X. Revivre, partie II
L'atmosphère de la rue était d'un calme plat. L'endroit était vide. Complètement vide ? Non. Un garçon et une jeune fille se tenaient cachés derrière un rocher. Puis Harry et Lyra sortirent enfin de leur cachette.
« - Quand est-ce que l'on me laissera enfin en paix ? Soupira le Survivant.
- Quand tu cesseras d'être toi, répondit son amie.
Il s'assit sur un petit muret de pierre qui était à proximité et regarda Lyra. La phrase qu'elle venait de dire était pour lui comme si une blessure s'était rouverte. S'il n'avait pas était lui combien de personnes n'auraient pas perdu la vie. Comme ses parents ou comme Cédric. Ou même comme Sirius. S'il n'avait pas était lui, il serait peut-être heureux, choyé par une adorable famille encore en vie, et il n'aurait pas à se soucier de cette maudite prophétie.
Lyra rencontra le regard triste de son ami. C'est en voyant ses yeux émeraudes et mélancoliques, qu'elle s'aperçut de la gravité de ses paroles.
- Oh, Harry ! Je suis désolée, s'excusa-t-elle rapidement.
- Ce n'est pas grave, dit-il amèrement.
La jeune fille s'approcha du Survivant. Il releva la tête et lui adressa un sourire amer. Il y avait deux semaines, il aurait pleuré, tentant de retenir ses larmes, mais à présent, il ne ressentait qu'une immense douleur. Lyra le comprenait. Elle connaissait cette douleur lancinante et horrible. Elle l'avait subi que trop de fois.
Elle eut une idée. La Gryffondore saisit Harry par le bras et l'entraîna vers Poudlard.
- Lyra, qu'est-ce que…
- Ne t'inquiètes pas et suis moi ! »
« - TU N'ES QU'UN IDIOT ! Cria Hermione.
- Et toi une idiote ! Répliqua Ron.
- Eh bien comme ça vous avez un point commun ! Dit une voix glaciale et traînante.
- LA FERME MALFOY ! Hurlèrent les deux adolescents d'une même voix. »
Et ils continuèrent de se disputer. La raison de cette discorde était un sort qu'avait lancé Ron.
FLASH-BACK :
Ron et Hermione se dépêchaient de rentrer à Poudlard. Ils avaient oubliés de faire leurs devoirs de botanique. Ils rentrèrent vivement dans la salle commune des Préfets. Cet endroit était attribués aux préfets. Chacun d'entre eux pouvaient y faire leurs devoirs, organiser des réunions…
Les deux Gryffondors n'avaient pas remarqués le blond au sourire narquois qui était déjà installé dans la salle. Celui-ci se leva et lança :
« - Tiens, tiens, tiens. Voyez-vous donc ? Le couple le plus pathétique de Poudlard. Granger et Weasley.
- La ferme Malfoy ! Dit Hermione.
- Je vois que la Sang-de-Bourbe est toujours en vie.
- CE N'EST PAS UNE SANG-DE-BOURBE. Tu as un si grand problème de compréhension ? Demanda Ron en sortant d'un air menaçant sa baguette magique.
- Non, pour une fois t'as raison Weasley. On peut aussi appeler ta petite copine souillure de la communauté sorcière, saleté de Moldus, mais je préfère Sang-de-Bourbe … »
Le Serpentard n'eut pas le temps de finir sa phrase. Ron lui lança un Expilliarmus. Mais Malfoy eut le temps d'esquiver, et le sort termina sa course au dessus de la porte d'entrée. Le mur était fait de pierres épaisses. Quelques unes tombèrent devant la porte.
FIN DU FLASH-BACK
À cause de la chute des pierres, la porte d'entrée était…
« - BLOQUÉE ! Vociféra pour la énième fois Hermione.
- Je crois que l'on a compris, Granger.
- La ferme…
- Malfoy ! Je sais, je sais. »
Comme par magie, un coussin atterrit en plein dans la figure de Malfoy. Le temps, que les préfets allaient passer ensemble, ne serait pas de tout repos.
« - Lyra, où m'emmènes-tu ? Demanda à nouveau Harry.
- Chut !!! C'est là ! Répondit la jeune fille. »
Les deux Gryffondors étaient devant un mur blanc. Il n'y avait rien dans ce couloir lumineux et interminable de Poudlard. Et Lyra fixait le mur de droite. Elle semblait lui trouver un grand intérêt. Harry était vraiment déconcerté.
