XII. Mélancolie et joie d'hiver
Tout était froid, tout était morne et terne, sombre et obscur, lugubre et sinistre. C'était toujours comme cela à Durmstrang. L'atmosphère reflétait tristesse et mélancolie. Rien n'était joyeux. La morosité se lisait sur tous les visages des élèves de l'école de sorcellerie. Et particulièrement sur celui d'Ambre. Elle avait toujours était habituée à cet univers pesant, mais au fond d'elle, la jeune fille avait l'impression d'avoir connu autre chose. De ne pas avoir été toujours ainsi. C'était un drôle de sentiment qu'elle s'efforçait à ignorer. À ignorer et à oublier. Oublier comme le reste.
Cette dernière traversait les couloirs du bâtiments de magie noire. La magie noire, elle détestait ce cours. Mais elle était obligée d'en faire. Et bien qu'elle détestait ce sentiment de rage et de colère contenue, la jeune fille s'entraînait avec acharnement à la pratique de cette magie.
Ambre continua de marcher sans but. Elle en avait assez de cette école. Elle sortit dehors, dans le parc. La neige tombait, recouvrant le sol d'un épais duvet blanc. Des nuages gris obscurcissait le ciel. Le vent soufflait, faisant tourbillonner les flocons immaculés. La pluie se mêla au temps déjà maussade. Mais la sorcière ne rentra pas, elle continua d'errer, resserrant un peu plus sa cape autour de ses épaules. Elle se laissa glisser contre un arbre mort. Puis sans réfléchir, elle fredonna :
I'm so tired of being here
Suppressed by all my childish fears
And if you have to leave
I wish that you would just leave
Because your presence still lingers here
And it won't leave me alone
Je suis si fatiguée d'être ici,
Etouffée par mes craintes enfantines
Et si tu dois partir
Je souhaite que tu partes simplement.
Car l'ombre de ta présence persiste
Et elle ne me laissera pas tranquille
Oui, Ambre en avait assez. Oui, chacun de ses mouvements lui demandait une force considérable. Chaque pas, chaque parole, tout… Et c'était ainsi depuis qu'elle était partie. Et elle ne parviendrait jamais à l'oublier.
These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase
When you cried I'd wipe away all of your sars
When you'd scream I'd fight away all of your fears
I hold your hand through all of these years
But you still have
All of me
Il semble que ces blessures ne guériront pas
Cette douleur n'est que trop réelle
Il y a simplement trop de choses que le temps ne peut effacer
Quand tu pleurais, j'ai essuyé toutes tes larmes
Quand tu criais, j'ai combattu toutes tes craintes
J'ai tenu ta main pendant toutes ces années
Mais tu as toujours
Tout de moi
La douleur était insoutenable, insupportable, intenable… Elles avaient toujours étaient inséparables, jusqu'à ce jour où toute la vie de la sorcière avait basculée.
You used to captivate me
By your resonating light
Now I'm bound by the life you left behind
Your face it hauts
My once pleasant dreams
Your voice it chased away
All the sanity in me
Tu me captivais
Par ta lumière résonnante
Maintenant je suis attachée à cette vie que tu as laissée
Ton visage hante
Mes rêves qui furent un temps agréables
Ta voix a chassé
Toute la raison en moi
Jamais, Ambre ne pourrait cesser de penser à elle. Elle, dont elle avait été fière, elle qui avait été son exemple. Jamais, elle n'entendrait plus cette voix qui chaque nuit lui rappelait qui elle était. Jamais, elle ne sacrifierait ce souvenir.
I've tried so hard to tell myself that you're gone
But though you're still with me
I've been alone all along
J'essaie si difficilement de me dire que tu es parti
Mais bien que tu sois toujours avec moi
Je suis seule depuis le début
Seule, elle était maintenant et elle le savait. La souffrance était atroce, ce vide béant lui rappelait chaque jour, que elle, son modèle, n'était plus là, qu'elle l'avait abandonnée, trompée. Depuis, ce jour, le visage d'Ambre était froid et distant. Depuis que sa sœur l'avait trahit…
Une main ganté, se posa sur son épaule. La sorcière sursauta et se retourna. Elle vit que devant elle se dressait un homme. Il était de grand taille, recouvert d'une longue et large cape noir et une capuche recouvrait partiellement son visage. Ambre se leva, regardant l'homme avec son habituel air froid et méprisant.
