa voiture avait été récupérée par le département de police, et que, bien qu'elle ne puisse pas récupérer la dite voiture avant un moment pour la faire réparer, elle n'aurait au moins pas à se soucier qu'elle tombe dans les mains de la mafia ou de revendeurs de parties automobiles. Le «géant» avait aussi été arrêté sans incident, et il allait être interrogé dans les plus brefs délais.
Lorsque vint son tour de parler, Shinichi demanda simplement à voir les résultats de la recherche qu'il avait demandé au Commissaire. Maintenant, le commissaire Maigret, qui allait bientôt toucher la retraite, attendait avec impatience que Shinichi lui explique ce qu'il avait compris. «Allons Commissaire... Pas d'impatience. Je pense que notre petit aventurier...» Kudo jeta un clin d'œil vers le jeune garçon à sa gauche. «A eu assez d'aventures pour aujourd'hui.» Le visage de Shuichi exprima clairement et rapidement son mécontentement à l'idée qu'on puisse le priver de voir la résolution de l'affaire. Cependant, son air malheureux fut vite remplacé par de la joie à la phrase qui suivit.
«Serait-ce possible qu'on aille rendre visite à ses parents avant de discuter de la suite?» Un sourire s'afficha sur le visage de Shiratori, et le commissaire Maigret ne pu s'empêcher de rire joyeusement.
«Ah oui, en effet, ce serait une très bonne idée, je vais en profiter pour leur passer un petit coucou je pense. D'accord petit Shu?» Le petit Shu rougit un peu à ce surnom mais n'avait rien de désobligeant à répondre au moustachu. D'un commun accord, les hommes se levérent et se dirigérent vers la porte. Miyano, curieuse de voir les parents du «petit monstre» suivit. Shiho était perplexe de voir la familiarité avec laquelle le jeune Shuichi et le commissaire Maigret semblaient s'entendre. Le commissaire Shiratori aussi n'avait rien eu à dire sur la présence du petit garçon lors de leur conversation. Et la manière avec laquelle ils prirent tout les deux la proposition de Shinichi l'intriguait aussi. Voyant que le commissaire Maigret, qui semblait savoir où les mener, ne se dirigeait pas vers la sortie, Shiho pensa à la possibilité que les parents de Shuichi fassent partie du personnel de l'hôpital. Certes, cela expliquerait que le policier les connaisse, mais ça n'expliquait pas son attitude envers l'enfant. Comme pour contredire sa théorie, le commissaire s'était dirigé vers une infirmière en demandant si les patients de la chambre 202 s'y trouvaient toujours.
Peut-être qu'il a eu affaire au parents de Shuichi dans une affaire d'agression? se demanda Miyano, en voyant que l'infirmière répondait par l'affirmative. Un peu agacée, elle jeta un regard au jeune homme qui se trouvait à sa gauche. Shinichi Kudo était tout sourire, et semblait avoir oublié l'affaire avec Yamada, du moins pour l'instant présent. Elle se secoua la tête. Elle en était sure... Il savait qui étaient les parents de Shuichi. Elle tenta de lui demander mais Shinichi se contenta d'avoir les yeux scintillants de rire et de dévier ses réponses.
Une fois arrivés à la chambre 202, les deux policiers demandèrent à Shinichi et Miyano d'attendre dans le couloir pendant quelques instants. Shuichi rentra avec eux, et, après quelques instants, Shiho pût entendre des voix s'exclamer joyeusement de l'autre coté du mur. Quelques minutes plus tard, l'inspecteur Maigret revint dans le couloir, et leur pria de rentrer, les parents de Shuichi voulant leur parler.
Shiho Miyano était surprise. Shiho Miyano se disait bien qu'elle avait déjà vu l'air incertain de Shuichi quelque part, mais si elle avait pu deviner qu'il ressemblait autant à son père. Devant elle se tenait la chambre 202. A sa droite, l'inspecteur Shiratori avait pris un siége, à coté de lui se tenait le commissaire Maigret. A la gauche de Shiho se tenaient deux lits occupés, dont l'un par une femme qui était occupée à tenir son fils, Shuichi, dans ses bras. L'homme occupant l'autre lit souriait, et lança un bienvenue à l'adresse de Shinichi et d'elle-même.
«Inspecteur Takagi! Comment vont vos blessures?" demanda Kudo, tout en s'asseyant sur un siége à sa portée. «Ça va beaucoup mieux... Miwako commence à avoir du mal à tenir sur place, ce qui est bon signe.» Répondit-il, en souriant. Retrouvant son calme, Shiho décida de participer aussi à la conversation. «J'ignorai que vous étiez hospitalisés... Ce n'est rien de grave j'espère?» Elle remarqua que tout les deux, Miwako née Sato et Wataru Takagi montraient des traces de brûlures et de coupures.
Relâchant son fils, ce fut Miwako qui répondit.
