Auteur : Fisou

Titre : Le Virus

Genre : Action/Aventure, un peu de romance…

Base : Animorphs

Couple : Rachel/Tobias, et puis un mini Delphine/Marco

Note : L'histoire se situe à la suite de « L'Espoir »

La Fin

Ils ont tout perdu

« Delphine est la nouvelle Animorphs. Mais elle en sait plus qu'aucun d'entre eux sur les Yirks et sur la manière dont ils traitent leurs hôtes. Alors, quand elle apprend que sa meilleure amie est un contrôleur, elle décide de la sauver. Quitte à le faire sans Jake ou même sans aucune aide des Animorphs. Mais la témérité n'est pas toujours une qualité. Et ça, Delphine l'apprend à ses dépends… »

CHAPITRE

4

- Salut Déd !

- Salut Julie ! Ca va ?

- Ouais. Oh non, la prof arrive. J'ai horreur des maths.

- Moi aussi. Alors, où tu vas demain ?

- Chez ma tante. Et toi demain, qu'est ce que tu fais ?

- Je garde ma sister.

C'était le lendemain matin, au collège. Il était huit heures, et nous avions maths pendant deux heures, pour bien débuter la journée.

Julie avait l'air parfaitement normal. C'est pour ça que les contrôleurs sont aussi dangereux. Vous voulez un exemple ? Et bien ce soir je pourrais tout révéler à ma mère sur ma double vie, et me réveiller le lendemain matin, entourée de charmantes personnes munies de lançe rayon Dracon, et qui me demanderons de ne pas morphoser pendant qu'ils m'enfour- neront une limace Yirk dans le crâne.

Je n'aime pas les Yirks. Vous devez vous dire que j'ai plutôt eu une bonne expérience avec eux. Mais moi aussi j'étais là quand tous les hôtes involontaires imploraient pitié, ou pire. Moi, je devais faire semblant de pleurer. Mais en regardant ceux qui n'avaient pas ma chance, je n'avais plus besoin de faire semblant.

C'était pour ça qu'Halmar voulait mourir. Il ne supportait pas les méfaits de sa race. Il avait honte, et voulait tout réparer.

- Delphine ! me criait la prof de maths. On rentre !

Je sursautai. Il fallait que j'oublie les Yirk pour au moins deux heures. Car, si j'avais de mauvaises notes en maths, je ne pourrais plus les combattre, car je serais privée de sorties.

Le cours portait essentiellement sur les racines carrées. Pas super.

Je laissais passer les cours de la matinée. A midi, je ne voulais pas manger avec les autres. Je voulais être seule. Voir le Yirk de Julie qui trompait les autres et qui riait avec elles me donnais envie de vomir.

Je m'assis à une table assez éloignée, et regardais mon assiette. Rachel et Cassie vinrent s'assoire à côté de moi.

- Tu commence, à en avoir marre, tu ne la supporte plus. me dit Rachel. Ca me le fait à chaque fois que je vois Tom, ou que je l'ai au téléphone. D'ailleurs, je rêve souvent qu'Ax construit un coton-tige aspire-yirk.

- Comment Jake peut-il supporter ça ? demandais-je.

- Je ne sais pas, avoua Rachel.

Jessika s'avança et me demanda si je faisais la gueule. Je lui répondis que non, et je lui présentais Rachel et Cassie.

- Je leur avais promis que je mangerais avec elles un jour. m'expliquais-je.

Et rien que pour voir sa réaction, j'ajoutais :

- Tu ne sais pas où il est Tobias ?

Rachel et Cassie me regardèrent, stupéfaites. Jessika baissa les yeux et dit :

- Tu n'es pas au courant, à ce que je vois. Elle attendis quelques seçondes et dit.

- Personne n'a de ses nouvelles. Il n'est ni chez son oncle, ni chez sa tante. La dernière personne qui l'a vue était un notaire. Et après, plus rien. Certaines personnes pensent qu'il est mort, ou qu'il a sombré dans la délinquance.

- La délinquance ! s'exclama Cassie.

Elle était tout aussi étonnée que moi, d'entendre parler ainsi de Tobias.

- Ou mort. ajouta tristement Rachel.

Mort. Tout le monde pensait que je l'étais, et ils avaient tort. Et maintenant, ils faisaient pareil pour Tobias. Alors que s'ils regardaient par la fenêtre du réfectoire en ce moment même, ils pourraient le voir.

Salut les filles ! C'est Superfaucon qui vous parle ! Je vous tiendrais compagnie aujourd' hui !

Je le regardais. Jessika était partie car les autres l'appelaient. Je fis un rapide signe de la main à Tobias pour lui dire qu'on l'avait bien entendu.

Je vais voir les garçons maintenant ! A tout'

Je laissais passer la journée.Je pris le bus. Il était pratiquement vide. Deux cons vinrent s'assoire derrière moi.

- Hey, regarde mec ! C'est la fille qui avait fugu !

- Oh, pauvre petite ! Dit-moi, où étais-tu pendant tout ce temps ? Tu devais avoir peur dans le noir, toute seule, non ?

Je me retournais et le regardais doit dans les yeux. Je rêvais de la manière dont mon ours lui ferait voler la tête à travers le bus. Il était complètement vide le bus maintenant, et mes gencives démangeaient. Comme si elles rétrécissaient, ou plutôt, comme si mes dents grossissaient…

- Hé mec ! Regarde ses yeux, regarde !

- Hé toi, arrêtes ça !

Je lui fit un beau sourire, avec tout plein de dents. Trop de dents…

- Bfoin fur…lui répondis-je.

- Ses dents ! Elles ont pouss ! Elle me fout les jetons cette meuf !

- Ok, on se casse !

Ils partirent tout au fond du bus. Je démorphosais et leur souriais de nouveau.

- Et bien quoi les mecs ! Vous avez peur de moi ? lançais-je en riant.

Je m'avançais pour descendre du bus, l'arrêt était pile devant chez moi. J'étais contente de rentrer à la maison. Je regardais le ciel. Pas de Tobias. Je riais encore en repensant aux deux autres débiles.

Je rentrais dans le salon, m'installais à la table, et commençais mes devoirs. Jessica faisait les siens aussi.

Je bâclais encore mes devoirs. Et partis voler. Les thermiques étaient super, je faillis bien oublier tous mes ennuis, mais lorsque je passais au-dessus de la maison de Julie, mon plaisir de voler n'était plus aussi grand. Je passais par la plage, il soleil se couchait, il était rouge sang. Un frisson me parcouru l'échine. Je décidais de rentrer rapidement à la maison.

La soirée passa vite. Mais maintenant, il fallait que je demande à ma mère, la permission de sortir le lendemain…

- M'man, je peux aller chez une copine demain ?

- Non, je ne veux pas que Jessica soit seule.

- Mais, maman ! Jessica n'a pas besoin de baby-sitter !

- Maman, s'écria ma sœur, je peux aller chez Marion demain ?

Il y a des moments où je remercie Marions d'être née !

Ma mère me regarda, soupira et dit :

- C'est bon, vous pouvez y aller ! Mais, vous rentrerez avant six heures, d'accord !

Ca par contre, c'était pas si sûr !