Chapitre 10

Les choses se compliquent.


- Alors je l'écoute ton choix ? Dit impatiemment Pansy. C'est tellement difficile ?

- Ce n'est absolument pas à toi de me dire ce que j'ai à faire !

- Oh… je vois… tu l'aimes, dit Pansy avec une vois de dégoût. Tu l'as aimé sans t'en rendre compte, mais le temps qui passe te le crie : TU AIME WEASLEY !

- NON C'EST FAUX ! Hurla Drago en se levant d'un coup. JE NE L'AIME PAS !

- Alors pourquoi est-ce si difficile de choisir entre elle et moi. Elle te rend fou Drago, elle t'obsède. Tu vas finir pas faire une bêtise avec elle avant que tu ne t'en rends compte. Elle est entrain de se mettre en notre projet !

- Quel projet ?

- Tu as déjà oubli ! Ce n'est pas toi qui me parlait de mariage et aussi de devenir les serviteurs du maître ?

- Elle ne se met pas du tout entre nous, vu que…

- Que quoi ? Tu as déjà tiré un trait sur nous deux ?

- Je n'ai pas dit ça !

- Non mais tu l'as pensé, et tu le veux. Si tu continue comme ça Drago, ta si précieuse Ginny finira comme finit un sang – de – bourbe entre les mains de notre maître. Je peux te jurer que moi, ton père et tu – sais – qui prendront le plus grand soin à la faire souffrir, devant tes yeux. Elle poussera des cris, elle hurlera ton nom pour que tu lui viennes en aide, elle saignera. Et toi tu sera là devant elle sans pouvoir rien faire. C'est ça que tu veux ?

- Non, Cracha Drago.

- Alors va la voir, et dis lui comment tu t'es servie d'elle. Comment tu t'es amusé à faire souffrir son pauvre cœur.

- Si c'est ce que tu veux j'irais la voir demain soir, et je lui dirais tout.

- Tu vois quand tu veux, souffla-t-elle au creux de son oreille. Bientôt tu seras guéri mon amour.

Elle lui lécha la joue, ce qui provoqua une grimace chez le jeune homme. Puis elle s'en alla en ricanant. Drago s'assit doucement sur un fauteuil et mit sa tête entre ses mains. Pansy avait raison pourquoi le simple fait de choisir quelqu'un entre les deux, lui paraissait si compliquer ? Pourquoi avait-il tant de mal, à choisir Pansy ?


- Je vais mourir, dit Ginny en se levant, elle tremblait.

- Voyons Weasley vous avez juste fait un cauchemar, cinq points en moins pour votre manque de concentration, répliqua Rogue.

- Mais… Professeur, ce n'était pas un rêve, je l'ai vu, je l'ai ressentit.

- Professeur, risqua Colin en tremblant lui aussi devant le regard noir de son professeur. Elle avait les yeux blancs, comme si elle était en transe.

- Bien, miss Weasley, allez immédiatement à l'infirmerie, et expliquer donc ceci à Mrs Pomfresh. Des visions franchement…

Ginny était au bord des larmes tout le monde l'observait, les Gryffondor semblait anxieux et les Serpentard ricanait. Puis elle sortit de la salle en courant, elle ne s'arrêtait elle allait ou ses pieds les conduisaient. Elle s'arrêta dans un couloir, essoufflé, puis elle regarda ses mains. Elle était pâle, puis soudain du sang coula entre ses doigts. Elle poussa un cri, et ferma les yeux pour voir qu'en fait ses mains étaient normales. Elle tremblait de tout son être. Quand allait-il se produire ceci ? Quand la mort viendra la chercher ? Quelqu'un lui toucha l'épaule elle hurla sur le coup.

- Salut Ginny, dit joyeusement Luna. Je ne voulais pas te faire peur.

- Ce… ce… n'… n'est pas grave.

- Tout va bien ?

- Oui… tout va bien.

- On ne dirait pas, tu es pâle et tu as d'énormes cernes. On dirait que tu viens de te réveiller d'un horrible cauchemar.

- JE VAIS BIEN ! Tempêta Ginny. Je… je…

- Tu as eu une vision ? J'ai entendu l'autre jour Hermione et Harry dirent que y quelque temps tes yeux son devenues blancs.

- Quoi ? Comment tu le sais ?

- Ben tu sais, je sais ce que c'est qu'une vision, j'en ai eu une. Bon c'est vrai que c'était quand j'était petite. Mais c'était effrayant, j'ai vu la mort de ma mère. Et toi qu'est-ce que tu as vu ?

- Personne ne doit être au courant, surtout pas Ron.

- Oh… bien sur je t'écoute !

- Ma mort… c'est ça que j'ai vu ! Tu dois me prendre pour une idiote.