Sans prévenir, la jeune fille lui saisit le bras et se jeta contre le mur. Le Survivant ressentit une impression de chaleur intense. Que se passait-il ? Cela devait sûrement être le mur. Mais pourquoi ne sentait-il aucune douleur ?
Harry ouvrit les yeux. Le spectacle qu'il vit l'ébahit. Lui et Lyra n'était plus dans le couloir. Ils étaient sur une plage de sable blanc. Le jeune homme pouvait voir la mer bleue nuit, où se reflétaient les rayons argentés de la lune. À côté de lui, était dressée une tente en étoffe écarlate. En dessous, un tapis turquoise était étendu sur le sable. Il y avait aussi quelques coussins jaunes disposés dessus, ainsi qu'une belle lampe qui dégageait une lumière argentée. C'était magnifique.
« - Lyra, où est-ce qu'on est ?
- Dans un endroit que j'ai créé.
- Comment ça ? Questionna Harry, incrédule.
- En tant qu'Alylémendia, j'ai le pouvoir de créer certains endroits. C'est ce que j'ai fait. Puis j'ai tout rétréci et rentré dans une boîte que j'ai transportée à Poudlard. Puis j'ai redonner la taille normale à l'endroit, puis je l'ai installé ici. Le mur sert de barrière que je suis la seule à pouvoir ouvrir, expliqua Lyra.
- Oh, mais pourquoi tu m'as amené ici ?
- Je pense que cet endroit a un pouvoir pour réconforter les gens.
- Pourquoi ?
- Je suis souvent venue après…
Lyra s'interrompit. Elle ne pouvait pas. C'était trop dur. Elle ne devait pas en parler. C'était du passé, elle ne devait plus s'en souvenir. Ce secret était si douloureux.
- Après quoi ?
Les yeux bleus de la jeune fille se perdirent dans le vague. Pouvait-elle lui en parler ?
- Après… leurs morts.
- Leur morts ?
CLAC !
La règle du professeur tapa sur le bureau de Irina Hasarof. La jeune fille de 16 ans se retourna vivement vers le Professeur Nott. Celui-ci la regardait d'un air plus que sévère.
« - Misssssssss Hasssarrof, siffla-t-il, pouvez-vous me rappeler pourquoi vous êtes à Durmstrang ?
Irina répondit anxieusement :
- Pour étudier la magie grâce à vos cours, ainsi que ceux de Mr Rosier, Avery, Malfoy et Karkaroff.
CLAC !
Mr Nott frappa à nouveau avec sa règle sur la table.
« Exactement ! C'est pourrrrquoi vous vous devez d' ÉCOUTER ! ET CELA VAUT POUR VOUS TOUS, BANDE D'IGNORANTS !!!
La classe était terrifiée. Le silence régnait. Mieux valait ne rien répliquer au Professeur Nott. Il était si sévère.
La cloche sonna la fin du cours. Mais aucun élève ne se leva. Ils attendaient la permission du professeur.
- QU'EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ, TRIPLES IDIOTS ? Lança-t-il. DÉGAGEZ !!!!! »
Ils ne le firent pas dirent deux fois. Irina rangea fébrilement ses affaires, alors qu'une jeune fille aux longues boucles noires se dirigeait déjà vers la sortie.
Cette dernière en avait marre. Marre de cette école, de ces professeurs. Marre d'être seule. Elle lui manquait tellement.
La jeune fille traversa les couloirs de Durmstrang. L'atmosphère était si pesante, si froide. Elle arriva dans le dortoir des filles et se laissa tomber sur son lit.
Elle aperçut un petit coffret qui était sur sa table de nuit. Elle le prit, l'ouvrit puis en sortit une photo qu'elle regarda longuement. Mais des larmes embuèrent ses yeux. Pourquoi ? Mais pourquoi ??
Elle ne pouvait s'arrêter de pleurer. Tout à coup, la porte du dortoir s'ouvrit. C'était Irina. Elle se dirigea vers son amie et aperçut la photo. Dessus, il y avait deux petites filles d'environ trois ans. L'une d'elle avait des yeux bleus. Bleus électrique…
«- Qu'est-ce qu'il se passe, Ambre ? Demanda Irina.