« - Petite, commença l'homme avec un accent bizarre, çççça vaaaa ?
- Oui, mon oncle, répondit-elle impassiblement.
- Pourrrrquoi tu n'es pas en courrrrs ?
- Ils son terminés, oncle.
- Oh. Viens, le professeur Karrrrkarrrroff m'a donné la permission de t'emmener.
- M'emmener où ? se méfia Ambre.
- Quelque parrrrt. Ambrrre, suis moi, ordonna l'oncle.
- Mais…
- Ne prrrroteste pas ! »
La jeune fille se tut. Elle ne pouvait faire qu'obéir. Obéir à Oncle Hektor, était une obligation. C'était son tuteur légal.
Hektor entraîna sa nièce à l'orée de la forêt des Ombres. L'adolescente le suivait avec une certaine appréhension. Elle n'avait pas peur, mais la forêt des Ombres était réputée pour les nombreux mages noirs qui y résidaient. Et si parmi eux se trouvaient ce terrible sorcier anglais, qui avait mis à feu et à sang des villages entiers. Ambre eut un mouvement de recul. Mais son oncle la tira dans la forêt.
Alors qu'ils marchaient, elle pouvait voir sur le bras de son oncle son tatouage. Une tête de mort noir crachant un serpent menaçant de la même teinte.
Le dortoir des filles de 6ème année était en pleine effervescence, Parvati avait perdu sa boucle d'oreille. La Gryffondore fouillait de fond en comble la pièce, mais le bijou demeurait introuvable.
« - Lavande, t'es sure que tu na l'as pas vu ?
- Parvati, depuis tout à l'heure, je te dis que…
- Oh, mais où elle est ? Demanda-t-elle au bord de la crise de nerfs.
- ELLE EST ICI ! hurla une personne pour la dixième fois.
Mais cette fois-ci, on l'entendit et Parvati se retourna vers une autre fille. Elle était habillée dans une élégante robe bleue nuit qui mettaient en valeur ses yeux de la même couleur. Ses cheveux noirs étaient savamment coiffés en un beau chignon d'où s'échappaient quelques mèches et s'entrelaçaient des fils argentés ainsi que des perles azures. Elle portait un pendentif fait d'une chaîne en argent et ornée d'une pierre d'un magnifique blanc nacré. Son unique maquillage était un léger trait de crayon noir à chaque œil et une petite quantité de gloss étalée sur ses lèvres roses. Cette fille superbe n'était personne d'autre que Lyra.
Elle se dirigea vers Parvati et lui indiqua que sa boucle d'oreille se trouvait accrochée à son oreille. Puis Hermione et elle descendirent vers la salle commune.
Harry ajusta le col de sa robe. Le bal de Noël allait commencer dans un quart d'heure et le jeune tentait désespérément de se coiffer. Harry passa sa brosse dans ses cheveux en batailles. Il essaya de ses peigner, mais la brosse se prit dans un nœud. Le jeune homme tira, mais elle restait toujours coincée. Il tira encore et encore, puis…
CRAC
Le manche se cassa, laissant la brosse accrochée dans les cheveux de Harry.
« Oh ! Super, soupira-t-il. »
Il sortit sa baguette et avec un sortilège, il retira la brosse. Puis accompagné de Ron, qui lui avait essayé de retaper sa robe, il descendit l'escalier.
Arrivé dans la salle commune, il patienta un petit peu. Ron lui passait fébrilement la main dans ses cheveux. Hermione apparut dans l'escalier. Elle était exactement comme il y a deux ans. La même robe bleu pervenche, les mêmes cheveux lisses et soigneusement relevé, le même sourire au lèvres. Le jeune homme ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit. Il était époustouflé. Enfin Ron se remit de ses émotions et alla présenter son bras à sa cavalière, Hermione.