- Tu sais, peut-être que tu as vu ta mort, mais tout le monde meurt un jour ou l'autre, expliqua Luna avec un sourire réconfortant.

- Oui bien sur je le sais, mais j'étais si jeune, j'étais comme je suis en ce moment. Costume de Poudlard ce qui veut dire que, c'est ici que je vais mourir ! C'est tellement jeune pour mourir !

- Malefoy…

- Quoi ?! Pourquoi tu me parles de lui ? Demanda précipitamment Ginny.

- Il est là-bas, dit-elle en montrant du doigt l'endroit qui se trouvait derrière la rousse.

Ginny se retourna pour le regarder, il marchait tête baisser, d'un pas lent. Il leva doucement la tête et croisa le regard de Ginny. Il se regardèrent longuement, puis une larme coula sur la joue de la jeune fille. Il allait voir sa mort, il fallait à tout prix qu'elle trouve un moyen pour lui en empêcher. Elle ne voulait pas qu'il souffre.

- Drago, murmura Ginny, je suis désolé.

Drago observait Ginny, pourquoi était-elle si triste ? Avait-elle aussi un choix à faire ? Ou bien autre chose la préoccupait ? Elle allait tant souffrir demain, lorsqu'il lui dirait que leur relation est terminée. Il ne voulait pas briser son cœur. Mais il n'avait pas le choix, il préférait qu'elle souffre, plutôt que de la voir mourir.

- Ginny, excuse moi, souffla Drago en reprenant son chemin.

Ginny le regarda partir.

- Il ne devrait pas être en cours ? Demanda Luna. Les Serpentard ont cours en même temps que Gryffondor, c'est ton frère qui me l'a dit.

- Ben… j'imagine qu'il a une bonne excuse, bon je dois y aller je vais déjà attendre devant la salle de mon prochain cours. A plus tard Luna !

- Salut !


Le soir venu, lorsqu'il faisait nuit. Ginny sortit de sa tour et alla attendre Drago au lac. Aujourd'hui c'était mardi, le jour de son rendez-vous avec lui. Elle s'assit au bord de l'eau et regarda le reflet de la lune. Le vent frai sifflait et les hiboux au loin hululaient. Elle avait froid, et pensa alors à la chaleur des bras de Drago. Pourquoi ne venait-il pas ? Peut-être qu'il n'avait pas vu l'heure et qu'il serait en retard. Oui sûrement c'est cela. Ou bien il avait oubli ? Non, non ce n'est pas possible. Alors pourquoi n'est-il toujours pas la ?

Ginny regarda en direction du château et ne vit personne, et ce fut ainsi pendant un quart d'heure. Mais ou était-il ?


Assis au rebord de la fenêtre Drago Malefoy observait une jeune fille assise au bord du lac. Il observait chaque geste de Ginny, il ne devait pas aller la voir. Il devait rester loin d'elle, l'ignorer, pour qu'elle décide d'elle-même de ne plus être avec lui. Mais c'était si dur, il aurait voulu aller la voir, la serrer dans ses bras pour le réchauffer. Que lui arrivait-il ? Il n'avait jamais auparavant autant désiré une fille. Jamais, pourtant il en avait désiré beaucoup pour une nuit. Mais Ginny c'était plus que ça, il ne la voulait pas pour une nuit, mais pour les nuits et les journées. Toutes celles qu'ils vivraient. Qu'avait-il comme sentiments ? Il n'y connaissait rien, il était incapable de dire, d'exprimer ses sentiments. Il n'avait aucune expérience en amour. De l'amour ? Il l'ignorait ce que c'était.

Il recula de la fenêtre et chercha dans sa bibliothèque, un livre qui pourrait l'aider. Puis il tomba sur un dont le titre était : « La sorcière et le vampire ». Il l'ouvrit et regarda la première page du texte, c'était un roman. Rien de ce qu'il n'y avait marqué dedans ne pourrait l'aider. Puis il tourna les page quand même et vers la fin du livre, il un mot. Aimer. Puis il lit.

« Aimer, jamais un monstre comme moi n'aurais pu le faire. Jamais je n'aurais pu découvrir cette flamme qui vit en moi, me brûlant chaque jour. Je suis un monstre vivant dans un endroit où il n'y a pas de place pour l'amour, là ou tout ce qu'il existe n'est que le pouvoir. Je l'ai crus pendant longtemps, parce que tout autour de moi représentait le pouvoir. Alors pourquoi une personne comme moi, qui ne voyait que cela a réussi à aimer. Aimer une humaine, alors que c'est censé être mon repas. Mais elle m'a changé, elle m'a appris une chose. L'amour, et depuis je souffre dès que je suis loin d'elle. Et je suis le plus heureux dès qu'elle est là. »

Drago ferma le livre, c'était donc ça ? Il ressentait de l'amour pour elle ? Non, sa famille entière n'avait aucun pouvoir, le plus important c'est le pouvoir et la richesse. Tout ce qu'elle n'a pas. Alors pourquoi il souffrait en ce moment ?