«Un sale affaire de micro terrorisme. Avez vous lu les journaux concernant la série d'explosions d'origine criminelle dans différents quartiers de Tokyo, qui a débuté y'a un peu plus d'une semaine?» Shinichi acquiesça de la tête. Shiho, ayant été en visite chez des collègues en dehors de Tokyo, n'avait par contre pas encore eu le temps de lire le dernier journal sur ce sujet.
«Eh bien,» continua Sato. «On n'a pas eu de chance, et on s'est retrouvé par hasard sur les lieux de la deuxième explosion.» «Mais vous avez quand même fait un excellent boulot...» Dit alors Shiratori, avec un sourire un peu sarcastique à l'intention de Takagi. «Puisque vous êtes parvenus à comprendre qui était le criminel avec le peu d'indices qu'on vous a rapporté.» «C'est vrai?» s'exclama Shuichi. Son père eut un rire embarrassé.
«Effectivement, j'ai été agréablement surpris de le lire dans le journal ce matin.» ajouta Shinichi. «Et si j'avais su plus tôt pour vos blessures, je serai venu vous rendre visite.» «Le commissaire m'a appris qu'Ayumi, à qui on avait confié Shuichi pendant notre convalescence, a eu des ennuis. Vous pouvez nous éclairer sur l'affaireen question?» Demanda Takagi, un air sérieux sur le visage.
«Bien sur...» Répondit Shinichi. "Mais avant j'aimerai vous demander un chose..." Il donna la pile de papier que le commissaire lui avait ramené. «Il me semble que vous connaissiez celui qui a rédigé la majorité de ce rapport.» Takagi parcourut rapidement la première page. Un brin de tristesse fut traduit par l'inclinaison de ses sourcils. «Ah oui, en effet.» Cependant, avant qu'ils ne puissent développer, le portable de Shinichi se mit à sonner.
Embarrassé, les portables était censés être éteints dans cette partie de l'hôpital, le sang de Shinichi ne fit qu'un tour lorsqu'il vit quel numéro était affiché. Avec un air semi paniqué, semi inquiet, il appuya sur le bouton d'appel.
"Ran?!"
Tout les cinq étaient dans une pièce peu utilisée, mise à leur disposition par l'hôpital. Les murs de la salle demandaient à être repeints, mais la salle en elle-même était propre et les chaises pliantes et la petite table blanche suffisaient à leur entretien.
Le professeur Agasa, ayant déjà eu sa part d'interrogations le matin même, fut accompagné en voiture par un officier jusqu'à sa maison. Après que Shiho Miyano, au grand plaisir de Maigret, eu relaté sa mésaventure en grand détail, Shuichi donna, à son tour, un bref résumé de ce qu'il savait des faits s'étant déroulés à Aomori. Shiratori eu l'obligeance d'informer Shiho que sa voiture avait été récupérée par le département de police, et que, bien qu'elle ne puisse pas récupérer la dite voiture avant un moment pour la faire réparer, elle n'aurait au moins pas à se soucier qu'elle tombe dans les mains de la mafia ou de revendeurs de parties automobiles. Le «géant» avait aussi été arrêté sans incident, et il allait être interrogé dans les plus brefs délais.
Lorsque vint son tour de parler, Shinichi demanda simplement à voir les résultats de la recherche qu'il avait demandé au Commissaire. Maintenant, le commissaire Maigret, qui allait bientôt toucher la retraite, attendait avec impatience que Shinichi lui explique ce qu'il avait compris. «Allons Commissaire... Pas d'impatience. Je pense que notre petit aventurier...» Kudo jeta un clin d'œil vers le jeune garçon à sa gauche. «A eu assez d'aventures pour aujourd'hui.» Le visage de Shuichi exprima clairement et rapidement son mécontentement à l'idée qu'on puisse le priver de voir la résolution de l'affaire. Cependant, son air malheureux fut vite remplacé par de la joie à la phrase qui suivit.
«Serait-ce possible qu'on aille rendre visite à ses parents avant de discuter de la suite?» Un sourire s'afficha sur le visage de Shiratori, et le commissaire Maigret ne pu s'empêcher de rire joyeusement.
«Ah oui, en effet, ce serait une très bonne idée, je vais en profiter pour leur passer un petit coucou je pense. D'accord petit Shu?» Le petit Shu rougit un peu à ce surnom mais n'avait rien de désobligeant à répondre au moustachu. D'un commun accord, les hommes se levérent et se dirigérent vers la porte. Miyano, curieuse de voir les parents du «petit monstre» suivit. Shiho était perplexe de voir la familiarité avec laquelle le jeune Shuichi et le commissaire Maigret semblaient s'entendre. Le commissaire Shiratori aussi n'avait rien eu à dire sur la présence du petit garçon lors de leur conversation. Et la manière avec laquelle ils prirent tout les deux la proposition de Shinichi l'intriguait aussi. Voyant que le commissaire Maigret, qui semblait savoir où les mener, ne se dirigeait pas vers la sortie, Shiho pensa à la possibilité que les parents de Shuichi fassent partie du personnel de l'hôpital. Certes, cela expliquerait que le policier les connaisse, mais ça n'expliquait pas son attitude envers l'enfant. Comme pour contredire sa théorie, le commissaire s'était dirigé vers une infirmière en demandant si les patients de la chambre 202 s'y trouvaient toujours.