Mais si Ron avait été plus que déconcerté en voyant Hermione, Harry le fut encore plus voyant Lyra. Elle était magnifique, splendide, superbe, sublime, d'une beauté troublante. Elle saisit le bras de Harry après lui avoir dit bonsoir. Et ils se dirigèrent vers la Grande Salle.
Lorsqu'ils arrivèrent, ils furent tous deux émerveillés par la décoration. Les habituelles bougies avaient été remplacés par de petits papillons qui voletaient dans toute la pièce et dans le parc en diffusant une lumière dorée. Des flocons de neiges tombaient du plafond magique et disparaissaient lorsqu'ils touchaient le sol. De petites tables recouvertes de nappes blanches relayaient les grandes tables qui meublaient généralement la salle. Ces petites tables entouraient une vaste piste danse éclairée par des papillons, qui eux répandaient une lumière bleue.
Toujours en contemplant la Grande Salle, Harry et Lyra s'installèrent à une des table. Dumbledore se leva et fit son discours :
« Bonjour, chers élèves,
Je ne vois pas quoi vous dire mis à part, bonne soirée ! »
Sur ces bonnes paroles, le dîner débuta.
Lyra jeta un regard à Hermione et Ron. Ces derniers parlaient calmement, riant de temps à autre, ce qui eut pour effet de faire apparaître un sourire sur les lèvres de l'Alylémendia. Un sourire que Harry ne manqua pas de remarquer. Il observa à son tour ses amis.
« - Ils forment un beau couple, non ? Demanda-t-il subitement.
La jeune fille sursauta et regarda Harry.
- Oui, magnifique, répondit-elle.
- Je me demande quand est-ce qu'il sortiront ensemble.
- Ce soir, dit Lyra évasivement.
- Je n'en suis pas si sur. Cela fait trois ans, trois longues années, qu'ils se tournent autour. Alors un bal de moins ou de plus !
- Quel pessimiste ! s'exclama-t-elle. Moi, je te dis que c'est pour ce soir.
- Non.
- Si.
- Non.
- Si.
- Non.
- Si.
- Non.
- Tu veux parier ?
Amusé par la proposition, Harry regarda son amie une lueur de malice dans les yeux. Puis, il hocha la tête.
- 5 gallions, dit-il.
- D'accord. »
Les deux adolescents se serrèrent la main et éclatèrent de rire. Puis une douce musique s'éleva dans les airs. Le bal commençait pour de bon. On vit Ron et Hermione se lever pour aller danser. Lyra arbora un sourire satisfait. Sans trop réfléchir, Harry se tourna vers la jeune fille et lui demanda si elle voulait aller danser. Lyra sourit et accepta.
Délicatement, le jeune homme prit sa cavalière par la taille. Celle-ci entour avec son bras le cou de Harry et posa la tête sur sa poitrine. Puis ils se laissèrent emporter par le rythme de la musique lente et mélodieuse. Inexplicablement, le cœur de Harry battait fort, très fort. Les papillons, qui éclairaient la salle, vinrent voleter autour d'eux, les illuminant de leur douce lumière. Le morceau de musique prit fin, et Harry et Lyra remarquèrent que leurs deux amis quitter la salle. D'un commun accord, ils les suivirent.
Le parc aussi était somptueusement décoré. Hermione et Ron s'arrêtèrent près d'un arbre au tronc épais. C'est derrière cet arbre qu'ils se cachèrent pour mieux les espionner.
« - Belle soirée, non ? questionna Ron.
- Oui, je trouve aussi.
- Ton Vicky chéri ne te manque pas ? demanda le jeune homme.
Lyra et Harry étouffèrent un soupir silencieux ; le rouquin était vraiment irrécupérable, quel manque de tact ! Mais Hermione ne réagit pas comme à son habitude, en l'envoyant balader. Non, elle ne voulait pas gâcher cet instant magique. Elle répondit posément.
- Je n'aime pas Viktor. Il est sympathique, mais alors qu'est-ce qu'il est barbant.
Un sourire se dessina sur le visage de Ron. Il demanda alors :
- Alors, qui ? Qui aimes-tu Mione ?
Hermione rougit. Elle n'allait pas lui dire. Elle ne voulait pas. Ou plutôt elle ne pouvait pas. Il allait se moquer. Il fallait qu'elle trouve une échappatoire.
