Harry Potter et la torche à la flamme verte
IX. Revivre« - Je penses que ce livre t'aideras, dit Lyra.
- Oui, bien sûr, dit Terry Boot.
Le jeune homme regarda Lyra. Ils étaient tous les deux à la bibliothèque. Harry dormait encore et personne savait que son deuil était fait. L'après-midi aurait lieu la première sortie à Prés au lard. Terry prit une inspiration et lâcha :
- Est-ce que tu voudrais m'accompagné à la sortie ?
Après cette question, le garçon prit une teinte plus qu'écarlate. Lyra devint vraiment embarrassée. Combien de garçons allait-elle rembarrer pour avoir la paix ? Elle dit, tout en tortillant ses doigts :
- C'est à dire que … En fait…
Elle lança un regard implorant à Hermione et à Ron qui faisaient leurs devoirs un peu plus loin. Malheureusement pour elle, ses deux amis étaient plongés dans leurs livres. Il fallait qu'elle se tire de là sans faire de mal au pauvre Serdaigle. Et là, elle était à cours d'excuses. Tout à coup, elle eut une idée. Elle saisit un livre sur l'étagère et …
BOOM !!!!!
Elle trébucha, entraînant dans sa chute toute un rayon de grimoires et autres vieux livres en tout genre. Par chance, Mrs Pince n'était pas là et ce boucan attira l'attention d'Hermione. La jeune fille se rendit du malaise de Lyra et jeta un coup d'œil au Serdaigle qui se tenait à côté d'elle (Lyra). Elle dit quelque chose à Ron et tous deux se levèrent et accoururent pour l'aider. Hermione rouspéta :
- Lyra, tu pourrais faire attention.
Elle ramassa le livre que Lyra avait pris, tandis que son amie remettait les autres sur un rayon.
- Heu… alors c'est d'accord pour cet après midi ? Demanda le Serdaigle.
Ron lança un coup d'œil à Lyra qui n'avait visiblement pas envie d'accepter. Puis le rouquin regarda Hermione. Elle aussi avait compris. Ils décidèrent tous deux d'aider leur amie.
- Cet après-midi… commença Lyra.
- Tu as dit que tu nous aiderais à acheter nos cadeaux, finit précipitamment Hermione. N'est-ce pas, Ron ?
- Oui, répondit-il.
- C'est vrai, affirma Lyra.
- Oh, tant pis, marmonna le garçon visiblement déçu avant de s'en aller.
Hermione attendit que le garçon soit au bout du couloir et elle donna une petite tape sur l'épaule de Lyra avant de lui dire:
- Tu vas en rejeter combien ?
- Eh ce n'est pas ma faute, dit Lyra. Terry est très gentil, mais il est …
- Il est ? Questionna Hermione.
- Je ne sais pas, avoua Lyra.
L'heure du déjeuner sonna mettant ainsi fin à la conversation. Les trois jeunes gens prirent leurs affaires, et Hermione prit par inadvertance le livre qu'elle avait ramassé. Ils se précipitèrent dans la Grande Salle.
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Harry était assis à la table des Gryffondors depuis une bonne heure. Il s'était promené dans Poudlard. Il était d'abord passé par la tour d'astronomie, puis par la volière, par le parc, pour enfin revenir s'assoire dans la Grande Salle. Il entendit des voix familières. Il se retourna et vit que Lyra, Hermione et Ron arriver. Il leur fit signe de venir et le quatuor déjeunèrent.
- Vos autorisations de sortie ? Grogna Rusard.
Le quatuor montra les autorisations et se rendirent à Près au Lard.
- Oh, non ! S'exclama Hermione.
- Quoi ? Demanda Lyra.
- Je n'ai pas fait le devoir de botanique, répondit-elle.
- Parce qu'il y en avait un ! Cria Ron.
- Hermione Granger oublier de faire un devoir, plaisanta Harry.
- Ce n'est pas drôle ! Il faut que je le fasse ! Dit Hermione.
- Et moi aussi ! À ce soir, vous deux.
Et sur ce Ron et Hermione coururent jusqu'au château. Harry se retourna vers Lyra et lui dit :
- Et bien je crois que l'on est plus que tout les deux.
- Tu crois bien, dit Lyra.
Et tout les deux éclatèrent de rire.
- Bon, on va où ? Questionna le jeune homme en tentant de reprendre sa respiration.
- Je ne sais pas, vu que je ne connais rien de ce village, répondit son amie.
- Oh oui, c'est vrai ! Se souvint-il. Alors que dirais tu de visiter Près au Lard ?
- J'accepte. »
Harry tendit son bras à la jeune fille qui s'y accrocha. Ils se dirigèrent vers la poste de Hibou express. Puis ensuite ils visitèrent différents magasins dont Zonko et Honeydukes. Au bout d'une heure, Lyra décida d'acheter ses cadeaux de Noël et elle entraîna Harry dans une boutique.