Peut-être qu'il a eu affaire au parents de Shuichi dans une affaire d'agression? se demanda Miyano, en voyant que l'infirmière répondait par l'affirmative. Un peu agacée, elle jeta un regard au jeune homme qui se trouvait à sa gauche. Shinichi Kudo était tout sourire, et semblait avoir oublié l'affaire avec Yamada, du moins pour l'instant présent. Elle se secoua la tête. Elle en était sure... Il savait qui étaient les parents de Shuichi. Elle tenta de lui demander mais Shinichi se contenta d'avoir les yeux scintillants de rire et de dévier ses réponses.
Une fois arrivés à la chambre 202, les deux policiers demandèrent à Shinichi et Miyano d'attendre dans le couloir pendant quelques instants. Shuichi rentra avec eux, et, après quelques instants, Shiho pût entendre des voix s'exclamer joyeusement de l'autre coté du mur. Quelques minutes plus tard, l'inspecteur Maigret revint dans le couloir, et leur pria de rentrer, les parents de Shuichi voulant leur parler.
Shiho Miyano était surprise. Shiho Miyano se disait bien qu'elle avait déjà vu l'air incertain de Shuichi quelque part, mais si elle avait pu deviner qu'il ressemblait autant à son père. Devant elle se tenait la chambre 202. A sa droite, l'inspecteur Shiratori avait pris un siége, à coté de lui se tenait le commissaire Maigret. A la gauche de Shiho se tenaient deux lits occupés, dont l'un par une femme qui était occupée à tenir son fils, Shuichi, dans ses bras. L'homme occupant l'autre lit souriait, et lança un bienvenue à l'adresse de Shinichi et d'elle-même.
«Inspecteur Takagi! Comment vont vos blessures?" demanda Kudo, tout en s'asseyant sur un siége à sa portée. «Ça va beaucoup mieux... Miwako commence à avoir du mal à tenir sur place, ce qui est bon signe.» Répondit-il, en souriant. Retrouvant son calme, Shiho décida de participer aussi à la conversation. «J'ignorai que vous étiez hospitalisés... Ce n'est rien de grave j'espère?» Elle remarqua que tout les deux, Miwako née Sato et Wataru Takagi montraient des traces de brûlures et de coupures.
Relâchant son fils, ce fut Miwako qui répondit.
«Un sale affaire de micro terrorisme. Avez vous lu les journaux concernant la série d'explosions d'origine criminelle dans différents quartiers de Tokyo, qui a débuté y'a un peu plus d'une semaine?» Shinichi acquiesça de la tête. Shiho, ayant été en visite chez des collègues en dehors de Tokyo, n'avait par contre pas encore eu le temps de lire le dernier journal sur ce sujet.
«Eh bien,» continua Sato. «On n'a pas eu de chance, et on s'est retrouvé par hasard sur les lieux de la deuxième explosion.» «Mais vous avez quand même fait un excellent boulot...» Dit alors Shiratori, avec un sourire un peu sarcastique à l'intention de Takagi. «Puisque vous êtes parvenus à comprendre qui était le criminel avec le peu d'indices qu'on vous a rapporté.» «C'est vrai?» s'exclama Shuichi. Son père eut un rire embarrassé.
«Effectivement, j'ai été agréablement surpris de le lire dans le journal ce matin.» ajouta Shinichi. «Et si j'avais su plus tôt pour vos blessures, je serai venu vous rendre visite.» «Le commissaire m'a appris qu'Ayumi, à qui on avait confié Shuichi pendant notre convalescence, a eu des ennuis. Vous pouvez nous éclairer sur l'affaireen question?» Demanda Takagi, un air sérieux sur le visage.
«Bien sur...» Répondit Shinichi. "Mais avant j'aimerai vous demander un chose..." Il donna la pile de papier que le commissaire lui avait ramené. «Il me semble que vous connaissiez celui qui a rédigé la majorité de ce rapport.» Takagi parcourut rapidement la première page. Un brin de tristesse fut traduit par l'inclinaison de ses sourcils. «Ah oui, en effet.» Cependant, avant qu'ils ne puissent développer, le portable de Shinichi se mit à sonner.
Embarrassé, les portables était censés être éteints dans cette partie de l'hôpital, le sang de Shinichi ne fit qu'un tour lorsqu'il vit quel numéro était affiché. Avec un air semi paniqué, semi inquiet, il appuya sur le bouton d'appel.
"Ran?!"
