Auteur : Fisou
Titre : Le Virus
Genre : Action/Aventure, un peu de romance…
Base : Animorphs
Couple
: Rachel/Tobias, et puis un mini Delphine/Marco
Note : L'histoire se situe avant l'Animorphs 26, donc avant « Le Secret d'Elfangor ».
~ L'Espoir ~
« Peuvent-ils vraiment lui faire confiance ? »
CHAPITRE
11
Tournez à gauche, vous verrez un bâtiment illuminé avec plusieurs voitures garées devant. C'est l. nous indiqua Tobias.
J'en conclus que tu y es déj. grogna Marco.
Hé oui ! Le roi de la voltige c'est moi !
Tobias s'arrêta quelques seçondes puis reprit :
C'est bizarre, je ne vois pas la limousine de Vysserk Trois.
Et oui, tu ne peux pas être un as en vol et avoir la supervision ! le taquina Marco.
Il était vingt heures cinquante-cinq. Nous nous dirigions vers le club et Tobias qui avait une légère avance sur nous faisait l'état des lieus.
Attends Marco, moi non plus je ne la voie pas ! dit Cassie.
Qu'est-ce que ça peut faire qu'il soit là ou pas ! rétorqua Rachel.
De toute façon, il faut y aller, dit Prince Jake, ils risquent faire trop d'hotes. Et, j'ai besoin de me défouler.
C'était étonnant d'entendre ça de sa part. Sans doute que Tom, ou plutôt son Yirk, l'avait énerv.
Vous êtes sûr que personne n'aura pris les céréales ? demandais-je.
Ne t'inquiètes pas, me rassura Marco, ils sont dans une cachette connue de moi seul.
Bon, maintenant piquez vers la forêt, ordonna Prince Jake. Ensuite vous démorphosez et remorphosez immédiatement, la soirée va commencer.
Nous piquâmes tous en direction de la forêt, et nous nous sommes mis à démorphoser.
Mes plumes devinrent bleue, j'étais entièrement bleu ! Je commençais à grandir. Mes ailes devinrent des bras, et deux pattes d'andalite sortirent de ce qui devenait un torse, d'abord toutes molles, puis les articulations prirent forme. Mon bec rentra à l'intérieur de mon visage et mes tentacules oculaires poussèrent comme des champignons. Et enfin, ma queue apparue.
Mais maintenant, il me fallais quitter mon corps pour prendre celui d'un éléphant d'Afrique. Je me concentrais au moins pour la millième fois.
Le premier changement affecta mon poil, il vira du bleu au gris éléphant, puis disparurent. Je pris au moins six cents kilos, et deux oreilles grandes comme des panneaux solaires sortirent de ma tête. Mes bras s'enrouèrent sur le devant de mon visage pour former une trompe. Mes tentacules furent aspirés à l'intérieur de ma tête. Après avoir encore grandi et forci, ma transformation était achevée.
Je regardais autour de moi. Prince Jake était en rhinocéros, Rachel et Cassie en éléphant, Marco était un gorille en pleine forme et Tobias était en faucon à queue rousse.
Vous êtes prêt ? nous demanda Prince Jake.
Oui. lui répondit-on.
L'opération Rachel venait de commencer.
Allons-y ! s'écria cette dernière.
Nous avançâmes vers le club. Le même club ou j'avais failli mourir le jour d'avant. Mais là, les circonstances étaient différentes.
Quelques personnes font la queue, nous informa Tobias. Vous feriez mieux d'entrer par la porte de derrière.
Nous fonçâmes dans la porte. Nous étions dans les cuisines. Certains Humains criaient et d'autre s'écriaient :
- Les Andalites ! Prévenez Vysserk Trois ! Les Andalites sont l !
Nous trouvâmes une autre porte qui menait cette fois à la salle principale. La piscine était remplie de Yirks.
Yirk ! m'exclamais-je.
Marco, ordonna Prince Jake, vas-y. La vue de tous ces Yirks de donne envie de vomir.
Marco qui avait récupéré ses corn flakes, en explosa un paquet et en répandit le contenu dans la piscine. Rachel commença à défoncer un mur. Des Hork-Bajirs débarquèrent d'on ne sait o. J'en embrochais un puis deux… Rachel finit de démolir son mur pour embrocher aussi quelques petits Hork-Bajirs. Et, à ma grande stupéfaction, elle en prit un avec sa trompe, et l'emmena au beau milieu de la route par la sortie qu'elle s'était faite, provoquant les cris des personnes qui attendaient dehors, et qui n'étaient pas encore parties, effrayées par la démolition du mur. Tobias vint rapidement grossir nos rangs. Il redit aveugle plus d'un Hork-Bajir, ce qui nous rendis beaucoup service.
Un Hork-Bajir attaqua Marco, il lui perfora l'estomac. Je fis quelques pas vers lui, et, disons qu'il ne pourra pas conter son exploit à ses compagnons Yirks. Lorsque Rachel revint, il y avait un mur de moins pour soutenir le club. Le plafond s'effondra, écrasant ainsi plusieurs Hork-Bajirs et Yirks. Nous étions tous dans un sale état. Yeux crevés, boyaux à l'air, trompes arrachées et serres en moins.
La lutte dura encore une quinzaine de minutes. Lorsque tous les Hork-Bajirs furent hors service et les paquets de corn flakes écoulés, nous nous dirigeâmes vers le bâtiment situé derrière l'hologramme cent vingt-neuf.
Il faisait nuit noire. L'hologramme faisait voir un morceau de forêt, mais après l'avoir traversé, on pouvait voir, comme je vous l'ai déjà dit, un bâtiment qui ressemblait trait pour trait à un bâtiment andalite. Mais, ce qui retint le plus mon attention, ce fut l'arrivée du vaisseau Amiral.
Il s'était posé juste derrière le bâtiment, mais la lumière qu'il dégageait le trahissait. Nous avançâmes aussi discrètement que pouvaient nous le permettre nos corps.
Quelqu'un pourrait-il me dire ce qui se passe, demanda Prince Jake, ces yeux sont minables, je n'y vois strictement rien !
Le vaisseau Amiral est l. lui répondis-je.
Nous nous dirigeâmes vers un recoin sombre du bâtiment. Je commençais à démorphoser.
Tobias, où es-tu ? demanda Rachel.
Je suis en haut je fais le guet. Mais il va falloir que je me pose. Il fait nuit et il n'y a aucun courant ascendant.
J'avais maintenant finit de démorphoser. Le sas du vaisseau Amiral s'ouvrit, et il sortit.
Lui.
Le mal.
L'assassin de mon frère.
Lui.
L'abomination.
Vysserk Trois.
Je m'avançais jusqu'à lui. Je ne sais pas pourquoi. Les autres tentèrent de me retenir, mais je m'approchais toujours. Son rire cruel résonna dans ma tête. Il me prenait sans doute pour un fou de vouloir me mesurer à lui, seul. Mais je m'avançais encore. Il était l'assassin de mon frère, et il allait payer. Je m'arrêtais devant lui, le regardant dans les yeux. Je redressais la queue et me concentrais sur lui, sur sa gorge. Nous allions nous engager dans un combat mortel, où se déciderait mon sort ou celui de la Terre. Et ça, nous le savions tous les deux.