- Non, marmonna Drago en rangeant le livre. C'est impossible.

Il retourna auprès de la fenêtre et vit qu'elle était partie.

- Où es-tu ? Bafouilla-t-il en la cherchant partout dans le paysage.

BAM ! BAM ! BAM !

Il sursauta et regarda la porte de sa chambre personnelle. Qui pouvait être là à cette heure-ci ? Il pria pour que ce ne soit pas Pansy. Il ouvrit la porte et son cœur fit un bond en voyant qui c'était. Ginny était à la porte de sa chambre, elle tremblait et le regardait. Elle était si belle. Emmitouflé dans sa cape, son écharpe de Gryffondor autour de son coup. Ses cheveux décoiffés, et la rougeur causer par le froid sur ses joues. Mais malgré cela, elle était plus que belle.

- Ginny, dit-il en s'écartant du passage pour la faire entrer. Viens entre.

- Merci, dit-elle en entrant et en fermant la porte. Pourquoi tu n'es pas venu ?

- Parce que j'ai oublié.

- Tu m'as oubli ? Oh je vois que j'ai énormément d'importance pour toi !

- Ginny je…

- NON JE T'AI ATTENDU DANS LE FROID, POUR RIEN !

- Ginny moins fort je t'en pris, on n'est pas loin des dortoirs des Serpentard. Pansy va rappliquer et te tuer…

- Me… me… tuer ? bégaya Ginny. Ne restes plus avec moi alors, je ne veux pas que tu voix ma mort Drago !

- Mais arrête, tu ne vas pas mourir !

- Si…

- Tu es malade ? Quelque chose qui ne se soigne pas ?

- Non… écoute je vais aller me coucher, si jamais Rusard me trouve encore plus tard dans les dortoirs j'aurais d'énormes ennuies.

Elle fit demi tour et mit sa main sur la poigné, mais au dernier moment elle se retourna et pressa ses lèvres contre celle du Serpentard. Elle glissa sa langue dans la bouche de son amant. Et ils s'embrassèrent, comme si leurs vies en dépendaient. Comme si après se baiser il n'allait plus jamais se revoir. Et lorsque l'air manqua ils se séparèrent à regret. En plongeant leurs yeux dans celui de leurs compagnons.

- Je t'aime, souffla Drago.

Ginny le regarda puis avec un mouvement brusque elle enleva sa cape, sous le regard surpris de son amour. Puis en tremblant un peu, elle déboutonna sa chemise. Drago la regarda puis ses yeux dévièrent sur le chemisier entrouvert de la jeune fille. Et remarqua qu'elle portait un soutien-gorge noir transparent.

- Ginny…

- J'ai envie de toi !

Drago tendit doucement ses bras vers la jeune fille. Lui aussi la voulait il la désirait plus que tout. Mais une voix dans sa tête disait que s'il faisait ça, il serait encore plus dur de la quitter.

Puis comme si ses bras ne lui obéissaient pas, ils attrapèrent la jeune et la tira vers lui. Il l'embrassa follement, il en devenait fou. Puis d'un geste rapide il enleva la chemise de Ginny. Pendant qu'elle prenait soin à lui faire la même chose. Puis le regardant droit dans les yeux, elle l'emmena vers le lit du jeune homme. Elle s'assit puis s'allongea, Malefoy se mit au-dessus d'elle puis en la regardant amoureusement il lui demanda :

- Tu es sur ?

- Oui…

Puis il captura les douces lèvres de sa compagne et fit glisser sa jupe avec ses mains. Elle se trouva en sous vêtement, puis à son tour elle déboutonna son pantalon et prit soin de lui ôter. Plus qu'un minuscule tissu séparait leurs corps. Ginny observa le torse de Drago et sourit en voyant à quel point, il était parfait. Il n'était pas vraiment musclé, mais on pouvait apercevoir les formes des muscles. Puis ils roulèrent et Ginny se trouva au-dessus. Elle l'embrassa le cou puis tout en descendant, elle continuait d'embrasser chaque endroit du jeune homme.


Ginny se réveilla en s'étirant, elle avait si bien dormie. Puis en ouvrant les yeux elle fut surpris de se trouver dans un autre lit que le sien. Et complètement nu en plus. Elle regarda autour d'elle et vit un jeune homme allongé en train de dormir. Ce n'était pas un rêve alors. Elle sourit et se cola contre le corps de son bien-aimé, qui se réveilla à ce contact.

- Bonjour toi, dit Ginny en souriant.

- Salut, bien dormis ?

