Auteur : Fisou
Titre : Le Virus
Genre : Action/Aventure, un peu de romance…
Base : Animorphs
Couple : Rachel/Tobias, et puis un mini Delphine/Marco

Note : L'histoire se situe à la suite de « L'Espoir »

La Fin

Ils ont tout perdu

« Delphine est la nouvelle Animorphs. Mais elle en sait plus qu'aucun d'entre eux sur les Yirks et sur la manière dont ils traitent leurs hôtes. Alors, quand elle apprend que sa meilleure amie est un contrôleur, elle décide de la sauver. Quitte à le faire sans Jake ou même sans aucune aide des Animorphs. Mais la témérité n'est pas toujours une qualité. Et ça, Delphine l'apprend à ses dépends… »

CHAPITRE

2

DRRIIIIIIIIINNNNGGGGGG ! ! ! ! ! ! !

Sept heures. Je descendais du mon lit en baillant.

- Allez ! Debout Jess !

Ma petite sœur a neuf an, et elle me gonfle. Comme toute petite sœur gonfle sa grande sœur. Et je peux vous le prouver. Je connais plusieurs frères et sœurs qui ne peuvent pas se supporter.

Mais pour l'instant, je devais me préparer pour aller au collège. Ma mère était debout, le petit déjeuné était prêt. Il y avait des croissants, de la confiture, du jus d'orange et du chocolat chaud. Un bon petit déjeuné en somme.

- Salut m'man !

- Bonjour Delphine ! J'espère que tu me feras le plaisir de manger ce matin !

Je soupirais. Je n'ai plus faim depuis mon exil sur le vaisseau Amiral. Je but une gorgée de jus d'orange, et partis m'habiller dans ma chambre.

- Allez Jessica, vire ! Je m'habille !

- Non ! C'est toi qui pars dans la salle de bain !

Ah, la vie de famille ! Finalement, ma sœur est partie se changer dans la salle de bain. Je finis de me préparer et ma mère m'emmena au collège. Qu'il était moche !

Quelques copines qui étaient au courant de mon arrivée, m'attendaient au portail, contre l'avis des pions. Il y avait Jessika, Karine, Mehdya et Julie.

Je descendais de la voiture, et allais jusqu'au portail. Elles me sautèrent toutes dessus.

En première heure, il y avait histoire. Je repris ma place d'origine, à côté de Jessika.

Jessika est une grande blonde aux yeux bleus, elle a quinze ans et elle est très intelligente et adorable. On parlait du prof d'histoire, qui est plutôt très bien. On dirait Brad Pitt en plus mûre, mais comme je suppose que vous-vous en moquez complètement, je continue mon histoire.

Alors :

Le reste de la journée se passa sans encombres. A par les regards interrogateurs ou méprisants des autres élèves. Mais ce qui était sûr, c'est que je me serais bien passée du collège et de la prof de maths.

Je déteste les maths. Je m'excuse auprès de ceux qui ont pris scientifique comme orientation, mais les racines carrées ne servent à rien à part à vous faire baisser la moyenne !

Après avoir fini mes devoirs – des maths et de l'allemand, BEURK ! – j'allais voir Tobias. Il était venu me voir au collège, et il voulait me parler.

J'avais morphosé en Aigle, et je survolais la forêt. J'aperçus un éclair bleu qui répondait au nom d'Aximili-Esgarrouth-Isthil. Je continuais mon chemin jusqu'au territoire de Tobias. Il chassait. Le mulot qu'il venait de prendre avait l'air vraiment délicieux, et en plus, il n'était pas complètement mort… Mais qu'est que je raconte moi !

Après avoir complètement repris le contrôle de mes instincts, je descendis en piqué vers lui.

Salut Tobias ! Alors, tu voulais me parler ?

Oui, à propos de ton amie, Julie.

Oui ?

Tu sais, nous surveillons les entrée et sorties du bassin Yirk.

Et alors ?

Alors, Julie entre au McDo et ressort par le cinéma tous les trois jours.

Attends ! Tu veux dire que…

Oui. Julie est un contrôleur.

Je tombais de haut. L'une de mes meilleures amies était un contrôleur !

Il faut l'aider ! dis-je.

Jake ne voudra jamais.

On se passera de lui alors.

Je préviens Rachel et Ax. Ils seront sûrement d'accord.

Merci Tobias.

Après ça, je suis rentrée à la maison. Je prenais tout mon temps. Julie, un contrôleur ! Je décidai de l'appeler. Je rentrais à la maison, et passais par la porte-fenêtre de ma chambre. Je me cachais dans un coin et me mis à démorphoser.

Je me mis à grandir, grandir…sans aucun autre changement ! J'étais un aigle de Bonellie d'un mètre soixante-dix, et très à l'étroit. Mes cheveux poussèrent sur mon crâne de rapace. Mes yeux grossirent et ma vue perdit de sa puissance.

Des bruits de pas dans le couloir. J'accélérais ma transformation.