C'était une pièce circulaire, tapissée de divers dégradés de bleu et éclairée les douces lueurs de bougies rouges, oranges et jaunes. Ces bougies étaient posées sur des meubles qui étaient répartis à plusieurs endroits de la pièce. De grand chandeliers en argent était accroché au plafond bleu nuit constellé d'une multitude d'étoiles. Sur le sol turquoise, était posé un tapis rond bleu pastel. Sur ce grand tapis, il y avait cinq tables d'appoint en bois d'acajou recouvertes de napperons mauve. Dessus, on trouvait des bracelets, des colliers et d'autres bijoux, ainsi que des objets pour la magie.
Lyra s'approcha d'une table et commença à fouiller parmi les objets. Harry lui regardait un pendentif qui était posé à côté d'un petit écrin. Cet écrin ressemblait à une petite boîte, en forme d'ovale, faite d'or. Des rubis et des opales étaient incrustés. Sur le dessus de l'écrin, il y avait un creux en forme de cœur dans une émeraude. Le pendentif était une chaîne, en or aussi. Elle était ornée d'un petit cœur en saphir. Le jeune homme lut l'étiquette qui était accrochée juste au-dessus des objets : « Boîte à musique Elemantera »
Harry lança un regard à son amie. Lyra semblait absorbée par les bracelets de perles qui étaient installés quelque part plus loin. Il saisit le pendentif et la boîte à musique, puis se dirigea vers la caisse. La vendeuse lui dit :
- C'est un très bon choix. Le pendentif est la clé qui permet d'ouvrir la boîte. Placez le cœur dans le creux en émeraude, puis tournez vers la gauche.
Tout en disant cela, la jeune femme joignit le geste à la parole. La boîte s'ouvrit, laissant voir un magnifique spectacle. Au centre, des flammes rougeoyantes dansaient avec grâce et légèreté. Sur la gauche, des vagues azure semblaient tombaient sur le feu. Mais des sortes de barrières blanches empêchaient les vagues de s'écrouler et les rejeter en arrière. En-dessous de cette scène, le sol paraissait être de la terre sur laquelle de l'herbe verdoyante poussait. Le tout était accompagnée d'une musique douce et romantique.
Devant les yeux ébahi de Harry, la vendeuse lui expliqua :
- Les flammes rouges représentent le feu. Les vagues, l'eau. Les traits blancs, c'est l'air. Et l'herbe symbolise la terre. Si vous voulez changer la musique, prenez votre baguette et dîtes : « Musiqua » suivi du titre que vous voulez.
- Merci. Je l'achète. Combien ça coûte ?
- Je doute que cela soit dans vos moyen, jeune homme. La boîte à musique et le pendentif coûtent 40 gallions.
- 40 gallions ? Répéta Harry. D'accord je les prends.
Et sous les yeux étonnés de la vendeuse, Harry sortit la somme demandée.
A l'autre bout de la pièce, Lyra choisissait des bracelets pour Hermione. Elle se décida enfin à prendre un bracelet blanc, un autre bleu et un dernier doré. Chacun avait une signification particulière. Le bracelet blanc signifiait la sagesse. Le bleu l'intelligence. Et le doré représentait le courage. Cela caractérisait plutôt bien Hermione. Ensuite, Lyra prit sur une autre table deux petit coffret. A l'intérieur du premier, il y avait un vif d'or et dans le second, on y trouvait un souaffle enchanté. La jeune fille se dirigea vers la caisse.
Harry saisit rapidement la boîte à musique et le pendentif pour les mettre dans son sac à dos, avant que Lyra n'arrive. Son amie atteignit la caisse quelqu'un secondes après.
« - Qu'est-ce que tu me caches ? Demanda-t-elle.
- Une surprise, répondit-il innocemment.
- Oui, c'est cela.
Lyra paya ses achats. Les deux adolescents s'apprêtèrent à sortir de la boutique, mais lorsque Harry se retourna, la mèche de cheveux qui cacher sa cicatrice se souleva et la vendeuse le remarqua.
« Vous êtes… êtes, balbutia-t-elle, le Sur… Survivant. HARRY POTTER !!!!!!!
Malheureusement pour la tranquillité de Harry, au même moment que la femme hurlait son nom, un groupe d'une dizaine de quatrièmes années hystériques rentrèrent dans le magasin. Elles se ruèrent sur Harry, lui demandant tant de choses à la fois que le jeune homme ne réussit pas à comprendre ce que ces folles (N/A : ça, c'est méchant, mais on touche pas à MON Harry à moi ! ) lui disaient. Le Survivant lança un regard à Lyra qui avait été poussée à une dizaine de mètre par le groupe d'hystériques. Il se dirigea vers elle et lui prit le bras avant de l'entraîner en dehors de la boutique, suivi par toutes les autres furies. Lyra se rendit compte de l'énervement de son ami et décida de faire une diversion. Elle regarda autour de elle et aperçut l'horripilante et la détestable Serpentard à tête de pékinois, Pansy Parkinson. Celle-ci en voyant la Gryffondor, l'interpella :
- Eh ! Harper !
