Chapitre 2 : La mariée était en sang

Salut tout le monde, je suis de retour avec ma sanglante fic (je confirme pour les âmes sensibles que dans ce chapitre ça ne s'arrange pas). J'ai galèré comme pas possible pour faire ce chapitre car manque de bol en terre du Milieu les téléphones portables, les voitures et les chaises roulantes n'existent pas. Et en plus je n'ai pas la moindre idée de comment se passaient les mariages (dans cette fic j'ai fait comme si ça se passait comme de nos jours) donc j'ai fait de mon mieux quitte à vous entendre dire que ce n'est pas réaliste. Autre point important, vous avez du remarquer ( ou vous allez le faire) que les événements de cette fic ne sont pas dans l'ordre et que le chapitre précédent se trouve après celui-ci (je ne fais que suivre le même schéma que Kill Bill). Dernier point, dans le chap précédent le nom d'Eowyn était censé être barré de la liste, vous comprendrez plus tard pourquoi. Je crois que c'est tout. Je vous fais de gros bizoussss !!!

La vengeance est un plat qui se mange froid
(vieux proverbe klingon)

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4 ans et demi plus tôt, environs proches de la Lothlorien

L'elfe Injall se hâtait sur la large route qui menait à la chapelle. Il poussait son

cheval au grand galop pour pouvoir voir de ses propres yeux la scène horrifiante

que lui avait décrit le messager de son fils. Fils qui l'attendait à présent sur place.

Il avait été chargé d'enquêter pour découvrir qui était les auteurs de ce bain de

sang. Enfin, il arriva à destination et fut accueillit par son cadet :

« - Salut, papa.

- Bonjour fils, ça se présente comment ?

- C'est une boucherie indescriptible. Je n'ai jamais vu ça. Mais viens voir par

toi-même, tu comprendras mieux de quoi je parle. »

Il le suivit et constata avec dégoût que son rejeton ne lui avait pas mentit. Alors qu'il s'avançait dans la grande salle, ses pas résonnaient de la même manière

que ceux de Legolas, quelques heures auparavant. Il parla :

« - Eh bien, à vue de nez, je dirais que se sont des professionnels qui ont fait ça.

Quatre ou cinq.

- Pourquoi dis-tu cela ?

- Il faut avoir des nerfs d'acier ce qui est rarement le cas des amateurs.

- Ca pouvait être juste des orques isolés.

Non, je ne crois pas. Car même si ce carnage pourrait être associé à une

certaine folie meurtrière, il règne tout de même un souci de propreté. Ils n'en ont

pas mis partout si tu vois ce que je veux dire. Si j'avais l'esprit mal placé, je

pourrais presque admirer le style.

- En tous cas, ils devaient voir une objection à ce mariage.

- C'est le moins qu'on puisse dire. Combien de victimes ?

Neuf. La mariée, le mari, les invités, le pasteur, la femme du pasteur...ils

ont même tué l'elfe qui jouait de la harpe !

- C'est bien ce que je disais, du travail d'affranchi.

Injall continua à avancer et soudain ses yeux se posèrent sur la mariée.

« - Ah pour être enceinte, elle est enceinte. Regardes-là, ce joli petit ange plein

de sang. Il faut être malade pour mettre une flèche dans une si jolie tête.

Comment s'appelle-t-elle ?

- Je ne sais pas, son nom n'est mentionné nulle part. »

Le vieil elfe s'apprêtait à répondre quand la jeune femme lui cracha en plein visage. Son fils, qui regardait ailleurs, n'avait rien remarqué.

« - Fils ?

- Oui papa ?

- Vas chercher quelqu'un pour la soigner.

- Pourquoi ?

- Parce que cette femme est encore vivante. »

1 mois plus tard, Lothlorien

La mariée était allongée sur un lit. Elle était dans le coma. Ce jour-là elle reçut

une visite assez inattendue. Ce jour-là, Dame Arwen vint avec la ferme intention

de la tuer. Elle s'introduisit dans sa chambre et sortit d'une de ses poches une

fiole de poison :

« - Tu sais, je ne t'ai jamais vraiment portée dans mon cœur. Pour dire la vérité

j'ai même la haine contre toi. Mais j'ai quand même un certain respect pour toi.

Mourir dans son sommeil, c'est un luxe qui n'est pas donné à tout le monde dans

notre métier. Mais je te fais... ce cadeau. Tiens bois ça, avec les compliments de

Gandalf.

Elle déboucha la fiole et la porta à ses lèvres.

? : « - Stop !

- Legolas ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu m'as fait une de ces peurs !

- On dégage de là.

- Mais laisses-moi au moins finir ce que...

