¤ Je t'aime ¤
Tes yeux, prunelles incandescentes me regardent. La nuit nous environne. Je suis dans tes bras. Tu me serres doucement par peur que je ne me brise. Je suis un homme et pourtant…
Je t'aime,
Ma vie, j'ai laissé ma vie entre les mains du destin comme on joue à pile ou face.
Un sou
Un coup de bluff ? Non, une espérance.
Je t'aime,
J'ai eut raison. Ma tête est nichée dans ton cou, je respire à pleins poumons ton parfum si doux. Je te sens soupirer d'aise.
Dans l'air
Une chance, une seconde chance.
Je t'aime
Je m'éloigne, tu me laisses faire en baissant la tête. Mes mains se posent sur toi et se placent sur tes joues. Je te force à me regarder.
Si ça nous traverse l'esprit cela veut dire que ça suffit
Tu as fait le premier pas. Je fais le second. Mes lèvres viennent effleurer les tiennes dans une caresse plus délicate que la brise. Je m'éloigne à nouveau et ouvre les yeux pour me fondre dans les tiens.
Lâchons-nous.
Ton tour… tu souris et t'approches de moi. Sans un mot tu me prends la main et m'entraîne dans le salon.
Je t'aime,
Je te suis.
Moi je suis,
Tu m'installes dans le canapé et t'agenouilles devant moi. Ta bouche s'ouvre mais aucun mot ne sort.
Je t'aime,
Hypnotisé je te regarde tel un zombie. La lumière des réverbères perce à travers les rideaux et glisse sur ton visage. Un ange, tu es un ange. Et encore les mots ne suffisent pas pour décrire la beauté qui te caractérise. Ton visage est tourné vers moi, la bouche légèrement entrouverte et tes yeux lancent un appel muet attendant sans doute, que je te montre que tu peux parler.
Au fond un homme
J'ai joué les grands hommes froids depuis que je t'ai quitté. J'ai joué celui que rien n'atteint. Pourtant quand je te vois devant moi, attendant, suppliant comme ça, toutes mes barrières s'effondrent.
Qui n'a pas froid dans son cœur,
Je n'ai jamais su jouer la comédie devant toi. Tes lèvres tremblent et tu mordilles la supérieure. Je me laisse glisser sur le sol.
Dans le lit c'est moi qui commande,
Face à face, qui est l'homme, qui est la femme ? Qui dirige ? Qui subit sans broncher ? Je te serre à mon tour dans les bras et tu noues tes bras autour de ma taille.
Mais je tremble devant ton sein,
Je frissonne, le visage perdu contre ta poitrine. J'ai l'impression d'être un enfant protégé de tout. Tu me rends si fort, si fort et si faible à la fois.
Je te hais et je t'aime,
La vie est étrange non ? Je t'ai quitté et pourtant, à être là, contre toi, j'ai l'impression que nous ne nous sommes jamais quittés. Comme si je n'avais pas vécu depuis la dernière fois que je t'ai vu, comme si quelqu'un avait appuyé sur pause. Tu es ma vie.
C'est comme un papillon qui meurt en battant des ailes,
Les larmes coulent sur ton visage. Mes doigts les éloignent d'un geste alors que mes yeux pleins d'amour te fixent toujours. Juste du courage, pour revenir.
L'amour qui se fait dans un lit
Dites moi c'est ça l'amour ? Ce sentir vivre juste quand l'être que l'on aime est près de soi ? Avoir mal quand il est loin ? Exploser de bonheur quand il est près ? Avoir envie de la serrer dans les bras jusqu'à en mourir ? Oublier le temps ? Se noyer en elle et dans le flot de sentiments qui nous submerge ? Dites moi c'est ça l'amour n'est-ce pas ?
Prends-moi l'autre moitié
Oui c'est ça l'amour. Cette peur de te perdre, cette envie de te protéger, de sourire quand tu souris, de pleurer quand tu pleures. C'est ça l'amour. Sentiment incontrôlable, imprévisible, mais sans lequel je ne pourrais plus vivre.
Aujourd'hui je retourne vers elle
Comme je ne pourrais plus vivre sans toi. Je reviens, pardonne moi.
Premier mai, avec courage
Après ce qui me paraît quelques secondes mais qui doit se compter en vrai en minutes, tu t'éloignes de moi.
Moi je t'aime et je te demande pardon
C'est mon tour d'avoir peur, c'est mon tour d'attendre, de supplier muettement.
Souviens-toi qui je suis
Tu murmures doucement, Reviens.
Ouvre la porte à un guerrier de papier toilette
Une larme coule sur ma joue droite. Tu te lèves et sort de la pièce en courant.
Et donne-moi ton vin léger
Que tu as fait quand j'étais absent
Non cette fois c'est promis, je ne te laisserais pas une fois de plus. Je ne veux que passer ma vie près de toi et peut m'importe les épreuves, je reviens.
Adossée au mur tu pleures en silence. Je m'approche et me penche vers toi. Tes larmes s'arrêtent. Comme le temps.
Et les draps de lin
Donne-moi le sommeil d'un enfant
Je suis là dis-je doucement. Tu souris et m'embrasses timidement comme la première fois. Nous ne nous sommes jamais quittés car mon âme est soudée à la tienne…
Qui consiste
à rêver
Tu me guides vers ton lit, vers notre lit en m'embrassant doucement.
De chevaux et se retourne
Mes lèvres glissent dans ton cou sans que je ne m'en rende compte emporté comme je le suis dans ce tourbillon d'émotions. Je sens que je vais te dévorer.