- Toi…
Le cœur de Ron s'emballa. Son rythme cardiaque et respiratoire accélérait à une vitesse fulgurante. Elle lui avait dit « toi »
- Toi d'abord. Dis moi qui tu aimes, reprit la jeune fille.
Le moral du jeune homme retomba au plus bas. Et lui aussi, il rougit. Dire à Hermione qui il aimait !
- Euh… commença-t-il. Eh bien… J'aime… Oh et puis zut.
Avec tout son courage de Gryffondor, il enlaça Hermione et souffla :
- Je t'aime.
Et… il l'embrassa. Il l'embrassa passionnément, langoureusement et longuement. Leur baiser reflétait l'amour et l'accomplissement. Trois ans qu'ils s'aimaient sans rien n'avouer, sans rien dire. Ces années étaient terminées, ils s'aimaient et le savaient.
Derrière l'arbre, Lyra et Harry sourirent et se levèrent. Les deux adolescents laissèrent à leur deux amis un peu plus d'intimité. Ils marchèrent quelques minutes en silence et arrièrent à un chêne au pied duquel ils s'assirent. Brisant ce silence, Lyra chuchota :
« - Tu me dois 5 gallions !
Harry la regarda, et tous deux ils éclatèrent de rire.
- Trois ans ! Trois longues années qu'ils s'aiment, c'est ce soir qu'ils se le disent. J'ai vraiment pas de chance ! s'exclama-t-il.
- Serait-ce de la rancune ?
- Non ! J'y perds peut-être des gallions, mais j'y gagne le bonheur de mes amis.
- Hum ! Beau parleur, Mr Potter, lança-t-elle en s'approchant de lui.
- Insinuerais-tu que je mens ?
- Peut-être…
Sans prévenir, le jeune homme saisit la taille de son amie et la chatouilla. Elle se mit à rire. D'abord, elle tenta de se défendre, mais c'était peine perdue, alors elle l'attaqua aussi.
Ils continuèrent à s'amuser ainsi environ 10 minutes. Ils étaient à bout de souffle, tellement ils riaient. Ils devaient avoir l'air de vrai gamins. Puis Harry tomba allongé sur le sol recouvert de neige. Lyra perdit l'équilibre et tomba sur la poitrine du Survivant. Ils rencontrèrent chacun le regard de l'autre. Harry scrutait ses yeux bleus, tandis qu'elle fixait son regard émeraude. Ils restèrent comme ça jusqu'à ce que Lyra sursaute et s'écarte. Cet instant était troublant. Ils continuaient de se fixer. Le moment était électrique.
- Euh…dit Harry.
- On rentre à l'intérieur ? proposa Lyra.
- Oui.
Les deux adolescents se dirigèrent vers la Grande Salle où ils passèrent une excellente soirée. Puis le bal s'acheva et chacun rentra dans son dortoir.
OUBLIEZ PAS LES REWIEWS SINON
Réponses aux rewiews :
van : Voilà la suite.
Aperce : Merci d'avoir rewiwer.
Gh()st : merci
nfertiti : merci
tar-Nefys : merci
benoit : merci
Bon alors , maintenant je vais arrêter de me répéter et je vais répondre aux rewiews plutôt négatives et réprobatrices :
Lisandra : D'abord merci. Puis ensuite, je vais expliquer pourquoi j'ai demandé des rewiews. Je n'écris pas que pour avoir des avis, je publie pour avoir des avis. Ces avis, j'en veux pour m'améliorer et pouvoir écrire correctement. Irrespectueux envers les rewieweurs ? Non, car j'avais prévu de leur envoyer le chapitre par mail. Pour ceux qui me lisent ? Je pense que si ils me lisent, ils doivent mettre une rewiews. Pas tout le temps, mais au moins une dans totues la fic.
pimousse fraise : Ce chantage ? C'est un truc tout à fait ignoble venant de ma part, mais obligatoire. Je veux des rewiews, j'ai mis une dizaine de chapitre en peu de jours et je n'ai eu qu'une minuscule quantité de rewiews. Alors j'en demande.