- Delphine ! Où tu es ?

J'avais encore mes pattes et mes serres lorsque la porte s'ouvrit. De longs cheveux blonds accompagnés d'une tête de neuf ans passèrent la porte. Je cachais mes pattes derrière les lits en me tordant pour que ma sœur puisse me voir.

- Qu'est-ce que tu fais ? me demanda ma petite sœur.

- Rien, je fouillais dans l'armoire

- Mais Delphine, l'armoire est vide ! Maman et Pierre l'ont installé tout à l'heure !

Je cherchais désespérément quoi répondre. Il me fallait une vanne, c'est toujours avec ça que je communique avec elle.

- Je regardais si je n'y voyais pas ton cerveau !

- Ha ha, très drôle.

Je m'avançais vers elle.

- Allez, bouge ton gros cul ! Il faut que je téléphone.

Ma sœur n'a pas un gros cul du tout, mais, vous connaissez mon mode de communication spécial petite sœur ! Si vous voulez savoir, elle a neuf ans, elle est blonde aux yeux marrons, elle a les cheveux jusqu'en bas du dos et s'habille avec du douze ans. Elle est hyper mignonne et pourrait faire mannequin si elle voudrait.

Je partis prendre le téléphone, posais mon derrière sur le canapé du salon et composais le numéro de téléphone de Julie.

Ce fut sa mère qui décrochât :

- All !

- Bonjour Mme Turpin, c'est Delphine. Je pourrais parler à Julie s'il vous plaît ?

- Bien sûr, elle est dans sa chambre. Je te la passe.

- All !

- Allô Julie, c'est Delphine !

- Salut Dédé, ça va ?

- Ouais, pas mal. C'était pour savoir si tu pouvais venir mercredi ?

- Heu, non. Désolée, mercredi je ne peux pas. Je suis déjà prise !

- Par qui ?

- Ce serait trop long à t'expliquer. Mais si tu veux, on s'appelle ! Je partirais vers quinze heures.

- Bon, je te laisse ! J'ai des devoirs à terminer. Des maths.

- Je compatis à ta douleur !

- Bye !

Bien sûr, c'était un mensonge. Il fallait que je raccroche, sinon j'allais m'évanouir. J'allais dans ma chambre, et montais sur mon lit en ruminant des idées noires. Le téléphone sonna brusquement. Je me cognai violemment la tête au plafond.

- Jessica ! criais-je, décroche !

- T'es chiante ! Tu pourrais y aller !

Ma sœur décrocha.

- All ! oui, elle est dans la chambre. D'accord, je vous la passe. Bon d'accord, alors, je TE la passe. C'est pour toi Déd ! C'est une certaine Rachel !

Je dévalais les marches de mon lit à toute vitesse en me massant le crâne, et me précipitai sur le téléphone.

- Oui ?

- C'était juste pour te dire que Cassie est enfin d'accord pour qu'on lui achète une robe. On se retrouve chez-elle, d'accord ?

- D'accord. Bye !

- A tout de suite !

Bien sûr, nous n'allions pas acheter une robe à Cassie. Rachel voulait dire qu'elle, Ax et Cassie étaient d'accord pour m'aider, et que je devais aller chez Cassie bien avant la réunion qui était prévue ce soir, c'est à dire, tout de suite.

J'allais dans ma chambre. Ma petite sœur était dans la cuisine. Elle mangeait des tartelettes à la fraise. Et après, elle dit qu'elle est grosse ! Elle emporta le paquet de gâteau dans le salon et alluma la télé.

Tant mieux ! Je refermais la porte à clef, et ouvrais la porte-fenêtre qui donnait sur le jardin. Je me déshabillais pour garder sur moi ma tenue d'animorphe. Un cycliste et un body noir. Car, voyez-vous, on ne peut morphoser qu'avec des vêtements très moulants.

Je me concentrais. Ma peau devin marron foncée, et fut recouverte par de petits dessins qui prirent du relief. Mes lèvres durcirent et prirent l'aspect du verni. Je tombais ! Non, j'avais toujours les pieds – enfin, des pieds plutôt bizarres – cloués au sol. Je rétrécissais. Mes plumes s'éclaircirent aux extrémités, mes yeux devinrent puissant. Mes os se creusaient, et mes organes se contorsionnaient. Mes bras s'aplatirent et devinrent des ailes. J'avais terminé.

Je m'envolais par la porte, battant difficilement des ailes pour prendre de l'altitude. Au bout de cinq minutes d'efforts, je trouvais un thermique adéquat, et je m'élevais très rapide- ment dans les airs. Je pouvais tout voir. La piscine des propriétaires de la maison, les puces de leur chien – et elles sont rares ! – et le peu de poussière présente dans leur BMW. Ils en avaient de la chance, une piscine, une BMW, un chien propre ! Mais vu l'hologramme devant lequel ils tremblaient, seul le chien et la voiture avaient de la chance.