XI. Les secrets enfin dévoilés

« - Morts de qui, Lyra ? Demanda  Harry, incrédule.

La jeune fille baissa les yeux. C'était trop dur. Elle ne pouvait pas. Elle ne voulait pas se souvenir. Elle ne voulait pas se rappeler tous ses mensonges. Elle ne voulait pas se rappeler qu'elles n'étaient plus. Que ses lettres n'arrivaient jamais.

Elle sentait petit à petit son cœur se déchirait. Comme quand elle avait su. La voix de son père lui dévoilant le secret raisonner dans sa tête. La souffrance l'envahissait, la submergeait. Lyra tenta de se calmer, d'ignorer le passé. Mais il était présent, et serait là à jamais. Et elle ne pourrait en aucun cas l'oublier.

Ambre… Ce nom lui fendait l'âme, la touchant au plus profond d'elle. C'était horrible. Des larmes coulèrent sur ses joues. D'abord juste trois ou quatre puis, un torrent. Elle ne pouvait plus s'arrêter. Elle courut. Elle courut, essayant d'oublier.

Lyra arriva au bord de l'eau, Harry derrière elle. Des spasmes secouaient son corps, de plus en plus violemment. Si violemment, qu'elle tomba à genoux.

Son ami la regardait sans rien dire. Qu'aurait il pu faire ? Il connaissait ce sentiment de tristesse intense. Doucement, il la prit dans ses bras, comme elle l'avait fait hier. Lyra leva les yeux vers Harry. Celui-ci put lire dans ses yeux, autrefois rieurs et joyeux, une peine infinie, ainsi que la douleur d'une blessure trop vite refermée. C'était si insupportable de voir une amie, telle que Lyra souffrir. Elle qui semblait si forte. Elle respira, tentant de s'arrêter de pleurer. Mais c'était trop dur et elle se remit à sangloter.

Le jeune homme murmura :

« - Une personne, à qui je tiens beaucoup, m'a dit un jour de pleurer si j'en avais envie. Je vais te donner le même conseil. 

Pour toute réponse, Lyra sourit faiblement. Harry était si gentil, elle devait lui dire. Après tout, les amis n'ont aucun secrets. Elle respira à nouveau et commença à parler difficilement à cause des spasmes.

- Harry, commença-t-elle.

- Chut, tu n'es pas obligée de m'expliquer.

- Si. Ma mère est morte depuis que j'ai 6 mois. Mon père ne me l'a dit que lorsque j'ai eu 11 ans, expliqua-t-elle. Il m'avais fait croire qu'elle avait divorcé et que ma sœur jumelle…

- Ta sœur jumelle ? Coupa Harry.

- Oui, reprit Lyra. Il m'a dit que ma sœur, qui a disparue quand j'avais 5 ans, vivait avec elle.

La jeune fille fit une pause. D'autres larmes embuèrent ses yeux, mais elle n'y fit pas attention. Elle devait expliquer à Harry. Elle devait dire la vérité.

- J'ai cru cette histoire, pendant six années. Six longues années. Mais la veille de ma rentrée à Beaubâtons. J'ai fait un cauchemar. Un cœur battant la chamade, une porte volant en éclats, des cris, une course-poursuite , d'autres cris, une chute, de l'eau et ... plus rien. Puis après ce moment de vide, j'ai vu deux petites filles identiques, en tout sauf pour leurs yeux. L'une disparaît. Et, j'ai senti tout tourné autour de moi. Et je me suis réveillée. J'ai raconté le rêve à mon père, et là il m'a tout avoué.

À la fin de son récit, Lyra continua de pleurer silencieusement. Harry réfléchit.

« Et moi, on m'a menti depuis dès années… »

C'était donc de ça que parlait Lyra. La jeune fille arrêta petit à petit de sangloter. Puis sa respiration devint de moins en moins saccadée.

Les deux Gryffondors se levèrent et se regardèrent dans les yeux. Lyra avait changé. Ses yeux étaient redevenus rieurs et joyeux, bien qu'encore rougis par les larmes. Mais Harry ne la voyait plus pareille. Elle semblait avoir quelque chose d'indéfinissable qu'il venait juste de remarqué. C'était vraiment étrange.

Alors que la jeune fille s'apprêtait à partir de cet endroit, Harry lui rattrapa et la regarda à nouveau.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t-elle.