- Malgré la courte durée de mon sommeil, répondit-elle en souriant pleinement. C'était la plus belle nuit de ma vie !

- Ça doit être un compliment !

Elle lui répondit par un baiser.

- J'ai encore envie de toi, dit-elle en rigolant.

- On est deux alors.

- DRAAAAAAAAAGOOOOOOO !

Les deux amants sursautèrent et regardèrent la porte de la chambre. Ils savaient à qui appartenait cette voix.

- OUVRE ! J'AI A TE PARLER !

- Minute, euh je suis… pas prêt !

- On fait quoi maintenant ? Demanda Ginny en parlant tout bas.

- Je ne sais pas tu n'as cas allé dans les toilettes, la porte est juste ici.

- Ok, elle se leva et se précipita vers la porte indiqué. Drago mes vêtements, je risque d'attraper froid !

- DRAAAGOOOO !

- OUI J'ARIVE ! Dit-il en se lançant les vêtements à Ginny. Ne bouge pas.

Il enfila son boxer et attendit que Ginny soit enfermé dans les WC pour ouvrir à une Pansy folle de joie !

- MON AMOUR ! TU NE DEVINERAS JAMAIS !

- Deviner quoi ?

- Ton cher père nous a invit ! Ce week-end !

- Oh super, dit-il faussement enjoué. Et pourquoi ?

- Il veut rendre officiel nos fiançailles !

BAM ! Quelque chose venait de tomber là ou se trouvait Ginny. Pansy étonné regarda la porte close puis l'homme qu'elle croit qu'il l'aime.

- Mon amour ! C'était quoi ce bruit ?

- Un bruit quel bruit ? Paniqua-t-il. Il n'y a pas eu de bruit voyons !

- Arrête ! Il y a quelqu'un avec toi !

- Oui toi !

- Oh… et j'imagine que la petite culotte noir qui se trouve au pied de ton lit est aussi à moi !

Il avait oublié la culotte, il ne l'avait pas vu. Qu'il idiot il faisait, il vit Pansy le foudroyer du regard. Puis elle se dirigea vers la porte sous le regard apeuré de Drago. Puis il couru se mettre devant la porte.

- NON ! Hurla-t-il.

- Elle a passé la nuit ici c'est cela ? Cette cruche de Weasley !

- Ce n'est pas une cruche !

- Oh… tu es donc réellement amoureux d'elle ! Je ne vais pas prendre la peine de la tuer maintenant. Je vais la laisser se préparer psychologiquement, pendant que je vais écrire à Lucius de qui son fidèle fils est tombé amoureux. Tu me dégoût Drago.

Elle le gifla et sortit de la pièce. Drago était debout, qu'avait-il fait ? Il avait provoqué la mort de celle dont il était tombé amoureux. Il avait toujours eut peur de son père, comment pourrait-il l'empêcher d'égorger Ginny. Il sentit des bras l'entourer, Ginny s'était serré contre lui.

- Je crois que je vais y aller, dit-elle en commençant à pleurer. Et ne plus jamais revenir vers toi. Je ne veux pas que tu ait des ennuies pas ma faute.

- Je crois que c'est trop tard. On aurait pas dû tomber amoureux l'un de l'autre Ginny.

- Je sais, dit-elle entre deux sanglots. Comment ça a pu arriver ?

- Je l'ignore.

- Je t'aime tellement, tellement, tellement, tellement !

- Arrête par pitié, on dirait que c'est une déclaration d'adieu. On se verra encore.

Ils restèrent ainsi dans les bras l'un de l'autres pendant des minutes, quand un hibou donna des coups de bec. Drago lâcha à contre cœur Ginny et alla ouvrir pour prendre la lettre qu'il a apporté. Puis la lut, une larme coula sur sa joue. Puis il entendit des sanglots. Ceux de Ginny. Il la regarda, elle pleurait. Il la prit dans ses bras, et la serra d'une manière qui se voulait tendre, mais qui était plutôt désespérer. Il ne voulait pas qu'elle s'en aille.

- Il m'a demandé de le voir, soupira Drago en serrant la jeune fille encore plus fort. Je crains le pire ! Je ne veux pas qu'il m'enlève de toi ! Reste !

A Suivre…


Dans le prochain chapitre :

Ginny… elle occupait ses pensées tout le temps, son petit sourire timide dès qu'il lui parlait, ses joues devenant rouge à chaque baiser qu'elle recevait, sa vois si douce… il devait l'oublier… ce soir tout sera finit…

Et puis retour de LUCIUS !!

Voila en attendant la suite dîtes moi ce que vous en penser ! Biz à tous !!!

MERCI A CORNDOR, ELFICA, LILY078, LILA FLOW, SYDNEY pour leurs commentaires, et merci aux autres qui ont juste lu ! Bisou à vous tous !!