Tout était froid, tout était morne et terne, sombre et obscur, lugubre et sinistre. C'était toujours comme cela à Durmstrang. L'atmosphère reflétait tristesse et mélancolie. Rien n'était joyeux. La morosité se lisait sur tous les visages des élèves de l'école de sorcellerie. Et particulièrement sur celui d'Ambre. Elle avait toujours était habituée à cet univers pesant, mais au fond d'elle, la jeune fille avait l'impression d'avoir connu autre chose. De ne pas avoir été toujours ainsi. C'était un drôle de sentiment qu'elle s'efforçait à ignorer. À ignorer et à oublier. Oublier comme le reste.
Cette dernière traversait les couloirs du bâtiments de magie noire. La magie noire, elle détestait ce cours. Mais elle était obligée d'en faire. Et bien qu'elle détestait ce sentiment de rage et de colère contenue, la jeune fille s'entraînait avec acharnement à la pratique de cette magie.
Ambre continua de marcher sans but. Elle en avait assez de cette école. Elle sortit dehors, dans le parc. La neige tombait, recouvrant le sol d'un épais duvet blanc. Des nuages gris obscurcissait le ciel. Le vent soufflait, faisant tourbillonner les flocons immaculés. La pluie se mêla au temps déjà maussade. Mais la sorcière ne rentra pas, elle continua d'errer, resserrant un peu plus sa cape autour de ses épaules. Elle se laissa glisser contre un arbre mort. Puis sans réfléchir, elle fredonna :
I'm so tired of being here
Suppressed by all my childish fears
And if you have to leave
I wish that you would just leave
Because your presence still lingers here
And it won't leave me alone
Je suis si fatiguée d'être ici,
Etouffée par mes craintes enfantines
Et si tu dois partir
Je souhaite que tu partes simplement.
Car l'ombre de ta présence persiste
Et elle ne me laissera pas tranquille
Oui, Ambre en avait assez. Oui, chacun de ses mouvements lui demandait une force considérable. Chaque pas, chaque parole, tout… Et c'était ainsi depuis qu'elle était partie. Et elle ne parviendrait jamais à l'oublier.
These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase
When you cried I'd wipe away all of your sars
When you'd scream I'd fight away all of your fears
I hold your hand through all of these years
But you still have
All of me
Il semble que ces blessures ne guériront pas
Cette douleur n'est que trop réelle
Il y a simplement trop de choses que le temps ne peut effacer
Quand tu pleurais, j'ai essuyé toutes tes larmes
Quand tu criais, j'ai combattu toutes tes craintes
J'ai tenu ta main pendant toutes ces années
Mais tu as toujours
Tout de moi
La douleur était insoutenable, insupportable, intenable… Elles avaient toujours étaient inséparables, jusqu'à ce jour où toute la vie de la sorcière avait basculée.
You used to captivate me
By your resonating light
Now I'm bound by the life you left behind
Your face it hauts
My once pleasant dreams
Your voice it chased away
All the sanity in me
Tu me captivais
Par ta lumière résonnante
Maintenant je suis attachée à cette vie que tu as laissée
Ton visage hante
Mes rêves qui furent un temps agréables
Ta voix a chassé
Toute la raison en moi
Jamais, Ambre ne pourrait cesser de penser à elle. Elle, dont elle avait été fière, elle qui avait été son exemple. Jamais, elle n'entendrait plus cette voix qui chaque nuit lui rappelait qui elle était. Jamais, elle ne sacrifierait ce souvenir.
I've tried so hard to tell myself that you're gone
But though you're still with me
I've been alone all along
J'essaie si difficilement de me dire que tu es parti
Mais bien que tu sois toujours avec moi
Je suis seule depuis le début
Seule, elle était maintenant et elle le savait. La souffrance était atroce, ce vide béant lui rappelait chaque jour, que elle, son modèle, n'était plus là, qu'elle l'avait abandonnée, trompée. Depuis, ce jour, le visage d'Ambre était froid et distant. Depuis que sa sœur l'avait trahit…
Une main ganté, se posa sur son épaule. La sorcière sursauta et se retourna. Elle vit que devant elle se dressait un homme. Il était de grand taille, recouvert d'une longue et large cape noir et une capuche recouvrait partiellement son visage. Ambre se leva, regardant l'homme avec son habituel air froid et méprisant.