L'atmosphère de la rue était d'un calme plat. L'endroit était vide. Complètement vide ? Non. Un garçon et une jeune fille se tenaient cachés derrière un rocher. Puis Harry et Lyra sortirent enfin de leur cachette.
« - Quand est-ce que l'on me laissera enfin en paix ? Soupira le Survivant.
- Quand tu cesseras d'être toi, répondit son amie.
Il s'assit sur un petit muret de pierre qui était à proximité et regarda Lyra. La phrase qu'elle venait de dire était pour lui comme si une blessure s'était rouverte. S'il n'avait pas était lui combien de personnes n'auraient pas perdu la vie. Comme ses parents ou comme Cédric. Ou même comme Sirius. S'il n'avait pas était lui, il serait peut-être heureux, choyé par une adorable famille encore en vie, et il n'aurait pas à se soucier de cette maudite prophétie.
Lyra rencontra le regard triste de son ami. C'est en voyant ses yeux émeraudes et mélancoliques, qu'elle s'aperçut de la gravité de ses paroles.
- Oh, Harry ! Je suis désolée, s'excusa-t-elle rapidement.
- Ce n'est pas grave, dit-il amèrement.
La jeune fille s'approcha du Survivant. Il releva la tête et lui adressa un sourire amer. Il y avait deux semaines, il aurait pleuré, tentant de retenir ses larmes, mais à présent, il ne ressentait qu'une immense douleur. Lyra le comprenait. Elle connaissait cette douleur lancinante et horrible. Elle l'avait subi que trop de fois.
Elle eut une idée. La Gryffondore saisit Harry par le bras et l'entraîna vers Poudlard.
- Lyra, qu'est-ce que…
- Ne t'inquiètes pas et suis moi ! »
« - TU N'ES QU'UN IDIOT ! Cria Hermione.
- Et toi une idiote ! Répliqua Ron.
- Eh bien comme ça vous avez un point commun ! Dit une voix glaciale et traînante.
- LA FERME MALFOY ! Hurlèrent les deux adolescents d'une même voix. »
Et ils continuèrent de se disputer. La raison de cette discorde était un sort qu'avait lancé Ron.
FLASH-BACK :
Ron et Hermione se dépêchaient de rentrer à Poudlard. Ils avaient oubliés de faire leurs devoirs de botanique. Ils rentrèrent vivement dans la salle commune des Préfets. Cet endroit était attribués aux préfets. Chacun d'entre eux pouvaient y faire leurs devoirs, organiser des réunions…
Les deux Gryffondors n'avaient pas remarqués le blond au sourire narquois qui était déjà installé dans la salle. Celui-ci se leva et lança :
« - Tiens, tiens, tiens. Voyez-vous donc ? Le couple le plus pathétique de Poudlard. Granger et Weasley.
- La ferme Malfoy ! Dit Hermione.
- Je vois que la Sang-de-Bourbe est toujours en vie.
- CE N'EST PAS UNE SANG-DE-BOURBE. Tu as un si grand problème de compréhension ? Demanda Ron en sortant d'un air menaçant sa baguette magique.
- Non, pour une fois t'as raison Weasley. On peut aussi appeler ta petite copine souillure de la communauté sorcière, saleté de Moldus, mais je préfère Sang-de-Bourbe … »
Le Serpentard n'eut pas le temps de finir sa phrase. Ron lui lança un Expilliarmus. Mais Malfoy eut le temps d'esquiver, et le sort termina sa course au dessus de la porte d'entrée. Le mur était fait de pierres épaisses. Quelques unes tombèrent devant la porte.
FIN DU FLASH-BACK
À cause de la chute des pierres, la porte d'entrée était…
« - BLOQUÉE ! Vociféra pour la énième fois Hermione.
- Je crois que l'on a compris, Granger.
- La ferme…
- Malfoy ! Je sais, je sais. »
Comme par magie, un coussin atterrit en plein dans la figure de Malfoy. Le temps, que les préfets allaient passer ensemble, ne serait pas de tout repos.
« - Lyra, où m'emmènes-tu ? Demanda à nouveau Harry.
- Chut !!! C'est là ! Répondit la jeune fille. »
Les deux Gryffondors étaient devant un mur blanc. Il n'y avait rien dans ce couloir lumineux et interminable de Poudlard. Et Lyra fixait le mur de droite. Elle semblait lui trouver un grand intérêt. Harry était vraiment déconcerté.