- Rien, répondit le jeune homme désorienté.

Les deux adolescents sortirent de la salle et se rendirent à la tour des Gryffondors.

Pendant ce temps-là, dans la salle des préfets :

« - Malfoy !!! Pourrais-tu arrêter d'être l'être méprisant et détestable que tu es pendant ne serait-ce qu'une heure ? Le temps de nous sortir d'ici, s'exclama Hermione.

Le Serpentard fit mine de réfléchir un instant, puis il lâcha :

- Nan !

- Crétin, siffla une préfète de Serdaigle.

- Jamais autant que toi, idiote, répliqua-t-il.

Puis, une bataille commença entre Malfoy et les autres préfets. Mais cette fois Hermione n'y prit pas part. C'était lassant. À chaque fois que les préfets se réunissaient. Une guerre éclataient entre les préfets de Serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor s'opposaient à ceux de Serpentard, Drago Malfoy et Pansy Parkinson. Parkinson ? Mais au fait où était-elle ? Hermione leva la tête et chercha l'espèce de bouledogue à Malfoy. Et…

Elle n'était nulle part !!! Pas dans un fauteuil, pas assise à une table, pas en train de se battre… Nulle part. C'était incroyable, mais vrai. Elle n'était pas avec Malfoy. Hermione en était sure et certaine. Mais alors… La jeune fille, pour la première fois de sa vie, pensa du bien d'une Serpentard. D'une Serpentard qui pouvaient les sortir de là !!!

- Parkinson ! S'exclama-t-elle.

Tout les combattants-préfets s'arrêtèrent et fixèrent Hermione comme si elle était devenue folle. Mais cela était explicable. Dire le nom de sa pire ennemie alors que l'on est enfermé ! Ron reprit tout de même ses esprit et chercha à comprendre la réaction de son amie :

- Hermione, cette grosse vache arriérée mentale n'est pas là !!!

- Je sais, mais elle peut nous sortir d'ici !

- Hein ??? Questionna Malfoy d'un air aussi abruti que celui de Crabbe et Goyle.

- Mais oui , expliqua la Gryffondore, elle peut nous sortir d'ici. Étant donné que seul le mot de passe peut ouvrir cette fichue porte, et que depuis que les pierres sont tombées, le système d'alarme s'est déclenché, ce qui explique que le mot de passe n'a plus aucun effet quand il est dit de l'intérieur de la pièce. On ne peut pas crier pour que quelqu'un nous sorte d'ici, vu que l'endroit insonorisé. Alors si on appelle Parkinson, avec Rassempréfets, ton toutou viendra nous libérer.

- Mais oui, Mione a raison, s'exclama Ron.

Il se dirigea au centre de la pièce, tapota quatre fois sur une pierre et appela la Serpentard. Celle-ci, non sans quelques réserves, accourut au secours de son Dragolinouchounet d'amooooouur. Et enfin la porte s'ouvrit, pour laisser les préfets sortir les préfets excédés.

Lyra et Harry traversait ensemble les couloirs. Le Survivant était encore étonné par les révélations de son amie. Elle avait tant souffert, tant vécu de malheurs. Sa mère était morte, puis sa sœur. Et on le lui avait caché. Il se souvint d'avoir dit à la jeune fille qu'elle ne savait ce qu'était la perte d'un être cher. Maintenant il savait qu'il avait tout faut.

Les deux Gryffondors continuèrent de marcher, quand le jeune homme brisa le silence installé.

« - Lyra ?

- Oui ?

- Je voulais te demander si… euh… est-ce que… euh…

Il n'arrivait pas à trouver les mots, mais bon, ce n'était pas vraiment le moment pour demander ça !

- Veuxtuveniraubalavecmoi ?

- Comment ?

- Veux tu venir au bal avec moi ? Parvint-il enfin à articuler.

Lyra rougit. Puis se dessina sur son visage un sourire.

- Oui, bien sûr. »

Ils se sourirent, et partir vers la salle commune.

Pas encore de réposes au rewiews, mais c'est vient. Bon je sais qe le chapitre est pas le meilleur, mais je veux une tonne de rewiews, car sinon attendez vous à attendre le prochain chapitre pendant longtemps, c'est vrai quoi, j'en ai marre de faire cette fic pour vous sans être conseillée, ni encouragée.

Bisous, à tous