- J'ai dit : On dégage de là.
- Pourquoi ?

- Parce que je trouve qu'on lui doit mieux que ça.

- TU NE LUI DOIS RIEN !!!

- Moins fort s'il te plait.

- Tu ne lui dois rien !

- Je peux dire quelque chose ?

- Vas-y.

Vous l'avez tous rouée de coups mais ça ne la pas tuée. Je lui ai tiré une

flèche en pleine tête mais son cœur a continué de battre. On a fait subir

beaucoup de choses à cette femme. Mais si elle se réveille un jour, on lui fera

bien pire. Mais il y a une chose qu'on ne fera pas, c'est de se glisser dans sa

chambre en pleine nuit comme des rats. Ce serais...nous rabaisser. Vous êtes

d'accord Dame Arwen ?

- Peut-être.

- Peut-être ?

- Non. Pas peut-être. Sûrement.

- Bien. Maintenant qu'on est d'accord, viens avec moi.

- Pars devant, je te rejoins.

- Ne fais pas de bêtises !

Et il s'en alla.

« - Ca te fait bien rire toi, hein ? Un conseil : si tu veux rester en vie, ne te

réveilles jamais sale pute.

Quatre ans plus tard, Lothlorien

La mariée était toujours allongée sur le même lit et toujours dans le coma. Les

elfes qui s'occupaient d'elle n'avaient plus trop d'espoir qu'elle se réveille un

jour. Un moustique entra dans sa chambre et la piqua. Elle se redressa vivement.

Elle regarda autour d'elle. Puis ses yeux s'arrêtèrent sur son ventre et elle se mit

à pleurer :

« - Noooooonnnnnnn !!! Mon bébé !!!!!! »

Elle regarda les lignes de sa main :

« - Quatre ans... »

Des voix se firent entendre dans le couloir. Elle chercha du regard un endroit où

se cacher. Mais la chambre était nue mise à part une petite table. A quoi ça sert

d'avoir des meubles dans la chambre d'une comateuse ? Elle décida donc de se

remettre dans sa positon initiale. Juste à temps. Deux elfes entrèrent au même

moment dans la pièce.

« - La voilà.

- Pas mal du tout.

- Alors tu veux toujours la...

- Et comment !

- Paies-moi tout de suite.

L'autre lui tendit un collier en or et en diamants. Il le prit et l'examina.

« - D'accord. Je vais maintenant t'énoncer les règles à respecter.

Règle n°1 : Pas de coups, quoi qu'il arrive. Il y a des moments où elle crache

mais c'est une réaction normale alors même si elle le fait, tu ne la frappe pas.

Règle n°2 : Pas de marque visible, suçons ou autres... Il ne faut pas qu'on sache

ce que tu lui as fait, compris ?

- Aucun problème.

- Bien, alors amuses-toi bien ! Ah j'oubliais, des fois ça ne passe pas très bien

alors n'hésite pas à te servir de ça. »

Il montra une bouteille posée sur la table.

- Merci.

- Je reviens dans une demi-heure. »

L'elfe restant observa la jeune femme et dit :

« - Toi, tu n'es pas la plus laide que j'aurais baisé aujourd'hui ! »

Il se mit à califourchon sur elle et commença à l'embrasser. Elle lui coupa la

langue avec ses dents. Il hurla puis s'évanouit de douleur. Elle le fit tomber du

lit, puis essaya de se mettre sur ses pieds. Elle s'étala par terre. Ses jambes ne la

portait plus. Paniquée, elle prit une dague dans la poche de l'elfe, rampa jusqu'à

la porte et attendit le retour de l'autre elfe. Comme promis, il revint une demi-

heure plus tard. Il frappa en criant :

« - J'espère que tu as fini ! J'entre. »

Il vit son ami allongé par terre , du sang sur sa tunique.

« - Oh non. »

La mariée lui trancha net les tendons du talon. Il tomba. Elle le traîna jusqu'à ce qu'il ait la tête dans l'embrasure de la porte qu'elle referma violemment en

hurlant :

« - Où est Legolas ?

-Je ne sais pas. »

Elle claqua la porte une deuxième fois.

« - Où est Legolas ?

- Je ne connais aucun Legolas.

- Menteur ! »

Elle claqua la porte une troisième fois et il s'évanouit à son tour. Elle décida que

le plus urgent était d'aller dans une autre salle pour essayer de redonner vie à ses

membres inférieurs. Elle tira le corps de l'elfe à l'intérieur de la chambre

pensant ( à raison) que peu de monde viendrait là-bas de toute façon. Elle alla

jusqu'à une pièce voisine en prenant bien soin de ne pas se faire voir.