« - Petite, commença l'homme avec un accent bizarre, çççça vaaaa ?
- Oui, mon oncle, répondit-elle impassiblement.
- Pourrrrquoi tu n'es pas en courrrrs ?
- Ils son terminés, oncle.
- Oh. Viens, le professeur Karrrrkarrrroff m'a donné la permission de t'emmener.
- M'emmener où ? se méfia Ambre.
- Quelque parrrrt. Ambrrre, suis moi, ordonna l'oncle.
- Mais…
- Ne prrrroteste pas ! »
La jeune fille se tut. Elle ne pouvait faire qu'obéir. Obéir à Oncle Hektor, était une obligation. C'était son tuteur légal.
Hektor entraîna sa nièce à l'orée de la forêt des Ombres. L'adolescente le suivait avec une certaine appréhension. Elle n'avait pas peur, mais la forêt des Ombres était réputée pour les nombreux mages noirs qui y résidaient. Et si parmi eux se trouvaient ce terrible sorcier anglais, qui avait mis à feu et à sang des villages entiers. Ambre eut un mouvement de recul. Mais son oncle la tira dans la forêt.
Alors qu'ils marchaient, elle pouvait voir sur le bras de son oncle son tatouage. Une tête de mort noir crachant un serpent menaçant de la même teinte.
Le dortoir des filles de 6ème année était en pleine effervescence, Parvati avait perdu sa boucle d'oreille. La Gryffondore fouillait de fond en comble la pièce, mais le bijou demeurait introuvable.
« - Lavande, t'es sure que tu na l'as pas vu ?
- Parvati, depuis tout à l'heure, je te dis que…
- Oh, mais où elle est ? Demanda-t-elle au bord de la crise de nerfs.
- ELLE EST ICI ! hurla une personne pour la dixième fois.
Mais cette fois-ci, on l'entendit et Parvati se retourna vers une autre fille. Elle était habillée dans une élégante robe bleue nuit qui mettaient en valeur ses yeux de la même couleur. Ses cheveux noirs étaient savamment coiffés en un beau chignon d'où s'échappaient quelques mèches et s'entrelaçaient des fils argentés ainsi que des perles azures. Elle portait un pendentif fait d'une chaîne en argent et ornée d'une pierre d'un magnifique blanc nacré. Son unique maquillage était un léger trait de crayon noir à chaque œil et une petite quantité de gloss étalée sur ses lèvres roses. Cette fille superbe n'était personne d'autre que Lyra.
Elle se dirigea vers Parvati et lui indiqua que sa boucle d'oreille se trouvait accrochée à son oreille. Puis Hermione et elle descendirent vers la salle commune.
Harry ajusta le col de sa robe. Le bal de Noël allait commencer dans un quart d'heure et le jeune tentait désespérément de se coiffer. Harry passa sa brosse dans ses cheveux en batailles. Il essaya de ses peigner, mais la brosse se prit dans un nœud. Le jeune homme tira, mais elle restait toujours coincée. Il tira encore et encore, puis…
CRAC
Le manche se cassa, laissant la brosse accrochée dans les cheveux de Harry.
« Oh ! Super, soupira-t-il. »
Il sortit sa baguette et avec un sortilège, il retira la brosse. Puis accompagné de Ron, qui lui avait essayé de retaper sa robe, il descendit l'escalier.
Arrivé dans la salle commune, il patienta un petit peu. Ron lui passait fébrilement la main dans ses cheveux. Hermione apparut dans l'escalier. Elle était exactement comme il y a deux ans. La même robe bleu pervenche, les mêmes cheveux lisses et soigneusement relevé, le même sourire au lèvres. Le jeune homme ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit. Il était époustouflé. Enfin Ron se remit de ses émotions et alla présenter son bras à sa cavalière, Hermione.
