Chapitre 21: ça se complique.
Après l'appel qu'avait reçu notre cible, les choses semblèrent se précipiter. Nous entendîmes le bruit de caisses sur notre droite, puis à peine quelques secondes après sur notre gauche. Et comme pour nous effrayer, la voix de l'autre homme se fit entendre derrière nous. Comment cela se fait-il? Il ne devrait y avoir que deux individus ici à part nous... L'individu au téléphone était peut-être arrivésans qu'on ne le sache? Mais si les deux premiers s'étaient séparés... Ils auraient plus de chance de nous repérer... Et cela nous embêterait, peut-être même plus qu'eux.
Après quelques moments d'hésitation, nous nous concertâmes en échangeant quelques mots à voix (très) basse, avant de nous séparer. Si jamais ils trouvait l'un d'entre nous, ils allait probablement tenter de lui faire du mal, alors vaudrait mieux que l'on se sépare afin de, primo, ne pas perdre notre cible de vue (ou plutôt de portée d'oreille), et deusio, au cas où l'un de nous se ferait prendre, il fallait que l'un d'entre nous puisse s'échapper et chercher de l'aide.
En espérant qu'il ne le tue pas... Mauvais Cerveau!! Pensai-je. Je n'ai pas besoin de pessimisme en ce moment. Cependant mon cerveau était soutenu par un mauvais pressentiment au fond de ma gorge, et, tout en allant vers où le bruit de caisses était venu sur ma droite, je serrai d'une main moite la carte Joker qui se trouvait dans ma poche.
Akira gloussait intérieurement. Non seulement ces trois idiots s'était séparés, mais ils s'étaient séparés de manière à ce que lui et ses complices n'ait pas trop à bouger afin de ferrer les proies qu'ils s'étaient attribués. Sortant son pistolet (acheté au marché noir) de sa poche, il grimaça un sourire en voyant venir vers lui sa proie désignée. Il leva la main gauche, prêt à donner le signal une fois que les trois pseudos Detective Boys seraient à portée décente de Baïkal, lui-même et de son autre compagnon. Chaque chasseur avait été déterminé selon la stature de la potentielle proie, afin que cela ne soit pas trop difficile de maîtriser les adolescents. A cette pensée, il entendit un petit rire ironique venu de quelque part au fond de sa conscience. «Toi aussi tu n'est qu'un adolescent, tout comme eux... Si les circonstances avaient été différentes, vous auriez peut-être même pu être camarades de classe...» La ferme. Répondit-il à sa conscience. Les circonstances sont ce qu'elles sont, et penser «et si» n'y changera rien. Il sera la mâchoire en se remémorant la cause de tout ses ennuis. Je ne reculerai pas! A cet instant précis, les trois cibles étaient en place. Il abattit la main gauche, conformément au signal préétabli. Sa dernière pensée fit écho dans sa tête.
Je ne reculerai pas...! D'un click audible, le sous-sol du parking fut soudain inondé de lumière. Je laissai échapper un petit cri de surprise, tout en me couvrant les yeux. J'entendis vaguement le bruit de bois se brisant sur un objet sourd, suivi d'un cri de Genta. Un Piège!
Je te l'avais dit... Ignorant mes pensées auto dérisoires, je me rendis compte que quelqu'un se trouvait derrière moi... Bien trop proche derrière moi. Retirant mon bras droit de devant mes yeux, je me retournai pour donner un coup de pied à mon attaquant. Intérieurement je bénis le jour où j'ai réussi à convaincre Ran de m'apprendre quelques prises de Karaté. Cependant je ne me faisais pas d'illusion quant à mes prouesses dans ce sport. Ran était peut-être championne régionale à un moment, mais moi, je n'étais qu'une débutante, et mon assaillant, lui, était probablement un homme fort, habitué à se battre dans des combats de rue. Tu ne te fais pas un peu des films là? Non je suis réaliste.
Mon pied entra en contact, comme je l'avais vaguement prévu, avec un bras, et non une côte. Son air surpris m'appris qu'il ne s'attendait pas à ce que je lui pose problème. Je profitai de ce court laps de temps pour sortir mon Joker et l'utiliser.
«Pscht!!!» L'aiguille hypodermique de la montre à projectile alla s'enfoncer dans son front. En quelques secondes à peine la drogue fit son effet. Béni soit le dieu qui me donna l'idée de prendre le gadget avec moi avant de partir avec Genta et Mitsuhiko de chez le professeur... et qui ne m'avait pas mis face au faux «Yamada». J'ignorai si j'aurai pu tirer le projectile sur lui.
En parlant du loup, je le vis sur ma gauche... face à Mitsuhiko. Mon cœur se crispa. J'étais trop loin pour lui venir en aide. Il semblait que Mitsuhiko avait réussi à éviter de se prendre un couvercle de caisse, mais il n'avait pas l'avantage d'un joker. «Yamada» pointait son revolver entre ses deux yeux.
L'air ébahi et choqué de Mitsuhiko me surpris cependant. Je m'attendais à ce qu'il montre au moins du ressentiment envers celui qui avait tiré sur le professeur, et kidnappé Shiho. Cependant, il avait cet air ahuri, avec une pointe d'incompréhension dans les yeux.
«Co....?!» 'Yamada' l'assomma avant qu'il ne puisse entamer réellement sa phrase. Il tomba lourdement sur le sol, aux pieds de son attaquant. Celui-ci tourna son regard et son arme sur moi.
