Auteur : Fisou
Titre : Le Virus
Genre : Action/Aventure, un peu de romance…
Base : Animorphs
Couple : Rachel/Tobias, et puis un mini Delphine/Marco
Note : L'histoire se situe à la suite des Fanfic « L'Espoir », « La Fin » et de l'Animorphs 33. Je tiens à dire aussi, que comme toutes mes autres fic Animorphs, je les ai écrites y'a pas mal d'années, et qu'à l'époque, on faisait comme dans les livres : plein de chapitres courts ! Et je regroupe toutes les fic au même endroit pour que ça soit plus simple à trouver ;
Le Virus
Et s'ils mourraient tous demain ?
« Nous allons tous mourir. Une maladie étrange est en nous, elle est incurable. Seul un miracle pourrait nous sauver. Mais depuis que je suis tout petit, je ne crois pas aux miracles. Je vais donc vous raconter l'histoire qui sera peut-être ma dernière… »
CHAPITRE
7
Je me réveillai brusquement, il faisait nuit ! Quelle heure était-il ?
J'essayais de bouger mes ailes. Aïe ! La gauche était cassée par l'impact. Je levais la tête et vis un grand duc affamé qui plongeait sur moi. Pas d'autres solutions, avec mon aile cassée, la nuit, et un grand duc à mes trousses je ne pouvais que morphoser. J'avais deux possibilités : soit je morphosais en chouette Harfang et le grand duc m'embrochait de toute façon et même si j'en réchappais, je ne serai pas très utile pour les autres, soit je morphosais en andalite et dans ce cas le hibou aurait peur et je serais bien plus utile dans ce corps. Donc pas la peine de deviner en quoi j'allais morphoser.
Je me concentrais sur le changement de taille avant tout. Mes plumes devinrent bleue et mes pattes rugueuses grandirent d'un seul coup. Ma queue s'allongea et se munit d'une lame. Cela avait suffit à effrayer le grand duc. Je m'écrasai encore par terre, il me manquai encore une paire de pattes. Je me relevais rapidement après leur apparition, et courus jusqu'a la clairière où nous avions rendez-vous. Grâce à ma capacité à décompter le temps je pouvais savoir qu'il était neuf heures, et grâce à mon optimisme naturel, je pouvais sentir que tout allait mal se passer.
Je courrais aussi vite que je le pouvais, je devais arriver avant que les autres ne partent.
J'étais arrivé à destination, mais je ne voyais personne.
Tobias, c'est Jake ! Nous sommes là, en animorphe de combat. Le cafard est en retard, et l'hélico et à l'autre bout de la clairière.
Oui c'est bon, je le vois !
Il y avait effectivement un hélicoptère droit devant moi. Le pilote avait laissé les phares allumés, sûrement pour que le cafard le repère.
Tobias tu étais où enfin ! Je commençais à m'inquiéter sérieusement ! me cria Rachel en parole mentale privée.
Car la parole mentale, c'est comme un e-mail. Vous pouvez en faire profiter tout le monde, ou juste à certaines personnes seulement.
Désolé, mais j'avais mes raisons ! lui répondis-je.
Et je peux savoir lesquelles ?
Non et fiche-moi la paix ! Tu crois que je n'ai pas assez de pression pour que tu me gueule dessus en plus !
Excuse-moi Tobias, mais j'avais peur que tu ne sois...
Oui ben je ne suis pas mort, je vais même très bien. répliquai-je plus durement que je n'aurais voulu.
Je ne voulais pas qu'elle sache pour mes ailes. J'étais sûr que leur paralysie passagère était due à ce virus, et je ne voulais pas l'inquiéter.
Et les gars, il est là. nous informa Marco.
Un vaisseau cafard était en plein milieu de la clairière. Lorsqu'il s'ouvrit, un Taxxon en sorti, suivi de trois Hork-Bajirs.
Du gâteau ! s'exclama Delphine trop sûre d'elle.
Delphine s'il te plait non ! se plaignit Marco. Fais pas comme Rachel je t'en supplie, ne deviens pas une folle-furieuse comme elle!
Tu vas te recevoir le pied de la folle-furieuse où je pense, et pas du côté ou ça fait le moins mal !
Ça faisait du bien de les entendre se chamailler. C'est quand ils ne le font pas que ça va vraiment mal. Et on ne peut pas dire que ça allait vraiment bien non-plus.
Prince Jake ? demanda Ax.
Rachel ? demanda Jake
Allons-y !!! s'exclama cette dernière.
J'avais repéré quel Hork-Bajir j'allais tuer. Je savais déjà où et comment j'allais planter ma lame dans son ventre pour le voir se vider de ses entrailles. J'avais soif de carnage, et j'allais me servir. Je voulais me défouler, je n'allais pas me gêner.
Je fonçais droit sur mon Hork-Bajir. Delphine dans son animorphe d'ours blanc s'occupait de l'hélico, Rachel venait de finir de s'occuper de son Hork-Bajir, Jake mordait le sien.
J'étais enfin en face du mien. Avant qu'il n'ait pu réagir, je lui plantais verticalement ma lame caudale dans le ventre et coupais tout : boyaux, estomac... le tout se répandit sur le sol en dégageant une odeur immonde. Je lui coupais la tête pour m'assurer qu'il était bien mort et partait voir les autres. Marco avait assommé le scientifique, tout le monde était réuni autour.
Delphine était assise par terre, ses yeux d'ours écarquillés.
Qu'est-ce qu'il y a ? lui demandais-je.
C'est, c'est la mère de, c'est la mère de Julie. me répondit-elle en bégayant.
Je connaissais bien Julie. C'était la meilleure amie fille de Delphine, elles se connaissaient depuis la France. Pour moi, c'était une bonne copine. Je la voyais au collège quand je restais avec Delphine.
Tu crois que...
Mais non ! répliquais-je, Julie n'est pas un contrôleur compris !
Les autres ne disaient rien. Delphine était maintenant énervée, et ils savaient tous qu'il ne fallais rien lui dire pendant ces moments là. Personne ne pouvait lui parler sauf...
Marco ? lui demandais-je en privé.
Quoi ? me répondit-il d'un air visiblement peiné.
Tu peux lui parler toi.
Oui, une engueulade avec Delphine, c'est tout se dont j'ai besoin en ce moment !
Je sais que toi elle t'écoutera !
Et pourquoi pas toi !
Tu le sais très bien !
Ok, mais si elle se défoule sur moi...
Marco n'eu même pas le temps de lui parler qu'elle courait déjà vers le cafard.
FLASH !!!
Des projecteurs s'allumèrent, nous éclairant ainsi que deux vaisseaux cafards qui devaient être camouflés.
On aurait du s'en douter, fit Marco. Vysserk Trois sait que nous sommes contaminés et que nous chercherions à nous emparer de l'antidote. Donc, il a prévu que nous nous servirions du cafard, donc, il a triplé la garde.
Et merde !!! Comme si on avait besoin de ça ! s'exclama Rachel.
Regardez, nous fit Cassie, les vaisseaux s'ouvrent.
En effet, les cafards s'ouvrirent pour laisser sortir une quinzaine de Hork-Bajirs, plus une dizaine de Taxons chacun.
Les gars, fis-je, on est vraiment dans la merde là !