Mais si Ron avait été plus que déconcerté en voyant Hermione, Harry le fut encore plus voyant Lyra. Elle était magnifique, splendide, superbe, sublime, d'une beauté troublante. Elle saisit le bras de Harry après lui avoir dit bonsoir. Et ils se dirigèrent vers la Grande Salle.
Lorsqu'ils arrivèrent, ils furent tous deux émerveillés par la décoration. Les habituelles bougies avaient été remplacés par de petits papillons qui voletaient dans toute la pièce et dans le parc en diffusant une lumière dorée. Des flocons de neiges tombaient du plafond magique et disparaissaient lorsqu'ils touchaient le sol. De petites tables recouvertes de nappes blanches relayaient les grandes tables qui meublaient généralement la salle. Ces petites tables entouraient une vaste piste danse éclairée par des papillons, qui eux répandaient une lumière bleue.
Toujours en contemplant la Grande Salle, Harry et Lyra s'installèrent à une des table. Dumbledore se leva et fit son discours :
« Bonjour, chers élèves,
Je ne vois pas quoi vous dire mis à part, bonne soirée ! »
Sur ces bonnes paroles, le dîner débuta.
Lyra jeta un regard à Hermione et Ron. Ces derniers parlaient calmement, riant de temps à autre, ce qui eut pour effet de faire apparaître un sourire sur les lèvres de l'Alylémendia. Un sourire que Harry ne manqua pas de remarquer. Il observa à son tour ses amis.
« - Ils forment un beau couple, non ? Demanda-t-il subitement.
La jeune fille sursauta et regarda Harry.
- Oui, magnifique, répondit-elle.
- Je me demande quand est-ce qu'il sortiront ensemble.
- Ce soir, dit Lyra évasivement.
- Je n'en suis pas si sur. Cela fait trois ans, trois longues années, qu'ils se tournent autour. Alors un bal de moins ou de plus !
- Quel pessimiste ! s'exclama-t-elle. Moi, je te dis que c'est pour ce soir.
- Non.
- Si.
- Non.
- Si.
- Non.
- Si.
- Non.
- Tu veux parier ?
Amusé par la proposition, Harry regarda son amie une lueur de malice dans les yeux. Puis, il hocha la tête.
- 5 gallions, dit-il.
- D'accord. »
Les deux adolescents se serrèrent la main et éclatèrent de rire. Puis une douce musique s'éleva dans les airs. Le bal commençait pour de bon. On vit Ron et Hermione se lever pour aller danser. Lyra arbora un sourire satisfait. Sans trop réfléchir, Harry se tourna vers la jeune fille et lui demanda si elle voulait aller danser. Lyra sourit et accepta.
Délicatement, le jeune homme prit sa cavalière par la taille. Celle-ci entour avec son bras le cou de Harry et posa la tête sur sa poitrine. Puis ils se laissèrent emporter par le rythme de la musique lente et mélodieuse. Inexplicablement, le cœur de Harry battait fort, très fort. Les papillons, qui éclairaient la salle, vinrent voleter autour d'eux, les illuminant de leur douce lumière. Le morceau de musique prit fin, et Harry et Lyra remarquèrent que leurs deux amis quitter la salle. D'un commun accord, ils les suivirent.
Le parc aussi était somptueusement décoré. Hermione et Ron s'arrêtèrent près d'un arbre au tronc épais. C'est derrière cet arbre qu'ils se cachèrent pour mieux les espionner.
« - Belle soirée, non ? questionna Ron.
- Oui, je trouve aussi.
- Ton Vicky chéri ne te manque pas ? demanda le jeune homme.
Lyra et Harry étouffèrent un soupir silencieux ; le rouquin était vraiment irrécupérable, quel manque de tact ! Mais Hermione ne réagit pas comme à son habitude, en l'envoyant balader. Non, elle ne voulait pas gâcher cet instant magique. Elle répondit posément.
- Je n'aime pas Viktor. Il est sympathique, mais alors qu'est-ce qu'il est barbant.
Un sourire se dessina sur le visage de Ron. Il demanda alors :
- Alors, qui ? Qui aimes-tu Mione ?
Hermione rougit. Elle n'allait pas lui dire. Elle ne voulait pas. Ou plutôt elle ne pouvait pas. Il allait se moquer. Il fallait qu'elle trouve une échappatoire.