Lyra se retourna.
- Qu'est ce que tu veux le bouledogue ?
A cette remarque, Pansy Parkinson eut une soudaine envie d'étrangler cette Harper de malheur. Elle se retint et lança :
- Tu ferais mieux de taire ! Ce n'est moi promène au bras d'un balafré complètement cinglé, dit-elle satisfaite de cette phrase qu'elle croyait pertinente.
- Si, répliqua froidement la Gryffondor, tu te promènes au bras de Malfoy.
Cette réplique refroidit et enragea (N/A: comme un chien ) Parkinson. Cette fille se permettait de l'insulter. Mais pour qui se prenait-elle ? La jeune fille au délicat visage de bouledogue dégaina avec rage et (N/A: sans grâce) sa baguette. Lyra, elle aussi, sortit sa baguette. Mais la jeune fille fit cela avec le plus grand calme. Cela eut le don d'énerver au plus au point Pansy. Elle lança le premier sort en vociférant :
- PÉTRIFICUS TOTALUS !!!!
Lyra eut le temps d'esquiver le sort et lança :
- Tarangella !
Malheureusement pour elle, Pansy n'eut pas le temps d'éviter le sort, car sa masse volumineuse la ralentissait. La Serpentard mit à trémousser son gros derrière. Tandis que les deux jeunes filles se battaient, toutes les harpies qui suivaient Harry étaient absorbées par le combat. Lyra, qui n'avait aucune envie de continuer ce duel, se retourna et commença à s'en aller. Alors que Harry aller la suivre, il aperçut Parkinson levait sa baguette. Il prit Lyra par la taille et la tira vers la gauche, lui faisant ainsi le sortilège. Cette lâche attaque de la part du bouledogue mit Lyra hors d'elle. Elle se retourna vivement, ses yeux lançant des éclairs. Elle chuchota à Harry presque imperceptiblement « Part d'ici, tes fans ne te suivront pas » et cria d'une voix claire :
- WINGARDIUM LEVIOSA !!!!!
Pansy Parkinson prit le sort de plein fouet et s'éleva telle une plume (N/A : qu'elle n'était pas !). Elle tenta de lancer un sort, mais d'un geste avec sa baguette, Lyra la fit voltigeait quelques mètres plus loin, la maintenant toujours dans les airs. Puis la jeune fille fit de grand cercles avec sa baguette, faisant ainsi tournoyer la masse volumineuse à tête de bouledogue. Toutes les personnes, qui se trouvaient à proximité du combats, étaient captivaient par la scène. (la plupart se moquait de la Serpentard qu'ils détestaient tous) Harry en profita pour s'enfuir. Il se cacha derrière un rocher. De là où il était, il pouvait entendre Pansy Parkinson vociférait :
- HARPER !!!!!!!! ESPÈCE DE CINGLEE !!!!! TU VAS ME TUER !!!!!
- Mais non, répondit calmement la jeune fille, je ne ferais pas ça. Quoique ce serait pas une mauvaise idée…
- AU SECOURS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! DRAGO !!!!! VIENS ME SAUVER !!!!!!
- Tu veux redescendre ? Questionna la Gryffondor.
- D'après toi ! Laisse- moi descendre IMMÉDIATEMENT !!!
- Comme tu veux ! Fini…
- Oh, non ! Harper, dit Parkinson d'une voix tremblante. Arrête, c'est haut, je me tuer.
- te… continua Lyra.
- Non, je m'excuse pour tout, mais me laisse pas tomber, supplia le bouledogue.
- Incanta…
- Arrête, c'est pas drôle. Je suis à 10 mètre du sol. Et… et… en tombant, je peux MOURIR !!!!
Voyant que Lyra ne réagissant pas, la Serpentard hurla :
- PAR PITIÉ ! HARPER, ME LAISSE PAS TOMBER !
La foule qui s'était amassée autour des deux jeunes filles était terrorisée par Lyra ; désormais elle serait la plus crainte de Poudlard. Celle-ci fit descendre son ennemie sur le sol avant d'achevait :
- tem.
Puis elle se retourna et partit, laissant une Pansy apeurée, vomissant et proférant toutes sortes d'insultes envers l'Alylémendia. La foule se dispersa.
Les fans de Harry s'aperçurent de son absence et l'appelèrent et se dirigèrent vers une autre rue pour le rechercher.
Lyra parcourut la rue dans l'autre sens. Arrivée près du rocher où était caché Harry, elle ne le vit pas. Celui-ci la prit par le bras et la tira derrière le rocher. Elle faillit hurler, mais Harry l'en empêcha :
- Les folles qui me poursuivent ne sont pas loin. On pourrait être repéré.
Lyra acquiesça. Ils restèrent cachés derrière ce rocher jusqu'à ce que l'on entende plus les filles qui suivaient Harry.