Paniquée, je jetai un œil autour de moi. J'aperçu la masse inconsciente de Genta, sur le sol, quelque part derrière moi. Une ombre vaguement familière ramassait des bouts de bois, restes d'un couvercle qui avait probablement assommé Genta. Cependant, il suffit d'une phrase de sa part, pour recadrer mon attention sur le faux «Yamada».
«Et bien, à ce que je vois tu es encore très en forme mademoiselle Yoshida Ayumi!»
En espérant qu'il ne le tue pas... Mauvais Cerveau!! Pensai-je. Je n'ai pas besoin de pessimisme en ce moment. Cependant mon cerveau était soutenu par un mauvais pressentiment au fond de ma gorge, et, tout en allant vers où le bruit de caisses était venu sur ma droite, je serrai d'une main moite la carte Joker qui se trouvait dans ma poche.
Akira gloussait intérieurement. Non seulement ces trois idiots s'était séparés, mais ils s'étaient séparés de manière à ce que lui et ses complices n'ait pas trop à bouger afin de ferrer les proies qu'ils s'étaient attribués. Sortant son pistolet (acheté au marché noir) de sa poche, il grimaça un sourire en voyant venir vers lui sa proie désignée. Il leva la main gauche, prêt à donner le signal une fois que les trois pseudos Detective Boys seraient à portée décente de Baïkal, lui-même et de son autre compagnon. Chaque chasseur avait été déterminé selon la stature de la potentielle proie, afin que cela ne soit pas trop difficile de maîtriser les adolescents. A cette pensée, il entendit un petit rire ironique venu de quelque part au fond de sa conscience. «Toi aussi tu n'est qu'un adolescent, tout comme eux... Si les circonstances avaient été différentes, vous auriez peut-être même pu être camarades de classe...» La ferme. Répondit-il à sa conscience. Les circonstances sont ce qu'elles sont, et penser «et si» n'y changera rien. Il sera la mâchoire en se remémorant la cause de tout ses ennuis. Je ne reculerai pas! A cet instant précis, les trois cibles étaient en place. Il abattit la main gauche, conformément au signal préétabli. Sa dernière pensée fit écho dans sa tête.
Je ne reculerai pas...! D'un click audible, le sous-sol du parking fut soudain inondé de lumière. Je laissai échapper un petit cri de surprise, tout en me couvrant les yeux. J'entendis vaguement le bruit de bois se brisant sur un objet sourd, suivi d'un cri de Genta. Un Piège!
Je te l'avais dit... Ignorant mes pensées auto dérisoires, je me rendis compte que quelqu'un se trouvait derrière moi... Bien trop proche derrière moi. Retirant mon bras droit de devant mes yeux, je me retournai pour donner un coup de pied à mon attaquant. Intérieurement je bénis le jour où j'ai réussi à convaincre Ran de m'apprendre quelques prises de Karaté. Cependant je ne me faisais pas d'illusion quant à mes prouesses dans ce sport. Ran était peut-être championne régionale à un moment, mais moi, je n'étais qu'une débutante, et mon assaillant, lui, était probablement un homme fort, habitué à se battre dans des combats de rue. Tu ne te fais pas un peu des films là? Non je suis réaliste.
Mon pied entra en contact, comme je l'avais vaguement prévu, avec un bras, et non une côte. Son air surpris m'appris qu'il ne s'attendait pas à ce que je lui pose problème. Je profitai de ce court laps de temps pour sortir mon Joker et l'utiliser.
«Pscht!!!» L'aiguille hypodermique de la montre à projectile alla s'enfoncer dans son front. En quelques secondes à peine la drogue fit son effet. Béni soit le dieu qui me donna l'idée de prendre le gadget avec moi avant de partir avec Genta et Mitsuhiko de chez le professeur... et qui ne m'avait pas mis face au faux «Yamada». J'ignorai si j'aurai pu tirer le projectile sur lui.
En parlant du loup, je le vis sur ma gauche... face à Mitsuhiko. Mon cœur se crispa. J'étais trop loin pour lui venir en aide. Il semblait que Mitsuhiko avait réussi à éviter de se prendre un couvercle de caisse, mais il n'avait pas l'avantage d'un joker. «Yamada» pointait son revolver entre ses deux yeux.
L'air ébahi et choqué de Mitsuhiko me surpris cependant. Je m'attendais à ce qu'il montre au moins du ressentiment envers celui qui avait tiré sur le professeur, et kidnappé Shiho. Cependant, il avait cet air ahuri, avec une pointe d'incompréhension dans les yeux.
«Co....?!» 'Yamada' l'assomma avant qu'il ne puisse entamer réellement sa phrase. Il tomba lourdement sur le sol, aux pieds de son attaquant. Celui-ci tourna son regard et son arme sur moi.
Paniquée, je jetai un œil autour de moi. J'aperçu la masse inconsciente de Genta, sur le sol, quelque part derrière moi. Une ombre vaguement familière ramassait des bouts de bois, restes d'un couvercle qui avait probablement assommé Genta. Cependant, il suffit d'une phrase de sa part, pour recadrer mon attention sur le faux «Yamada».
«Et bien, à ce que je vois tu es encore très en forme mademoiselle Yoshida Ayumi!»