- Toi…
Le cœur de Ron s'emballa. Son rythme cardiaque et respiratoire accélérait à une vitesse fulgurante. Elle lui avait dit « toi »
- Toi d'abord. Dis moi qui tu aimes, reprit la jeune fille.
Le moral du jeune homme retomba au plus bas. Et lui aussi, il rougit. Dire à Hermione qui il aimait !
- Euh… commença-t-il. Eh bien… J'aime… Oh et puis zut.
Avec tout son courage de Gryffondor, il enlaça Hermione et souffla :
- Je t'aime.
Et… il l'embrassa. Il l'embrassa passionnément, langoureusement et longuement. Leur baiser reflétait l'amour et l'accomplissement. Trois ans qu'ils s'aimaient sans rien n'avouer, sans rien dire. Ces années étaient terminées, ils s'aimaient et le savaient.
Derrière l'arbre, Lyra et Harry sourirent et se levèrent. Les deux adolescents laissèrent à leur deux amis un peu plus d'intimité. Ils marchèrent quelques minutes en silence et arrièrent à un chêne au pied duquel ils s'assirent. Brisant ce silence, Lyra chuchota :
« - Tu me dois 5 gallions !
Harry la regarda, et tous deux ils éclatèrent de rire.
- Trois ans ! Trois longues années qu'ils s'aiment, c'est ce soir qu'ils se le disent. J'ai vraiment pas de chance ! s'exclama-t-il.
- Serait-ce de la rancune ?
- Non ! J'y perds peut-être des gallions, mais j'y gagne le bonheur de mes amis.
- Hum ! Beau parleur, Mr Potter, lança-t-elle en s'approchant de lui.
- Insinuerais-tu que je mens ?
- Peut-être…
Sans prévenir, le jeune homme saisit la taille de son amie et la chatouilla. Elle se mit à rire. D'abord, elle tenta de se défendre, mais c'était peine perdue, alors elle l'attaqua aussi.
Ils continuèrent à s'amuser ainsi environ 10 minutes. Ils étaient à bout de souffle, tellement ils riaient. Ils devaient avoir l'air de vrai gamins. Puis Harry tomba allongé sur le sol recouvert de neige. Lyra perdit l'équilibre et tomba sur la poitrine du Survivant. Ils rencontrèrent chacun le regard de l'autre. Harry scrutait ses yeux bleus, tandis qu'elle fixait son regard émeraude. Ils restèrent comme ça jusqu'à ce que Lyra sursaute et s'écarte. Cet instant était troublant. Ils continuaient de se fixer. Le moment était électrique.
- Euh…dit Harry.
- On rentre à l'intérieur ? proposa Lyra.
- Oui.
Les deux adolescents se dirigèrent vers la Grande Salle où ils passèrent une excellente soirée. Puis le bal s'acheva et chacun rentra dans son dortoir.
OUBLIEZ PAS LES REWIEWS SINON
Réponses aux rewiews :
van : Voilà la suite.
Aperce : Merci d'avoir rewiwer.
Gh()st : merci
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tar-Nefys : merci
benoit : merci
Bon alors , maintenant je vais arrêter de me répéter et je vais répondre aux rewiews plutôt négatives et réprobatrices :
Lisandra : D'abord merci. Puis ensuite, je vais expliquer pourquoi j'ai demandé des rewiews. Je n'écris pas que pour avoir des avis, je publie pour avoir des avis. Ces avis, j'en veux pour m'améliorer et pouvoir écrire correctement. Irrespectueux envers les rewieweurs ? Non, car j'avais prévu de leur envoyer le chapitre par mail. Pour ceux qui me lisent ? Je pense que si ils me lisent, ils doivent mettre une rewiews. Pas tout le temps, mais au moins une dans totues la fic.
pimousse fraise : Ce chantage ? C'est un truc tout à fait ignoble venant de ma part, mais obligatoire. Je veux des rewiews, j'ai mis une dizaine de chapitre en peu de jours et je n'ai eu qu'une minuscule quantité de rewiews. Alors j'en demande.