Et un peu de travail
Je ferais tout pour toi. Mes mains s'approchent de tes hanches et je te serre doucement contre moi avec tout l'amour que je ressens. Puisses-tu comprendre…
Fais-moi enlacer une femme qui repasse
En chantant
Tu souris et te relève. Pour disparaître dans la salle de bains me laissant perplexe.
Et puis fais-toi un peu taquiner
Avant de faire l'amour
Vas-y profite. Je ne suis de toute façon pas en état de ne pas te laisser faire.
Revêt la rage de la paix et les jupes sur la lumière
M'as tu pardonné ou pas ?
Moi je t'aime et je te demande pardon
Tu reviens en déshabillé de satin blanc.
Souviens-toi qui je suis
Reprenons tout comme avant. Ma place est auprès de toi. La voix cassée je murmure un pardon quasiment inaudible.
Je t'aime, je t'aime, je t'aime
Tu viens près de moi.
Et donne-moi ton vin léger
Que tu as fait quand j'étais absent
- Pardonne-moi Ron.
Et les draps de lin
Donne-moi le sommeil d'un enfant
- Je l'ai fais il y a si longtemps
Qui consiste
à rêver
De chevaux et se retourne
Nous sourions comme des imbéciles. Mais je sais que je ne me considère pas comme un imbécile. Car près de toi, les imbéciles n'ont pas leur place. Et puis, personne d'autre que moi n'a la place près de toi, dans ton cœur.
Et un peu de travail
Fais-moi enlacer une femme qui repasse
En chantant
Nos lèvres se trouvent avec tendresse et nos yeux se ferment tandis que je l'allonge sur le lit.
Et puis fais-toi un peu taquiner
Avant de faire l'amour
Tu m'aimes encore.
Revêt la rage de la paix et les jupes sur la lumière
Je t'aime toujours et je t'aimerai toujours. Aujourd'hui, demain, dans dix ou cent ans. C'est le creux de tes bras qui rend ma vie si belle.
Moi je t'aime et je te demande pardon
Je suis venu ce soir en croyant venir signer des papiers de divorce. Au lieu de ça, je me retrouve avec toi, comme avant.
Souviens-toi qui je suis
Toute pensée cohérente me quitte remplacé par cette évidence :
Je t'aime, je t'aime, je t'aime
Je suis de retour…
¤ Fin du chapitre 7 ¤
Alors ? Ca vous plaît ? Petite précision pour ceux et celles qui n'ont pas découvert la chanson, c'est la traduction de Ti Amo d'Umberto Tozzi, mais la traduction de la version originale… Bon allez je ne fais pas long, je réponds directement aux reviews.
Selphie451 : Oui c'est nettement mieux et là théoriquement tu n'as plus rien à me dire de méchant na ! lol. Le prochain chapitre sera le dernier, donc à bientôt j'espère ! Bisous
Celine.s : Lol, et vu comme ça tu ne pourras pas me dire que je suis sadique. Au fait tes matchs ça c'est passé comment ?
Rupertforever : Merci merci merci et merci !! Ca me fait vraiment plaisir de voir que j'arrive à faire retransmettre des émotions à travers de simples mots. Ca me touche parce que tout simplement, cette histoire, pour les mots que j'écris, c'est un peu de moi dans beaucoup de sentiments. Alors merci. Bisous
Carla : Lol, je ne l'ai pas vraiment fait pour les lecteurs tu sais. Les paroles je les ai depuis longtemps prêtes pour chaque chapitre donc je savais déjà comment ça finirait. Le plus dur est de mettre par écrit ce que je ressens pour vous le faire ressentir aussi.
Benelie : Oui comme tu dis. Tu sais quand on aime, c'est tous les jours qu'on apprend à ce connaître car tous les jours tu découvres une autre façade de l'être que tu aimes et c'est ce qu'il y a de merveilleux, ce renouvellement continu. Et oui tu as compris, c'est l'avant dernier chapitre. Sorry ! Et promis je prends soin de mon cerveau ! lol
LouiseHime : Lol, lecteurs frustrés hein ? Mais ce n'est pas ma faute à moi si la chanson s'arrêtait là !! Bon un peu mais que veux-tu c'est prévu comme ça. Et puis tu sais il y a des fics ou je termine sur des moments pires que ça (voirle dernier chapitre d'échange d'âmes). Bisous
Stéphanie : Merci. Et comme tu constates je continue.
Larmes de pluie : lol, oui c'est vrai mais tu sais à la limite avec quelques recherches peut être que j'arriverais à te trouver ! Non c'est une blague de toute façon je ne vais pas te tuer sinon je ne pourrais plus lire tes reviews lol. Comme quoi t'as de la chance ! lol. Et pour la réconciliation… je n'ai plus rien à dire lol. Bisous
Hermione G-W : Si j'en ferais une autre ? Heuuuuuuuuuuuuuu c'est une bonne question. Dis que pour l'instant je n'ai pas d'idée de fic sur eux deux mais qui sait, peut être qu'un jour… Et merci je suis heureuse de bien les écrire même si j'espère que JK ne les fera pas souffrir comme moi. Bientôt
Petitefleur la fée : Merci. Oui c'est le plus probable même si je suis folle du couple Harry/Drago je sais bien que ça finira pas comme ça dans le livre (malheureusement sniiif). Bisous
Virg05 : Merci, la suite est là et je pense que j'ai quand même était raisonnable pour le temps d'update non ? Enfin c'est mon avis. Et je t'avoue, tout n'est que question d'inspiration et j'ai vraiment la meilleure source qui puisse exister.
Donc voilà, c'est fini pour ce septième et avant dernier chapitre de Comme d'Habitude. Pour le dernier, je ne sais pas, peut être la semaine prochaine quand je reviendrais de mon voyage d'études.
A plus tous !!
Multi bisous !!
Alfa