Sans prévenir, la jeune fille lui saisit le bras et se jeta contre le mur. Le Survivant ressentit une impression de chaleur intense. Que se passait-il ? Cela devait sûrement être le mur. Mais pourquoi ne sentait-il aucune douleur ?
Harry ouvrit les yeux. Le spectacle qu'il vit l'ébahit. Lui et Lyra n'était plus dans le couloir. Ils étaient sur une plage de sable blanc. Le jeune homme pouvait voir la mer bleue nuit, où se reflétaient les rayons argentés de la lune. À côté de lui, était dressée une tente en étoffe écarlate. En dessous, un tapis turquoise était étendu sur le sable. Il y avait aussi quelques coussins jaunes disposés dessus, ainsi qu'une belle lampe qui dégageait une lumière argentée. C'était magnifique.
« - Lyra, où est-ce qu'on est ?
- Dans un endroit que j'ai créé.
- Comment ça ? Questionna Harry, incrédule.
- En tant qu'Alylémendia, j'ai le pouvoir de créer certains endroits. C'est ce que j'ai fait. Puis j'ai tout rétréci et rentré dans une boîte que j'ai transportée à Poudlard. Puis j'ai redonner la taille normale à l'endroit, puis je l'ai installé ici. Le mur sert de barrière que je suis la seule à pouvoir ouvrir, expliqua Lyra.
- Oh, mais pourquoi tu m'as amené ici ?
- Je pense que cet endroit a un pouvoir pour réconforter les gens.
- Pourquoi ?
- Je suis souvent venue après…
Lyra s'interrompit. Elle ne pouvait pas. C'était trop dur. Elle ne devait pas en parler. C'était du passé, elle ne devait plus s'en souvenir. Ce secret était si douloureux.
- Après quoi ?
Les yeux bleus de la jeune fille se perdirent dans le vague. Pouvait-elle lui en parler ?
- Après… leurs morts.
- Leur morts ?
CLAC !
La règle du professeur tapa sur le bureau de Irina Hasarof. La jeune fille de 16 ans se retourna vivement vers le Professeur Nott. Celui-ci la regardait d'un air plus que sévère.
« - Misssssssss Hasssarrof, siffla-t-il, pouvez-vous me rappeler pourquoi vous êtes à Durmstrang ?
Irina répondit anxieusement :
- Pour étudier la magie grâce à vos cours, ainsi que ceux de Mr Rosier, Avery, Malfoy et Karkaroff.
CLAC !
Mr Nott frappa à nouveau avec sa règle sur la table.
« Exactement ! C'est pourrrrquoi vous vous devez d' ÉCOUTER ! ET CELA VAUT POUR VOUS TOUS, BANDE D'IGNORANTS !!!
La classe était terrifiée. Le silence régnait. Mieux valait ne rien répliquer au Professeur Nott. Il était si sévère.
La cloche sonna la fin du cours. Mais aucun élève ne se leva. Ils attendaient la permission du professeur.
- QU'EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ, TRIPLES IDIOTS ? Lança-t-il. DÉGAGEZ !!!!! »
Ils ne le firent pas dirent deux fois. Irina rangea fébrilement ses affaires, alors qu'une jeune fille aux longues boucles noires se dirigeait déjà vers la sortie.
Cette dernière en avait marre. Marre de cette école, de ces professeurs. Marre d'être seule. Elle lui manquait tellement.
La jeune fille traversa les couloirs de Durmstrang. L'atmosphère était si pesante, si froide. Elle arriva dans le dortoir des filles et se laissa tomber sur son lit.
Elle aperçut un petit coffret qui était sur sa table de nuit. Elle le prit, l'ouvrit puis en sortit une photo qu'elle regarda longuement. Mais des larmes embuèrent ses yeux. Pourquoi ? Mais pourquoi ??
Elle ne pouvait s'arrêter de pleurer. Tout à coup, la porte du dortoir s'ouvrit. C'était Irina. Elle se dirigea vers son amie et aperçut la photo. Dessus, il y avait deux petites filles d'environ trois ans. L'une d'elle avait des yeux bleus. Bleus électrique…
«- Qu'est-ce qu'il se passe, Ambre ? Demanda Irina.
